Tim Cook a relevé le défi du seau d'eau glacée sur la tête

Mickaël Bazoge |

La pression était sur les épaules de Tim Cook, pressé par Phil Schiller de relever le défi du seau d'eau glacé sur la tête ! Le CEO d'Apple ne s'est pas défilé et à son tour, il n'a pas hésité à se faire verser une bonne dose d'eau bien froide sur le campus de Cupertino, pendant le « Beer Bash », un rendez-vous bi-hebdomadaire très couru qui avait pour thème la diversité. Tim Cook s'est prêté au jeu sur un fond musical tout à fait opportun, « Ice Ice Baby » de Vanilla Ice. Le patron d'Apple a ensuite demandé à trois autres personnes de se lancer dans le défi, à savoir Bob Iger le CEO de Disney, le musicien Michael Franti et Dr Dre. Pour être franc, on a hâte de voir le producteur se verser un seau d'eau sur la tête.

Image OCwong

Cette drôle d'initiative baptisée Ice Bucket Challenge a été lancée pour faire la promotion de la recherche sur la sclérose latérale amyotrophique, dite aussi maladie de Charcot. Chaque participant doit soit accepter le supplice du seau d'eau glacée, soit verser 100$ à la cause — on peut penser que les célébrités qui ont participé jusqu'à maintenant ont fait les deux. L'association ALS a reçu plus de 4 millions de dollars de dons depuis le 29 juillet, date à laquelle cette opération virale a débuté.

Ils sont de plus en plus nombreux à avoir relevé le défi. Outre Phil Schiller et Tim Cook, Mark Zuckerberg, Satya Nadella, et d'autres encore, ont pris une bonne douche d'eau froide. Bill Gates est le prochain sur la liste, tout comme Larry Page.

Mise à jour — Bill Gates vient de mettre tout le monde d'accord avec la meilleure vidéo sur le sujet.

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Mac Pro : des configurations crédibles pour une gamme 2014

Stéphane Moussie |

Apple a les moyens de mettre à jour le Mac Pro d'ici la fin de l'année. Dans les prochaines semaines, de nouveaux processeurs Xeon seront disponibles et AMD a présenté des cartes graphiques toutes neuves qui s'inscrivent dans la lignée de celles actuellement utilisées. MacWorld et MacRumors font le point sur les configurations probables du Mac Pro 2014 — si tant est que Cupertino se décide à le mettre à jour.

Le Mac Pro actuel (gamme de fin 2013) utilise des processeurs Xeon E5 v2 (nom de code Romley) basés sur la plateforme Ivy Bridge — il y a toujours un décalage de plateforme entre les processeurs grand public Core et les puces pour les stations de travail. La nouvelle génération, les Xeon E5 v3 (Grantley), basée sur Haswell, a commencé à sortir des usines le mois dernier et pourrait être lancée officiellement début septembre.

Alors qu'Intel n'a pas encore communiqué sur les caractéristiques de ces puces, le site ChipLoco s'en est chargée pour elle. Voici les processeurs actuellement intégrés et ceux qui pourraient leur succéder :

  • 4 cœurs : E5-1620 v2 à 3,7 GHz > E5-1620 v3 à 3,5 GHz ou E5-1630 v3 à 3,7 GHz
  • 6 cœurs : E5-1650 v2 à 3,5 GHz > E5-1650 v3 à 3,5 GHz
  • 8 cœurs : E5-1680 v2 à 3 GHz > E5-1680 v3 à 3,2 GHz

Il n'y a pas d'information pour le moment sur un remplaçant au Xeon E5 v2 de 12 cœurs. Ces processeurs v3 ont un TDP supérieur (140 W contre 130 W) et prennent en charge la DDR4 dont la fréquence est de 2 133 MHz (contre de la DDR3 à 1 866 MHz actuellement).

Il pourrait aussi y avoir du nouveau du côté des cartes graphiques. Le Mac Pro utilise des GPU qu'on ne retrouve dans aucune autre machine, mais qui sont très proches des FirePro Wx000. AMD a justement annoncé une mise à jour de cette gamme au début de la semaine (Wx100). Alex4D propose un tableau récapitulatif :

En kaki, les GPU actuels du Mac Pro. Cliquer pour agrandir

On observe notamment une augmentation significative du nombre de processeurs de flux et de la VRAM.

S'il n'y a plus beaucoup de mystères sur les futures configurations du Mac Pro, l'inconnu concerne l'arrivée de cette mise à jour. Une sortie en septembre-octobre semble assez peu probable compte tenu de la myriade d'autres nouveautés attendus à ce moment-là (iPhone 6, iPad Air 2, OS X Yosemite...). Une mise à jour à la toute fin de l'année paraît plus logique, mais avec Apple, on n'est jamais à l'abri d'une surprise, bonne ou mauvaise.

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AppleCare pour les produits vidéo, audio et XSAN désormais à prix d’or

François Tsunamida |

Apple a modifié en catimini son contrat AppleCare Professional Video Support. Celui-ci permettait aux utilisateurs des logiciels pro d’Apple (Final Cut Pro, DVD Studio Pro, Motion, Soundtrack Pro, Color, RAID Admin…) d’obtenir une assistance technique spécialisée. Le contrat était vendu 779 €.

Apple a retiré très récemment ce contrat de son site. Si la page est encore présente dans le cache Google, la boutique du constructeur n’affiche désormais qu’un message d’erreur.

L’offre n’a cependant pas totalement disparu. Si le contrat AppleCare Professional Video Support n’est plus disponible, on peut toujours souscrire à un contrat offrant une assistance plus étendue, couvrant non seulement les logiciels pro vidéo d’Apple mais également d’autres applications ou outils (Aperture, Apple Remote Desktop, Compressor, Final Cut Pro, iLife, iWork, Logic Pro, MainStage, Motion… ).

Baptisé AppleCare OS Support, ce contrat coûte plus cher. Il est proposé en trois versions. Les prix s'échelonnent de 6 099 à 50 499 €. Cette variation impressionnante s’explique par les différences dans le nombre d’incidents et le nombre de sites géographiques couverts.

Ainsi, les utilisateurs des logiciels pro vidéo, audio ou XSAN d’Apple souhaitant bénéficier d’aide en cas de problèmes voient le prix de l’assistance passer de 779 € à — au minimum — 6 099 €. Si l’on ne souhaite qu'une assistance dans ces trois domaines, le contrat OS Support est surdimensionné et définitivement hors de portée d’une PME ou d’une petite structure.

Certains imaginent que ce changement de politique pourrait être dû à une recrudescence des contrats AppleCare pour les applications Pro, et des difficultés pour Apple pour honorer ses contrats AppleCare Professional Video Support sans avoir à embaucher plus de spécialistes pour répondre aux appels.

Apple a en effet annoncé que les ventes de licences FCPX étaient beaucoup plus nombreuses que celles de la version précédente, FCP 7. Le fait d’exiger des utilisateurs pro un investissement AppleCare plus conséquent devrait les forcer à réfléchir à deux fois avant de prendre cette assurance. Et pour Apple, cela devrait limiter l’éventuel besoin d’embaucher plus de personnel hautement qualifié pour répondre aux questions par téléphone ou courriel, 12 heures par jour, 7 jours sur 7.

Ce bond dans les tarifs AppleCare pour les personnes ne souhaitant une assistance que dans le domaine de la vidéo et l’audio devrait également se traduire par une multiplication des services proposés par des sociétés tierces.

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Concept : la fenêtre d'informations d'OS X dépoussiérée

Mickaël Bazoge |

OS X Yosemite apporte un sérieux coup de pinceau à l'interface, comme nous avons pu vous le montrer tout au long de nos articles sur le sujet. Mais il est une chose qu'Apple n'a pas modifié : la fenêtre d'information d'un fichier ou d'un document. L'interface générale de cette fenêtre n'a d'ailleurs guère évolué depuis la première beta publique de Mac OS X.

Le studio de design Ramotion propose un dépoussiérage intéressant, qui conserve l'héritage du système d'exploitation tout en y apportant quelques nouveautés, à commencer par une interface plus en phase avec iOS 7 et Yosemite. Celle-ci classe les informations dans des groupes logiques, en mettant en avant les informations importantes (type de fichier, poids, résolution pour les images, tags…).

L'autre grosse nouveauté est l'affichage d'un aperçu du fichier : il suffit de glisser le curseur de la souris sur l'icône du document pour voir apparaitre une sélection d'images (pour un film), ou l'aperçu grand format de la photo. Pour la musique, il est possible de lancer la lecture, mais également de revenir en arrière ou d'avancer dans le morceau. Enfin, dans le cas d'une sélection de fichiers multiples, un seul panneau d'informations s'ouvre et affiche le nombre et le poids de l'ensemble des documents.

De bonnes idées donc, au service d'un outil pourtant essentiel dans la vie de tous les jours qu'Apple n'a pas amélioré depuis trop d'années.

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Oublié par OS X, OpenGL continue d'évoluer

Stéphane Moussie |

Le Khronos Group a annoncé cette semaine les spécifications d'OpenGL 4.5, l'API graphique multiplateforme et ouverte qui est notamment utilisée pour la création des jeux vidéo.

Avec cette nouvelle version, les développeurs devraient pouvoir porter plus facilement leur application Direct3D, le concurrent propriétaire signé Microsoft, vers OpenGL. L'API du Khronos Group intègre d'ailleurs maintenant une fonction présente depuis un moment chez son rival, Direct State Access. Cette fonction, qui était disponible comme extension mais pas intégrée en standard, simplifie grandement la gestion des objets pour les développeurs.

L'accent a aussi été mis sur la stabilité, avec des mesures pour que les applications ne puissent pas impacter les autres logiciels en cas de plantage. Une nouveauté importante alors que WebGL, le pendant web d'OpenGL, est activé par défaut dans Safari sur OS X Yosemite et iOS 8. Un pont a aussi été dressé avec OpenGL ES 3.1 pour permettre d'exécuter cette version destinée aux mobiles sur un ordinateur de bureau.

À l'instar de Mavericks, OS X 10.10 ne prend en charge que la version 4.1 d'OpenGL qui date de 2010. Il faudra donc attendre un long moment avant que le système d'Apple puisse tirer parti de ces nouveautés.

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Le gestionnaire de projets Blueprint passe au Retina et gagne des fonctions

Stéphane Moussie |

Blueprint, qui s'inscrit dans les traces de feu Contactizer Pro, a récemment reçu une mise à jour significative [1.5 – Français – 54,99 € – OS X 10.7 – Yoann Besnard]. Ce gestionnaire de projets dispose maintenant d'une nouvelle interface qui est adaptée aux écrans Retina des MacBook Pro.

Le logiciel rassemble un carnet d'adresses, un calendrier, un outil de prise de notes, un gestionnaire de tâches et un explorateur de documents. Cette version 1.5 permet de synchroniser les contacts avec le carnet d'adresses d'OS X, de les trier par nom ou par prénom et de leur joindre des photos.

Le calendrier s'enrichit de quelques options : affichage des horaires de travail ainsi que des tâches et des projets, et la vue semaine peut être réglée sur 5 ou 14 jours. Les documents peuvent quant à eux être tagués et assignés à une catégorie ou à un type lors de l'importation.

Blueprint n'est pas un concurrent direct de Daylite, avec qui l'on peut également gérer de A à Z son activité professionnelle (lire l'aperçu), puisqu'il ne possède pas de fonctions collaboratives. Si le côté mono-utilisateur ne vous gêne pas, une version de démonstration est disponible sur le site de son développeur français. À noter que le logiciel n'est pas compatible avec la bêta publique d'OS X Yosemite, la faute à un bug remonté à Apple et qui été corrigé dans la DP 5.

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Brevet Apple : une autre souris est possible

Mickaël Bazoge |

Les souris d'Apple (exception faite de l'ADB) ont toujours provoqué la controverse, qu'on se rappelle la première souris ronde de l'iMac ou la Mighty Mouse et sa molette qui s'encrasse. La Magic Mouse semble, elle, être mieux rentrée dans les mœurs, mais Apple peut et doit faire mieux. C'est le sens d'un brevet dévoilé aujourd'hui par AppleInsider, qui protège le concept d'un mulot haptique sensible à la pression.

Le design de cette souris reprend celui de la Magic Mouse actuelle. Ce qui change, ce sont les capteurs intégrés qui mesurent et analysent la pression du bras et de la main posée sur sa surface; un flexible se déforme lorsque le doigt appuie sur le bouton unique de la souris, ce qui lui permet en retour d'estimer la force imprimée par l'utilisateur et d'en informer le logiciel, qui agira alors en conséquence. La surface de la souris reste elle tactile.

Le retour haptique s'incarne au travers d'un électro-aimant intégré dans le corps du périphérique, secondé d'un ou de plusieurs moteurs vibrants. Le mulot embarque enfin différents types de capteurs (capteurs de force piézoélectrique, capteurs de pression…) afin d'affiner l'interprétation des mouvements de l'utilisateur et de lui apporter encore plus de flexibilité.

Ainsi équipé, la souris peut être utilisée avec un seul bouton sensible à la pression qui saura informer l'utilisateur de ses actions, qu'il demande une simple sélection de texte ou qu'il active une action spécifique (l'affichage d'un menu contextuel, par exemple) en appuyant « plus fort » sur le bouton. Le bouton unique a longtemps été le mantra d'Apple pour ses souris, jusqu'à ce que le constructeur ne craque finalement avec la Mighty Mouse.

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