Safari repart à l’abordage de Windows
Safari est incontestablement l’une des plus belles réussites logicielles d'Apple de ces dernières années. En l’espace de quelques années, ce butineur s’est imposé comme le navigateur de référence sur Mac OS X, puis il est parti à l’assaut des téléphones portables avec un succès certain, grâce à son pendant open-source Webkit, que plusieurs acteurs majeurs, dont Nokia, ont repris. (lire notre article : Safari à l'aventure ?) Aujourd’hui, Apple se lance dans une nouvelle aventure : faire de Safari une alternative crédible sur Windows à Internet Explorer et Firefox.
En bêta depuis juin dernier, Safari, à l’occasion de la sortie de la version 3.1, a été enfin finalisé sous Windows. Il bénéficie des mêmes améliorations que la version Mac à savoir un moteur JavaScript nettement plus performant, la prise en charge des nouvelles balises vidéo et audio de HTML 5, des animations CSS, ou encore des polices web CSS, lesquelles permettront aux concepteurs d’utiliser n’importe quelle police pour leur site. Si elle n’est pas installée sur le poste client, alors Safari se chargera de récupérer temporairement le fichier adéquat pour afficher le texte correctement. Cette mouture permet également d’exécuter des applications web hors ligne et gère mieux le format SVG.
Quand il était en bêta, Safari pour Windows n’a guère séduit. Son utilisation est restée confidentielle, à peine 0,07 % des connexions aux web en février selon Net Applications. Dans sa communication, la marque à la pomme insiste sur le fait que même sous Windows, son navigateur est nettement plus rapide que la concurrence. Il charge les pages HTML deux fois plus vite qu’Internet Explorer 7 et interprète du code JavaScript 4 à 5 fois plus vite que Firefox 2. Toutefois, les écarts devraient se resserrer prochainement avec la sortie de Firefox 3. En attendant, Apple présente Safari comme le navigateur idéal à l’heure du web 2.0.
Reste à voir comment Apple va le promouvoir sur Windows. Lorsqu’il l'avait dévoilé pour la première fois, Steve Jobs avait déclaré qu’Apple était un éditeur qui avait l’expérience du monde Windows avec iTunes et QuickTime et qui savait comment atteindre les utilisateurs. Les responsables de Firefox savent à quel point il est difficile de faire switcher les utilisateurs d’Internet Explorer. On verra si Apple parvient à être aussi efficace dans ce domaine.
En bêta depuis juin dernier, Safari, à l’occasion de la sortie de la version 3.1, a été enfin finalisé sous Windows. Il bénéficie des mêmes améliorations que la version Mac à savoir un moteur JavaScript nettement plus performant, la prise en charge des nouvelles balises vidéo et audio de HTML 5, des animations CSS, ou encore des polices web CSS, lesquelles permettront aux concepteurs d’utiliser n’importe quelle police pour leur site. Si elle n’est pas installée sur le poste client, alors Safari se chargera de récupérer temporairement le fichier adéquat pour afficher le texte correctement. Cette mouture permet également d’exécuter des applications web hors ligne et gère mieux le format SVG.
Quand il était en bêta, Safari pour Windows n’a guère séduit. Son utilisation est restée confidentielle, à peine 0,07 % des connexions aux web en février selon Net Applications. Dans sa communication, la marque à la pomme insiste sur le fait que même sous Windows, son navigateur est nettement plus rapide que la concurrence. Il charge les pages HTML deux fois plus vite qu’Internet Explorer 7 et interprète du code JavaScript 4 à 5 fois plus vite que Firefox 2. Toutefois, les écarts devraient se resserrer prochainement avec la sortie de Firefox 3. En attendant, Apple présente Safari comme le navigateur idéal à l’heure du web 2.0.
Reste à voir comment Apple va le promouvoir sur Windows. Lorsqu’il l'avait dévoilé pour la première fois, Steve Jobs avait déclaré qu’Apple était un éditeur qui avait l’expérience du monde Windows avec iTunes et QuickTime et qui savait comment atteindre les utilisateurs. Les responsables de Firefox savent à quel point il est difficile de faire switcher les utilisateurs d’Internet Explorer. On verra si Apple parvient à être aussi efficace dans ce domaine.
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