« Masterisé pour iTunes » : le symbole de la victoire d'iTunes sur le CD

Anthony Nelzin-Santos |
Alors que l'on parle depuis des années du projet d'Apple de lancer une boutique distribuant de la musique sans perte, la section «Masterisé pour iTunes» ne contient que de la musique compressée, au format AAC 256. La différence théorique est pourtant de taille : au lieu d'utiliser le master créé pour presser le CD, ces morceaux sont générés à partir du master original.

Masteris%C3%A9%20pour%20iTunes

De la musique compressée…
Si quelques studios enregistrent en 24 bits / 192 kHz, la plupart enregistrent en 24 bits / 96 kHz — si ces termes vous sont inconnus, nous vous invitons à lire notre article « Le son numérique : hertz, bits, et toute cette sorte de choses ». En stéréo, on atteint ainsi des débits de l'ordre de 4,6 Mbit/s (9,2 Mbit/s pour le 24 bits /192 kHz). Cette grande amplitude et ces débits énormes sont non seulement extrêmement fidèles, mais aussi bien souvent au-delà des facultés auditives humaines.

skitched

L'oreille humaine captant les sons jusqu'à 20 kHz et le théorème de Nyquist-Shannon stipulant que la fréquence d'échantillonnage doit être égale à au moins deux fois la fréquence maximale du signal, on pourrait se contenter d'une fréquence d'échantillonnage de l'ordre 40 kHz. L'utilisation de 96 ou 192 kHz permet néanmoins de conserver les fréquences non harmoniques et offre aux ingénieurs du son une grande souplesse dans le traitement du son.

Les sources analogiques que sont le vinyle (disque microsillon) ou la cassette audio sont généralement considérées comme des sources de très haute qualité : l'information est stockée directement sur le médium, sans échantillonnage. Le support se dégradant dans le temps, cette qualité se dégrade aussi au fur et à mesure des écoutes.

K7
Image (cc) kitakitts


La musique stockée sur disque compact (CD), elle, passe par un échantillonnage et une quantification, selon les spécifications du standard Red Book. On obtient ainsi un média 16-bits / 44 kHz, plus que ce que l'oreille humaine peut capter, et avec l'avantage que la qualité ne se dégrade pas dans le temps : si le CD est abîmé, la musique n'est pas transmise.

Le CD ne contient cependant plus que 30,6 % de l'information comprise dans un master standard, ou 15 % de l'information comprise dans un master 24-bits /192 kHz : il offre des débits de l'ordre de 1,44 Mbit/s. À un temps où le support physique comptait encore, diverses sociétés ont tenté de créer des formats plus fidèles : le SACD et le DVD-A sont potentiellement capables de retranscrire toute la richesse du master, chacun avec un format numérique différent. Tous deux n'ont jamais connu le succès escompté (sauf si les intenses discussions qu'ils ont générées comptent)… Internet et le dématérialisé sont passés par là.

CD
Image (cc) Juehua Yin


La musique dématérialisée peut être stockée avec ou sans compression, avec ou sans perte. Le WAV de Microsoft ou l'AIFF et le CAF d'Apple sont le plus souvent utilisés comme des conteneurs de musique non compressée PCM qui est la traduction parfaite du CD, avec le même débit de 1,44 Mbit/s. Ils ont l'inconvénient d'être particulièrement lourds, autour de 700 Mo l'album, et d'être très peu pratiques, ces conteneurs gérant assez mal les métadonnées.

Les amateurs leur préfèrent donc souvent des formats de compression sans perte, comme le format propriétaire WMA ou les formats libres Apple Lossless (ALAC) et FLAC. Ceux-ci compressent l'information contenue dans un CD avec un taux de l'ordre de 40 à 60 % grâce à des algorithmes très perfectionnés. On pourrait trouver paradoxal de parler de compression et d'absence de pertes, mais c'est que ces algorithmes sont conçus pour retrouver, lors de la décompression à la lecture, l'information exacte contenue par un flux PCM non-compressé. Un fichier au format Apple Lossless contient donc toujours 30,6 % de l'information contenue dans un master standard (bien qu'au moins une étude très discutée prétende le contraire).

iPod
Image (cc) Kenn Wilson


Les formats les plus populaires restent cependant les formats de compression avec perte, comme le MP3 ou l'AAC. Le passage au dématérialisé a en effet eu lieu à une époque où le débit des connexions au réseau et la capacité des disques durs étaient trop faibles pour s'accommoder des fichiers sans perte. Il ne s'agit pas tant ici de compresser les données que de purement et simplement se débarrasser d'une partie de l'information : d'abord les fréquences les moins bien perçues, ensuite les sons les moins faciles à percevoir selon les principes de la psychoacoustique. Un fichier AAC 256 Kbit/s, le standard fourni par Apple dans l'iTunes Store (surnommé iTunes Plus), est ainsi très léger, mais il ne contient plus que 5,5 % de l'information contenue dans le master standard. Comme le disait Neil Young il y a quelques jours, la qualité a été sacrifiée sur l'autel de la praticité.

…mais conçue pour « bien » sonner
À chaque étape de cette chaîne, le travail de l'ingénieur du son est d'adapter le master aux différentes spécificités des formats de sortie et de s'en approcher au plus malgré les limites de chaque support. Diviser par 256 la finesse de l'échantillonnage entre le master et le CD (passage de 16 777 216 à 65 536 valeurs de 24 à 16 bits) a un impact direct sur la capacité du CD à retranscrire fidèlement toutes les fréquences. Les plus basses, qui ont une période plus longue, sont celles qui souffrent le plus. La compression en forme d'élagage du MP3 ou de l'AAC provoque un nouveau coup de rabot sur les basses, dénature les sons les plus cristallins, et si elle est trop forte, peut faire apparaître des distorsions parfois gênantes.

Au mixage pour le CD, de nombreux aspects du master sont modifiés, avec notamment un travail particulier sur les basses. La qualité des systèmes d'écoute s'étant elle-même progressivement dégradée avec le passage au numérique, les basses ressortent toujours plus et ont formé les oreilles de toute une génération. On mixe désormais non plus forcément pour le support, mais pour les habitudes de consommation, avec plus de graves donc. Or les fichiers MP3 et AAC sont créés à partir de ce mixage CD : le cercle vicieux continue, et les fabricants de matériels n'hésitent plus à ajouter un « coup de boost » dans les graves pour rendre la musique compressée plus dynamique… ou toujours plus infidèle selon les points de vue.

Echantillonnage

La section «Mastérisé pour iTunes» acte donc en quelque sorte de la victoire de l'iTunes Store, premier distributeur de musique dans le monde, sur le CD : le fichier dématérialisé n'est plus créé à partir du «master CD», mais à partir du «master original». Apple explique qu'il s'agit d'offrir «la musique telle que l'artiste et l'ingénieur du son l'a conçue», et c'est en effet l'ingénieur du son qui va réaliser le travail et fournir un fichier mixé pour compenser les défauts de l'AAC. Mais il s'agit aussi et surtout de fournir aux propriétaires des 250 millions d'appareils iOS mis en avant par Apple une musique taillée sur mesure pour leurs appareils et pour iTunes Match.

Après le vinyle et le CD, voici venue l'ère du «format iTunes», dont le son va former les oreilles d'une nouvelle génération.

Un petit test en aveugle conduit auprès des salariés de MacGeneration révèle qu'au-delà des chiffres, c'est bien la perception de la musique qui compte dans cette affaire. Pour ce test, nous avons utilisé le morceau I'm Gonna Sit Right Down and Write Myself a Letter que Paul McCartney a repris dans son Kisses on the Bottom : une version ALAC encodée par nos soins depuis le CD avec XLD ; une autre version AAC 256 encodée depuis le CD avec XLD et enfin une version AAC 256 «masterisée pour iTunes» (voir aussi les outils d'Apple). La version sans perte est évidemment et logiquement très loin au-dessus des versions AAC, y compris celle venue d'iTunes : tant pis pour le «rendu de très haute fidélité» promis par Apple, qui n'est rien d'autre que de la glose commerciale. Mais le débat ne porte pas sur ce point, puisqu'Apple ne propose pas de musique sans perte.

Beats

Les résultats à l'écoute comparée de la version AAC «maison» et de la version AAC «iTunes» sont néanmoins très intéressants : la version «maison» a été préférée par quatre personnes contre une, avec les mêmes arguments. La version iTunes serait «moins claire», «plus ronde», arguments qui ont justement séduit… la seule personne dont l'enfance a été bercée par autre chose que des CD, et donc avec une oreille qui n'a pas été formée à sa courbe particulière, plus éloignée du master que celle du vinyle.

La version masterisée pour iTunes, légèrement plus lourde, offre une image spatiale en effet un peu plus réduite, et l'on sent un travail particulier sur les basses et le médium, sans d'ailleurs toujours pouvoir mettre le doigt sur sa nature (l'ingénieur du son Vincent Meller donne quelques pistes sur Ars Technica). Évidemment, on ne saurait partir d'un test effectué par cinq personnes sur un morceau pour établir une conclusion définitive, puisque chaque morceau nécessite des ajustements spécifiques — mais on constate une vraie différence entre l'AAC issu du CD et l'AAC issu du master, dans le sens d'ailleurs voulu par Apple : fournir un fichier adapté aux faiblesses de l'AAC et aux forces d'iTunes, de l'iPod et de l'iPhone.

NDR : ce test a été conduit dans des conditions « normales » d'écoute pour chacun des participants (casque d'iPhone pour les uns, casques Bose, Sennheiser et Grado pour les autres, MacBook Air comme source), et ne se préoccupe pas de mesures scientifiques (qui ne mettraient de toute manière personne d'accord), mais bien de perception dans des conditions d'écoute familières, puisqu'Apple met l'accent sur cette dimension. Nous continuerons à mener ce test sur de nombreuses personnes avec leurs appareils préférés pour tenter de dégager une conclusion plus affirmée.

Un premier pas vers de la musique sans perte
Qu'importe, donc, de la qualité brute ? Pas nécessairement : si ce mastering spécifique est d'abord et avant tout une reconnaissance de la toute-puissance d'Apple et de ses appareils dans le monde de la musique, il fait progresser le débat. En comblant en partie les lacunes de la compression AAC et en repartant du master original, il ouvre la porte à une montée progressive en qualité dans l'iTunes Store.

Table de montage

Le programme «Masterisé pour iTunes» permet d'abord d'offrir le meilleur AAC 256 qu'il est possible d'obtenir, on l'aura compris. Il permet aussi et peut-être surtout à Apple de récupérer des majors, et de tous les labels qui auront les ressources de participer, les précieux masters 24-bits / 96 kHz, en lieu et place des fichiers 16-bits / 44 kHz soumis actuellement. Et des masters adaptés non plus aux caractéristiques du CD, mais à celles des formats numériques d'Apple.

«À mesure que la technologie avance et que la bande-passante, la capacité de stockage, l'autonomie et la puissance de traitement progressent, conserver les masters de la plus grande qualité possible dans notre système nous permettra de tirer parti des progrès futurs […] Ces masters sont importants, notamment si l'on considère la transition vers le nuage des appareils post-PC.»


Le message d'Apple est on ne peut plus clair : le programme «Masterisé pour iTunes» n'est qu'un premier pas. Il permet d'abord, on ne le redira sans doute jamais assez, de tailler la musique sur mesure pour iTunes sur Mac et PC, pour l'application Musique sur iPod, iPhone et iPad, et pour iTunes Match sur tous ces environnements. Il permet ensuite, dès que les réseaux mobiles et les capacités de stockage des appareils portables s'accommoderont d'albums pesant au moins 300 Mo, de passer à de la musique sans perte. Le passage récent du codec Apple Lossless sous le régime de la licence Apache n'est qu'un indice de plus : il permettra à Apple de maintenir la fiction de l'ouverture de son écosystème en retirant à ses concurrents l'excuse de l'incompatibilité avec le format qui deviendra le nouveau standard de facto.

iTunes

Il permet enfin d'imaginer un jour que l'iTunes Store distribuera directement les masters et donc la musique telle qu'elle a été imaginée par les artistes et les ingénieurs du son. Ce n'est pas forcément pour tout de suite : un album pèsera alors entre 4 et 8 Go — entre-temps, les plus passionnés pourront alors voir du côté de Qobuz, Linn ou HDTracks. Les appareils actuels devraient être en mesure de lire ces fichiers : bien que la plupart soient bridés à 16-bits, ils sont parfaitement compatibles avec les fichiers 24-bits.

Bref, Apple n'apporte pour le moment qu'une solution à un symptôme, mais pourrait régler le problème. Reste à savoir si elle le veut vraiment.
avatar Philomo | 
@ Le Chapelier Non, désolé, je persiste et signe : la musique vendue sur cassette était pourrie, et c'est justement avec du bon matériel de lecture qu'on s'en apercevait. Non seulement la musique enregistrée mais aussi la qualité de la bande et du boîtier. Rien à voir avec les cassettes vierges de qualité qu'on pouvait acheter à l'époque. J'ai même eu une cassette dont l'enregistrement s'est effacé !!! J'ai cru à une mauvaise manip de ma part, mais un jour j'ai trouvé la même en vente dans une braderie, elle était effacée exactement au même endroit ! On nous vendait de la merde, et ça continue d'ailleurs quand on constate la très mauvaise qualité des enregistrements des CD par comparaison avec leurs possibilités.
avatar Mektoub | 
Bon, pour en avoir le coeur net, j'ai fait le test moi-même, en essayant d'évacuer au mieux mes certitudes ... J'ai acheté sur Qobuz le dernier album (tout récent) de Paul McCartney, "Kisses on the bottom" en Apple Lossless (qualité CD donc) à 12,49€ Cet album, musicalement pas mauvais du tout (ce n'est pas un chef d'oeuvre non plus), est labellisé "Mastered for iTunes" sur iTunes Store Ensuite, comme j'ai iTunes Match, tous les morceaux ont été matchés, donc assez facile de récupérer "gratos" la version Mastered for iTunes... Mais pour être certain, et couper court à tout doute sur ce dernier point, j'ai acheté deux des morceaux de l'album Ensuite j'ai écouté à l'aveugle l'un et l'autre sur mes trois chaines hifi (j'ai trois DAC, un excellent entrée de gamme Musical Fidelity V_DAC (200€), un moyen de gamme Atoll DAC100 (500€), et un haut de gamme de la marque suisse Weiss (plus de 3000€) J'ai aussi trois amplis, un transistor Heed Obelisk SI, et deux tubes: un Leben CS300XS (EL84 12 watts) et un Canor (EL34 40 watts) J'ai aussi plusieurs paires de HP, dans différentes gammes (Mission, Pierre-Etienne Léon Enzo, et du haut-rendement avec WLM Diva J'ai fait des tests en Airplay, un USB à partir de Macbook Air, et aussi à partir d'un Dock numérique Wadia Premier constat: le master Qobuz et le Master iTunes sont identiques: aucune différence de coloration, ni de volume, ni de chaleur (bas médium n'est pas retravaillé) ni de détails: il s'agit clairement pour les deux fichier de la même source et du même master de départ. Donc ça va essentiellement se résumer à un match AAC 256kbps versus Lossless qualité CD Deuxième constat: via Airplay, la différence entre les deux morceaux est tellement ténue qu'à l'aveugle je ne peux les distinguer à coup sûr, et certainement pas dire que l'un est meilleur que l'autre. Et ce même sur ma chaîne la plus haut de gamme, en pleine nuit et dans le silence absolu
avatar Lateralus | 
Après de nombreuses années à bosser dans le milieux du spectacle, je peux certifier en tout cas 3 choses : 1/la plupart des musiciens qui font du live sont sourds comme un pot et en plus n'ont pas du tout la même oreille qu'un ingé son, dont le boulot (live ou studio) et l'impact sur le résultat est toujours sous estimé. 2/ A de rares exceptions audiophiles, le publique a de la merde dans les oreilles et n'appréciera toujours pas a sa juste valeur un format audio supérieur à la qualité CD, surtout vu l'immonde qualité des équipements audio grand publique. 3/ Toujours plus de volume, et toujours moins de dynamique... ces re-re-masters sauce Apple sont juste une bataille de plus dans la loudness war. C'est pitoyable.
avatar Mektoub | 
Troisième Constat: via dock Wadia et liaison USB, la différence est à peine marquée: le fichier qualité CD a une image un peu plus large, il y a une petite bouffée d'air, un peu plus de profondeur aussi, mais c'est très léger. La voix est aussi un peu plus présente, elle se détache et sort un peu vers l'avant. Le fichier AAC n'a pas perdu de détails, et n'est pas plus agressif, c'est juste une question de scène sonore. La dynamique est identique Les différences sont très légères. Et c'est un convaincu du lossless qui vous le dit... Mes oreilles auraient-elles vieilli? Je pense surtout que l'AAC 256 est un bon format pour beaucoup d'usages. Le test aurait peut-être donné des résultats plus marquants sur de la musique classique ou purement acoustique. L'album choisi ici est assez "mainstream" du point de vue de la prise de son Par contre, le label "Mastered for iTunes", j'y crois pas du tout ! De toute façon je reste chez Qobuz pour l'achat d'albums complets, c'est à peine plus cher, on peut re-télécharger à volonté, les pochettes sont en haute définition (je pense à l'iPad 3) et le site est sympa et francophone, avec des références aux critiques de la presse écrite, et le player est extra et compatible iPad
avatar myrddin-fr | 
"- un ordinateur est tout à fait capable de reproduire PARFAITEMENT TOUTES les harmoniques d'un instrument par contre il est incapable de reproduire la main de l'homme y jouant, à cause de toutes les petites variations et erreurs qu'il commet..." Non..... ton ordinateur en ai parfaitement INCAPABLE..... pour reproduire la main de l'homme jouant bla bla bla , c'est d'un facile.... -> interface style clavier MIDI en entré cela gère très bien le toucher d'un pianiste... parsque un pianiste peut y jouer. (de plus il est possible de simuler informatiquement les imperfections d'un musicien, cela à déjà été fait.... Par un groupe de chercheurs japonais entre autre avec un robot jouant sue un -vrais- piano...) "@tout le monde: - les ampli à tube sont objectivement moins bons ils apportent du bruit et des distorsions qui sont agréables à l'oreille, contrairement aux amplis à transistor qui n'apportent rien (de toutes façons le maillon très faible sont les enceintes et l'acoustique de la pièce)" Faux.... je te cite : ils sont AGREABLES à l'OREILLE CONTRAIREMENT au amplis a transistor.... Heu... dis moi.... Un mélomane écoute de la musique parsque c'est A G R E A B L E non ?... Un musicien joue t'il de la musique pour te casser les oreilles ?. Quant a ton maillon "faible" que serait les enceintes c'est faut aussi.... Pssst, je te confie un petit secret : la meilleur musique n'est pas celle a 0,0000001% de disto.... c'est celle qu'il te plait d'ouïr avec délice.... Mais pas sur que l'on ce comprenne sur ce point ;)
avatar myrddin-fr | 
...en EST parfaitement... .... cela A déjà.... .... jouant SUR un vrais piano...
avatar Mektoub | 
@ myrddin-fr Assez d'accord avec toi, mais concernant la gué-guerre tube-transistor, je crois qu'il n'y a pas de vérité définitive, chacun doit écouter et choisir ce qu'il préfère, selon sa sensibilité. Je suis fan de tubes, mais j'ai aussi entendu d'excellents amplis à transistors. J'aime beaucoup le Rega Brio-R 575€, le Heed Obelisk 1250€ (en fait un montage et circuit à tubes mais où les tubes ont été remplacés par des transistors) et NAD en entrée de gamme. La classe A en transistor c'est pas mal non plus (Musical Fidelity, ATC, ...) ou des marques comme Lavardin, Leema, ...
avatar myrddin-fr | 
@Mektoub : +10000 :) (C'est juste que les "guignols", excusé moi pour le terme, venant ramener leur science en affirmant tout de go leur vérité sans même savoir de quoi ils parlent, finissent par m'agacer....) J'ai moi aussi actuellement des ampli/préampli séparé a transistors, des Profet en pure classe A (entièrement symétrique) donc je suis assez satisfait je dois dire.... J'ai eu du tubes, que je préfère a l'écoute... Mais tout est affaire de compromis y compris en audio ;) (Réalisé de très bon ampli a transistors, auditivement parlant, est, contrairement a ce qu'il peut paraitre, très difficile par rapport a la technologie "tubes"... C'est ce "savoir faire" que les constructeurs HDG font payer très chère, les composants et la fabrication compte eux a une échelle bien moindre)
avatar thebustre | 
@Mektoub merci pour ce test ça confirme ce que j'ai déjà testé, si tu as loupé un lien sur un autre test, le voici: http://www.musiclassics.fr/actualites/jeu-qualite-sonore-test.php à l'aveugle j'ai réussi à me convaincre qu'il y avait une différence, m'enfin, je me demande si je ne me suis pas convaincu tout seul à force de chercher des différences ... @myrddin-fr - les tubes sont objectivement moins bons subjectivement c'est une autre histoire, et je suis d'accord que l'essentiel est de se faire plaisir - lorsque je parle d'ordinateur, je parle ne parle pas de clavier, mais bel et bien de simulation pure de toutes façons, ça n'existe pas un son "pur", sauf en classique, puisque ça passe forcément par de l'électronique, qu'elle soit numérique ou analogique. - le maillon faible, très faible, est bel et bien les enceintes et l'acoustique de la pièce, ce n'est pas pour rien que les studios sont très fortement acoustiquement traités et les enceintes monitorings sont parfaitement placées, sur leur courbe on voit d'ailleurs que suivant l'angle les différences deviennent vite importante dans la courbe de réponse, alors sur des enceintes grands publics ... d'ailleurs on en trouve jamais ces courbes ;-)
avatar thebustre | 
@myrddin-fr ne déforme pas mes propos, je parle en des termes objectifs, pas en plaisir car dans ce cas on peut dire ce que l'on veut, les gouts et les couleurs ....
avatar myrddin-fr | 
Tu parle en terme objectif... Parfait. Objectivement il sert a quoi l'amplificateur ? "car dans ce cas on peut dire ce que l'on veut, les gouts et les couleurs ...." ? Donc, objectivement, sur quels critères mesurable et reproductible dois je me baser pour choisir mon amplificateur ?
avatar Le Chapelier | 
@ Lateralus : +1.
avatar myrddin-fr | 
"Lateralus [27/02/2012 14:46] 2/ A de rares exceptions audiophiles, le publique a de la merde dans les oreilles et n'appréciera toujours pas a sa juste valeur un format audio supérieur à la qualité CD, SURTOUT VU L'IMMONDE QUALITÉ DES ÉQUIPEMENTS AUDIO GRAND PUBLIQUE." Très intéressant ce que tu nous dit la. Messieurs les objectivistes de tout poil expliquez nous donc pourquoi le matos grand publique seraient "pourris" alors qu'ils sont actuellement TOUS, je dis bien T O U S en terme de spécification technique, distorsions divers et variés a des taux parfaitement inaudible, voir même a la limite du mesurable, ont une réponse en fréquence linéaire de quelques Hz a largement plus de 20 kHz et j'en passe et des meilleures, pour ne citer que les mesures les plus connues... Puisque il est facile, d'après vous "objectiviste", en terme purement technique de définir ce qui fait un bon élément "hifi" d'un mauvais. Pourquoi diable les constructeurs ne font pas tous du matériel permettant une reproduction fidèle de l'enregistrement ? Fabriquer un ampli avec de très bonne caractéristique technique a partir d'AOP est enfantin. Faire en sorte que cet ampli soit ne serait ce qu'agréable a écouté est déjà une autre paire de manche, allez jusqu'à avoir un ampli qui reproduit fidèlement de la Musique... La c'est tout de suite un autre monde
avatar thebustre | 
@myrddin-fr: tu as déjà vu, pour le grand public, une courbe de réponse d'un amplificateur ? son facteur d'amortissement ? la courbe de distorsion en fonction de la fréquence ? les conditions de mesures ? ... tu as déjà vu, pur des enceintes grand public, la courbe de réponse ? la courbe de réponse en fonction de l'angle d'écoute ? le SPL à 1m ? le rendement en fonction de la fréquence ? les conditions de mesures ? ... parceque moi non, ni même dans les magasines idiophiles, à poèmes, non plus d'ailleurs contrairement aux magasines photos d'ailleurs
avatar thebustre | 
j'avais pas tout lu, pourquoi les constructeurs ne font pas ça ? pour vendre pardis ! chaque marque a sa sonorité, c'est le principe d'avoir le choix les forums (et forumeurs professionnels de la marque) font le reste
avatar thebustre | 
il y a très peu d'ampli qui reproduit fidèlement la musique car les enceintes qui la reproduisent fidèlement sont généralement amplifiées...
avatar myrddin-fr | 
"tu as déjà vu, pur des enceintes grand public, la courbe de réponse ? la courbe de réponse en fonction de l'angle d'écoute ? le SPL à 1m ? le rendement en fonction de la fréquence ? les conditions de mesures ? ..." Pas de problème (dsl pour le hors sujet pour les autres) Première documentation constructeur enceinte qui me tombe sous la main : Cabasse sampan 305 Protocole de mesure : mesure dans 3 espaces chambre sourde, chambre clair, chambre semi-réverberante caractéristique : grave 30cm 2,55kg membrane cellulose medium 12 cm 0,75 kg structure alveolaire aigu 2,5 cm 0,5kg dome rigide filtre passif Fréquence coupure 700 et 3800Hz Réponse en fréquence : 60-20000 Hz +/- 3 dB efficacité (bruit rose) : 93 dB pour 1 watt mesuré a 1 mètre impedance nominal : 8 ohm puissance nominal : 110w puissance Crète répétitive : 775w puissance de l'ampli de mesure : 320w directivité : absence de directivité totale a 30°, très peut sensible a 45° comme en témoigne les courbes a 0°, 30°, 45° fournie ci après.... (Sont fournie 3 courbes de réponses a 0°, 30°, 45° en fréquence mesuré sur du matériel Bruel&Kjoer) Je continue ? Pour un ampli c'est exactement la même chose... Tu veux que je te recopie ici l'intégralité des spec du mien par exemple ? Importe quelle revue sérieuse traitant de matériel hifi te fournie ce genre d'information.... Maintenant toi qui n'est pas "idiophile" tu vas nous faire un démonstration de tes talents : que vaut cette enceinte au vue de ses caractéristiques ? - Ces qualités - Ces défaut -le rendu sonore, sa fidelité a l'original On t'ecoute...
avatar thebustre | 
une enceinte de 15 ans ... comme quoi, c'était mieux avant :-)
avatar thebustre | 
mais je n'ai aucun talent moi ! dieu m'en garde
avatar thebustre | 
oupsss, 27 ans les enceintes on est proche de l'exception qui confirme la règle ! bref, le tout c'est de se faire plaisir ;) et d'avoir de bons cables :D
avatar jeminiijey | 
En gros, aujourd'hui ça n'apporte pas grand chose. Étant un fervant défenseur du SACD et DVD-Audio (et par dépit du CD, vu le non-succès des 2 autres), je ne peux qu'encourager l'initiative d'Apple qui permettra je l'espère de ralentir notre lente descente vers la médiocrité sonore. Seulement, pour le moment, j'y vois un pas en avant avec des sources de meilleure qualité, et à la fois un pas en arrière en conservant la même compression. En effet, même si l'article ne précise pas les caractéristiques techniques des fichiers de sortie (profondeur de bits et résolution), en supposant que ces fichiers soient en 24bits/96kHz, une même compression à 256kBits/s en AAC sera indirectement plus destructrice que sur une source en qualité CD (en simplifié, des fichiers plus gros en entrée, des fichiers de même taille en sortie, donc une perte plus grande). Si ce n'est qu'une étape, peut-être pouvons-nous espérer qu'un jour iTunes propose du sans perte. Je le souhaite mais je doute que la masse populaire adhére (désolé d'appeler ça comme ça, mais les audiophiles dont je fais partie souffrent de devoir subir les mauvais choix de la majorité).
avatar Geoffrey198 | 
Un excellent article et une bonne initiative de la part d'Apple ! Reste à espérer une évolution rapide et cohérente...
avatar Anonyme (non vérifié) | 
Il est difficile de se satisfaire de la musique proposée par iTunes. Mais la perfection ne sera jamais de ce monde.
avatar TWIN92 | 

Quelqu’un sait-il où en est le projet de distribution de musique HD chez Apple ?

avatar pehache | 

Whaou, je retombe par hasard sur cet article... qui enfile les bêtises techniques/scientifiques comme des perles. Il y en a tellement que je ne saurais même pas par où commencer...

Pages

CONNEXION UTILISATEUR