Dans un tacle contre Apple, Donald Trump assure que l'entreprise va bien s'en sortir
Donald Trump a réagi au « profit warning » publié cette semaine par Apple, qui a engrangé moins de billets verts que prévu au dernier trimestre 2018 (lire : C’est officiel, Apple a raté Noël). La principale inquiétude de Tim Cook concerne la Chine : la guerre commerciale que mène la Maison Blanche contre le pays pèse sur son activité économique.
Interrogé sur son rôle dans cette déconfiture (après tout, la mise en place de tarifs douaniers ressort de sa seule prérogative), le président américain a botté en touche en préférant évoquer la réussite d’Apple dans des termes assez étonnants. « Regardez, ils ont beaucoup monté. Depuis que je suis président, ils ont gagné des centaines de pourcents », a-t-il exposé en parlant manifestement de l’action du groupe.
Une fois n’est pas coutume1, Donald Trump s’est légèrement trompé dans ses calculs : le 8 novembre 2016, jour de son élection, le titre d’Apple valait 111,06 $ ; ce vendredi à l’ouverture de Wall Street, l’action était cotée 144,53 $, soit une progression de… 30,1%. C’est honorable, mais ce n’est pas des centaines de pourcents.
« Apple était à un niveau incroyable, et ils vont bien s’en sortir », a poursuivi l’hôte de la Maison Blanche. « Je me préoccupe de notre pays, n’oubliez pas ça. Ne l’oubliez pas, Apple fabrique ses produits en Chine, je l’ai dit à Tim Cook qui est un ami à moi et que j’apprécie beaucoup, faites construire vos produits aux États-Unis, faites construire ces jolies usines longues de plusieurs kilomètres. Faites construire ces usines aux États-Unis, je préfèrerais cela ».
Mi-décembre, Apple annonçait la construction non pas d’une usine, mais d’un nouveau campus à Austin, Texas. Le constructeur indiquait aussi qu’il employait 90 000 salariés aux États-Unis, avec un objectif de 20 000 nouvelles embauches d’ici 2023 (lire : Apple va construire un nouveau campus à Austin).
Si le groupe s’appuie sur un réseau mondial de sous-traitants, dont plusieurs sont américains, la production de produits uniquement aux États-Unis est « difficile », expliquait Luca Maestri en février 2017. Donald Trump avait eu l’occasion de saluer l’investissement annoncé début 2018 par Apple : 350 milliards de dollars sur les cinq prochaines années.
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mais sérieux ... on se bat en France avec Macron, mais quand je vois que les américains sont contents avec ce débile profond ! Et ne disent rien !
ça fait peur !!!
C'est un tuche au pouvoir ce mec
@Dimemas
"mais quand je vois que les américains sont contents"
Tu vois ça où, et "les américains" désigne qui exactement ?
Mes copains américains ne sont pas tous contents, par exemple. Tu les incluais ?
@Dimemas
Je suis americain et je ne suis pas content du personnage (d’ailleurs j’ai quasi toute la Californie derriere moi qui est mecontente).
On rappellera que Trump etait moins populaire que Clinton mais il a ete elu grace au systeme, suffrage indirect.
Plus recemment, (dec. 2018), il est populaire aupres de 40% des americains, et cette popularite provient surtout des etats ruraux, ainsi on oublie les etats developpes, cotiés, où les gens sont davantage instruits, ont voyagé, etc. Si, les Americains disent et denoncent, mais il n’y a pas de gilets jaunes aux US.
@Paquito06
« Je suis americain et je ne suis pas content du personnage (d’ailleurs j’ai quasi toute la Californie derriere moi qui est mecontente). »
Vive la Californie libre !
Oups. Pardons.
« il est populaire aupres de 40% des americains, »
Chiffre qui ferait rêver tous nos derniers présidents ;)....
@Bigdidou
Je ne suis pas en faveur d’une Californie libre davantage. Elle est deja tres independante et autonome, en avance sur n’importe quel autre Etat en matiere d’ecologie/environnement, on a la Sillicon Valley et les meilleurs FinTech au monde.
Je n’ai pas en tete la popularite des presidents Francais, mais: Sarko s’est mangé une crise financiere majeure (ca aurait pu etre pire ou mieux, on ne le saura jamais, avec des si...), ce qui nous amene logiquement a la montee en puissance du camps adverse, Hollande est arrivé comme une fleur et n’a absolument rien changé, temps perdu, enfin Macron a fait du bon marketing (de super discours elaborés) en bernant du monde et le passage au second tour le donnait deja vainqueur. Dans chacun des cas, depuis 10-12ans, chomage et pouvoir d’achat en berne, forcement la popularite ne peut pas etre au rendez vous.
@Paquito06
Avant eux, Chirac avait eu pas mal de soucis...
Enfin, tout ça pour dire que ces 40% que tu trouves mauvais de ton côté de l’Atlantique, aucun de nos présidents post mitterrandiens n’oseraient même en rêver ;)
Peut-être qu’il nous faudra à nous aussi un genre de Trump local pour réaliser à quel point ils n’étaient pas si mauvais.
Enfin, j’espère qu’on n’en arrivera pas là.
@Bigdidou
Je n’ai pas assez de recul pour parler de Chirac. Il a fait deux mandats, consolidait l’Europe avec l’Allemagne, devait dealer avec la cohabitation, a vecu la bulle internet, etait tres diplomate et de la carrure.
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J’allais le dire. Il faudrait un Trump en France pour que ca change. Inimaginable cependant de voir une telle personne etre elue car les Francais aussi veaux soient ils ne sont pas si cons que les Americains. On peut dire ce qu’on veut des presidents francais, mais ils ne sont pas aussi stupide dans leurs propos, ne tirnnent pas de tels propos mensongés ou le déni. Un Trump en France et la Revolution et le passage a la Republique suivante est assuree.
@Paquito06
« On peut dire ce qu’on veut des presidents francais, mais ils ne sont pas aussi stupide dans leurs propos, ne tirnnent pas de tels propos mensongés ou le déni. »
Heureusement.
Je ne pense pas que nos institutions soient aussi solides que les institutions US pour faire face à un crétin ou un fou, c’est tout le problème.
Le président français une fois élu a quasiment tous les pouvoirs pour 5 ans, il vaut mieux qu’il soit équilibré.
C’est pour ça que je suis moyennement chaud pour un apprentissage par l’erreur avec une élection de Marine.
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