Pour compenser un trimestre de baisses, Tesla multiplie les annonces

Nicolas Furno |

Tesla a publié les résultats financiers du premier trimestre 2024 et comme prévu, ils ne sont pas bons. Si le constructeur ne revient pas dans le rouge, tous les indicateurs sont en baisse par rapport aux trimestres précédents et à l’année précédente. La confirmation que l’on attendait que l’Américain ne parvient plus à vendre ses voitures aussi facilement, même en réduisant ses prix comme cela est arrivé à plusieurs reprises tout au long de l’année dernière et encore sur le trimestre qui vient de se conclure.

Le retour de la Model 3 Performance fait partie des annonces du jour, même si ce n’est pas avec ce modèle plus haut de gamme que Tesla va augmenter ses ventes de manière significative. Image Tesla.

Sur les trois premiers mois de l’année, Tesla a produit 433 371 véhicules et vendu seulement 386 810, deux chiffres en baisse même si le second est le plus inquiétant. Si le constructeur a quelques excuses pour la baisse de production (ajustement de l’usine de Fremont pour la nouvelle Model 3, incident à l’usine de Berlin, problèmes d’approvisionnement suite aux conflits dans la Mer rouge), il reste que ses voitures ne se vendent plus aussi facilement qu’à une époque. Malgré les baisses de prix, que l’on retrouve directement dans les marges, en chute libre depuis des mois et qui s’établissent désormais à 5,5 %. L’époque où Tesla frôlait les 30 % est bien loin de nous et rien ne semble indiquer son retour.

Conséquence directe, le chiffre d’affaires est en baisse de 9 % d’une année sur l’autre et surtout, les bénéfices sont en baisse de 18 %. Tesla reste bénéficiaire avec 3,7 milliards de dollars, certes, mais cela reste un mauvais trimestre, que le constructeur tente d’adoucir en multipliant les annonces dans tous les domaines. Le plus important peut-être concerne la voiture entrée de gamme, que l’on nomme Model 2 faute de mieux. La rumeur suggérait son abandon au profit du Robotaxi et si Elon Musk avait nié l’information, c’était pour mettre en avant le véhicule entièrement autonome dans la foulée, ce qui ressemblait davantage à une confirmation.

Tesla aurait mis de côté sa voiture moins chère au profit de l’hypothétique Robotaxi

Tesla aurait mis de côté sa voiture moins chère au profit de l’hypothétique Robotaxi

Lors de la présentation de ses résultats financiers, le constructeur automobile change de discours. Tesla annonce au contraire que sa voiture entrée de gamme reste non seulement prévue, elle devrait même sortir plus tôt qu’annoncé initialement, c’est-à-dire un lancement de production fin 2025. Une bonne nouvelle a priori, même si la communication laisse entendre que l’entreprise a revu ses ambitions à la baisse. Cette nouvelle voiture devait inaugurer une toute nouvelle plateforme et surtout une toute nouvelle méthode de production, bien moins chère.

Pour accélérer son calendrier, Tesla a revu ses plans et utilisera un mélange entre les technologies actuelles éprouvées et de nouvelles idées. Ce qui veut aussi dire que les réductions de prix ne seront pas aussi importantes qu’espéré et donc que la voiture devrait être plus chère que prévu. Sachant qu’Elon Musk avait promis un prix de vente autour des 25 000 $ lors de sa présentation initiale en 2020, on imagine qu’il ne faut désormais rien attendre sous les 30 000 $ HT en prix de base.

Illustration par Tesla du nouveau processus de fabrication qui devait servir à la voiture entrée de gamme, où les composants sont assemblés à part et réunis à la toute fin de la chaîne de production. Capture Tesla Investor Day 2023.

Le Robotaxi devrait être le premier à exploiter ce nouveau processus de fabrication que Tesla juge révolutionnaire, ce qui laisserait entendre qu’il ne sortira plus en premier finalement. Au milieu de ce programme flou, le message de la part du constructeur aux investisseurs est assez clair : il va falloir faire avec une année 2024 difficile, avant le retour de la croissance en 2025, si tout va bien. Cette année, la croissance se fera avant tout sur tout le reste : stockage et distribution de l’énergie avec les batteries et panneaux solaires d’un côté et les superchargeurs de l’autre, et les services en particulier autour de l’IA.

Comme tout le monde de nos jours, l’IA est en effet un sujet important pour Tesla qui mise dessus pour la conduite entièrement autonome (FSD) et pour d’autres projets, dont le robot Optimus, qui pourrait être en vente dès la fin de l’année prochaine, si l’on croit encore les promesses d’Elon Musk. Plus proche de nous, le logiciel maison pour la conduite autonome pourrait être utilisé par d’autres constructeurs automobiles et le milliardaire a indiqué être en discussion avec un constructeur majeur dans l’industrie, sans préciser lequel.

Tesla travaille aussi sur l’intégration d’une fonctionnalité de VTC, similaire à ce que Uber propose, directement dans son app mobile. À terme, ce service pourrait bénéficier de la conduite entièrement autonome si elle devient une réalité. En attendant, on pourrait appeler une voiture gérée par un humain pour être conduit à la destination de son choix. C’est du pur logiciel, mais c’est un point fort de l’entreprise et ce service pourrait lui rapporter des revenus additionnels pour compenser les ventes en baisse. Tesla ne communique pas du tout sur un éventuel lancement, ni en termes de date, ni de lieux.

Le service de VTC que Tesla imagine intégré à son app, pour concurrencer directement Uber avec quelques fonctions liées à ses voitures, dont le contrôle de la climatisation et de la musique. Image Tesla.

Pour finir le tour des annonces, Tesla a commercialisé hier une nouvelle Model 3. Pas un modèle moins cher, c’est le retour de la version Performance, vendue en France à partir de 55 990 €. Pour ce prix, vous aurez une version plus musclée de la berline, avec un 0 à 100 km/h annoncé à 3,1 secondes et une vitesse maximale de 262 km/h. Des chiffres qui n’ont rien à faire sur route ouverte et c’est pourquoi la voiture bénéficie aussi d’un mode piste de troisième génération, pour améliorer ses temps sur circuit. Le constructeur distingue aussi mieux ce modèle des autres Model 3, avec un dessin légèrement différent à l’avant comme à l’arrière, un amortissement adaptatif, de nouveaux sièges plus enveloppants ou encore du carbone à l’intérieur.

Cette nouvelle variante ne va certainement pas relancer les ventes, même si la gamme est de nouveau au complet. Au programme des nouveautés, on attend désormais surtout la nouvelle Model Y, sur le modèle de la mise à jour de l’automne dernier pour la berline. Tesla avait indiqué qu’il faudra attendre 2025 toutefois, ce qui confirmerait que l’année en cours sera particulièrement creuse. En attendant, la nouvelle variante de la Model Y devrait tout de même simplifier les ventes des prochains mois en Europe.

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Une troisième bêta pour macOS Sonoma 14.5

Pierre Dandumont |

Apple vient de mettre en ligne la troisième bêta de macOS Sonoma 14.5. Elle arrive très rapidement après la seconde, qui a à peine une semaine. Les nouveautés de cette version ne sont pas encore connues, mais la sixième itération de macOS Sonoma reste tout de même assez mineure dans l'absolu : Apple se concentre visiblement sur iOS 17.5 et tous les changements amenés par le DMA en Europe.

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De faux SSD Samsung 1080 Pro, basés sur un modèle qui n'existe pas encore

Pierre Dandumont |

Les malandrins ont un incroyable talent : plutôt que de vendre de faux SSD Samsung 980 Pro ou des copies de Samsung 990 Pro, ils ont décidé de proposer un modèle qui n'existe pas encore chez les Coréens : le 1080 Pro.

Le tampon Original montre évidemment qu'il s'agit d'un véritable Samsung 1080 Pro.

Le « nouveau » SSD Samsung est en effet disponible sur les places de marché asiatiques, et à un prix défiant toute concurrence : la version 4 To est trouvable pour moins de 40 € sur AliExpress. Vous pouvez bien évidemment jouer les naïfs devant ce prix, en pensant « Ils sortent des mêmes usines et les Chinois font moins de marge que les revendeurs européens », mais ce serait un peu idiot, surtout quand ce SSD n'existe pas chez Samsung et que le 990 Pro de la même capacité vaut 328 €. Ou vous pourriez allez lire le test de QuasarZone, qui a acheté un des SSD en question.

Si la mauvaise copie est annoncée comme compatible PCI-Express 5.0 avec des débits élevés (plus de 15 Go/s dans certaines annonces), ce n'est évidemment pas le cas dans la pratique. Le SSD se contente d'une seule puce de mémoire flash et d'un contrôleur daté, en PCI-Express 3.0. Le débit maximal en pratique est aux alentours de 1,2 Go/s (environ 600 Mo/s en écriture) et des débits qui chutent fortement une fois le cache en pseudo-SLC vide, avec moins de 100 Mo/s en écriture. Par ailleurs, la capacité réelle n'atteint pas 4 To, même si nos confrères n'indiquent pas la valeur réelle : ils montrent simplement qu'un logiciel de test indique une erreur, ce qui implique une capacité plus faible. Compte tenu de la puce de mémoire flash datée, elle est probablement dans le meilleur des cas de 256 Go.

Le circuit imprimé de la copie est quand même fort vide (image QuasarZone)

Dans tous les cas, il faut rappeler une chose dont nous avons déjà parlé dans un article sur les contrefaçons, et qui s'applique très bien au monde du stockage : « Si c'est trop beau pour être vrai… c'est trop beau pour être vrai ». La seule contrainte par rapport à cette phrase est évidemment votre référence : ne partez pas du prix des barrettes de mémoire de 4 To pour Mac Pro vendues chez Apple. En effet, comme Apple les commercialise 1 840 €, vous pourriez penser à tort que tous les SSD vendus chez les autres revendeurs sont des contrefaçons grossières.

SSD 16 To et microSD 1 To à prix modique : gare aux nombreuses contrefaçons

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Apple pourrait développer une puce Apple Silicon pour les serveurs et l'IA

Pierre Dandumont |

Les puces qui emploient le jeu d'instructions ARM ne se limitent pas à la mobilité et à quelques ordinateurs, nous en avons déjà parlé. Et selon une rumeur, Apple pourrait développer ses propres puces pour le domaine des serveurs et les calculs liés à l'IA.

Une puce M pour les serveurs ?

C'est 手机晶片达人 (Phone Chip Expert en anglais) qui en parle sur Weibo, un réseau social chinois : Apple pourrait proposer ses propres puces dès 2025, avec une gravure en 3 nm. Ce n'est pas anodin : c'est un domaine important pour de nombreux acteurs, qui dépendent pour le moment beaucoup de Nvidia pour l'IA. Dans les CPU des serveurs, Intel et AMD restent les deux fournisseurs principaux, mais les puces ARM sont de plus en plus populaires, chez Amazon, Google ou même Nvidia, qui développe des systèmes sur puce pour les coupler avec ses cartes dédiées aux calculs IA.

Google a sa propre puce pour les serveurs, Axion

Google a sa propre puce pour les serveurs, Axion

Dans le domaine des CPU, Apple a évidemment une carte à jouer avec ses cœurs basse consommation. En effet, dans les serveurs, la demande est un peu particulière : les centres de données ont besoin de puces avec de nombreux cœurs (pour gérer le plus possible d'utilisateurs) mais pas nécessairement d'une énorme puissance brute. Les cœurs basse consommation, qui sont physiquement compacts et consomment peu, sont donc parfaits pour cet usage quand ils offrent des performances décentes et Apple dispose d'une excellente expertise dans ce domaine.

Pour la partie IA, la donne est différente : Nvidia a une énorme avance sur ses concurrents avec des cartes qui ont une puissance brute extrêmement élevée et un environnement logiciel connu et efficace. Mais les cartes ont le défaut d'être onéreuses (comptez plusieurs dizaines de milliers d'euros) et de consommer beaucoup d'énergie. S'il est possible qu'Apple puisse s'approcher de Nvidia en proposant une sorte de NPU XXL1, il n'est pas certain que le but soit d'effectuer tous les calculs sur les serveurs : les dernières rumeurs indiquent qu'une partie des traitements se ferait en local.

iOS 18 : les nouveautés liées à l’IA se passeraient en partie du cloud

iOS 18 : les nouveautés liées à l’IA se passeraient en partie du cloud

Nous ne pouvons donc pas spéculer réellement sur ce qu'Apple va proposer, tant les voies possibles sont nombreuses.


  1. Et il faudrait ajouter un X pour faire bonne mesure.  ↩︎

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Photoshop s'ouvre à de nouvelles images avec l'IA générative Firefly 3

Florian Innocente |

Adobe injecte une nouvelle dose d'IA dans Photoshop avec la 3e version de Firefly. La création d'images artificielles peut toujours se faire au moyen de requêtes textuelles ou en utilisant d'autres images comme référence.

C'est une version de Photoshop encore en bêta dont Adobe a dévoilé les derniers outils. Ils utilisent l'IA générative Firefly 3 (en bêta aussi) pour accélérer la création d'une image à partir de rien ou presque. La principale nouveauté est l'Image de référence. On charge dans Photoshop un visuel dont on souhaite s'inspirer pour générer une image dans le même esprit. Cela évite de se battre avec les mots clefs dans les prompts pour tenter d'obtenir le résultat espéré.

Utilisation d'une image de référence pour transformer une abeille. Image : Adobe.

L'image de référence va répliquer le style et les couleurs de l'image qui sert d'inspiration. Adobe précise que l'utilisateur verra la première fois un message l'invitant à ne pas utiliser comme modèle des images soumises à des droits d'auteurs. L'éditeur travaille en outre à un marquage qui empêchera des images comportant le tag Content Authenticity de servir de référence (lire aussi « Cette image est-elle vraie ? » Adobe veut vous fournir la réponse).

Génération d'une image dans l'image.

Ce prochain Photoshop améliore ses autres outils de génération d'une image à partir d'un prompt. On peut toujours créer une image de zéro ou en générer une partie pour améliorer ou compléter certaines zones précises du visuel. Si un arrière-plan ne convient pas, aucun problème, il pourra être remplacé par des éléments générés artificiellement. Et lorsqu'on hésite devant un résultat, on peut demander à en obtenir de nouvelles déclinaisons pour obtenir quelque chose de similaire… mais différent.

Firefly 3 arrivera avec des améliorations à tous les étages dans la variété des styles, couleurs, arrière-plans ou pose des sujets qu'il propose ; dans son interprétation des prompts ; dans la qualité de son rendu photoréaliste ou dans ses capacités en création de logos, icônes ou illustrations.

En dehors de ce qui relève de l'IA, Photoshop a d'autres améliorations prévues :

  • Le pinceau de réglage peut effectuer des retouches non destructives sur certaines parties de l’image ;
  • Les paramètres prédéfinis de réglage permettent de modifier le rendu des images grâce à des filtres applicables d'un clic. On pourra aussi créer et enregistrer des paramètres prédéfinis personnalisés ;
  • Le navigateur de polices amélioré donne un accès immédiat à quelque 25 000 polices Adobe dans le nuage directement depuis Photoshop.

Ces évolutions seront proposées à tous les utilisateurs de Photoshop dans le courant de l'année.

Adobe Express pour iOS fait de curieuses images grâce à l

Adobe Express pour iOS fait de curieuses images grâce à l'IA Firefly

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Ubuntu 24.04 prend en charge les images HEIF/HEIC

Pierre Dandumont |

La version 24.04 d'Ubuntu, qui est une LTS — Long-term support, c'est-à-dire prise en charge pendant 5 ans —, prend enfin en charge nativement les images au format HEIF/HEIC, vues notamment dans les iPhone depuis quelques années maintenant.

Le premier des deux sigles, HEIF, est un conteneur qui permet de stocker différents types d'images et séquences d'images, ainsi que de l'audio, de la vidéo, du texte, etc. Le second sigle, HEIC, est plus précis : un fichier avec cette extension contient spécifiquement des images encodées avec le codec HEVC (ou H.265). C'est le fonctionnement par défaut depuis iOS 11 chez Apple, car le codec permet une compression plus efficace que le JPEG : les images sont de meilleure qualité pour un poids (en octets) plus faible.

Ubuntu lit le HEIC (image OMG Ubuntu)

La prise en charge du HEIC en dehors de macOS et iOS n'est pas systématique, et l'arrivée d'un décodeur — libheif — en standard dans une des distributions les plus populaires est donc une bonne nouvelle. Android prend en charge le format depuis Android 8, macOS depuis High Sierra et iOS depuis la version 11. Du côté de Windows, c'est un peu particulier : l'implémentation native de Microsoft sous Windows 10 nécessite l'achat d'une licence pour le codec HEVC (vendue 1 €) pour ouvrir les images, alors que Windows 11 l'intègre si vous êtes à jour.

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Audacity ajoute un service pour sauvegarder ses fichiers dans le cloud

Nicolas Furno |

Audacity 3.5 est disponible et c’est une mise à jour majeure pour l’éditeur audio open-source. À défaut d’une interface moderne, l’app gagne malgré tout une fonctionnalité de cette décennie avec la capacité de sauvegarder ses projets sur le cloud. C’est une option que vous n’êtes pas obligé d’utiliser et qui sera proposée lors du premier enregistrement d’un nouveau document. Vous pourrez conserver le fichier en local comme avant ou bien choisir de l’envoyer sur les serveurs mis en place par les concepteurs de l’app.

Lors de la première sauvegarde d’un fichier, Audacity 3.5 propose de l’envoyer dans le cloud ou de le conserver en local. Image MacGeneration.

En effet, Audacity est désormais associée à audio.com, une plateforme spécialisée dans la sauvegarde en ligne de fichiers audio avec une touche de collaboration. Un compte devra être créé sur le site et vous donne droit gratuitement à la sauvegarde de 5 projets pour un maximum de 2 Go de stockage dans le cloud. Si vous voulez plus, il faudra payer un abonnement à partir de 2,99 $ (2,8 € HT) par mois. De son côté, l’app sait gérer les deux cas de figure et fonctionnera comme avant avec les fichiers locaux, tout en synchronisant les fichiers cloud avec les serveurs.

Passer par le cloud amène plusieurs avantages, le plus évident étant un accès simplifié aux fichiers depuis tous les ordinateurs que vous utilisez. Puisqu’Audacity est une app multiplateforme, disponible aussi pour macOS, que Windows et Linux, cela peut être intéressant, d’autant que l’intégration est bien pensée, avec la possibilité d’afficher les documents stockés sur le cloud depuis l’interface de l’app. Par ailleurs, audio.com conserve les versions précédentes d’un même fichier, vous permettant de revenir en arrière en cas de problème. Enfin, on peut collaborer en invitant d’autres utilisateurs qui pourront écouter et commenter l’audio mis en ligne, via le site web du service, et même ouvrir une copie sur leur ordinateur.

Plusieurs autres nouveautés sont listées pour Audacity 3.5, dont un nouvel outil capable d’identifier automatiquement le tempo d’une musique et d’ajuster automatiquement les boucles ajoutées au projet en fonction de cette donnée. On peut aussi ajuster plus facilement le pitch d’un élément du projet en utilisant l’interface. La liste complète des changements signale aussi quelques retraits de fonctions de niche peu utilisées d’après les développeurs, de quoi simplifier un petit peu l’app et ses futures évolutions.

Audacity 3.5 a été testée sous macOS 14, mais l’app devrait fonctionner à partir d’OS X 10.9 (Mavericks), même si c’est sans garantie. Son interface est traduite en français.

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