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Adobe MAX 2024 : l’IA générative arrive dans Premiere Pro et poursuit son chemin ailleurs

Stéphane Moussie

mardi 15 octobre à 11:19

Logiciels

Comme l’édition précédente, Adobe MAX 2024 a été placée sous le signe de l’IA générative. Le géant de la création a notamment lancé en bêta son premier générateur de vidéos.

Générateur de vidéos dans Firefly

Sur la version web de Firefly, ce générateur s’utilise de deux manière différentes. La première consiste à saisir une description textuelle que le modèle va analyser pour ensuite produire une vidéo de quelques secondes, à l’instar de Sora (OpenAI), Movie Gen (Meta) ou encore Runway. Firefly peut produire des clips dans différents styles (prise de vue réelle, animation 3D, stop motion…) et en tenant compte de plusieurs aspects techniques classiques, comme l’angle de la caméra et la distance avec le sujet.

Vidéo générée par Adobe avec Firefly. Instruction : « Cinematic closeup and detailed portrait of an elderly man in the middle of a street at night. the lighting is moody and dramatic. The color grade is blue shadows and orange highlights. the man has extremely realistic detailed skin texture and visible pores. movement is subtle and soft. the camera doesn't move. film grain. vintage anamorphic lens. »
Vidéo générée par Adobe avec Firefly. Instruction : « Macro shot of a tiny baby dragon made out of lava scuttling around inside a volcano. »

La deuxième façon d’utiliser Firefly vidéo consiste à lui fournir une image fixe afin qu’il anime celle-ci en fonction d’une commande. Dans l’exemple ci-dessous, une photo de papillon est transformée en petit clip où l’on voit l’insecte voler.

Vidéo générée à partir d’une image par Adobe avec Firefly. Instruction : « The flowers are moving in the wind, a beautiful butterfly is landing on one of the flowers. »

En livrant une petite vidéo au générateur, on peut même lui faire modifier la scène dans une certaine mesure. Ci-dessous, la main a été rhabillée et n’actionne plus un bouton, mais débranche un câble. Vu rapidement, le clip généré peut faire illusion, mais si on l’observe plus attentivement, on remarque que le connecteur du câble retiré est anormal.

Scène originale. Vidéo Adobe.
Scène modifiée par Adobe avec Firefly. Instruction : « A gloved astronaut hand enters the shot and unplugs one of the yellow cables. Cinematic. »

Comme pour la création d’images, Adobe recommande de se montrer le plus précis dans sa description afin que le clip généré soit fidèle à son imagination. Ce générateur de vidéos autonome étant uniquement accessible sur invitation pour le moment, nous n’avons pas pu encore l’essayer. La durée et la définition des clips actuels en font en tout cas un outil expérimental, puisque les vidéos générées ne font pas plus de 5 secondes et de 720p. Les studios de cinéma n’ont pas trop de soucis à se faire pour le moment, même si l’éditeur assure que les clips générés peuvent être utilisés dans un cadre commercial.

Extension de clips dans Premiere Pro

Adobe met également à profit sa nouvelle technologie vidéo dans Premiere Pro. L’IA générative y joue un rôle un peu différent : il n’est pas question de créer des vidéos à partir de rien, mais d’étendre (un petit peu) des clips existants. L’idée est de faciliter le montage en comblant des moments de vide. La piste audio est également étendue de manière adaptée.

Cette « extension générative » est disponible dans la version bêta de Premiere Pro. Comme le générateur autonome, elle est assez limitée pour l’instant, car elle ne peut allonger les clips vidéos que de deux secondes et elle ne fonctionne qu’avec des vidéos en 1080p au maximum. Les clips audio peuvent, eux, être prolongés jusqu’à 10 secondes, mais Premiere Pro est incapable pour le moment d’étendre un dialogue verbal.

Suppression des éléments indésirables dans Photoshop et Lightroom

Les technologies d’Adobe font également des progrès en ce qui concerne les images fixes. La dernière version du modèle Firefly Image 3 permet de générer des images jusqu'à 4 fois plus rapidement qu’avant. Cette évolution est dès à présent disponible dans la web app Firefly.

Photoshop gagne pour sa part un outil de suppression automatique des éléments indésirables. Le logiciel est capable de déterminer tout seul les personnes ainsi que les câbles envahissants, puis de les gommer en comblant le vide. D’après nos essais, cet outil est assez efficace : il permet d’éliminer en trois clics des éléments gênants. Mais il a produit à une occasion un résultat surprenant, en ajoutant une personne là où il n’en fallait pas.

Lightroom et Lightroom Classic bénéficient eux aussi d’une avancée en matière de suppression des éléments indésirables. Leur outil de suppression générative détecte mieux les objets pour un coup de gomme plus simple.

Et comme à chaque Adobe MAX, les autres applications du Creative Cloud ne sont pas en reste, avec des nouveautés très diverses pour chacune d’entre elles. À l’occasion de l’introduction des technologies d’IA générative l’année dernière, Adobe avait augmenté le prix de la formule Tout Creative Cloud. Pas de changement ce coup-ci, il reste à 67,01 €/mois avec engagement d’un an (mais on peut le trouver moins cher ailleurs).

LDLC porte à 5 ans la garantie sur les Mac, PC et iPhone

Florian Innocente

mardi 15 octobre à 10:06

Ailleurs

LDLC a annoncé l'allongement à 5 ans de la garantie sur une large part de ses produits, dont plusieurs gammes d'Apple. L'enseigne informatique — qui dispose de l'agrément de la pomme depuis 2013 — avait porté la garantie sur les produits neufs à 3 ans en mai dernier. Une année supplémentaire aux deux années de garantie légale prévues par la loi.

Image LDLC

Le mois dernier, ces 5 ans au total avaient été offerts dans le cadre d'une opération commerciale d'un mois. Elle vient de s'achever et ce qui était l'exception devient la règle.

Tous les produits neufs dans les catégories des PC et Mac portables et fixes (hormis les PC assemblés par LDLC) ainsi que les iPhone (ainsi que les autres marques de smartphones) ont droit à cet allongement gratuit. Les consommables en sont exclus. D'autres produits comme les Apple Watch ou les AirPods ou iPad restent sur la durée de 3 ans.

Il faisait précédemment l'objet d'une garantie commerciale, un « pack confort » à prendre en option. En cas d'impossibilité à réparer un produit dans cette période, LDLC proposera une solution de remplacement, précise le revendeur.

Son président fondateur, Laurent de la Clergerie, inscrit cette démarche dans une volonté de « Placer la qualité et le service au cœur de l'expérience client, tout en soutenant une consommation moins axée sur le remplacement systématique des appareils ». D'origine lyonnaise, LDLC est présent partout en France, 16 de ses boutiques ont l'agrément d'Apple.

Nouveau Mac 2024 : pourquoi et comment protéger votre nouvel appareil ? 📍

Article sponsorisé

lundi 14 octobre à 23:55

Services

Les rumeurs autour des prochains MacBook Pro en 2024 vont bon train, et si Apple suit son calendrier habituel, on peut s’attendre à une nouvelle version encore plus performante. Mais qu’il s’agisse d’une nouvelle machine ou d’un ancien modèle, un point reste essentiel : la sécurité. Peu importe la réputation de robustesse des Mac, le contexte actuel des cybermenaces nous montre qu’aucun appareil connecté n’est à l’abri.

Si vous prévoyez de vous offrir un nouveau MacBook Pro M4 en 2024 (ou pas, tous les Mac sont concernés par les questions de sécurité) il y a quelques précautions à prendre pour le protéger efficacement et garantir votre sécurité en ligne.

🔥 CyberGhost VPN à - 83 %, c'est ici !

Pourquoi protéger son Mac en 2024 ?

Depuis longtemps, les Mac bénéficient d’une image de fiabilité et de sécurité supérieure... Mais les temps ont changé : les menaces en ligne se multiplient, et les hackers sont de plus en plus malins pour contourner les protections intégrées à macOS.

Déjà, les Mac ne sont plus à l’abri des attaques de malware. On observe une augmentation des malwares spécifiques à macOS, notamment les ransomwares et les adwares, qui peuvent infecter un appareil même récent. Une fois qu’un malware s’installe, il peut compromettre vos données personnelles, ralentir votre appareil, ou encore demander une rançon pour déverrouiller vos fichiers.

Les connexions à des réseaux Wi-Fi publics, que ce soit dans un café, à l’aéroport ou dans un hôtel, sont toujours risquées. Sans protection adéquate, se connecter à ces réseaux expose aux attaques man-in-the-middle, où les hackers interceptent les informations envoyées et reçues sur ces réseaux. Et malheureusement, il ne faut pas beaucoup de compétences pour s’attaquer à un appareil vulnérable.

Que ce soit pour le travail ou le personnel, on utilise nos Mac pour tout, des achats en ligne à la gestion de nos comptes bancaires, en passant par les réseaux sociaux. La collecte de données est devenue omniprésente, et sans protection, les informations sensibles peuvent se retrouver à la merci des publicitaires ou même des cybercriminels.

Comment protéger efficacement un MacBook Pro ?

La protection d’un Mac ne s’arrête pas à l’installation d’un simple antivirus. Voici des mesures essentielles à adopter pour s’assurer que votre appareil reste en sécurité, que vous utilisiez un modèle récent ou que vous envisagiez de passer à la prochaine génération.

Utiliser un VPN pour sécuriser sa connexion

Utiliser un VPN est l’une des meilleures façons de protéger ses données lorsqu’on se connecte à Internet, surtout sur un réseau public. Un VPN (Virtual Private Network) masque l’adresse IP de l’utilisateur et chiffre les données de navigation, rendant ainsi l’ensemble des activités en ligne invisibles pour les hackers, les fournisseurs d’accès Internet, et même certains sites web qui collectent des données.

Parmi les options fiables, CyberGhost VPN se distingue par ses performances et son accessibilité :

  • IP dédiée : une adresse IP dédiée permet une confidentialité renforcée, essentielle pour les connexions sécurisées. 10 000 serveurs dans plus de 100 pays : Avec une couverture aussi large, il est facile de trouver un serveur rapide et fiable, peu importe où l’on se trouve.
  • Tarif compétitif : CyberGhost se positionne comme l’un des VPN les plus abordables du marché, sans sacrifier la qualité.
  • 4,8/5 sur Trustpilot : Une note presque parfaite qui témoigne de la confiance et de la satisfaction des utilisateurs.
  • 45 jours satisfait ou remboursé : Une garantie de remboursement permet de tester le service en toute tranquillité.

En ce moment, CyberGhost propose une offre spéciale : - 83 % et 4 mois offerts, soit seulement 2,03 € HT par mois pour un abonnement de 2 ans.

Activer le chiffrement avec FileVault

Apple intègre un outil de chiffrement, FileVault, directement dans macOS. Il permet de chiffrer l’ensemble des données présentes sur le disque dur. En cas de vol ou de perte du MacBook, ce chiffrement empêche l’accès aux données sans le mot de passe principal. Cette fonctionnalité se trouve dans les paramètres de sécurité et confidentialité de macOS, et il est fortement recommandé de l’activer.

Mettre à jour macOS régulièrement

Les mises à jour de macOS ne se limitent pas à apporter de nouvelles fonctionnalités. Elles corrigent également les failles de sécurité identifiées. Installer ces mises à jour dès qu’elles sont disponibles est essentiel pour garantir que le Mac bénéficie des dernières protections disponibles.

Utiliser un gestionnaire de mots de passe

Les mots de passe restent l’une des premières lignes de défense contre les attaques. Utiliser des mots de passe forts et uniques est crucial. Un gestionnaire de mots de passe peut non seulement les stocker de manière sécurisée, mais aussi générer des mots de passe complexes. Avec des outils comme 1Password ou LastPass, il devient plus simple d’avoir une sécurité renforcée sans se compliquer la vie.

Configurer l’authentification à deux facteurs (2FA)

L’authentification à deux facteurs ajoute une couche de sécurité supplémentaire aux comptes en ligne. Même si un hacker parvient à obtenir le mot de passe principal, il lui sera impossible d’accéder au compte sans le second facteur de vérification. Cette option est disponible sur de nombreux services en ligne, y compris les comptes Apple, et doit être activée dès que possible.

Profitez de CyberGhost VPN à - 83 % !

Protéger un MacBook Pro, qu’il s’agisse d’un modèle actuel ou des prochaines versions à venir, est indispensable en 2024. Entre les malwares de plus en plus agressifs, les risques liés aux réseaux Wi-Fi publics, et la surveillance des données, le mieux reste d'adopter une approche proactive. Un VPN de qualité comme CyberGhost permet de sécuriser sa connexion en toute simplicité, surtout avec une offre aussi intéressante : - 83 % et 4 mois offerts.

Pour en profiter, rendez-vous sur ce lien exclusif !

L'alliance FIDO propose un standard pour importer et exporter les clés d’accès

Nicolas Furno

lundi 14 octobre à 22:15

Ailleurs

Si les clés d’accès, ou passkeys en version originale, doivent remplacer les mots de passe, elles doivent pouvoir le faire sur tous les points. Parmi ceux qui posent encore problème, il y a la possibilité de sortir une clé d’accès de son espace de stockage, soit pour la partager à un tiers, soit pour la basculer vers un autre système. Apple a prévu des mécanismes propriétaires pour partager les clés d’accès gérées par le trousseau iCloud, mais ces solutions ne permettent pas d’en transférer une depuis iOS vers Android, par exemple.

Apple a prévu plusieurs options pour partager des clés d’accès en toute sécurité, comme ici via AirDrop pour envoyer une clé d’un appareil Apple à un autre. Image MacGeneration.

C’est précisément pour répondre à ce besoin que l’alliance FIDO, qui gère le standard passkey, propose une solution standardisée pour importer et exporter des clés d’accès. Il faut dire qu’au contraire des identifiants et mots de passe qui peuvent être échangés en clair, les clés d’accès ne sont pas prévues pour être lues par un humain. Ce nouveau standard propose ainsi une méthode de partage et tant qu’à faire, cette méthode maintient la sécurité des données en évitant tout déchiffrement au milieu. Mieux, il ne se limite pas aux clés d’accès et peut aussi servir à partager des mots de passe sans les transmettre en clair, comme c’est presque toujours le cas aujourd’hui.

Concrètement, la proposition se base sur deux standards soumis en brouillon : le Credential Exchange Protocol (CXP) détermine la manière de partager les données et de faire communiquer deux services ou apps pour réaliser le transfert, tandis que le Credential Exchange Format (CXF) définit le format utilisé pour les données transférées. Le détail de ces deux futurs standards est distribué via GitHub, où l’alliance FIDO attend des retours pour éventuellement faire évoluer ses propositions.

Le travail en amont a été réalisé en collaboration avec les plus gros acteurs du secteur, dont Apple, Google et Microsoft, ainsi qu’avec les plus gros gestionnaires de mots de passe actuels, de 1Password à Bitwarden, en passant par Dashlane ou encore Enpass. 1Password a d’ailleurs déjà publié un article sur son blog pour annoncer la future prise en charge des deux standards, une fois qu’ils seront finalisés. On imagine qu’Apple mettra à jour l’app Mots de passe introduite avec macOS Sequoia et iOS 18 pour en faire de même.

Pour aller plus loin :

Renault a levé le voile sur la Renault 4, relecture électrique de la mythique 4L

Nicolas Furno

lundi 14 octobre à 21:30

Mobilités

Le Mondial de l’Automobile 2024 a ouvert ses portes à Paris et la star du salon semble bien être la Renault 4, relecture modernisée de la 4L qui reste le véhicule le plus vendu par le constructeur français. Cette nouvelle version est entièrement électrique et surtout, il s’agit désormais d’un SUV urbain, bien éloigné de la toute petite voiture produite des années 1960 jusqu’aux 1990. Dérivée de la Renault 5 présentée en début d’année et dont la commercialisation vient justement de débuter, elle est plus grande et sera ainsi vendue à un prix plus élevé… qui n’est malheureusement pas encore connu.

La Renault 4 avec ses clins d’œil au passé, à l’image des feux de jour (presque) ronds ou encore des découpes du bouclier qui rappellent celui de la 4L. L’éclairage avant, très soigné, intègre le logo de la marque éclairé pour la première fois et un très long ruban de LED tout autour, encore un hommage à l’originale. Image Renault.
L’esprit 4L est peut-être plus évident de dos, avec les phares en forme de gélule qui rappellent plus directement l’originale, dans une version bodybuildée. La palette de couleurs proposera du bi-ton, c’est désormais un incontournable. Parmi les petits détails, les lignes le long des portes sont censées évoquer les protections en plastique des Renault 4 des années 1980. Image Renault.
Particularité de la nouvelle Renault 4, la possibilité d’installer en option un toit en toile qui s’ouvre pour aérer l’habitacle. Les versions de base auront un toit en métal classique. Image Renault.

Ce que l’on sait, c’est que la Renault 4 est en réalité une Renault 5 allongée (4,14 m, soit 22 cm de plus) et surélevée (1,57 m, 7,2 cm de plus), ce qui apporte plus d’espace à l’intérieur pour les passagers et le coffre. Cela tombe bien, c’était les deux points faibles de la première voiture néo-rétro du constructeur automobile français, deux défauts manifestement corrigés ici. Côté coffre, le constructeur annonce 420 litres, dont 35 en profondeur pour des câbles ou autres accessoires, à comparer aux 326 l de la Renault 5. L’ouverture est par ailleurs bien large, sans seuil comme on en trouve sur bon nombre de voitures modernes. En contrepartie, on n’a pas de plancher plat en baissant les sièges arrière, il y a une grosse marche. Pour se faire pardonner, le constructeur met en avant le siège passager qui se baisse entièrement.

À l’avant, la planche de bord est un copier/coller de la Renault 5, économies d’échelle obligent. Les nostalgiques de la 4L ne retrouveront pas vraiment l’ambiance intérieure de l’ancienne voiture, c’est la 5 qui a plus donné le ton de ce côté. Cet intérieur a été dans l’ensemble salué par la critique et la Renault 4 profitera des mêmes avantages, à commencer par un système géré par Google qui est toujours aussi complet, même si l’écran plus petit que dans la Mégane ou le Scenic complique un petit peu l’utilisation. Il y a toujours autant de leviers derrière le volant, un choix étrange que Renault conserve depuis maintenant près de trois ans.

L’intérieur est quasiment identique entre les Renault 5 et 4, pour des raisons économiques. D’après les premiers retours, ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose, même si l’écran dédié au système géré par Google au centre est un peu petit et même s’il y a toujours autant de comodos derrière le volant. Image Renault.
L’arrière bénéficie le plus de l’agrandissement extérieur, avec des places nettement plus confortables pour des adultes et une meilleure garde au toit. Le constructeur a aussi ajouté deux prises USB-C, étrangement absentes sur la Renault 5. À noter le choix du tissus façon jean pour les sièges sur cette finition. Image Renault.
Le grand hayon (électrique sur le haut de gamme) s’ouvre sur un coffre qui semble assez pratique à utiliser et qui est nettement plus grand que sur la Renault 5. Image Renault.

Côté conduite, la grosse nouveauté est l’arrivée (enfin !) de la conduite à une seule pédale chez Renault. Le constructeur l’avait promis pour 2025 et c’est la Renault 4 qui l’inaugure, avec un système de palettes au volant pour gérer le freinage génératif. Le niveau le plus élevé pourra ainsi aller jusqu’à l’arrêt, un confort de l’électrique difficile à abandonner quand on y a goûté. En tout cas, j’en bénéficie dans ma Model 3 et je ne ferais plus sans, mais les constructeurs historiques sont encore trop frileux dans ce domaine. À noter qu’un changement matériel sera nécessaire, seuls les véhicules qui seront mis à jour à partir de l’année prochaine en bénéficieront chez Renault.

Six mois en Tesla : confiance et sérénité sur la route

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Sous le capot avant, on retrouve les mêmes moteurs que dans la Renault 5 et sous la voiture, les mêmes batteries. Soit de base un moteur de 120 ch alimenté par une batterie de 40 kWh pour une autonomie officielle qui devrait tourner autour des 300 km ; ou alors, un moteur de 150 ch et une batterie de 52 kWh qui offriront autour de 400 km d’autonomie théorique. L’agrandissement de la Renault 4 n’a pas incité le constructeur à glisser une plus grosse batterie. Côté recharge, on reste à 11 kW en charge lente alors que Renault a longtemps été le champion du 22 kW AC, même si on peut saluer l’ajout du V2L et V2G1. En charge rapide, la marque annonce jusqu’à 100 kW en pointe, sachant que les courbes des autres modèles électriques au losange ne sont pas les meilleures qui soient.

Reste à connaître les tarifs et pour cela, il faudra attendre. Renault annonce un début de commercialisation au premier semestre 2025 dans son usine de Maubeuge et on n’a pas les détails pour le moment. Cela dit, on s’attend à un tarif supérieur à celui de la Renault 5, dont on connaît d’ailleurs depuis peu la gamme complète. Promise à partir de 25 000 €, la voiture a d’abord été vendue en version haut de gamme à partir de 34 490 € (hors bonus), pas la même ambiance. La version à petite batterie de 40 kWh est désormais vendue à 27 990 € hors options et sans tenir compte du bonus dont l’avenir est incertain. Renault a prévu par la suite une autre variante encore simplifiée, sans charge rapide malheureusement2 et avec un moteur moins puissant. Si son prix exact n’est pas connu, il devrait débuter juste sous la barre des 25 000 €.

Si c’est encore trop, sachez que Renault a aussi présenté lors du salon de l’automobile le successeur du Twizy, nommé Mobilize Duo, Mobilize étant une nouvelle marque du constructeur français. Ce quadricycle électrique dispose de deux places l’une derrière l’autre comme le modèle qu’il remplace et il sera également commercialisé en deux versions. L’une limitée à 50 km/h et accessible sans permis concurrencera la Citroën Ami, tandis que l’autre peut monter à 80 km/h et servira d’alternative plus polyvalente à une voiture traditionnelle. La formule n’a pas tellement changé avec un véhicule très compact (2,43 m de long, 1,3 m de large), un petit moteur et une petite batterie qui pourront quand même offrir jusqu’à 160 km d’autonomie selon la norme réservée à la catégorie.

La Mobilize Duo reprend le design général du Twizi, avec notamment les portes en élytre, mais améliore le confort avec notamment des fenêtres fermées. L’original était à cet égard plus proche de la moto que de la voiture. Image Mobilize.
L’accès à l’intérieur reste très simple avec ces grandes portes qui s’ouvrent à la verticale. L’espace de stockage, outre le siège arrière qu’on ne voit pas ici, est surtout présent de part et d’autre du siège conducteur. Image Mobilize.
Utilitaire et simple avant tout, le tableau de bord dispose d’un petit écran et de quelques boutons de contrôle. Même si c’est très simple, c’est apparemment plus cossu que dans l’Ami. Image Mobilize.

Mobilize annonce un prix d’entrée à 9 090 € bonus déduit pour la version sans permis et 11 600 € également bonus déduit pour la version avec. Si c’est plus cher que l’Ami de Citroën qui bénéficie au passage d’un léger lifting sans retouche à sa fiche technique, la Duo est aussi nettement plus complète et propose une polyvalence bien supérieure. Mobilize a aussi prévu une version cargo, sans deuxième place et avec un grand coffre de 649 l à la place. Tous ces modèles peuvent être commandés dès aujourd’hui sur le site de la marque.


  1. Le V2L permet d’alimenter un appareil électrique en utilisant la batterie de la voiture, via un adaptateur qui vient se brancher sur le connecteur de type 2. Le V2G permet de renvoyer de l’énergie depuis la batterie vers le réseau, pour alimenter un logement en cas de coupure ou pour vendre de l’électricité et équilibrer le réseau public.  ↩︎

  2. Une voiture sans charge rapide est condamnée à un usage périurbain, alors que même avec une petite batterie, on peut faire de la distance tant que l’on peut charger en une (bonne) demi-heure.  ↩︎