Le Power Mac 4400, la dernière m*rde d'Apple

Jean-Baptiste Leheup |

On ne va pas en faire tout un plat, mais juste quelques lignes : le Power Macintosh 4400 fête en ce 7 novembre ses 25 ans. Si vous n'avez pas connu le Power Macintosh 4400, alors c'est bon signe : vous n'avez pas vécu les années les plus difficiles de l'histoire d'Apple.

Car en novembre 1996, tous les signaux étaient au rouge : Apple n'avait pas de système d'exploitation viable (elle venait d'abandonner le projet Copland et n'avait pas encore officiellement acheté NeXT), elle enchaînait les projets auxquels plus personne ne comprenait rien (comme Taligent et OpenDoc), sa gamme Power Mac faisait du surplace tandis que les Pentium d'Intel faisaient les malins, la gamme portable Newton n'allait nulle part, les vendeurs de clones de Macs étaient en train de tailler des croupières à Apple, et Windows 95 prenait ses aises dans les entreprises, les écoles et les maisons.

Image : eBay via Worthpoint

Le Power Macintosh 4400, dans tout ça, était l'ordinateur de la dernière chance pour une Apple qui venait de perdre plus de 800 millions de dollars sur son année fiscale. Une machine d'entrée de gamme, appliquant les recettes des PC bon marché, avec une alimentation standard au format ATX avec une ventilation très bruyante, une carte-mère Tanzania qu'Apple avait conçue pour les cloneurs, et un disque dur IDE plutôt que SCSI, dans un boîtier en métal peint plutôt qu'en plastique injecté. Des petites économies qui permettaient à cette machine de viser le marché des petites et moyennes entreprises, qui avaient besoin de modularité et d'économie, pas de design et de convivialité.

Résultat : une machine à 1500 dollars à son lancement (10.000 francs, car on ne parlait pas encore de 1500 euros), quand le reste de la gamme Power Macintosh s'étalait de 2500 à 3500 dollars - sans même parler du fameux Power Macintosh 9600 bi-processeur, qui dépassait les 4500 dollars ! En contrepartie, les choix d'Apple pesaient sur les performances de la machine. Privée de mémoire cache, équipée d'un petit processeur 603e à 160 puis 200 Mhz, et chichement dotée en mémoire vive, elle peinait à suivre le rythme d'un Mac OS en fin de vie.

Des promotions en avril 1997

Le Power Macintosh 4400 resta longtemps la dernière machine « low cost » développée spécifiquement pour tenter de grappiller des parts de marché à ses concurrents. En 1997, il passa à la trappe avec tout le reste de la gamme pour faire place nette au seul Power Macintosh G3, bientôt rejoint par l'iMac.

Clairement, ce Power Macintosh était dans l'esprit de Steve Jobs quand, d'après la légende rapportée par le film Jobs, au moment de prendre le contrôle du conseil d'administration d'Apple, il déclara « Nous allons inventer un nouveau Macintosh pour la maison, et un nouveau Macintosh pour l'entreprise. Nous allons inventer un nouveau système basé sur NextStep. La prochaine génération de Macintosh. Et nous allons tuer tous les autres projets. Cette entreprise ne produira plus jamais de merde ».

Plutôt que de proposer une machine sous-dimensionnée et donnant une mauvaise image de la marque, Apple eut ensuite recours à deux stratagèmes : concevoir un nouveau produit réutilisant des technologies largement amorties, ou conserver au catalogue un produit de la génération précédente. Dans la première catégorie, on trouve par exemple le eMac, survivance de Mac à écran cathodique quand l'iMac s'était converti au coûteux écran plat, ou les iPhone SE auxquels nous nous sommes maintenant habitués.

avatar YetOneOtherGit | 

@bbibas

« par exemple vendre des prothèses auditives, et ouvrir des boutiques au fil de l'évolution de ton chiffre... »

Comparaison n’est pas raison et sur l’exemple que tu met en avant
tu as une vague de la situation du marché et de ses acteurs ?

Au delà de ça : une entreprise dans la situation d’Apple en 97 ne peut faire le choix de l’effondrement vers une micro niche, c’est l’équivalent d’une faillite.

avatar bbibas | 

@YetOneOtherGit

Bon ok on tourne en rond avec toi ...bye

avatar YetOneOtherGit | 

@bbibas

“Bon ok on tourne en rond avec toi ...bye”

Pourquoi? Parce que j’ai l’outrecuidance d’argumenter et de ne pas être convaincu par tes arguments?

Tu imagines un Apple qui aurait put se contracter à l’époque sur je ne sais quel marché de niche?

avatar bbibas | 

@YetOneOtherGit

Curieux de savoir quel type de structure tu diriges ?

avatar marenostrum | 

il est retraité je pense.

avatar YetOneOtherGit | 

@marenostrum

"il est retraité je pense. "

Nope 😎

avatar YetOneOtherGit | 

@bbibas

"Curieux de savoir quel type de structure tu diriges ?"

De façon opérationnelle ? j’ai passé les rênes de la direction pour me centrer sur des taches plus agréables 😉

avatar Lo1911 | 

J'ai encore le mien..
Pas de si mauvais souvenirs que ça de cette bécane
Il faut dire que j'avais un peu bossé dessus à l'époque :
"Grosse"alim, optimisation du refroidissement, Sonnet Crescendo G3, Woodoo 4, 160Mb de RAM et 80Gb de HDD

avatar Boboss29 | 

Quand je vois cette machine, je comprend mieux pourquoi l'Imac a tout bouleversé dans le monde l'ordinateur individuel ! Que c'est laid et austère ! 🤢

avatar claude72 | 

Comparé aux 6360 et 6400, qui avaient le même processeur 603e à 160 et 200 MHz, le 4400 n'était pas si mal ! :
- alimentation de PC, facile à trouver à pas cher, au lieu des alims propriétaires Apple des 6300/6400 (qui étaient en plus de piètre qualité),
- 3 slots mémoire pour 160 Mo de RAM (même si le 1er slot était un peu compliqué à utiliser !) au lieu de 2 pour 136 Mo pour les 6360-6400
- 3 slots PCI, au lieu d'un,
- 2 Mo de VRAM sur le 200 MHz au lieu de 1 Mo.
Après, c'est vrai que ça ressemblait plus à un PC moche qu'à un Mac, mais il suffisait de le planquer sous le bureau !!!

avatar melaure | 

@claude72

Tout a fait d’accord, un vrai Mac d’informaticiens, ce que les bobos actuels ne peuvent pas comprendre.

Perso j’avais choisi le Starmax 4000 de Motorola une machine Tanzania aussi mais mieux optimizée et plus fiable (d’où les CINQ ans de garantie offerte et pour moins cher).

J’avais fait une config top : 144 Mo de RAM, crecenso G3/300, deux DD IDE interne plus lecteur DVD SCSI pioneer interne via une nappe spécialement faite. Et avec ça carte Ethernet, carte 3dfx Voodoo 3000 puis 4500, et surtout une carte Wired4DVD avec décodage matériel (Apple a mis 2 ou 3 ans de plus pour un simple décodage logiciel bien médiocre à coté). Plus un rack SCSI en externe.

Un de mes meilleurs Macs ! Et surement une config unique ;)

avatar xtgraphik | 

J'ai eut cette bécane (4400/200) lors de mes années étudiantes, elle m'a rendu de fier service pendant 3 ans et elle a terminé avec une carte G3.
Moche peut-être mais fiable et pas ridicule en perf.
Je lui préférais les PPC 7300 et 7600 mais pas dans mon budget à l'époque.
Perso je l'aimais bien ;-)

avatar pfx | 

J’avais bien aimé le principe de cette machine qui se voulait moins propriétaire.
Je me rappelle avoir testé BeOS dessus qui donnait des résultats impressionnants!
Je rêvais d’une démocratisation des plateformes CHRP (prédécesseur et successeurs compris!)

avatar Mac1978__old | 

J’ai eu un IIcx de 1990 à mi 1995, puis un Performa 5200CD dès mi 1995, puis un PowerMac G3 (bleu et blanc).

Sur toutes ces machines, je trouve que c’est surtout l’OS 7-8-9 qui était une vrai m… surtout que WindowsNT était l’OS de mon employeur. C’est vrai qu’à ce moment-là, il fallait vraiment être fan pour rester sur Mac, ce que j’ai fait.

Je trouve qu’OpenDoc était un projet visionnaire, que le Newton était vraiment top et même aujourd’hui je regrette certaine de ses fonctionnalités.

avatar rolmeyer (non vérifié) | 

@Mac1978

Pareil, mais mon 5200 sous 7.3, pas une bonne machine. Puis j’ai eu le 6400, puis un 5400 en noir, une vraie beauté pour l’époque.
Si parfait le 5400 que je l’ai mis à jour en G3 avec une carte Vimage, une vrai petit iMac avant l’heure.

avatar fte | 

@Mac1978

"Je trouve qu’OpenDoc était un projet visionnaire,"

Dans l’aspect utilisateur et de document modulaire intelligent, absolument.

Dans son aspect technique de code et choix de technologies d’implémentation, c’était une horreur absolue, une collection de mauvais choix technologiques, de mauvais choix méthodologiques, de l’IBM big design des plus mauvais jours. Ça sentait l’échec dès les premiers papiers, ça puait l’échec dès les premiers prototypes, et ça n’a pas loupé.

avatar sceptique | 

Je suis désolé d’être totalement hors sujet, mais comment joindre l’administrateur des forums ? L’app forum me demande de le faire et je ne peux voir les réponses aux questions !

Bon, pour me rattraper aux branches, il y a bien ici aussi quelque m…

avatar fabricepsb71 | 

A cette époque, mes parents possédaient un LC 475 sur lequel j’usais le disque dur avec de longues parties de Marathon.
J’ai décidé d’assouvir ma passion en achetant ma propre machine. Et c’est là que j’ai vu à la Fnac ce fameux 4400 Exposé avec Marathon en démo 😅
Finalement, renseignements pris, j’ai acheté le Power Macintosh 6400…
« Frog blast the Vent Core »

avatar rolmeyer (non vérifié) | 

Ah ben moi je croyais qu’avec mon performa 5200 j’avais eu la dernière merde d’Apple…..

avatar claude72 | 

Si ça peut te consoler, le 5200 (et ses congénères à écran intégré 5260, 5300, 5400 ainsi que ses cousins sans écran intégré 6200 à 6400) était bien plus des daubes que le 4400 ! (mais étaient beaucoup plus beaux)

avatar rolmeyer (non vérifié) | 

@claude72

Bizarrement j’ai bien aimé mon 5400 noir que j’ai eu ensuite, au point de l’avoir upgradé en G3, super stable en 8 puis 9, et super fiable. Pas forcément intéressant vs la revente et l’achat d’un iMac bondi blue à l’époque mais comme je voulais passer au portable, j’ai prolongé la vie du 5400 avec une carte G3, puis je me suis offert le grand saut avec le powerbook wallstreet et ses modules. Toute une époque….

avatar gaurejac | 

Merdique, merdique... tout se discute.

C'est facile à dire aujourd'hui mais il faut pas oublier qu'à l'époque, internet arrivait et on était en sous-équipement chronique de partout, et c'était l'époque des PC à 5000francs qui ont rendu bien des services...

Alors au prix où il était, et comparaison des autres mac, le Powermac 4400 était soit bien plus puissant et extensible pour à peine plus cher que les 5300/6300, soit 2x moins cher et aussi puissant que les 7300 et consors...

J'en ai vu tourner des années en entreprise...

Ne pas oublier que cette machine était bien plus réparable (à l'époque) que les autres Mac de par ses composants standards : disque IDE, alim AT, ram EDO etc. (et donc bien moins chers que le SCSI / alim proprio / ram FPM proprio des autres mac).

Petite note l'alim est AT, pas encore ATX et c'était le ventilo de façade pas celui de l'alim qui était bruyant... (et Apple avait sorti un correctif : une simple resistance !)

avatar Un Type Vrai | 

Ce que l'iMac et Steve Jobs ont fait, c'est pas cesser de dépendre d'une bulle...
La preuve, ce 4400 n'avait pas pour cible les graphistes.ni le 5200/5300 et 5400...

Ce qu'Apple a retrouvé avec l'iMac, c'est un positionnement et une stratégie.
Avant elle tapait dans tous les sens sans jamais arriver à se différencier.
Ce n'est pas la seule entreprise a avoir eu une époque bizarre où il y a tellement de buts et tellement peu de cohérences que l'on fini par proposer des produits qui nuisent à la marque.

avatar claude72 | 

@ Un Type Vrai

"La preuve, ce 4400 n'avait pas pour cible les graphistes.ni le 5200/5300 et 5400"

Dans les graphistes et assimilés de l'époque il y avait deux catégories : il y avait les indépendants et ceux qui bossaient en studios, qui faisaient la totalité du travail sur un projet graphique : la mise en page, les dessins vectoriels et les images, donc qui travaillaient avec XPress + Illustrator + Photoshop et qui avaient besoin de Mac (relativement) puissants, avec des écrans 20" et des cartes graphiques en 24 bits pour pouvoir travailler les images avec Photoshop…
… et il y avait ceux (souvent en interne dans des associations ou des PME ou des services communication d'une ville) qui ne faisaient que la mise en page du texte (avec quelques fonds/éléments colorés), et qui confiaient le reste du travail (traitement + importation des images) à des sous-traitants : ceux-là n'utilisaient que XPress, à cette époque souvent une simple version 3.3x, peu gourmande en ressources et qui tournait très bien sur un 4400 avec un "petit" écran 17 pouces en milliers de couleur qui suffisait largement pour de la mise en page de texte.
(alors que pour cette utilisation, les 5200-5400 n'étaient pas adaptés à cause de leur écran 15 pouces (qui en faisait plutôt 14) trop petit, et les 6200-6400 étaient un peu léger en possibilité vidéo pour gérer un écran 17 pouces)

avatar YetOneOtherGit | 

@Un Type Vrai

"Ce que l'iMac et Steve Jobs ont fait, c'est pas cesser de dépendre d'une bulle...
La preuve, ce 4400 n'avait pas pour cible les graphistes.ni le 5200/5300 et 5400..."

Le fait d’avoir identifié qu’il était insoutenable de dépendre d’une niche qui était qui plus est une bulle était effectivement effectuée avant SJ mais sans vision de ce que pourrait être les moyens d’y parvenir et pire sans vraiment le prendre avec le sérieux nécessaire.

avatar Un Type Vrai | 

Entièrement d'accord. D'ailleurs, même Steve Jobs n'a pas su éviter tous les écueils (G4 cube, XServe ...) mais au moins Apple retrouvait un autre public.

Le plus bizarre, c'est que le 5500 était pas moche (en noir :D ), avec un bel écran pour l'époque, avec un bon prix, sans vraie concurrent. Et si on pose l'iMac G3 à côté, on comprend pourquoi l'un a été le mac le plus vendu de l'année de sa sortie en 4 mois seulement. J'ai toujours trouvé ça dingue. (en dehors de la publicité etc, je parle juste du produit, évidement Apple a fait un travail incroyable pendant ces années pour sortir de l'ornière)

avatar TheRV | 

Mon premier Mac! 😍 4400/160mhz. Il y avait plein de bombes système ahaha. Et il avait un 3dfx le must pour jouer à gta en émulation sur virtual pc !

avatar magic.ludovic | 

Je l'ai eu ! Le pire Mac que j'ai utilisé ! C'était vraiment une belle m...de ...

avatar amnesic | 

Pour ma part c'est le Power Macintosh 6100 qui m'avait halluciné lorsque j'avais vu où il avait placé le bouton ON/OFF : juste à côté du lecteur de disquette !
Il faut comprendre qu'a l'époque , ces modèles comportaient en option une carte processeur Intel 486DX2 dans le slot PDS pour faire tourner Windows (cela devenait obligatoire pour le marché de l'entreprise).
Pour éjecter une disquette sur un PC, pas de motorisation, il fallait appuyer sur un ...bouton. Je vous laisse imaginer la scène des "switcheur" (heureusement peu nombreux) de l'époque ;-)

Il y a qu'une seule chose que je regrette de ne pas avoir acheté chez Apple à cette époque...leurs actions !! :-)

avatar Iounmoutef | 

Souvenirs, souvenirs !

À cette époque, une grande partie de mes copains, ma sœur et mon frère avaient abandonné le Macintosh et étaient passés au PC. Ils y sont toujours.

Pour ma part, après un Macintosh « 128 » modifié « 512 » et « Plus » (avec un disque dur Hyperdrive clipsé directement sur le processeur !), puis un Macintosh II modifié Fx (auquel, si ma mémoire est bonne, avait ensuite été greffée une carte Nubus PowerPc que j’ai toujours quelque part), j’avais acheté le fameux « Power Macintosh 9600 biprocesseur » dont il est question dans l’article.

Que du bonheur, notamment pour les filtres de Photoshop… jusqu’au passage au G5 tellement plus puissant. Seul « léger » problème de ce PowerPC 970 biprocesseur acheté après avoir vidé mon compte en banque ? Le refroidissement liquide ! Un jour le circuit de refroidissement a brutalement fui et cela a immédiatement tué le G5 ! C’était une panne connue et fréquente survenant au bout de deux ou trois ans !

À l’époque, il fallait parfois avoir la foi (bien chevillée) !

avatar YetOneOtherGit | 

@Iounmoutef

"À l’époque, il fallait parfois avoir la foi (bien chevillée) !"

L’adhésion farouche qu’avait réussi à obtenir Apple d’une petite communauté allant parfois contre son intérêt est un chef d’œuvre de puissance marketing assez rare et exceptionnel effectivement 😉

avatar Mac1978__old | 

@Iounmoutef

Je suis d’accord. Il fut un temps où rester sur Mac relevait un peu de la profession de foi.

Tous les softs importants qui furent d’abord des exclusivités du monde Apple (je pense à PageMaker) avaient fini par être aussi développés pour Windows, et souvent en version plus élaborée.

À ce moment-là, c’était difficile de trouver des éléments rationnels pour rester dans l’Applesphère.

Celles et ceux qui y sont restés ne devraient pas avoir de mépris, ou de sensation de supériorité, par rapport à celles et ceux qui découvrent le monde Mac, soit en tant que première machine, soit après un switch.

avatar fte | 

@Mac1978

"À ce moment-là, c’était difficile de trouver des éléments rationnels pour rester dans l’Applesphère."

À ce moment là, j’étais dans ma région l’un des seuls prestataires de services, installation, maintenance, formation, développement, Mac. Je n’avais pour ainsi dire aucune concurrence, et plusieurs clients importants (localement ou internationalement). C’était une période assez plaisante en termes de jobs et relation clients. :)

avatar YetOneOtherGit | 

@fte

"À ce moment là, j’étais dans ma région l’un des seuls prestataires de services, installation, maintenance, formation, développement, Mac. Je n’avais pour ainsi dire aucune concurrence, et plusieurs clients importants (localement ou internationalement). C’était une période assez plaisante en termes de jobs et relation clients. :)"

C’est effectivement une période où quelques acteurs vivaient fort bien en accompagnant et conseillant le « microcosme» avec assez peu de concurrence.

avatar YetOneOtherGit | 

Les belles machines en PowerPC de l’époque étaient les RS/6000 d’IBM qui en plus tournaient sur un OS sérieux: AIX 😈😉

avatar gillesb14 | 

Et l’iMac 21” avec disque dur en 2013?
Apple a une collection de crottes pour essayer de faire du pas cher!!!

avatar petergab64 | 

C’est vraiment un article pour créer une polémique et déclencher toutes ces réactions. Une m… OpenDoc ! Le concept était génial, et d’ailleurs il perdure toujours, il suffit de l’avoir connu pour le voir dans certains logiciels, allez, cherchez…

avatar YetOneOtherGit | 

@petergab64

"Le concept était génial"

Et absolument dans l’air du temps tous les acteurs si intéressait alors et OpenDoc fut un échec face aux approches concurrentes 😉

avatar Jean-Baptiste Leheup | 

@petergab64

Je n’ai pas insulté OpenDoc !

https://blog.aventure-apple.com/2018/09/26/steve-jobs-de-retour-a-la-wwdc/

La première question vise directement l’une des grandes décisions de Steve Jobs : What about OpenDoc ? demande un développeur immédiatement très applaudi : qu’en est-il d’OpenDoc, cette technologie qui devait révolutionner l’écriture et l’utilisation des logiciels et de leurs fichiers ? « It’s dead, right ? », répond Steve Jobs du tac au tac : elle est morte, non ? Il se lève alors, et explique aux développeurs qu’ils ont passé beaucoup de temps à travailler sur des technologies portées par Apple, qu’il en est désolé, et qu’il compatit, mais qu’il ne poursuivra pas la gestion erratique des dernières années, comparant les créations d’Apple à une ferme où tous les animaux partent dans des directions différentes, « un tout inférieur à la somme de ses parties »… Se concentrer sur certains produits, explique-t-il, implique de devoir dire « non ».

avatar YetOneOtherGit | 

@j-b.leheup

"Je n’ai pas insulté OpenDoc !"

La période était riche en proposition et en exploration dans cette direction dont beaucoup ont fini en usine à gaz.

Après, sauf erreur, c’est la première implication d’Apple à un projet open porté par un consortium

avatar Nesus | 

J’adorais mon 9600. J’avais même changé le proc grâce à un sonnet G4. Mais faut avouer que quand l’iMac est sorti, on s’est rendu compte à quel pour c’était une machine moche.

avatar pecos | 

Je m'inscris totalement en faux par rapport à cet article

J'ai possédé un 4400 que j'ai gardé quelques années et revendu à quelqu'un qui l'a utilisé longtemps.
Très bonne machine, plutôt rapide pour le prix dérisoire et facile à faire évoluer.
Idéale pour de la PAO à l'époque (Photoshop / XPress).
Ça correspond à la période de ma vie où j'étais le plus aisé et ou les contrats d'édition s'accumulaient les uns après les autres. $$$... ;-)
Jamais ce mac ne m'a fait défaut.
OK, son défaut était d'être plutôt bruyant et assez moche mais à l'époque rien d'exceptionnel. Caché sous le bureau, on ne l'entendait pas plus que ça.

Maintenant, je ne suis pas étonné du ton insultant de cet article qui correspond bien à la ligne éditoriale de macg qui glisse doucement mais sûrement de manière quasi systématique vers le publi-reportage pour bobo friqué.

Donc s'il vous plaît, faites ce que vous savez faire : de la pub pour des produits ultra couteux, plus ou moins inutiles et mal fichus.
Il y a tant d'amateurs...
Mais ne vous mêlez pas de réécrire l'histoire (du mac) selon vos obsessions.

avatar YetOneOtherGit | 

@pecos

"Maintenant, je ne suis pas étonné du ton insultant de cet article qui correspond bien à la ligne éditoriale de macg qui glisse doucement mais sûrement de manière quasi systématique vers le publi-reportage pour bobo friqué."

Ce qui n’est absolument pas de l’ordre du « ton insultant» 😄😄

avatar YetOneOtherGit | 

@pecos

"Donc s'il vous plaît, faites ce que vous savez faire : de la pub pour des produits ultra couteux, plus ou moins inutiles et mal fichus."

La aussi ce n’est ni méprisant, ni insultant 👏

avatar fte | 

@pecos

"du ton insultant"

Je te suggères de relire ton message quand tu seras redescendu.

avatar YetOneOtherGit | 

@pecos

"Mais ne vous mêlez pas de réécrire l'histoire (du mac) selon vos obsessions."

Crois-tu que ce soit une réécriture de l’histoire ?

Ou ne serais-tu pas dans un superbe révisionnisme niant les réalités de l’époque que l’on peut résumer ainsi : de moins en moins de monde voulait étrangement à l’époque de ces machines que tu trouves si remarquables 😎

avatar switch (non vérifié) | 

Whaouh je ne me souvenais plus des prix ! Et des 16 Mo de ram (aujourd'hui on est à 16 Go !)
Touts les "Performa" étaient des grosses bouses, mais il est vrai que le 4400 détenait la palme.
Les premiers G3 blanc bleu étaient également assez capricieux.

avatar debione | 

Comme le cube ou le Mac Pro poubelle...
sinon on peut parler du quicktake ou d'autres choses... :)

avatar Tranmi2 | 

Haaa le 4400. Comme le 6400 je l'aimais bien parce qu'il avait une gueule un peu différente des autres. Pensez donc, le lecteur de disquette était à gauche... haha. Cela n'a l'air de rien comme ça, mais quand même ... c'était comme si il venait d'une dimension parallèle :)

Marrant que cet article tombe aujourd'hui, j'ai passé la journée d'hier à rebrancher de vieilles machines, mon Performa 6300/100/16 (la barrette de 8 Mo à 3000 balles...) qui s'allume toujours, qui exécute toujours son bon vieux Mas OS 7.5 et qui pourrait tout à fait me permettre de, ahem, gérer mes comptes sous un vieil exemplaire de Excel... :p

J'ai récupéré un Power Mac G3 beige format desktop, et là oui, je vois la différence tout de suite avec le Performa 6300, rien qu'à l'ouverture ... parce que oui, y'avait tout de facilité ou presque sur cette machine, tout était pensé pour qu'on puisse l'ouvrir et facilement accéder à l'intérieur, aux bus d'extensions, à la mémoire, au processeur monté sur une carte fille si je dis pas de connerie.

Le format tour bleu/blanc facilitait aussi l'accès remarquez.

C'est avec une vraie pointe de nostalgie que j'ai repensé à mon utilisation à l'époque, j'ai commencé à surfer sur le 6300 avec le modem 56k Olitec, le Web nous permettait, nous promettait de pouvoir lire, consulter, jouer même déjà de la même manière et aux mêmes ressources que sur n'importe quel machine ou système d'exploitation.

Parce que oui, en 1995, fallait assumer pré-ado d'avoir un Macintosh compatible avec presque rien, tendant que les collégiens autour avaient des PC sous Pentium presque MMX déjà à l'époque, des tonnes de jeux et Windows 95 et l'arrivée de Direct X (me semble t'il) qui permettait d'installer et exécuter un jeu "rapidement" sans avoir à chercher l'IRQ de la carte son ... Oui je sais, des gens vont me répondre que Direct X, les cartes sons, et les IRQ n'ont rien à voir mais on est pas là pour e****** les mouches hein, les curieux iront sur Wikipédia et ceux qui savent, comprendront les raccourcis ^^.

C'était l'époque où nous aimions je pense détester Microsoft et Billou, surtout Billou, le monde a changé, Apple, Microsoft aussi.

Quand je jette un oeil à mon Macintosh Plus et mon Macintosh Classic, je ne peux que me replonger quelques secondes dans cette époque presque bénie, où il n'y avait pas encore le réseau tout puissant et omniprésent, où il y avait une relation si particulière avec sa machine, des sensations que l'on, que je ne retrouve plus sur des machines modernes, quelle qu'elle soit.

Le 4400 était du low cost, comme les Mac LC qui portaient bien leurs noms, cela a permis à des gens d'acheter pour trop cher un Macintosh, de découvrir Mac OS même si c'était pas la meilleur version et la meilleur époque, l'iMac G3 a permis derrière d'assurer le même boulot et en plus d'offrir un pont vers Mac OS X, et de ne pas laisser sur le carreau des millions d'ordinateurs qui ont pu continuer de vivre, survivre parfois avec un OS 8.5 ou 9 instable à souhait, sans accès aux technologies modernes, l'USB en tête ...

Bref... je suis un poil nostalgique, j'adorerai posséder ce 4400.

avatar Zizounet06 | 

Bonsoir,
Perso je regrette cette époque où on pouvait bricoler ces Mac presque comme des PC et les booster un peu. J'ai gardé très longtemps un 7500 et un 6500 auxquels j'avais rajouté des cartes acceleratrices G3, un second disque dur, remplacé le lecteur par un graveur, des cartes PCI usb et firewire. Je regardais la télé grâce à la carte TV commslot, j'avais même réussi à installer Mac Osx... Belle époque 😍

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