Ubuntu 24.04 prend en charge les images HEIF/HEIC

Pierre Dandumont |

La version 24.04 d'Ubuntu, qui est une LTS — Long-term support, c'est-à-dire prise en charge pendant 5 ans —, prend enfin en charge nativement les images au format HEIF/HEIC, vues notamment dans les iPhone depuis quelques années maintenant.

Le premier des deux sigles, HEIF, est un conteneur qui permet de stocker différents types d'images et séquences d'images, ainsi que de l'audio, de la vidéo, du texte, etc. Le second sigle, HEIC, est plus précis : un fichier avec cette extension contient spécifiquement des images encodées avec le codec HEVC (ou H.265). C'est le fonctionnement par défaut depuis iOS 11 chez Apple, car le codec permet une compression plus efficace que le JPEG : les images sont de meilleure qualité pour un poids (en octets) plus faible.

Ubuntu lit le HEIC (image OMG Ubuntu)

La prise en charge du HEIC en dehors de macOS et iOS n'est pas systématique, et l'arrivée d'un décodeur — libheif — en standard dans une des distributions les plus populaires est donc une bonne nouvelle. Android prend en charge le format depuis Android 8, macOS depuis High Sierra et iOS depuis la version 11. Du côté de Windows, c'est un peu particulier : l'implémentation native de Microsoft sous Windows nécessite l'achat d'une licence pour le codec HEVC (vendue 1 €) pour ouvrir les images, alors que Windows 11 l'intègre si vous êtes à jour.

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Audacity ajoute un service pour sauvegarder ses fichiers dans le cloud

Nicolas Furno |

Audacity 3.5 est disponible et c’est une mise à jour majeure pour l’éditeur audio open-source. À défaut d’une interface moderne, l’app gagne malgré tout une fonctionnalité de cette décennie avec la capacité de sauvegarder ses projets sur le cloud. C’est une option que vous n’êtes pas obligé d’utiliser et qui sera proposée lors du premier enregistrement d’un nouveau document. Vous pourrez conserver le fichier en local comme avant ou bien choisir de l’envoyer sur les serveurs mis en place par les concepteurs de l’app.

Lors de la première sauvegarde d’un fichier, Audacity 3.5 propose de l’envoyer dans le cloud ou de le conserver en local. Image MacGeneration.

En effet, Audacity est désormais associée à audio.com, une plateforme spécialisée dans la sauvegarde en ligne de fichiers audio avec une touche de collaboration. Un compte devra être créé sur le site et vous donne droit gratuitement à la sauvegarde de 5 projets pour un maximum de 2 Go de stockage dans le cloud. Si vous voulez plus, il faudra payer un abonnement à partir de 2,99 $ (2,8 € HT) par mois. De son côté, l’app sait gérer les deux cas de figure et fonctionnera comme avant avec les fichiers locaux, tout en synchronisant les fichiers cloud avec les serveurs.

Passer par le cloud amène plusieurs avantages, le plus évident étant un accès simplifié aux fichiers depuis tous les ordinateurs que vous utilisez. Puisqu’Audacity est une app multiplateforme, disponible aussi pour macOS, que Windows et Linux, cela peut être intéressant, d’autant que l’intégration est bien pensée, avec la possibilité d’afficher les documents stockés sur le cloud depuis l’interface de l’app. Par ailleurs, audio.com conserve les versions précédentes d’un même fichier, vous permettant de revenir en arrière en cas de problème. Enfin, on peut collaborer en invitant d’autres utilisateurs qui pourront écouter et commenter l’audio mis en ligne, via le site web du service, et même ouvrir une copie sur leur ordinateur.

Plusieurs autres nouveautés sont listées pour Audacity 3.5, dont un nouvel outil capable d’identifier automatiquement le tempo d’une musique et d’ajuster automatiquement les boucles ajoutées au projet en fonction de cette donnée. On peut aussi ajuster plus facilement le pitch d’un élément du projet en utilisant l’interface. La liste complète des changements signale aussi quelques retraits de fonctions de niche peu utilisées d’après les développeurs, de quoi simplifier un petit peu l’app et ses futures évolutions.

Audacity 3.5 a été testée sous macOS 14, mais l’app devrait fonctionner à partir d’OS X 10.9 (Mavericks), même si c’est sans garantie. Son interface est traduite en français.

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Apple Parly 2 va passer de l’autre côté du centre commercial le 27 avril

Nicolas Furno |

La page officielle de la boutique Apple de Parly 2 l’annonce : l’Apple Store va déménager ce samedi 27 avril et ouvrir à un nouvel emplacement. Pas très loin, puisqu’elle restera dans le centre commercial de Parly 2, situé dans l’ouest parisien, non loin de Versailles. Elle ne changera même pas de niveau, mais devrait traverser le centre pour passer de son emplacement actuel au sud à un nouvel emplacement près de la porte Vendôme, au nord de l’immense bâtiment.

La boutique actuelle est un vestige d’un autre temps, la nouvelle devrait adopter tous les codes stylistiques récents des Apple Store. Image Apple.

Ce déménagement était suggéré par des rumeurs depuis près d’un an et il n’est pas tellement surprenant. Parly 2 est le neuvième Apple Store ouvert en France, il date de 2011 et sa conception est bien plus ancienne encore. Il est resté sur l’ancien design tout en aluminium, alors que les boutiques conçues par Apple ont évolué depuis vers davantage de bois et des surfaces plus chaleureuses.

Comme le note Michael Steebers dans sa liste de diffusion qui remonte l’information, la boutique d’origine avait toutefois une particularité, avec un deuxième étage invisible depuis l’extérieur. On y accède par un escalier en verre au fond et on y trouve le Genius Bar et un comptoir « Startup », une idée des années 2010 qui n’a pas tenu longtemps, où les clients avaient un espace dédié pour découvrir leurs nouveaux appareils.

Autant de lieux qui ne devraient plus être proposés dans la nouvelle version de Parly 2, mais on en saura plus samedi. Si vous passez dans le centre commercial, n’hésitez pas à nous envoyer quelques photos au passage.

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M4 : Apple va-t-elle se faire doubler par Intel, AMD et Qualcomm ?

Pierre Dandumont |

Apple a surpris tout le monde1 avec la puce M1, un système sur puce aussi performant que frugal. Le résultat a été une sorte de séisme, et c’est peu de le dire, mais la période était surtout très propice pour Apple, avec une concurrence finalement assez faible. Mais depuis, il faut bien avouer que les évolutions ne suivent pas nécessairement : nous avons dû attendre un peu plus de 20 mois pour l’Apple M2, qui n’est pas une amélioration renversante et ensuite 16 mois pour l’Apple M3. Et même si les rumeurs indiquent que l’Apple M4 est prévu assez rapidement, les autres constructeurs ne se sont pas reposés sur leurs lauriers.

Le marché en 2020

Il faut commencer par la situation il y a un peu moins de quatre ans : Intel était dans la tourmente, AMD reprenait du poil de la bête et les puces ARM étaient très nettement derrière ce qu’Apple proposait. C’est Intel qui avait probablement le plus de soucis, et c’est ce qui explique d’ailleurs surement l’arrivée des puces ARM chez Apple et les gains très impressionnants sur certains appareils, comme le MacBook Air. À la fin de l’année 2020, Intel se débattait encore avec ses Core de 10e génération (Comet Lake) qui n’étaient que des Core de 6e génération (Skylake, 2015) poussés dans leurs derniers retranchements.

La durée de commercialisation du MacBook Air M1 montre bien qu’il était en avance sur son temps.

Ce n’est pas une exagération de notre part : Intel employait la même architecture depuis cinq ans en élevant la fréquence et en multipliant le nombre de cœurs au détriment de la consommation. Le Core i7 6700K, haut de gamme de la 6e génération, intégrait quatre cœurs à une fréquence maximale de 4,2 GHz avec une consommation moyenne de l’ordre de 65 W. Son pendant de 2020, le Core i9 10900K, contenait 10 cœurs, montait à 5,3 GHz et pouvait demander plus de 250 W en charge. Cette consommation élevée bridait largement les variantes mobiles, qui représentaient déjà le gros des ventes, et les propriétaires de MacBook Pro cuvée 2020 comprennent bien le problème. En pratique, l’autonomie était faible, les nuisances sonores importantes et les performances en demi-teinte dans un environnement contraint par la consommation.

Le second larron dans le monde x862 était dans une situation différente, mais pas nécessairement plus envieuse. AMD avait réussi à revenir dans la course en 2017 avec les premiers Ryzen (Zen) mais devait confirmer sa position. Au moment du lancement des puces Apple M1, AMD annonçait les Ryzen 5000 (Zen 3), qui offraient d’excellentes performances mais — à l’époque — se limitaient aux ordinateurs de bureau. Il a fallu attendre quelques mois pour voir débarquer les variantes mobiles qui allaient permettre à AMD de reprendre du poil de la bête dans un marché dominé par Intel, celui des PC portables.

Rares avant 2020, les PC portables à base de Ryzen sont très courants en 2024.

Enfin, ARM restait à la traine à l’époque. Les meilleurs systèmes sur puce, comme le Snapdragon 865, intégraient généralement des cœurs Cortex A77 très largement en retrait par rapport aux cœurs d’Apple et personne n’imaginaient vraiment introduire ce type de cœurs dans des PC, à part quelques constructeurs qui s’en sont mordu les doigts, avec des PC portables ARM compliqués à vendre et aux performances bien trop faibles, même pour un usage léger. Voilà pourquoi Apple a réussi un coup de maitre : la marque est arrivée avec une puce plus performante et qui consommait moins que tout ce que la concurrence proposait, dans un contexte ou une réponse rapide était compliquée, sauf peut-être pour le challenger du x86, AMD.

Une question de processeur

Commençons par la partie processeur. Dans les puces M actuelles, la structure n’a pas bougé depuis le M1 chez Apple, avec du 4+4, c’est-à-dire quatre cœurs performants et quatre cœurs basse consommation. Par contre, les résultats, eux, bougent : Apple a augmenté la fréquence et (un peu) les prestations brutes sur les cœurs performants. Sur les cœurs basse consommation, le gain est par ailleurs très net. Mais la concurrence, qui était à la rue à la sortie des premiers Mac M1, a réagi.

La structure d’un M3 est proche de celle d’un M1.

Chez Intel, pour commencer, tout a évolué. Après avoir trainé la même architecture pendant cinq ans, Intel a lancé plusieurs nouvelles générations depuis, jusqu’à la 15e qui abandonne la dénomination « Core i ». Sur les performances sur un seul cœur, utiles dans les tâches qui ne sont pas facilement parallélisées, les puces M restent compétitives : une puce M3 offre des résultats équivalents aux meilleurs Core i9 de 14e génération dans ce cas de figure.

Ceci est une Révolution : la Freebox v6 gagne Apple TV+

Stéphane Moussie |

La Freebox Révolution n’a pas fini de nous étonner. Plus de 13 ans (!) après son lancement, la Freebox v6 continue de recevoir des mises à jour. Et ces mises à jour ne corrigent pas seulement des bugs, elles ajoutent aussi de nouveaux services. Des clients rapportent l’apparition d’Apple TV+ sur le Player.

Player Freebox Révolution. Image Free.

Le service vidéo d’Apple est accessible depuis le menu « Vidéo à la demande », sous TF1+ qui a été ajouté récemment également. Les Freenautes peuvent s’abonner au tarif habituel de 9,99 €/mois et profiter d’un essai gratuit de sept jours.

La Freebox Révolution n’est pas le meilleur appareil pour regarder les programmes Apple TV+ (elle n’est pas compatible 4K et consomme plus qu’une Apple TV), mais il faut saluer sa longévité sans commune mesure. Les autres box sorties à la même époque n’évoluent plus depuis des années. Lancée en 2013 par Orange, la Livebox Play (v3) a reçu sa dernière mise à jour en 2019, par exemple.

Il faut dire que Free se met tout seul dans l’obligation de poursuivre le suivi logiciel de la Freebox Révolution en commercialisant toujours celle-ci aujourd’hui. Une mise à jour parue le 10 avril a réparé la prise en charge de la diffusion à distance pour YouTube et Netflix, corrigé un problème de lecture dans Prime Video ainsi que changé la page d’accueil du navigateur web, entre autres choses.

Sachant que Netflix, Prime Video et Apple TV+ sont maintenant présents sur la Freebox Révolution, il ne manque plus que Disney+ comme grande plateforme de vidéo. Free avait indiqué en 2022 que Disney bloquait la disponibilité de son service sur la box, mais une pub récente pour Disney+ sur l’écran d’accueil laisse penser que la situation pourrait évoluer.

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Proton veut vous prévenir si vos données sont en fuite sur le dark net

Félix Cattafesta |

Proton continue d’enrichir son catalogue de services. Les abonnés à ProtonMail peuvent désormais être alertés si leurs identifiants et autres mots de passe sont en fuite et revendus dans les coins sombre du net.

Image : Proton.

Proton explique que sa fonctionnalité va scruter le dark web pour identifier et alerter les utilisateurs si leur adresse Proton fait l’objet d’une fuite. Plus précisément, la plateforme va surveiller en permanence certains hubs de partages d’identifiants, comme les forums de pirates et autres sites de revente. Elle préviendra également si un utilisateur s’inscrit à un service qui est piraté par la suite.

Une fois la nouveauté activée, l’utilisateur n’a pas grand-chose à faire. Le système de Proton enverra une alerte lorsqu'il détecte quelque chose d’anormal, partageant des données complètes sur la fuite (données compromises, service affecté, etc). Des conseils seront aussi prodigués pour éviter de futurs ennuis. Cette « surveillance du Dark Web » se basera sur un code couleur pour montrer quels identifiants doivent être changés en priorité. Elle présentera toute les fuites ayant affecté un compte sur les deux dernières années.

Image : Proton.

Pour le moment, la nouveauté est à aller chercher dans le panneau latéral dans Proton Mail, Proton Calendar ou Proton Drive (en passant par un navigateur). Un unique bouton sert à activer la détection, et il ne reste plus qu’à croiser les doigts pour qu’elle se fasse oublier. À l’avenir, Proton envisage de prévenir les utilisateurs directement via une notification Android ou iOS, et de laisser le choix de surveiller ses noms de domaines personnalisés. L’abonnement ProtonMail est facturé 5 € par mois, mais revient moins cher en s’engageant sur un ou deux ans.

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Le vaillant MacBook Air M1 en promotion à 899 €

Stéphane Moussie |

Bien qu’il ne soit plus vendu par Apple depuis l’arrivée de la génération M3, le MacBook Air M1 continue d’être commercialisé par les revendeurs, qui rivalisent de promotions. C’est Cdiscount qui fait le plus fort en ce moment en proposant l’ordinateur portable dès 899 €.

Pour l’avoir à ce prix-là, il faut saisir lors de la commande le code « APPLE30 » qui applique une remise supplémentaire de 30 €. C’est la version de base équipée de 8 Go de mémoire et de 256 Go de stockage qui est à ce tarif.

MacBook Air M1. Image MacGeneration.

Autrement, le MacBook Air M1 est vendu 939 € sur Amazon, à la Fnac, chez Darty ou encore chez Boulanger. Il est proposé ailleurs à 999 €, son nouveau tarif hors promotion.

Même s’il est sorti il y a plus de trois ans, le MacBook Air M1 reste un très bon ordinateur portable d’appoint et même un très bon ordinateur principal pour des usages basiques. Il faut éventuellement lui adjoindre un hub USB-C pour combler sa connectique limitée et un SSD externe pour augmenter le stockage.

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