Archos, les limites du « made in France »

Anthony Nelzin-Santos |


Suite à l'annonce des dernières nouveautés de la marque, nous avons demandé à Archos quelques précisions sur son activité. L'identité de la firme de Henri Crohas a souvent été utilisée à des fins politiques : c'est une société informatique oui, mais une société informatique française. À l'heure du « made in France » et de la place incontournable de la Chine dans l'industrie informatique, où se situe Archos ?

Une PME française dans l'ombre des géants de la Silicon Valley
Fondée en 1988 par Henri Crohas, Archos sort de l'ombre avec ses premiers baladeurs numériques en 2000. On considère souvent le Jukebox 6000 comme le premier baladeur MP3, et c'est faux : ce titre revient à l'Audio Highway Listen Up de Nathan Schulhof (1997), qui détient quelques brevets clefs sur cette technologie. Le premier baladeur MP3 produit en grande série est le fameux MPMan de SaeHan / Eiger, présenté deux ans avant le Jukebox d'Archos.

Jukebox 6000
Jukebox 6000


Ce n'est pas non plus le premier baladeur musical à disque dur : le Personal Jukebox de HanGo, conçu par Compaq, et le Nomad Jukebox de Creative utilisaient tous les deux des disques 2,5", deux ans avant le Jukebox 6000. Archos n'a même pas inventé une interface révolutionnant les choses : les menus du Jukebox 6000 étaient tellement complexes, et son micro-logiciel tellement bogué, qu'il a inspiré la création de l'interface open-source Rockbox.

Juxebox Multimedia
Juxebox Multimedia


Non, ce qu'Archos a inventé avec le successeur du Jukebox 6000, le Jukebox Multimedia, c'est le concept même du portable media player, un lecteur capable de faire plus que de lire de la musique. Véritable compagnon numérique, le Jukebox Multimedia était capable d'afficher des images, de lire des vidéos, et même d'en enregistrer grâce à un module externe. Mais il est arrivé trop tard : huit mois avant sa commercialisation, Apple avait présenté l'iPod. Grâce à iTunes, conçu comme le centre du hub numérique, et une politique d'itérations progressives, l'iPod va progressivement devenir le synonyme de portable media player.

Aujourd'hui, l'iPod touch écoute de la musique, lit et enregistre des vidéos, affiche et prend des photos, et exécute des milliers d'applications diverses, dont de nombreux jeux. Il y a dix ans, le Jukebox Multimedia en faisait presque autant : Archos a longtemps été l'archétype même de la société intégrant le plus grand nombre de fonctions possibles, et des fonctions souvent innovantes, dans ses produits. Sans forcément se soucier de leurs interactions et de la facilité d'utilisation, toutes choses qui ont fondé le succès d'Apple, puisque c'est semble-t-il ce qui importe le plus pour le plus grand nombre de clients.

Archos Gmini
Archos Gmini (2004-2005)


Alors que l'iPod a fait exploser la croissance d'Apple, aujourd'hui plus grande société du monde par la capitalisation boursière, Archos est restée une petite société, dans l'ombre des géants de la Silicon Valley. La société, dont le siège social est situé à Igny, emploie environ 200 personnes, dont un peu moins de 100 en France. Il est donc parfaitement faux de parler de « fleuron de l'industrie française » lorsqu'on mentionne Archos : c'est une de ces nombreuses PME qui constituent l'essentiel du tissu économique français, mais dont l'impact, prises une à une, est négligeable.

Le recours à la Chine
La gamme Jukebox a connu un certain succès, notamment grâce à sa grande qualité audio, mais dès 2005, les comptes d'Archos ont pris la pente descendante. En 2009, la firme de Henri Crohas prend la décision de sous-traiter une partie du développement de ses produits pour alléger ses investissements, et d'attaquer le segment du bas de gamme plutôt que de continuer à représenter une certaine idée de l'innovation.

Stratégie Archos
Image Blogeee.


Aujourd'hui, la centaine d'employés français de la société — des ingénieurs, des designers, des communicants — est chargée de concevoir les matériels vendus sous la marque Archos. Tous les produits vendus sous cette marque sont ainsi conçus en France, comme la gamme de tablettes G9 (dont l'OS, Android, est lui fourni par Google).

L'autre centaine d'employés de la société travaille notamment pour la filiale Arnova Technology basée à Hong Kong. La tablette Arnova 10 G2 reprend en grande partie le design de la tablette Archos 101 : Archos conçoit le cahier des charges et conserve l'exclusivité de l'apparence extérieure du produit. Une grande partie du développement de son matériel a néanmoins été réalisé en Chine : pour tirer les coûts vers le bas, les matériaux employés sont de qualité inférieure.

Arnova 10 G2
Arnova 10 G2


Cette stratégie a eu un impact bénéfique sur les comptes d'Archos : alors que son activité ne cessait de se contracter depuis 2005, le chiffre d'affaires de la société est reparti dans le bon sens en 2010 (83,3 millions d'euros, + 21 %), une trajectoire suivie par l'année 2011 (71,7 millions d'euros au premier semestre). Elle a néanmoins eu un impact négatif sur l'image globale des produits Archos, et a donné lieu à quelques quiproquos, comme le netbook Archos 10S Mini qui ressemblait étrangement au netbook chinois Teclast X8… puisqu'il s'agissait de la même machine.

Pour éviter ce genre de mésaventure, Archos s'est elle-même transformée en fabricant OEM : elle n'empruntera plus de matériels sur lesquels elle placera son logo, mais est susceptible de fournir à d'autres ses produits. Des tablettes vendues sous la marque de grands distributeurs français ou destinées au marché américain de l'éducation sont ainsi à l'origine des produits Archos.

Design industriel et choix architecturaux restent donc la prérogative des équipes françaises d'Archos. Dans le cas des produits Archos, ces équipes développent aussi le matériel et les éventuelles briques logiciels manquant à Android. Dans le cas des produits Arnova, le matériel peut ne pas être original, et est souvent développé par des partenaires chinois. La dernière étape, le contrôle qualité, est effectuée en France. Mais les produits Archos n'ont plus le cachet d'antan…

Archos : les limites du « made in France »
L'histoire d'Archos est en quelque sorte l'histoire d'un échec, celui de l'industrie informatique grand public française. Certaines entreprises françaises ont un savoir-faire incontestable dans la conception de microprocesseurs, de MEMS, de systèmes intégrés, et même de logiciels spécialisés. Mais pour des raisons diverses — culturelles, économiques et politiques — la France n'a jamais réussi à développer des produits grand public distribués en masse.

Il est donc difficile de critiquer le choix d'Archos de produire en Asie l'intégralité de ses produits, et d'y développer une partie de sa gamme, dans le contexte industriel et économique actuel. Il serait tout simplement impossible de fabriquer un produit équivalent en France sans une volonté politique forte permettant l'implantation de toute la chaîne de production dans l'Hexagone et la reconnexion des produits du savoir français avec le tissu industriel. Et les euros ne pleuvent plus.

Il est donc particulièrement difficile de ne pas critiquer l'instrumentalisation d'Archos : quand une Nathalie Kosciusko-Morizet, qui est pourtant cliente d'Apple puisqu'elle possède un iPhone, fait vibrer la corde patriotique en appelant à acheter les « équipements » Archos « fabriqués en France » plutôt que l'iPad, elle oublie tout simplement les faits (lire : NKM préfère la tablette Archos à l'iPad). Quand d'autres manipulent les mêmes arguments pour vanter les mérites d'Archos, ils oublient là encore les faits.

NKM
L'iPad n'est pas si lourd, finalement… Image Jérôme Choain.


Quitte à faire vibrer la corde patriotique, on pourrait parler de relocalisation, comme le font d'ailleurs certains aux États-Unis. Ce qui pourrait être possible pour Apple, qui dispose aujourd'hui du budget d'une super-puissance et peut se substituer au pouvoir politique, n'est tout simplement pas possible pour Archos. Qui achèterait une tablette Android deux fois plus chère si elle est produite localement ? On atteint ici les limites du raisonnement du « made in France », qui se heurte à des contraintes systémiques, et rend d'autant plus intolérable le double langage tenu autour de cette société française qui n'a pas su, et n'a pas pu, passer à la vitesse supérieure.
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avatar tartampion | 
Ils feraient mieux de se convertir en fabricants d'écran pour réfrigérateur ou four micro-ondes. C'est d'ailleurs la seule solution qu'il leur reste pour survivre. MDR
avatar readrom | 
La problématique est simple à formuler : Les consommateurs veulent pouvoir tout acheter et rapidement (Tv, voiture, iPad, ordi, canapé tout ça en pouvant toujours partir en vacances). Les grandes entreprises veulent faire un maximum de profit et rapidement. Et donc pour que cela soit possible il faut beaucoup produire et pour pas cher. D'où les délocalisations et sur le long terme une diminution du nombre de nos emplois. Mais je pense que le coût salarial n'est pas l'élément déterminant c'est plutôt la flexibilité de la main d'œuvre chinoise qui joue à notre désavantage. Qui en France accepterait de travailler plus de 10h par jour et 6 jours sur 7? Mais outre cela je pense que l'attitude des consommateurs et du système en général est pervers. Avant de remplir leurs maisons les anciennes générations attendaient d'en avoir l'argent et pouvaient passer des années avec un maison en perpétuelle finition. Aujourd'hui dans la plupart des cas les fournitures sont déjà achetées bien avant la la fin du gros oeuvre. D'où l'émergence d'entreprises comme ikea ou zara dans le milieu de la mode.
avatar readrom | 
Tout ça a trouvé naissance dans la société americaine des années 60 et s'est auto-entretenu pour en arriver au paroxysme d'aujourd'hui. Si les gens ne travaillent plus (j'exagere un peu) comment vont-ils pouvoir consommer mais si les biens sont peu cher? Ne préférerions nous pas continuer à travailler et plus se serrer la ceinture et choisir entre vacances ou voiture ou nouvel ordi et économiser? Pour l'instant la réponse est négative mais par la force des choses elle risque de changer.
avatar readrom | 
@Maelectrique : la question est de savoir pk ils n'existent plus. Sûrement parce que se former cette voie ne servirait à rien du fait du manque de la demande de ce type de travail du fait de l'internationalisation du travail dans les pays à bas coût. Et non l'inverse.
avatar elamapi | 
Moi ce qui me chiffonne, pour avoir eut 2 tablettes Archos, c'est que la qualité de fabrication est en dessous de certain produit low cost asiatiques pourtant moins cher.
avatar lmouillart | 
@anthony Haha non Bull, est le seul constructeur à avoir des licences AIX ça s'oublie pas :D. Ceci dit ils ont plutot bien remonté la pente et font même des bénéfices.
avatar DickyPoo | 
@Francis Kuntz "Un peu facile de toujours inverser le schéma. Si on est dans cette merde, c'est pas parce que c'est trop chers de produire chez nous, c'est parce que les actionnaires veulent toujours plus de dividendes." Il devient vraiment fatiguant d'entendre de plus en plus ce discours. Nous sommes tous des actionnaires (rien qu'à travers nos plans de retraite). Nous sommes tous des clients (lorsque vous allez dans un supermarché) et nous sommes tous des salariés (c'est à dire percevant des revenus issu d'un travail voir même des indemnités de chomage). Francis Kuntz informez vous avant de faire ces prononcements pleins de préjugés et qui ne font que demontrer votre ignorance.
avatar daphone | 
J'ai eu pour ma part un baladeur mp3 Archos Gmini 120 (20Go) en 2004. C'était de la bombe à l'époque ! Mais OS bourré de bugs, problèmes de batterie, 2 échanges au SAV, bref... j'aimais bien l'esprit de machines ouvertes à fonctionnalités, mais le made in France doit être fiable et solide pour être acheté... Je n'ai plus acheté Archos depuis...
avatar YARK | 
M'en fous, je garde mon Minitel. Le seul problème, c'est qu'il lit pas les .mov
avatar Almux | 
Attendre la fin d'une grève pour espérer recevoir son appareil dans les temps? Ça non-plus, ce n'est pas super...
avatar mbpmbpmbp | 
acheté 2 appareils Archos dans ma vie : plus jamais...jaaaammmaaaais. Le jukebox 6000 qui a périmé juste après la garantie et qui de toute façon etait super buggé et presque inutilisable. l'impression d'etre un beta testeur, sans le SAV derrière. Dernièrement une tablette pour ma mère, pas les moyens d'acheter un ipad et je m'en mort encore les c.... L'ecran tactile est catastrophique. La tablette est trop lente pour lire certains films. Fausse économie. meurt Archos, meurt.
avatar Archos | 
arggggggg -soupir de fin-
avatar jokoe | 
@oomu Il faut en effet lutter activement contre l'argument du coût salarial. Le coût salarial dans le prix d'une voiture française représente 10%. (dixit l'un des intervenant de l'émission "Le téléphone sonne" sur France Inter, sujet "Fabriquer en France, vraie ou fausse solution ?") http://www.franceinter.fr/emission-le-telephone-sonne-fabriquer-en-france-vraie-ou-fausse-solution
avatar mbpmbpmbp | 
@archos :hahaha non pas toiiiii :D
avatar alaincassis | 
-Faut savoir qu'en France, Il y a quelques années, il était interdit d'exporter du Hi Tech informatique , sauf dérogation. Nous avions une petite société industrielle et avions créé des produits que seuls les américains savaient faire ( des cartes couleurs pour Macintosh). On exportait pas mal, mais avec le zèle des douanes françaises ( ils bloquaient à Douvres les camions des clients qui venaient chercher nos produits, fallait passer des heures au telephone avec le ministère des finances pour débloquer, à chaque fois la situation) . Puis des visites-suprise de cow boys douaniers, qui , ne trouvant rien ( que cherchaient-ils) repartaient en maugréant "on les aura la prochaine fois, ils ne perdent rien pour attendre" . Et nos clients européens, vu le zèle de nos douaniers , nous expliquant gentiment que c'était pour eux mille fois plus facile d'importer des USA plutôt que d'importer de France avec le zèle de nos gabelous ( qui sont très fiers de ne pas savoir parler anglais ! ). En fait, comme tout le monde faisait, on était un peu bêtes à l'époque, il aurait fallu fabriquer ailleurs qu'en France pour pouvoir exporter. Alors ceux qui sont restés en France....
avatar Lio70 | 
Commentaire de Jean-Louis Gassee au sujet d'Archos. A regarder a partir de la 6eme minute. regardez tout, et meme la première partie, si vous avez le temps. http://www.youtube.com/watch?v=rg4OfQmDiEs
avatar Rayban | 
Crohas = crahos = archos
avatar lyon3 | 
Nathalie a bien fait de se recycler dans l'ecologie, peut qu'Archos devrait en faire autant...
avatar RDBILL | 
made in France ou non en tout cas lorsqu'on achète de la musique ou des applis sur nos iBidules, l'Eta français ne reçoit rien, aucune TVA ! et ça c'est pas socialement correct !!
avatar diegue | 
Mon 1er contact avec Archos fut en déc 2010 : après avoir commandé, et payé une tablette, voyant que la date de livraison était bien après la fin d'année, j'ai du annuler la commande (on m'a bien sûr remboursé). Et puis je n'ai pas vraiment regretté, c'est tout de même du bas de gamme. Si c'est copié ce qui se fait, impossible de rivaliser avec les pays pas cher. Seul celui qui invente un concept, un produit pourra s'en sortir en France.
avatar lmouillart | 
@rdbill on s'en fou du socialement correcte, l'état n'as qu'a pas avoir une fiscalité passoire. Apple optimise et elle à raison.
avatar alaincassis | 
@rdbill , ben oui, Il y a de la TVA irlandaise ( 23%) sur les téléchargements, car c'est un service effectué en Irlande. de même la France facture sa TVA à ses exportations de téléchargement en Irlande :-)) . C'est le droit fiscal européen. Pour les élites qui dirigent notre pays depuis 30 ans, le HiTech n'est au mieux, qu'une vache à lait pour subventionner les industries vieillissantes. De toute façon une entreprise française dans un domaine, disons "moderne", qui réussit sans l'aide de l'Etat, ça ne pourrait-être qu'être louche et sale.
avatar Gullyver | 
J'ai pas tout lu mais justement Archos fabrique ou assemble en France et à monter tout récemment une usine à Montceau-les mines ou au Creusot, dans le 71.
avatar Marksanders | 
Made on France ben que dire...flop flop= dacia contre BMW
avatar Fleg | 
@ Alaincassis Etonnant monsieur je ne vous connais pas mais on croirait entendre mon père entrepreneur à la retraite ou des amis ingénieurs surtout le " louche et sale" énorme ! On devrait en discuter longuement autour d'un verre on aurait de quoi bien rigoler je pense...
avatar rikki finefleur | 
Le jour ou on appliquera une taxe d'égalité sociale sur tous les produits made in china, les gens comprendront sans doute mieux l'importance de notre systeme social, de nos emplois, face a toutes ces boites qui délocalisent sans vergogne, Apple en tete...
avatar riri2 | 
J'avais acheté, il y a quelques années un baladeur multimédia Archos 605 LW : qualité irréprochable, solide, tout métal, grand écran de qualité (pour l'époque), facile à utiliser, sachant lire tous les formats même les plus exotiques, tactile (avant l'Iphone mais résistif au lieu de capacitif), avec un navigateur internet (avant l'Iphone), avec un marché de contenus... Donc du haut de gamme sans contestation possible et il marche toujours parfaitement. Le problème était qu'à ce niveau de prix, les gens n'achetaient que des baladeurs Apple (même si les Ipod étaient moins bons : petits écrans non tactiles mais une simple roue, pas de Wifi, pas de browser...) et Archos n'arrivaient pas à vendre ses baladeurs même de très bon niveau (ils étaient toujours classés 5 étoiles dans les tests). Car Apple c'était déjà hype. Archos a failli tomber en faillite à l'époque. Devant l'impossibilité de concurrencer Apple sur le haut de gamme (à cause de l'image d'Apple et non pour une raison de qualité), Archos s'est rendu à l'évidence que pour pouvoir exister sur le marché il fallait vendre beaucoup moins cher qu'Apple. Ils se sont alors lancé dans deux gammes : - Dans le bas de gamme avec les gammes Archos Vision et Home puis Arnova (des produits chinois souvent à peine rebadgés et recarrossés) pour faire du chiffre d'affaire et exister auprès des fournisseurs et sur les étals. Ce sont des produits d'assez mauvaise qualité mais à des prix très faibles (du chinois : on en a pour son argent, c'est à dire pas beaucoup !) qui font rentrer de l'argent dans les caisses mais qui ont pu donner à certains une mauvaise image de marque à Archos même sur l'autre gamme. Pour moi, c'est une grosse erreur d'Archos : ils auraient du dès le départ créer une sous-marque (Arnova comme Dacia pour Renault) pour commercialiser le bas de gamme et garder l'image de marque Hi-Tech qui était la leur à l'époque des générations 4, 5 et 6 (du haut de gamme pour les geeks). ... A suivre ...
avatar Olivier Simard-Casanova | 
@anthony : La Chine attire aussi les firmes étrangères du fait du coût de sa main d'œuvre, par ailleurs rendue artificiellement bon marché du fait de la sous-évaluation chronique du yuan (dont se plaignent par exemple les USA).

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