Comment Apple peut rebondir

Christophe Laporte |

Après les célébrations de fin d’année, le retour à la réalité est rude pour Apple. On pressentait que l’année allait être difficile pour le constructeur… Tim Cook n’a pas fait durer le suspense bien longtemps : quelques heures plus tard, l’entreprise annonçait son premier avertissement sur résultat depuis 2002 ! La Pomme a cependant toutes les cartes en main pour éviter que 2019 se transforme en annus horribilis.

L’Apple Store ICONSIAM de Bangkok.

Un profit-warning historique

Apple n’a pas échappé à la règle : une alerte sur résultats provoque immanquablement une chute plus ou moins spectaculaire du cours de l’action. Ça n’a pas loupé : ce jeudi, le titre AAPL a cédé près de 10% à 142,19 $. Il s’agit de la 28e baisse la plus forte de l’histoire du groupe, comme le relevait l’analyste Charlie Bilello qui rappelle que 26 des plus importantes baisses de l’action d’Apple se sont déroulées avant 2003.

Autant dire que le gadin subi par AAPL cette semaine restera dans les annales boursières. Pour sauver la face, il a manqué à Apple 5 milliards de dollars environ. Les prévisions données par le groupe étaient de 89 à 93 milliards de dollars de ventes : les revenus engrangés pour les trois derniers mois de l'année devraient s'établir à 84 milliards de dollars.

À l’échelle d’Apple, 5 milliards de dollars représentent 6 à 7 millions d’iPhone environ. Autre ordre de grandeur : c’est deux à trois fois plus que le chiffre d’affaires annuel total d’Apple lors de son précédent profit warning de 2002 ! C’est aussi à ça qu’on mesure la croissance stupéfiante du constructeur ces quinze dernières années.

Les mois qui viennent nous renseigneront sur la « gravité » de ce ralentissement. Est-il structurel, lié à la saturation du marché des smartphones dans le monde ? Est-ce la conséquence à la fois du ralentissement du marché chinois et de la guerre commerciale que se livrent les États-Unis et la Chine ? De ce point de vue, Apple et Huawei apparaissent comme des victimes collatérales.

Peu importe les raisons finalement. Que ce soit en 2002 ou en 2019, le constat est identique : la firme de Tim Cook doit se concentrer sur ses produits et innover. C'est l'ADN d'Apple et sans doute le seul moyen pour elle de s'en sortir…

C’est entendu, la position de Steve Jobs était sans doute beaucoup plus simple à tenir en 2002 que celle de Tim Cook en 2019. Dire qu'on a de super produits dans les tuyaux pouvait sans doute rassurer à l'époque, d’ailleurs l’argument est encore présent dans la lettre aux investisseurs de Tim Cook. Dans le cas présent, Apple doit non seulement commercialiser « de super produits », mais ces derniers doivent encore générer des milliards de dollars pour avoir un impact significatif sur le chiffre d'affaires du groupe.

Quel prochain hit pour Apple ?

Dans son histoire moderne, Apple a quasiment toujours eu un produit susceptible de la transformer en profondeur. Au tout début des années 2000, ce fut l'iPod. Rappelons en passant que le précédent avertissement sur résultats intervenait alors que l'iPod n'avait que quelques mois. On sait quel fut son destin… Puis très vite, pendant des années, les rumeurs se sont intensifiées sur un téléphone estampillé d'une pomme. Cela déboucha sur l'iPhone en 2007.

Puis, dans l'imaginaire collectif, la tablette s'est rapidement imposée aux yeux de tous. L'iPad, qui fut peut-être le lancement produit le plus réussi d’Apple, vit le jour en 2010. Ensuite, les rumeurs s'éparpillèrent entre un téléviseur (qui ne vit jamais le jour) et une montre connectée.

L’Apple Watch Series 4 est le meilleur produit Apple de 2018, selon les lecteurs de MacGeneration.

En 2015, Apple entra dans le marché de l'informatique vestimentaire. Après des débuts difficiles, l'Apple Watch ne cesse de s'imposer. C'est d'ailleurs l'une des plus grosses sources de satisfaction d'Apple à l'occasion de ces fêtes de fin d'année. Tim Cook a déclaré que les appareils vestimentaires avaient enregistré une croissance de leurs ventes de près de 50 % d’une année sur l’autre… même si Apple n’a jamais précisé les volumes de vente de sa montre, ni de ses AirPods.

Ce qui inquiète peut-être à l'heure actuelle, c'est qu'on ne voit rien venir à court ou moyen terme chez Apple. Les pistes existent, mais à ce jour, elles semblent toutes très théoriques. Les lunettes ? Au vu de tous les efforts déployés par Apple autour de la réalité augmentée à chaque keynote, il ne fait guère de doute que c'est un domaine qui doit occuper des équipes entières en interne.

Même topo pour la voiture autonome. Tout comme la réalité augmentée, Tim Cook ne s'en cache même pas, c'est un domaine qui l'intéresse et on sait qu'Apple investit lourdement dans ce domaine. Mais on est sans doute encore très loin de voir sur le marché une voiture Apple ou la voiture d'un constructeur tiers équipée de technologies Apple.

Quel potentiel pour les Mac Arm ?

À court terme, la rumeur la plus tangible et la plus à même d'avoir un gros impact sur Apple, ce sont les "Mac Arm" qui seraient attendus pour l'année prochaine. Changer de processeur pour changer de processeur ne suffira cependant pas pour booster les ventes de manière durable, comme l'avaient permis les Mac Intel : outre un gain impressionnant de performances, ces machines ouvraient la porte de la compatibilité avec Windows.

Un des premiers ordinateurs sous Windows 10 équipés de la nouvelle puce Snapdragon 8cx.

Apple doit marquer le coup et les esprits. Un Mac Arm doit représenter un véritable bond en matière non seulement de performances (les puces Ax ont le potentiel de rivaliser avec les processeurs d’Intel), mais aussi de connectivité : beaucoup sont demandeurs d’un MacBook toujours connecté au réseau, comme c’est le cas des iPad.

Un Mac Arm doit aussi offrir une autonomie inégalée. Dans ce domaine, Apple stagne comme on a pu le déplorer avec les derniers MacBook Pro.

Enfin, cette transplantation cardiaque doit aussi donner à Apple les coudées franches pour revoir le design des futurs Mac Arm. Comme le MacBook Air avait su le faire à son lancement il y a plus de 10 ans, et qui est devenu le mètre-étalon de toute l’industrie.

Sur le papier, tout ceci est alléchant, et ce sera sans doute suffisant pour relancer durablement les ventes… de Mac. Qui pesaient « seulement » 7,4 milliards de dollars au troisième trimestre 2018… Loin des 37 milliards engrangés par l’iPhone durant la même période.

En 2006, le patron d’Intel de l’époque, Paul Otellini, et Steve Jobs sur la scène de la MacWorld. Le patron d’Apple annonçait la grande bascule vers les processeurs Intel.

Malgré toutes les qualités qu’on peut lui prêter, un Mac, tout Arm qu’il soit, pourra difficilement prétendre à remplacer l’iPhone en termes de volumes et de valeur. Que cela n’empêche pas Apple de se lancer dans cette nouvelle transhumance, car les Mac ont besoin de ce coup de fouet qui les mettra à l’abri des contingences d’Intel.

S'appuyer sur les services…

Ce trou d'air était redouté… il était peut-être aussi attendu par les dirigeants d'Apple (qui risquent au passage de devoir s’en expliquer auprès des actionnaires). La petite musique que la firme de Cupertino nous sert depuis quelques trimestres sur les services n'est en effet pas innocente. Et on aurait tort de prendre les efforts d'Apple dans ce domaine à la légère.

iTunes bientôt sur les Smart TV 2018 et 2019 de Samsung.

Lancé en 2015, Apple Music compte 56 millions d'abonnés. Il n'y a que Spotify qui fasse mieux et encore, Apple Music est leader aux États-Unis. Le marché est encore loin d'être saturé, et la marge de progression du service de streaming d’Apple est encore importante — tant au niveau des fonctionnalités que du contenu (à quand des déclinaisons de Beats 1 consacrées à d’autres genres que les musiques urbaines ?).

On a aussi vu qu’Apple n’avait aucun tabou à ouvrir son service à d’autres : Apple Music est disponible sur Windows, sur Android, et depuis peu sur Alexa (quitte d’ailleurs à grever les ventes du HomePod). Sans oublier la prise en charge des contenus iTunes sur les Smart TV de Samsung : cité dans le communiqué de presse du constructeur coréen, Eddy Cue parle d'offrir à davantage de clients le catalogue de l’iTunes Store (ainsi qu'AirPlay 2). Pourquoi pas iTunes pour Fire TV, pour Roku, ou le webOS des téléviseurs LG… ? Après Amazon et aujourd'hui avec Samsung, on voit que la Pomme n'hésite pas à bousculer des certitudes que l'on avait à son égard.

La marque à la pomme a l'intention de compléter son offre de contenus avec un service vidéo pour lequel elle dépense afin de créer des séries exclusives. Il se murmure même que le constructeur développe une clé HDMI de streaming de type Chromecast ou Fire TV, plus abordable que l’Apple TV…

À cela s’ajoute le futur abonnement pour du contenu presse et magazine qui pourrait s’enchâsser dans Apple News. Tout cela pourrait se regrouper au sein d’un seul et même forfait dont on ignore tout du prix évidemment (20 $ par mois pour de la musique, de la vidéo et de l’actu en illimité ?). Plus de réponses normalement au printemps, avec le lancement attendu du service vidéo.

Il faut aussi compter sur iCloud qui compte des centaines de millions d'utilisateurs (la répartition entre formules gratuite et payantes n'est pas connue) et Apple Pay, deux services qui sont encore très loin d'avoir atteint leur plein potentiel…

Tim Cook n’a cessé de marteler que la catégorie des services se portait très bien : elle a rapporté 10,8 milliards de dollars durant le dernier trimestre 2018, un record. Des services sur lesquels les marges ne sont peut-être pas aussi généreuses que sur les produits, en particulier dans le secteur musical où les licences pour les maisons de disques sont particulièrement élevées.

… et miser gros sur l’informatique vestimentaire

Quels étaient les deux produits en tension pour les fêtes de fin d'année ? Les AirPods et l'Apple Watch. Pour les petits écouteurs d'Apple, c'est d'autant plus fou que ce produit est maintenant en vente depuis plus de deux ans !

En décembre, nous avions eu des échos d'Apple Store et de boutiques spécialisées qui nous confiaient en vendre aisément plusieurs dizaines par jour. Le produit a été copié, mais il reste inégalé à ce jour.

Charge à Apple de pousser sur ce segment. On devrait en savoir rapidement plus sur les intentions du constructeur concernant l’avenir des AirPods : le boîtier de recharge par induction est espéré pour le début de l’année, tout comme une nouvelle génération d’écouteurs… plus à l’écoute.

L’autre produit vestimentaire à faire la fierté d’Apple, c’est bien évidemment l’Apple Watch. Avec la Series 4, la Pomme a réglé le problème de la puissance qui avait le poids d'un boulet sur les précédentes générations. Le constructeur porte également ses efforts sur le sport et, surtout, sur la santé. Un secteur qui, sans nul doute, va permettre à la montre d’être prise de plus en plus au sérieux.

À eux seuls, l’électrocardiogramme et le détecteur de chutes peuvent être de véritables facteurs d'achat. Surtout aux États-Unis, puisqu’il n’y a que sur les modèles américains que l’app ECG est disponible pour le moment… Espérons que cette fonction se déploiera rapidement ailleurs dans le monde.

Les prochains modèles devront aller plus loin encore dans ce domaine pour toucher toujours plus de clients : après tout, la santé est un sujet qui préoccupe tout un chacun. La question d'une moindre dépendance à l'iPhone se posera tôt ou tard, même si la connexion cellulaire disponible depuis la Series 3 permet à la montre de se détacher toujours plus de son encombrant compagnon.

Le plus intéressant finalement dans la stratégie « vestimentaire » d’Apple, c’est que les produits dessinent un écosystème où chaque produit est complémentaire. L’élément manquant dans ce tableau, c’est un dispositif visuel : non pas l’iPhone qu’il faut porter à bout de bras, mais… des lunettes. Il parait qu’Apple y travaille, bien que Tim Cook ait dit en octobre 2017 que la technologie n’était pas prête. Les poches sans fond du constructeur lui ont sans doute permis de faire sauter quelques obstacles.

iPad : le véritable échec d'Apple ?

On a beaucoup parlé de l'essoufflement des ventes de l'iPhone, mais il y a également un autre produit qui stagne depuis beaucoup plus longtemps : l'iPad. Avec la sortie de la nouvelle gamme en novembre, Apple devrait annoncer des chiffres solides pour son dernier trimestre, mais qui ressembleront à ces arbres qui cachent une clairière. Certains considéreront que la tablette est un essai non transformé, d’autres qu’il s’agira d’un sacré échec. Tout dépend de comment on voit le verre à moitié plein ou à moitié vide !

En 2010, durant la présentation de l’iPad par Steve Jobs.

Il faut remonter à 2015 pour voir Apple vendre plus de 20 millions d'iPad lors d'un trimestre. Depuis plus de deux ans, la tablette d'Apple affiche des ventes à 10 millions d'unités par trimestre. Entendons-nous : beaucoup de constructeurs se contenteraient de tels résultats. Mais Apple se doit de viser l’excellence.

On critique souvent la politique tarifaire d'Apple. Peut-on lui faire le reproche concernant l'iPad ? Certes, tout n'est pas parfait, on a eu l'occasion, à de multiples reprises, d'évoquer le prix des accessoires de l'iPad Pro. Mais la tablette d'Apple couvre une large gamme tarifaire. Cela va de 359 € pour l'iPad 6 (qui, ceci dit, est un très bon appareil couvrant la plupart des besoins), à plus de 2 000 € pour le top du top.

Mais la révolution iPad n'imprime pas… Pire, cette troisième voie a de plus en plus de mal à tracer son sillon face à l'iPhone et ses écrans toujours plus grands, et le Mac qui continue son petit bonhomme de chemin… Près de dix ans après son lancement, l'iPad n'a toujours pas pris son indépendance : il faut toujours un Mac pour concevoir une app à destination de l'iPad.

C'est une des grandes désillusions d'Apple de ces dernières années. Attention, l'iPad est un objet formidable, très puissant et polyvalent. Mais quasiment dès le premier jour, Steve Jobs l'avait admis : le principal problème de l'iPad est avant tout logiciel. En 2019, alors que les tablettes d'Apple explosent nombre de Mac en termes de puissance brute, ce constat n'a jamais été aussi vrai.

Il existe de nombreuses applications très capables pour l’iPad, bien sûr. Et cela ira en s’améliorant (après tout, Adobe prépare un « vrai » Photoshop qui sortira cette année). Mais Apple ne donne pas le bon exemple : où est Xcode ? Final Cut Pro ? Les outils Logic ? Sans oublier ce système d’exploitation qui tire les capacités de l’iPad vers le bas.

L’iPad, un ordinateur « for the rest of us » ? Apple n'a toujours pas réussi à porter ce message, au-delà d'un cercle de convaincus prêts aux efforts d’adaptation indispensables pour changer de crémerie. Pire, elle est en train de lui faire perdre des bastions comme le marché de l'éducation qui a basculé vers les Chromebooks.

Une des erreurs de Tim Cook a peut-être été de chercher à augmenter le prix des Mac pour faire de la place à ses tablettes : les deux produits devraient s'auto-concurrencer et se cannibaliser. Après tout, cela n’a jamais fait peur à Apple.

Est-ce la fin de l’histoire pour l’iPad ? Évidemment non. Il revient à Apple de faire sauter les principaux points de blocages avec iOS 13. Aux développeurs également de concevoir de véritables apps pour iPad, et plus seulement des apps iPhone optimisées pour les grands écrans. Marzipan, dont on aura des nouvelles à la WWDC à coup sûr, pourrait les aider à concevoir des applications multi-plateformes mieux adaptées à l’iPad, pour un minimum d’efforts…

iPhone : stop ou encore

Apple ne manque pas de leviers, encore faut-il choisir les bons, leur allouer les ressources nécessaires, et éviter de s’éparpiller. C'est peut-être le souci actuel d'Apple : par moments, avec ses discours, Tim Cook donne l'impression de se perdre en chemin.

En octobre dernier, Tim Cook était à Bruxelles pour un discours sur la confidentialité des données. Image DR.

À une époque où le monde a perdu ses repères, en partie à cause des bouleversements technologiques de ces trente dernières années, il est évidemment important que le CEO d'une société comme Apple intervienne dans le débat public et présente la vision et les valeurs de son groupe.

Mais ces 18 derniers mois, les dirigeants d'Apple en ont peut-être un peu trop fait ! Tim Cook se comporte parfois comme un chef d'État propageant la bonne parole aux quatre coins du monde. Il nous arrive même de ne plus relayer certaines de ses interventions, où il rabâche sans cesse les mêmes discours.

Tim Cook en oublie sa mission première : être le chef d’orchestre d’une entreprise qui doit servir ses utilisateurs en répondant au mieux à leurs besoins. Pas plus, mais pas moins. Pour en revenir aux produits, un rebond d'Apple ne pourra avoir lieu que si l'iPhone se maintient à un certain niveau de ventes.

Dans un marché où les innovations sont moins visibles pour le consommateur, Apple va devoir redoubler d'efforts pour se maintenir à l'écart de la guerre des prix qui a déjà fait énormément de dégâts dans l'écosystème Android : les LG, Sony, Motorola, HTC et d’autres sont devenus des constructeurs de second plan.

À Apple de repenser sa stratégie, notamment dans l'entrée de gamme et dans les pays émergents. Un iPhone XR mini pourrait par exemple intéresser une large clientèle et être vendu à un prix raisonnable « pour du Apple ». Les pistes existent, Apple n'est pas aux abois et l'entreprise a les moyens d'emprunter le bon chemin… sans oublier les utilisateurs sur le bord de la route.

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avatar pocketalex | 

@Dark Phantom

Rien compris à ton commentaire qui part dans tous les sens, généralise des cas spécifiques, et termine en chandelle tournoyante avec cocktail vénusien ... en quoi un état devrait faire un OS ???? Tu as fumé quoi ???

avatar Dark Phantom | 

@pocketalex

Je ne fume pas, pour éviter d’être sur les nerfs dans des commentaires
Du coup, je suis hyper relax naturellement

avatar pocketalex | 

@Dark Phantom

Pourtant il parait que ça détend. On m'aurait menti ? ?

avatar Dark Phantom | 

@pocketalex

Ça détend, et puis ça fout en boule quand on en a plus, non tisane donc, café de temps en temps, restons relax modérés

avatar webHAL1 | 

Un grand merci à MacG pour cet article très intéressant, avec lequel je suis en grande partie d'accord (même si je ne vous rejoins pas sur la pertinence d'un Mac doté d'un processeur ARM ; à ce stade, je ne vois vraiment pas les avantages qu'un client en tirerait, alors que les inconvénients sont importants).

La partie qui attire particulièrement mon attention est celle sur l'iPad :
« Mais la révolution iPad n'imprime pas… Pire, cette troisième voie a de plus en plus de mal à tracer son sillon face à l'iPhone et ses écrans toujours plus grands, et le Mac qui continue son petit bonhomme de chemin… Près de dix ans après son lancement, l'iPad n'a toujours pas pris son indépendance : il faut toujours un Mac pour concevoir une app à destination de l'iPad.
[...]
L’iPad, un ordinateur "for the rest of us" ? Apple n'a toujours pas réussi à porter ce message, au-delà d'un cercle de convaincus prêts aux efforts d’adaptation indispensables pour changer de crémerie. Pire, elle est en train de lui faire perdre des bastions comme le marché de l'éducation qui a basculé vers les Chromebooks. »

Les chiffres vous donnent entièrement raison. Et je pense qu'il est fort regrettable qu'Apple n'ait pas permis à sa tablette de s'émanciper et devenir un véritable remplaçant du micro-ordinateur, en particulier pour dans le monde professionnel.
Avec l'aura dont dispose la Pomme et sa puissance financière, elle aurait pu entre autres faire de l'iPad LA machine avec laquelle les enfants découvrent l'informatique et celle que la majeure partie des foyers utilisent pour ses activités numériques. Mais au final, Apple s'est désintéressée du monde l'éducation (ne serait-ce qu'au niveau des tarifs) et le smartphone a largement pris la place de "l'ordinateur du quotidien".

avatar Dark Phantom | 

@webHAL1

Oui d’accord avec ça, et aussi désintéressée de l’éducation et des pros, parce que Apple aurait aussi pu concurrencer wacom, voire remplacer wacom dont les tarifs font hurler les pros depuis des années (bien plus cher qu’Apple)
J’aurai surtout aimé un véritable iPad Pro, l’iPad pro actuel est un bon iPad mais n’est pas un iPad Pro : un iPad Pro devrait remplacer le wacom mobile studio pro 16 pouces et avoir un iOS 13 hybride voire fonctionner en double boot iOS macOS avec un stylet pro

avatar pocketalex | 

@webHAL1

"je ne vous rejoins pas sur la pertinence d'un Mac doté d'un processeur ARM ; à ce stade, je ne vois vraiment pas les avantages qu'un client en tirerait, alors que les inconvénients sont importants"

Nan mais surtout, en 2019 ou plus, tu vends un ordinateur en expliquant que le CPU n'est plus XXX mais YYY ... les gens n'en n'ont rien, mais rien à foutre. Seule une brochette de geeks sera concernée et intéressée, ou pas.

Le passage à ARM ne sera pas une innovation significative, générateur de nouvelles ventes, et encore moins une révolution. C'est juste un changement d'architecture qui imposera à l'ensemble des développeur de revoir leurs applications. D'un point de vue consommateur ... un Mac c'est un Mac. Si on a besoin on achète, si on a pas besoin, on achète pas.

avatar Achylle_ | 

Complètement d'accord sur le fait que la fiche technique et en particulier le type d'architecture n'intéresse que très peu de monde.
Par contre, le passage sous ARM, pour l'utilisateur d'un mac, aurait plusieurs avantages :
- Un bond immense sur l'autonomie
- Design fanless (le MB fait déjà, mais bon)
- certainement un gain en poids, encombrement, epaisseur
- L'accès à l'immensité de la logiteque iOS
- Et surtout, des performances CPU et GPU en forte hausse !!

avatar pocketalex | 

@Achylle_

> Les ordinateurs sous ARM ça existe, avec Windows compilé ARM, et tout. Ils proposent 15 à 20h d'autonomie. Mais les performances sont tellement dramatiques que les utilisateurs préfèrent - et de loin - des machines "classiques" (comprendre ... sous x86) proposant 10-12h et permettant de faire le travail en quelques minutes, plutot qu'en plusieurs heures
> Le MB, oui, propose déja du fanless
> Le MB propose déja un gain en poids, encombrement, épaisseur
> Quel intérêt de faire tourner des apps iOS sur un système point & clic ? On peut déja faire tourner Android sur Mac ou PC et accéder à l'immense logithèque Android, et personne ne le fait, car c'est inutile au possible
> CPU et GPU en hausse, mais oui, et la marmotte, elle replie le chocolat aussi ?

Il faut que tu fasses la part des choses entre tes fantasmes (l'ARM c'est uber-génial, Intel c'est nul, Intel c'est le MAL, ARM c'est plus puissant que le x86, et en plus sans devoir le ventiler, ben oui, et ARM c'est aussi plus puissant que les solutions AMD et Nvidia niveau graphique, etc)

...et la réalité

Redescend un peu, sinon tu risques de taper dans la lune

avatar webHAL1 | 

@pocketalex
« Le passage à ARM ne sera pas une innovation significative, générateur de nouvelles ventes, et encore moins une révolution. C'est juste un changement d'architecture qui imposera à l'ensemble des développeur de revoir leurs applications. »

Tout à fait.
Mais il y a un fantasme parmi une partie des utilisateurs de produits pommés comme quoi ARM c'est le Graal et Intel c'est des professeurs tout nuls.
Ce qu'on peut aussi fortement craindre, c'est que le jour où Apple n'aura plus que des micro-ordinateurs équipés de processeurs ARM "maison" les tarifs prendront l'ascenseur, le contrôle sur le matériel s'accentuera (obligation de passer par le Mac App Store pour installer des applications) et, peut-être, après quelques années ils se retrouveront dépassés et la Pomme sera à nouveau dans une impasse.

avatar pocketalex | 

@webHAL1

L'ascenseur est déjà bien haut, mal leur en prendrait de monter encore quelques étages...

Les utilisateurs Apple ne sont pas des crétins, on peut monter les prix pour xxx raisons (innovations, design, intégration soft/hard, OS au feeling unique, etc) mais il est dangereux de flirter avec les limites, même ceux qui sont "aisés", à un moment, ils ont pas envie de payer les oeufs de lump au prix du caviar. La baisse des ventes aussi bien des Macs que des iPhones n'est, à mon avis, pas que le fait du marché chinois, si tu vois ce que je veux dire ?

avatar webHAL1 | 

@pocketalex
« La baisse des ventes aussi bien des Macs que des iPhones n'est, à mon avis, pas que le fait du marché chinois, si tu vois ce que je veux dire ? »

Je ne pense pas non plus, même si c'est probablement sur le marché chinois que la baisse a été la plus brutale dernièrement et la plus imprévue.
Il me semble clair que la perception du grand public par rapport au smartphone a commencé à changer. Pendant une douzaine d'années ça a été un objet "magique", au centre de toutes les attentions, pour lequel les gens étaient prêts à mettre un montant important. Exactement comme les micro-ordinateurs dans les années 80-90, en fait. Mais aujourd'hui, ça devient de plus en plus un appareil comme un autre, et du moment que le client trouve un modèle de bonne qualité à un prix raisonnable, ça va lui suffire.
Ça ne veut pas dire qu'il ne reste pas possible pour les fabricants de vendre du haut de gamme, mais ça va être plus compliqué qu'avant.

avatar pocketalex | 

@webHAL1

Il y a, aussi, chez Apple, le syndrome de l'écran

C'est quoi le syndrome de l'écran ? c'est une invention de ma part, une expérience vécue personnellement mais qui je pense peut se généraliser

Quand l'iPhone X est sorti, un de mes collègues a tout fait pour l'avoir en premier, le plus vite possible, dès la sortie.
Une fois en sa possession, nous avons pu voir la "bête", et j'ai donc pu moi-même jauger l'appareil, en mains propres

Dès la prise en main ... ouch !!! Mais il est super lourd !! Bon, le design est vraiment sympa, la qualité de fabrication aboutie, l'écran plein surface, ça en jette, ça donne un coup de vieux à mon vieil iPhone 6, mais aussi au 7 et au 8. Bon

Et puis je l'allume, je suis impressionné par l'écran pleine surface toujours, car une fois allumé le concept prend toute son ampleur, puis je le déverrouille et là ... je tombe sur le springboard

Et c'est l'écran qui casse tout, car ... c'est le même que mon iPhone 6

Les mêmes icônes, les mêmes application .. tout pareil

Certes, plus rapide, plus réactif, plus fluide, certes. Mais ça n'empêche, ça reste le même.

Du coup, c'est le syndrome de l'écran : tout est pareil que le vieux iPhone que je possède, et on nous demande plus de 1000€ pour acheter ça. Ben ... non merci quoi

Il aurait peut-être du rester éteint pour préserver la magie

avatar webHAL1 | 

@pocketalex
« Il y a, aussi, chez Apple, le syndrome de l'écran »

Syndrome qui affecte également l'iPad, ce qui me semble encore pire. Déjà en 2010 il était regrettable que l'écran d'accueil d'un iPad soit identique à celui d'un iPhone. Mais c'est encore pire en 2019 : uniquement des icônes d'applications, qu'il n'est pas possible de répartir comme on le souhaite. :-(

avatar pocketalex | 

@webHAL1

J'ajoute que si iOS a un gros souci, c'est bien celui du springboard. Et, et tu le soulignes très bien, c'est encore plus criant avec l'iPad

Mais quand bien même, ça reste un problème avec l'iPhone. L'appareil est censé accompagner ta vie, tes RDV, tes contacts, tes communications, ton quotidien, ton agenda et tes RDV, tes choses à faire.
Et quand tu l'allumes, qu'est ce que tu vois à l'écran ? une liste d'application, et rien que ça

Sérieux, quand j'avais mon Qtek S100, en 2004, soit 3 ans AVANT la sortie du premier iPhone, je l'allumais, j'avais un écran "bonjour" (c'était le nom officiel) avec mes TODOs, mes prochains RDV, les derniers messages reçus ... que des choses indispensables à mon quotidien, et pas cachées derrière un truc à glisser, non, direct sous mes yeux
Et des apps aussi, mais pas QUE des apps

Avec ce type d'interface, les infos étaient sous mes yeux. Avec l'iPhone, c'est des infos que je dois aller chercher. Si je veux savoir mes TO DO, il faut que je lance l'application, sinon je les ai pas en visu

Ou, pour faire plus simple, c'est devenu à moi de penser aux trucs auxquels je dois penser. Merci l'assistant...

avatar klouk1 | 

@webHAL1

"u'Apple n'ait pas permis à sa tablette de s'émanciper et devenir un véritable remplaçant du micro-ordinateur, en particulier pour dans le monde professionnel."

Je n’ai jamais vu d’autre chose que l’iPad en milieu professionnel. Curieux

avatar webHAL1 | 

@klouk1
« Je n’ai jamais vu d’autre chose que l’iPad en milieu professionnel. Curieux. »

Euhhh... pardon ?!

avatar klouk1 | 

@webHAL1

Je bosse dans le bâtiment et que ce soit mes clients ou mes partenaires, cotraitants , que des IPad. Quelques Surfaces en mode pc, c’est tout. C’est peut être propre au BTP....

avatar webHAL1 | 

@klouk1
« C’est peut être propre au BTP.... »

Peut-être, oui. Dans tous les cas, le BTP n'est pas "le monde professionnel" et de nombreuses choses se font sur micro-ordinateur dans le BTP (ne serait-ce que pour tout ce qui est conception).

avatar klouk1 | 

@webHAL1

Bien sur que le BTP c’est le monde professionnel. Mes clients sont des grands comptes,des universités, des administrations et tout ce petit monde bossse aussi sur IPad. et je n’ai jamais dit que l’iPad est censé remplacer un pc

avatar webHAL1 | 

@klouk1
« Bien sur que le BTP c’est le monde professionnel. »

Non, c'est une toute petite partie du monde professionnel. Qui ne permet donc pas de généraliser au monde professionnel dans son ensemble.

« [...] et je n’ai jamais dit que l’iPad est censé remplacer un pc. »

Ton premier message était pourtant en réaction à ma phrase :
"[...] qu'Apple n'ait pas permis à sa tablette de s'émanciper et devenir un véritable remplaçant du micro-ordinateur, en particulier pour dans le monde professionnel."

avatar klouk1 | 

@webHAL1

"Non, c'est une toute petite partie du monde professionnel. Qui ne permet donc pas de généraliser au monde professionnel dans son ensemble."

Sauf que par essence le monde le la construction concerne Tous les domaines d’activité. Je bosse pour l’administration, l’industrie, l’enseignement (de la maternelle à l’université), les FAI , le transport, donc j’en voie du monde

avatar pocketalex | 

et c'est parti pour un tour ...

L'iPad DOIT remplacer tout PC ou tout MAC pour n'importe quel métier, sinon il faut virer TOUS les iPads de l'univers professionnel car ils ne sont pas à la hauteur ?

ça devient fatiguant

avatar webHAL1 | 

@klouk1
D'accord. Et donc dans l’administration, l’industrie, l’enseignement (de la maternelle à l’université) et les FAI, tu ne vois que des iPad ? Jamais de micro-ordinateurs ?

avatar pocketalex | 

@ webHAL1

je pense qu'il a été maladroit, quelque peu, en posant ici comme ça une affirmation, peut-être vraie après tout, mais qui ne saurait faire office de généralité

il cherche tout simplement à appuyer le fait que l'iPad est bien intégré à son domaine professionnel, et, je pense, nullement à affirmer que l'iPad a remplacé les ordinateurs dans le monde pro, ce qui est bien sur une hérésie. Ou un fantasme.

Perso, j'ai tous les jours mon iPad Air 2 à mon travail. On peut donc constater la présence de cette tablette dans un univers pro. Il me sert à faire des pauses sur Clash of Clan.

avatar webHAL1 | 

@pocketalex
« il cherche tout simplement à appuyer le fait que l'iPad est bien intégré à son domaine professionnel, et, je pense, nullement à affirmer que l'iPad a remplacé les ordinateurs dans le monde pro, ce qui est bien sur une hérésie. Ou un fantasme. »

Je travaille comme consultant en informatique, et ça me donne l'occasion de voir différents types d'entreprises (hôpital, technologique, alimentaire, haute école, assurance, etc.), de moyenne ou grande taille.
Il m'est arrivé de voir des iPad, mais toujours en tant que machine secondaire (j'ai typiquement un collègue qui utilise le sien, un appareil privé, pour prendre des notes dans les ateliers d'analyse d'écarts avec le client), jamais comme machine principale.
Mais surtout, je ne me base pas que sur mon expérience personnelle. Le domaine m'intéresse et ça fait depuis 2010 que je suis l'évolution de l'iPad. Le constat reste le même : il y a sur le Web des articles sur des personnes ayant totalement remplacé leur micro-ordinateur par un iPad dans le cadre de leur activité professionnelle. Pourquoi en faire un article ? Car c'est exceptionnel.
Donc je te rejoins totalement : c'est un fantasme complet. ^_^

avatar hawker | 

Ils peuvent rebondir en arretant de prendre les gens pour des cons peut etre..

avatar bunam | 

YakaFauKon :
- virer Jonathan Ive
- Racheter Razer
- Faire une ile au milieu du pacifique
- Créer une république
- Faire venir tous les riches puis lancer l'élevage en batteries
- Faire ses propres lois
- Faire des fusées
- Conquérir l'univers pour trouver d'autres riches

Bon sinon c'est con d'avoir de tels discours sur la protection des données et que cela ne profite pas au plus grand nombre. C'est raté.

avatar ForzaDesmo | 

Personnellement je trouve qu'ils ne sont plus assez proches des technologies appliquées «en devenir» qui leur permettraient d'être des pionniers dans certains secteurs ou certains appareils/machines/accessoires. Je pense qu'au niveau lunettes (lunettes "prêt à porter") ils auraient un bon coup à jouer par exemple, la iLunette, le triptyque gagnant iPhone/AW/iGlasses.
Je ne reparlerai pas ici d'un iPad exploitant toutes les possibilités de la technologie Haptique, même si il y a déjà du "mini-haptique", révolutionnerai le secteur de la tablette qui est vraiment le produit fait pour cela.
Des produits d'avant-garde comme avant où il montrait le chemin et où tous les autres couraient derrière.
Et je n'ose même pas parler de tout ce que mon imagination pourrait lister ici. Parfois il faut savoir partir d'une technologie pour ensuite développer un produit autour du champs de possibilités que celle-ci laisse entrevoir. De la science de labo à la science appliqué. Apple ne sait plus s'emparer des dernières technologies ou pas plus que les autres, voir moins comme appui à sa créativité.

avatar ecosmeri | 

Je pense aussi que tout est une question de prix. Car malgré quelques incoherences de design et des gammes de produits incomprehensible, ce qui freine la vente c'est avant tout le prix. Je ne me rappelle plus du prix des iphones non subventionné il y a 10 ans. Mais je me souviens que l'entree de gamme des ordis etait à 900 euros avec la reduc etudiante, aujourd'hui pour 900 euros chez apple tu as juste un ipad... qu'ils fassent des macbookpro a 1800 euros ok ca peut se concevoir mais bordel il faut une entree de gamme abordable. Leur force c'etait l'ecosysteme, mais ils le detruisent

avatar debione | 

Entièrement d’accord, perso je suis sorti pour la première fois de l’eco systeme Apple avec l’achat de mon dernier smartphone... quand je vois ce que j’ai eu pour 250.-... La prochaine marche est l’abandon par ma compagne de son 5c qui arrive en bout de course... Et ce sera le second abandon dans la famille, parce qu’actuellement pour qui veut juste un smartphone ( et pas une pelle à tarte ou un truc qui wouhaaa se déverrouille quand tu le regardes) il n’y a rien dans la gamme iphone...
Étape suivante pour la fin de l’annee, l’ipad Air de madame qui commence à montrer des signes de faiblesse, et là la question se pose de savoir si on va pas aller faire un tour du côté de Huawei, même si l’ipad De base reste un des seuls produits Apple avec un prix honnête.

avatar esteban94220 | 

Bah, ils ont combien en cash un peu partout dans le monde ?

Ils ont quand même le temps de voir venir, de faire des acquisitions pour avoir un relais de croissance et surtout de la R&D à gogo. Mais autant avoir de la R&D utile !

avatar pocketalex | 

@esteban94220

Apple est assis sur un tas de milliards, mais Apple a deux gros soucis aujourd'hui :

- ils peuvent perdre des clients qui choisiraient de passer sur Android
- il est pas impossible que les clients passés sous Android y restent

L'iPhone est quand même la locomotive à milliards de cette marque, et le marché, qui finance Apple, n'est pas intéressé par le tas d'or dont je le rappelle, il est difficile de rapatrier les capitaux, mais par les performances de la marque à chaque trimestre
Si ces dernières baissent significativement, cela peut entrainer une spirale infernale : baisse de l'action, mauvaise presse (ça a déjà commencé), désintérêt pour la marque, accélération de la baisse des ventes, donc du cours de l'action, etc, etc

Et en face, ils se tournent pas les pouces hein. Même Microsoft a réussi à avoir une image un peu "sexy", c'est dire.

avatar Achylle_ | 

A lire les commentaires, on en revient effectivement au prix.
La gamme Apple est aujourd'hui trop chère et mal positionné en terme de qualité/prix.

Payer cher pour quelque chose d'exclusif, pourquoi pas.
Mais il y a de moins en moins d'exclusivité et des prix toujours plus elevés, avec parfois des choix techniques discutables.
C'est ça qui fait que les ventes baissent (enfin baissent relativement, car beaucoup d'entreprises aimerait vendre "aussi peu").

Mais je suis persuadé qu'avec une entrée de gamme plus abordable, tout le monde serait content.
Surtout si on arretait les compromis sur le haut de gamme.
Une machine à 2500€ pourquoi pas, mais alors, avec l'état de l'art de ce qui se fait de mieux.

- Asus est en train de proposer un portable avec un écran OLED.
Pourquoi ce n'est pas le cas sur les ipad pro ?
- Nvidia écrase AMD en terme de puissance, pourquoi il n'existe pas une option pour mettre du nvidia dans les MBP ou au pire les imac ?
- Tout le monde encense les nouveaux ipad pro d'un point de vue hardware mais dise que la limitation vient d'iOS.
Pourquoi Apple ne fait-elle pas sauter certains verrous purement logiciels ?

Bref, parfois j'ai l'impression qu'Apple se bride toute seule, c'est étrange.

avatar Affreuxjojo | 

Quand on parle de copie, Apple devrait copier Xiaomi pour leur portables .
https://www.quora.com/Can-the-storage-of-MI-notebook-Air-13-3-be-increased

Il me semble que même avec la place pour un autre ssd, ils ne font pas 5 cm d'épais ;-)

avatar pocketalex | 

@ Affreuxjojo

Et encore mon ami, et encore !!! Pour le moment, l'offre "ordinateurs" de Xiaomi n'est pas officiellement importée, donc les appareils vendus le sont avec un Windows Chinois et un clavier QWERTY, et il faut les importer soi-même de chine.

Ces détails, qui ne sont pas un frein pour les plus geeks d'entre nous, le sont pour le consommateur lambda.

Mais demain, si ils venaient à débarquer officiellement, avec un Windows FR et un clavier AZERTY ...

Bref, je reste à penser que Xiaomi risque de devenir le premier concurrent d'Apple, ce qu'il n'est pas encore aujourd'hui, un peu sur les smartphones.

avatar comboss | 

Comment Apple peut rebondir ?

Virer l'encoche deguelasse de ses téléphone et ne plus les vendre à ce prix. 600€ c'est grand maximum le prix qu'un iPhone doit coûter quand on voit ce que la concurrence fait aujourd'hui pour moins cher

avatar Ducletho | 

L’utilité des devices s est étendu à d’autres services. L’écosystème des OS mobiles doivent nécessairement s’ouvrir. Ce n’est pas dans l’ADN d’Apple... si elle veut survivre sur le marché dont elle est à l’origine, elle va devoir apprendre à laisser à d’autres le soin de développer les techno qui interagissent avec d’autres écosystèmes. Elle ne pourra pas faire seule... si elle n’ouvre pas ios, la pdm qui l’attend sera de moins de 10%.

Je vois plutôt Apple partir sur un autre marché, pourquoi pas la voiture, Le vélo électrique ou trottinette ...?

avatar pocketalex | 

@Ducletho

La trottinette c'est trop tard pour Apple

avatar Mac13 | 

L'erreur de l'échec de iPad c'est la taille des iPhones. Revenir à maxi 5' et rendre les iPad abordables et aussi polyvalent que les iPhone (y compris fonction téléphonique en tant que N° alias).

avatar pocketalex | 

@Mac13

L'échec de l'iPad ???? qué ??? ou ça ???

avatar osv974 (non vérifié) | 

en baissant sa marge... iphone 2g 600 euros
iphone xs 1200 alors qu’ont a moins de pouvoir d’achat...
Je dis sa je dis rien.....

avatar apotheker | 

Finalement Apple a tué l’iPad en voulant maintenir sa dépendance à un Mac.
J’ai essayé pendant plus de 5 ans de ne posséder qu’un iPad en les renouvelant tous les ans et le constat est accablant =
- l’absence de fichiers et d’un environnement de travail empêche de travailler durablement et sans risquer de perdre des données ou de faire une mauvaise manipulation tout en perdant du temps à toujours trouver des astuces.
- l’absence de logiciels pro (moi c’était la musique avec Logic Pro X, des plugin pour guitare et surtout des utilitaires pour éditer des sons sur des racks style Kemper/AxeFx3 et mettre à jour leurs firmwares.
- la suite Office est trop édulcorée sur iPad.
- au final on perd plus d’argent à acheter le dernier tous les ans pour se rapprocher des performances d’un Mac
- les Geekbenchs ne donnent pas un outil valable pour comparer les performances = mon MacBook Pro qui tourne aux alentours des 18,000 contre l’iPad Pro 2018 a 19,000 le fume totalement pour les logiciels de musique. (En prenant les rares qui sont sur les deux plateformes, comme Bias Fx ou GarageBand, Korg Gadget etc...)

J’ai rendu l’iPad pro 2018 et racheté un MacBook Pro 2018. Et je peux vous dire que ma créativité et mon workflow ont été multipliés par 100.

La seule chose que je regrette pour l’iPad c’est la consultation internet dans un canapé, et un jeu = PUBG.
Mais l’iPhone XS Max fait le job.

avatar pocketalex | 

@ apotheker

Geekbench, c'est l'outil qui fait croire qu'une puce non ventilée, de la taille d'un ongle de petit doigt, serait aussi puissante sinon plus qu'une grosse puce de laptop ou qu'une énorme puce de desktop, avec un gros TDP, un gros ventilo pour refroidir le monstre, etc

Et après on en a qui viennent ici pour nous expliquer, le plus sérieusement du monde, que l'iPad c'est aussi puissant qu'un Macbook, un MacBook Air ou un Macbook Pro

avatar lome_bbrr | 

non Apple se porte bien : https://www.ouest-france.fr/high-tech/apple/tim-cook-le-pdg-d-apple-obtient-une-forte-augmentation-6163337
pas de quoi remuer tout ce petit monde depuis 2 semaines.

avatar Horfilas | 

 doit rebondir pour quoi faire ? Pour faire plaisir aux actionnaires ? Les produits actuels sont bons et bien sûr peuvent être améliorés. Quant à la question des tarifs, Cook et ses collègues sont libres de les fixer comme ils le souhaitent. Acquérir des produits  n’est pas un besoin vital. La concurrence propose des produits similaires pour moins chers. Les consommateurs ont un large éventail de choix pour tous les prix.
Pour ma part je garde mon iPhone 6 qui fonctionne très bien et je laisse peu à peu tomber mon iPad Air 2 au profit de ma Surface Pro 3. Quant au Mac il est peu probable que j’en acquière un dans ma vie. Sans parler des Watch et autres HomePod qui ne m’intéressent absolument pas.

avatar webHAL1 | 

@Horfilas
«  doit rebondir pour quoi faire ? Pour faire plaisir aux actionnaires ? »

À qui d'autres ? Tim Cook est au service des actionnaires, c'est en ayant leurs intérêts en tête qu'il dirige Apple.
Comme toutes les entreprises cotées en bourse qui distribuent des dividendes, en somme.

avatar Horfilas | 

Concernant l’iPad il faudrait effectivement qu’Apple lui fournisse un OS plus ouvert et moins rigide. Sans quoi c’est un produit qui sera condamné à faire du sur place au niveau des ventes. Surtout depuis l’agrandissement des écrans d’iPhone.

Actuellement il faut faire beaucoup d’efforts et de contorsions pour arriver à faire des choses que l’on fait naturellement et simplement sur un PC Windows.

J’espère que Microsoft améliorera de son côté la gamme Surface en les rendant plus fines, légères et moins dépendantes du stylet lors d’une utilisation purement tablette.

avatar Doctomac | 

« Est-on d'accord que la Xbox est un succès incontestable ? »

Je n’ai jamais dit le contraire. J’avais simplement pointé ses (grosses) difficultés à ses débuts.

« 30% par année en moyenne, c'est "très modeste" ?! Tu rigoles, j'espère ? »

Oui de la rigolade. À titre de comparaison, l’iPad a eu une croissance moyenne de 97% sur ses 4 premières années.

Je te laisse juger où est l’échec et où le succès.

« Donc est-ce que tu reconnais que cette affirmation était incorrecte ? »

Bien non, avec un CA qui oscille autour de 1 milliards pendant plusieurs années, malgré un effort certains de Microsoft à sortir plusieurs produit Surface et beaucoup de marketing, non il n’y a pas vraiment de progression.

avatar webHAL1 | 

@Doctomac
« Bien non, avec un CA qui oscille autour de 1 milliards pendant plusieurs années, malgré un effort certains de Microsoft à sortir plusieurs produit Surface et beaucoup de marketing, non il n’y a pas vraiment de progression. »

Je te remets les chiffres :
- 2014 : $2,19 milliards.
- 2015 : $3,61 milliards (+64% de progression).
- 2016 : $4,09 milliards (+13% de progression).
- 2017 : $4,02 milliards (-1% de baisse).
- 2018 : $4,65 milliards (+15% de progression).

La SEULE année où il n'y a pas eu de progression c'est 2017. TOUTES les autres années il y a eu une progression. La progression moyenne a été de 30%, ce qui est énorme dans un marché déjà saturé (car la Surface vise à remplacer un micro-ordinateur existant, là où l'iPad, comme tu l'as dit, est un nouvel appareil).
Est-ce que tu arrives à voir la progression, maintenant ?
Il est inutile de comparer le succès de la Surface à celui de l'iPad, tout comme il est inutile (tu le dis toi-même) de comparer les deux appareils).

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