Windows 11 : Microsoft teste la pub pour des apps dans son menu Démarrer

Florian Innocente |

Le menu Démarrer de Windows 11 pourrait accueillir de la publicité pour des apps, c'est une "amélioration" que Microsoft teste d'abord auprès d'un public réduit.

La dernière bêta de Windows distribuée auprès d'un cercle limité d'utilisateurs apporte encore un changement au menu Démarrer. Dans ce lieu stratégique du système, Microsoft teste le placement de recommandations — un terme plus digeste que "publicités" — pour des apps disponibles sur le Microsoft Store.

Pour l'exemple inclus avec les notes de versions, c'est 1Password qui s'affiche dans l'encart "Recommandé". Rien toutefois n'indique à l'utilisateur pourquoi cette app — dont il n'aura peut-être jamais entendu parler — se trouve subitement dans son menu. L'affichage est néanmoins désactivable dans les réglages de « recommandations d'astuces, de promotions d'apps et autres ».

Microsoft précise qu'il s'agit d'un test, réservé pour le moment à des utilisateurs américains et sans garantie que cette nouveauté soit conservée. L'éditeur a tout récemment testé pour ce même menu Démarrer l'affichage des apps tout récemment installées et celles les plus fréquemment utilisées.

Apple également n'hésite pas à suggérer des apps afin de faire tourner sa boutique. Ces incitations à récupérer de nouvelles apps n'ont toutefois pas (encore ?) débordé de l'application App Store pour se répandre sur le bureau de macOS.

Pourquoi pas un widget App Store avec des recommandations d'apps, comme on en a déjà un pour les astuces

À moins que le prochain macOS de cet été n'arrive avec un widget App Store que l'on placera sur le bureau pour recevoir de temps à autre des suggestions d'apps à découvrir…

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Répéteur Wi-Fi, anciennes Freebox : Free propose du Wi-Fi 7 à toujours plus d'abonnés

Nicolas Furno |

Le Wi-Fi 7 est tendance en ce moment chez Free. Il faut dire que le fournisseur d’accès à internet est le seul pour le moment à proposer la toute dernière norme sans fil et l’entreprise de Xavier Niel compte bien en profiter. Après avoir lancé la Freebox Ultra équipée de Wi-Fi 7, c’est la plus accessible Freebox Pop qui en a bénéficié. Et si cela concerne les nouveaux abonnés bien entendu, les anciens clients de Free peuvent de plus en plus en bénéficier s’ils le souhaitent.

Le nouveau répéteur en Wi-Fi 7, extérieurement identique au précédent. Image MacGeneration.

Les abonnés fibre optique équipés d’une Freebox Pop d’ancienne génération peuvent basculer sur la nouvelle depuis une semaine. Cela concerne aussi les clients équipés d’une box plus ancienne, comme la Revolution ou la Freebox Mini 4K, avec les mêmes conditions, en plus du changement d’abonnement et éventuellement du tarif payé chaque mois. Il faut être abonné en fibre optique, puisque la Pop en Wi-Fi 7 ne gère plus l’ADSL, et prévoir 49 € de frais de migration. Il faut aussi faire preuve de patience, puisque la demande manifestement importante impose désormais un délai de quelques mois pour recevoir le nouveau matériel.

Comme un lecteur nous l’a signalé, Free propose aussi de mettre à jour son répéteur Wi-Fi vers la nouvelle norme. L’échange d’un répéteur Wi-Fi 5 vers un nouveau modèle en Wi-Fi 7 peut être demandé dans l’espace abonné et il est gratuit la première fois, même s’il faut obligatoirement le récupérer en relai. Si vous avez plusieurs répéteurs et que vous voulez tous les échanger, il faudra ensuite compter 20 € par échange.

Merci Julien.

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Le code source de Mojo🔥 a été partiellement rendu public, comme promis 🆕

Nicolas Furno |

Mojo🔥, le nouveau langage de développement créé par Chris Lattner après Swift imaginé au sein d’Apple, est open-source depuis la fin du mois de mars. C’était en effet l’une des promesses de ce nouveau langage qui se veut tout aussi universel que l’était Swift en partant d’une base de Python cette fois, avec les performances de C, un langage de bas niveau reconnu pour ses performances. La publication d’une partie de son code source permet à Mojo🔥 de moins dépendre d’une seule entreprise, en l’occurrence Modular spécialisée dans l’IA, même si elle garde encore la main sur l’avenir du langage.

Capture d’écran Modular.

Le code source distribué sur GitHub comprend la « standard library » (bibliothèque standard) qui contient les briques fondamentales du langage, ainsi que la documentation et les propositions d’évolution. L’ouverture permet à qui le souhaite de contribuer à sa manière, en ouvrant un nouveau ticket ou même en effectuant une nouvelle contribution au code source. Une licence Apache 2 est associée au projet et Modular a publié l’historique de la standard library, soit un an de travail environ.

Il faut soulever que si c’est une partie, certes importante, du langage qui est ouverte, ce n’est qu’une partie et il reste de nombreux éléments clés qui sont encore propriétaires, à commencer par le compilateur sans lequel on ne peut pas l’exploiter. À cet égard, la promesse est encore loin d’être tenue, même si cela viendra peut-être. Outre cette ouverture partielle du code source, une nouvelle version de Mojo🔥 est désormais distribuée chaque nuit pour ceux qui veulent être le plus à jour possible. Les informations pour récupérer cette version « nightly » sont disponibles à cette adresse.

Mise à jour le 17/04/2024 13:56 : une première version de l’article suggérait à tort que Mojo🔥 était entièrement open-source désormais, ce qui n’est pas le cas. Il a été mis à jour en conséquence.

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Logitech dévoile une souris avec un bouton ChatGPT et ajoute de l’IA à Logi Options+

Félix Cattafesta |

Après la touche dédiée à Copilot sur les claviers Windows, l’IA commence à arriver sur les souris. Logitech a dévoilé aujourd’hui une édition « spéciale IA » de sa Signature M750, une souris vendue en France dans le récent bundle Signature Slim Combo. Uniquement disponible en Angleterre et aux États-Unis cette « Signature AI Edition » dispose simplement d’un bouton bleu supplémentaire permettant d’invoquer des fonctions d’IA. Heureusement, nul besoin de jeter votre MX Master 3S pour essayer les nouveautés : celles-ci sont accessibles au plus grand nombre via Logi Options+.

La M750 « Signature AI Edition » est vendue 50 $ aux États-Unis. Image : Logitech.

Deux nouvelles actions sont proposées dans l’app de configuration de Logitech. On peut désormais ouvrir ChatGPT directement en appuyant sur un bouton, ou afficher le « Prompt Builder Open AI ». Le premier choix n’est pas très intéressant étant donné qu’il se contente d’ouvrir une petite fenêtre web de l’assistant.

La seconde option est un peu plus maligne étant donné qu’elle offre différentes « Recettes » permettant d’effectuer certaines actions. On peut ainsi demander à reformuler ou résumer un texte sans avoir à le préciser manuellement à chaque fois. Quelques paramètres peuvent être affinés, comme le style, la durée ou la complexité du message.

Entrer une commande ouvre une petite fenêtre ChatGPT comme on la verrait dans son navigateur. Logitech met en avant la possibilité de créer ses propres « Recettes », qui seront en fait des commandes envoyées avant une invite à ChatGPT. On pourra ainsi en créer pour différentes actions (« Corrige mon code », « Vérifie les fautes d’orthographe »…). Étant donné qu’on se connecte à l’aide de son compte OpenAI, les abonnés à ChatGPT+ pourront profiter de GPT-4 et même de la génération d’images avec DALL-E.

Si le matériel pris en charge n’est pas précisé, la nouveauté fonctionne sur ma MX Vertical sortie en 2018. Logitech indique que la fonction n’est disponible qu’en anglais, mais elle peut fonctionner en français étant donné qu’il s’agit d’un simple raccourci vers le service d’OpenAI (qui est à l’aise avec la langue de Molière). Seule l’interface dédiée n’a pas été traduite, ce qui fait que certaines commandes seront envoyées en anglais. Les curieux peuvent essayer tout cela dès aujourd’hui en mettant à jour Logi Options+ sur sa dernière version.

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Tesla vend sa Model Y avec 600 km d'autonomie et le bonus écologique en France

Nicolas Furno |

Tesla commercialise finalement la Model Y Propulsion Grande autonomie en France, quelques jours après son lancement dans de nombreux pays européens. Comme son nom l’indique, ce modèle est équipé d’un seul moteur à l’arrière comme sur la Propulsion d’entrée de gamme et de la grande batterie du modèle Grande autonomie à transmission intégrale. Une nouvelle configuration qui privilégie l’autonomie, avec une mesure théorique selon le standard WLTP de 600 km, le meilleur score pour ce SUV dérivé de la Model 3.

La nouvelle Model Y sur le configurateur Tesla. Notez une particularité française : le noir est la couleur par défaut, incluse dans le prix de base, pas le blanc comme chez nos voisins européens. Image MacGeneration.

La bonne surprise vient du prix : Tesla France a réussi à le réduire à 46 990 € sans options, ce qui veut dire que cette nouvelle Model Y est éligible au bonus écologique français. Produite en Allemagne, elle respecte manifestement les règles désormais complexes du bonus et les clients pourront ainsi repartir avec pour 42 990 €. C’est le même prix que la Scénic E-Tech avec la grande batterie et si son autonomie théorique est supérieure (625 km), la Model Y devrait bien se défendre dans le monde réel, surtout grâce à ses charges plus rapides.

En bref, c’est un excellent prix sur le marché actuel et cette Model Y devrait être très populaire pour ceux qui veulent plus d’autonomie sans avoir besoin des performances des versions à deux moteurs. Par rapport à la Propulsion de base et ses 455 km d’autonomie, Tesla demande 2 000 € de supplément pour la plus grosse batterie. L’ajout du moteur à l’avant se fait avec la même somme, même si l’écart payé par le client est alors bien plus grand, puisque la voiture n’est plus éligible au bonus. L’autonomie théorique baisse aussi mécaniquement avec le passage en transmission intégrale et le constructeur annonce 565 km avec les jantes de 19 pouces.

Image Tesla.

Tesla promet des livraisons de cette configuration dès les prochaines semaines et des essais seront possibles dans les centres du constructeur dès les prochains jours. Vous pouvez réserver un essai à cette adresse si vous êtes intéressé.

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Kernel Panic : c’est l’heure du bilan pour Home Assistant !

Félix Cattafesta |

‌Kernel Panic, c’est le podcast long format de MacGeneration réservé aux abonnés du Club iGen. Publié deux fois par mois, il entre en détail sur un sujet lié à Apple ou au monde de la tech.

Les limitations d’HomeKit vous gonflent ? Vous avez envie d’aller plus loin avec votre domotique ? Il est peut être temps de passer à Home Assistant, une alternative open source que nous avons défrichée récemment dans une longue série dédiée. Cette solution nécessite un peu de bidouille étant donné qu’il faut l’installer sur un ordinateur chez soi, mais offre en contrepartie beaucoup plus de flexibilité qu’HomeKit.

Home Assistant est une alternative aux nombreuses facettes, et il fallait bien un épisode de Kernel Panic complet pour en faire le tour. Pour cela, notre expert en domotique Nicolas est venu faire le point accompagné de Cédric, notre développeur web ayant sauté le pas récemment. L’occasion de revenir sur l’installation de HAOS, sur son utilisation au quotidien, mais aussi sur les éventuels problèmes de compatibilité.

Bonne écoute !

Pour aller plus loin :

Découvrez Home Assistant dans notre série désormais complète pour le Club iGen

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Home Assistant : comment suivre la consommation électrique de chaque appareil

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Home Assistant 2024.4 organise mieux votre maison connectée

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Home Assistant : l’installation avec Docker est-elle une bonne idée ?

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Tim Cook pose ses valises en Indonésie

Florian Innocente |

Apple pourrait épingler l'Indonésie comme possible lieu de production pour ses produits. Tim Cook en a discuté avec le président du pays. Après une visite éclair de deux jours au Vietnam, Tim Cook s'est rendu en Indonésie où il a rencontré, à Jakarta, le président Joko "Jokowi" Widodo.

Tim Cook à Jakarta avec le photographe Sofyan Pratama. Source : Apple.

De l'échange, avec celui qui quittera le pouvoir cette année à l'issue de deux mandats, n'a filtré qu'un intérêt croisé pour ajouter l'Indonésie à la liste des lieux de production pour les sous-traitants d'Apple, relate Reuters.

« Nous avons parlé du souhait du président de voir une activité manufacturière dans le pays, et c'est quelque chose que nous étudierons », a déclaré le patron d'Apple à l'issue de la rencontre.

Très proche de la Chine, qui investit fortement chez ce grand voisin aux 275 millions d'habitants, l'Indonésie ne produit que de la matière grise pour l'écosystème d'Apple. Il n'y a pas d'usines d'Apple Watch, d'AirPods ou d'iPad comme au Vietnam, mais des écoles de développement iOS.

Trois Apple Developer Academies existent déjà depuis 2018 et Tim Cook va profiter de ce séjour pour en inaugurer une nouvelle à Bali.

Tim Cook en balade au Vietnam 🆕

Tim Cook en balade au Vietnam 🆕

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