Du sans-fil à 30 Gbit/s
Rohm a annoncé avoir conçu un nouveau type de puce sans-fil qui a pu atteindre une vitesse de transmission de 1,5 Gbit/s dans ses premiers tests, un record absolu. Le fabricant japonais assure que cette technologie pourrait atteindre des vitesses de l'ordre de 30 Gbit/s — le WiFi 802.11g cale à 54 Mbit/s, le WiFi 802.11n culmine à 300 Mbit/s ; Thunderbolt atteint aujourd'hui 10 Gbit/s, 100 Gbit/s dans le futur.
Pour atteindre cette vitesse, Rohm, qui a développé cette puce avec des chercheurs de l'Université d'Osaka, utilise la bande de fréquence des térahertz (entre 100 GHz et 30 THz). Ce domaine, que l'on appelle aussi l'infrarouge lointain, a l'avantage d'avoir un fort pouvoir pénétrant et d'être peu énergétique et non-ionisant (et donc peu nocif).
Les puces à ondes térahertz sont déjà utilisées dans des applications sans-fil : elles coûtent plusieurs dizaines de milliers d'euros, atteignent des vitesses de 0,1 Gpbs, et couvrent 20 cm2. La puce développée par Rohm, elle, ne coûterait que quelques euros et est dix fois plus petite, pour des débits dix fois supérieurs donc. Le fabricant espère la mettre sur le marché d'ici trois à quatre ans.
Pour atteindre cette vitesse, Rohm, qui a développé cette puce avec des chercheurs de l'Université d'Osaka, utilise la bande de fréquence des térahertz (entre 100 GHz et 30 THz). Ce domaine, que l'on appelle aussi l'infrarouge lointain, a l'avantage d'avoir un fort pouvoir pénétrant et d'être peu énergétique et non-ionisant (et donc peu nocif).
Les puces à ondes térahertz sont déjà utilisées dans des applications sans-fil : elles coûtent plusieurs dizaines de milliers d'euros, atteignent des vitesses de 0,1 Gpbs, et couvrent 20 cm2. La puce développée par Rohm, elle, ne coûterait que quelques euros et est dix fois plus petite, pour des débits dix fois supérieurs donc. Le fabricant espère la mettre sur le marché d'ici trois à quatre ans.