Non, Apple n’est pas le nouveau Microsoft

Christophe Laporte |

Où va Apple ? Le meilleur est-il derrière ? Certains n’hésitent pas à dire au sujet de la firme de Cupertino qu’elle entre dans une décennie de stagnation. Seul l’avenir nous le dira. Mais il est vrai que pour initier une nouvelle dynamique, le Californien devra trouver un produit capable soit de succéder à l'iPhone soit de l'épauler.

L’Apple Watch ne semble pas en avoir les épaules, pour le moment en tout cas. Apple est d’ailleurs pour le moment davantage dans la création de satellites à son téléphone (Apple Watch, AirPods) que dans le lancement de nouvelles plateformes (lire : iOS : un empire sans commune mesure). Les supposés travaux dans la réalité augmentée semblent d’ailleurs s’inscrire dans cette même optique.

Apple : le Microsoft des années 2010 ?

Quand il s’agit d’évoquer l’ère actuelle d’Apple, on la compare souvent à celle de Microsoft dans les années 90 ou encore au début des années 2000. Il y a bien quelques points communs. Durant son âge d’or, le géant du logiciel était la plupart du temps la première capitalisation boursière au monde. Place qu’occupe Apple depuis cinq ans sans interruption ou presque (lire : En 20 ans, la jolie culbute de l'action AAPL) .

L’autre point commun, qui est le miroir de cette domination boursière, c’est que ces deux acteurs donnaient le LA de l’industrie high-tech durant leur période de domination respective.

Mais une fois que l’on a esquissé ces similitudes, les différences sont autrement plus importantes. À la belle époque, le concurrent le plus important de Microsoft était sans doute le département de la Justice des États-Unis qui cherchait alors à réduire l’influence de Redmond par tous les moyens.

Mosaic a été le premier navigateur à connaître un certain succès !

Apple n’en est pas là. Même si certains l’accusent parfois de pratiques anticoncurrentielles sur des points très précis, Microsoft abusait clairement de sa position dominante. Faut-il rappeler que Windows dépassait les 90 % de part de marché ? Parti très en retard sur le marché des navigateurs, Microsoft avait plié le marché des navigateurs web en l’espace de quelques années. Les concurrents d’Office finissaient quant à eux par mettre la clé sous la porte ou étaient au mieux très rapidement marginalisés.

iOS n’a pas la même domination que Windows

Le contexte dans lequel évolue Apple ces dernières années est autrement plus concurrentiel que celui de Microsoft à la fin des années 90. Google, Samsung, et même Microsoft, pour ne citer qu’eux, sont de redoutables adversaires. Pour faire la comparaison, la vache à lait d’Apple, l’iPhone (et donc iOS), ne possède même pas 15 % de part de marché au niveau mondial (lire : La part de marché de l’iPhone au plus bas depuis 2009).

Par contre, s’il y a bien un domaine où Apple est en position de monopole, c’est celui des bénéfices dans l’industrie du smartphone. Un chiffre toujours supérieur à 90 % depuis des années et qui a même atteint un plus haut récemment avec 103 % des bénéfices !

Peut-être que l’on aurait dû commencer par cela, mais il convient aussi de rappeler que les modèles économiques d’Apple et de Microsoft ont longtemps différé. La firme de Cupertino est avant tout un vendeur de matériel alors que Microsoft à l’époque était essentiellement un éditeur de logiciels. Cela a été évoqué à plusieurs reprises, mais il est intéressant de voir à ce sujet comment les business modèles de Microsoft et Apple se rapprochent petit à petit.

Qu’est-ce qui a fait trébucher l’ogre Microsoft ?

Les plus cyniques répondront que Redmond était à l’époque trop occupée à gérer ses affaires judiciaires plutôt que de poursuivre sa marche en avant. Une chose est certaine, le géant du logiciel n’a pas réussi à apporter des réponses solides face aux problèmes que connaissaient bon nombre d’utilisateurs, notamment en matière de sécurité et de stabilité. Ces thématiques ont d’ailleurs fait le bonheur pendant des années des campagnes Get a Mac ou Switch.


Il y a a eu aussi des catastrophes industrielles, notamment Windows Vista. L’un des problèmes (historiques) de Microsoft, c’est d’avoir toutes les difficultés du monde à faire migrer ses utilisateurs vers la version la plus récente de Windows. Aujourd’hui, on appellerait cela de la fragmentation. Un phénomène qu’Apple a toujours su bien gérer à l’inverse, y compris aujourd’hui avec une très grosse base d’utilisateurs.

Mais surtout, Microsoft n’a pas donné l’impression d’avancer pendant des années. Le cas le plus frappant est sans doute celui d’Internet Explorer. Il s’est passé cinq ans — soit une éternité dans le monde du web — entre la sortie de la version 6 et de la version 7.

Les problèmes auxquels Apple fait face sont incontestablement bien différents. Bien évidemment, iOS et macOS ont des problèmes de sécurité ou de stabilité, mais ils ne sont pas de même nature que ceux de Windows 10 ou 15 ans en arrière. De plus, si l’on prend en compte ces considérations, Apple fait sans doute mieux que la plupart de ses concurrents — on pense spécialement à Android.

Microsoft avait anticipé les nouveaux marchés…

Ce qui est paradoxal dans la « chute » de Microsoft, c’est que le géant du logiciel avait parfaitement ciblé les nouveaux marchés. L’éditeur avait très tôt identifié le potentiel des tablettes et des smartphones. La première mouture mobile de Windows est apparue en 2000. Elle était à l’époque destinée aux PDA et connaîtra un certain succès, notamment sous l’appellation Pocket PC.

Les premiers Pocket PC - image : Pocket PC FAQ

Mais comme souvent Microsoft a pris le problème par le mauvais bout. Redmond a d’abord essayé de s’adresser aux professionnels avant de s’adresser au grand public. D’autre part, avant d’exploiter le potentiel de ces terminaux, elle a cherché avant tout à en faire une sorte de mini PC.

L’approche d’Apple avec l’iPhone, de ce point de vue, était beaucoup plus radicale. Le premier iPhone était équipé d’un navigateur web révolutionnaire, mais il ne possédait pas des fonctionnalités de base comme le copier-coller.

Apple sclérosé à l’image de Microsoft ?

Là encore, ce serait faire un mauvais procès au Californien. Si au milieu des années 1990, la marque à la pomme n’arrivait plus à faire avancer ses technologies, on est aujourd’hui à l’exact opposé du syndrome Copland. Compilateur, langage de programmation, nouveau système de fichiers… Apple enchaîne les gros chantiers.

Elle est parfaitement à l’aise pour faire évoluer ses systèmes d’exploitation dans les directions qu’elle désire. Apple a minimisé OS X pour le faire tenir dans un smartphone, puis elle a fait de même avec iOS pour qu’il puisse trouver refuge dans une montre.

Apple n’a pas de problème d’un point de vue logiciel et a gagné en expertise en ce qui concerne le matériel. En dix ans, l’iPhone est passé du statut d’appareil embarquant un processeur de lecteur DVD à celui d’appareil doté d’une des puces les plus sophistiquées au monde et qui est conçue en très grande partie dans les labos d’Apple (lire : Johny Srouji, le chef d’orchestre des processeurs d’Apple).

Incontestablement, la puce A10 est l’un des principaux atouts de l’iPhone

En matière d’exécution, la faiblesse d’Apple est sans doute dans les services. Cependant, même si tout n’est pas parfait, la firme de Cupertino est en progrès constant dans ce domaine.

David qui est devenu Goliath

Contrairement à Microsoft, Apple a longtemps été David, le petit que l’on regardait avec sympathie ou admiration. Avec l’iPod, puis l’iPhone, Apple est (re)devenue une success story  comme on en a peu connu dans l’histoire du capitalisme moderne.

Seulement voilà, une fois qu’on est au sommet, on ne peut que redescendre ensuite. Et à l’image d’un champion, quand il domine un peu trop sa catégorie, et ce depuis un peu trop longtemps, beaucoup n’attendent qu’une chose : qu’il se plante.

Quelque part, Apple est la cible à abattre. D’ailleurs, nombreux sont ceux qui cherchent pour de bonnes ou de mauvaises raisons à se servir de la firme de Cupertino comme caisse de résonance (lire : Greenpeace s'installe devant le QG d'Apple) .

Quand Greenpeace veut sensibiliser le grand public sur les problématiques écologiques de l’industrie high-tech, elle s’en prend d’abord à Apple. Même chose lorsqu’il s’agit de sensibiliser sur les conditions de travail des ouvriers chinois. Pourtant, dans ces domaines, à défaut d’être irréprochable, Apple fait mieux que la plupart de ses concurrents.

La politique commerciale : le vrai motif de crispation ?

Non, si Apple peut faire l’objet de critiques, c’est davantage sur le plan commercial. On peut regretter (ou non) que le Mac ne soit plus une priorité, que le prix de ses produits augmente régulièrement (que ce soit justifié ou non), qu’elle cherche toujours à enfermer un peu plus ses utilisateurs dans son écosystème. Le revers de la médaille en quelque sorte.

Le marché des smartphones est mûr ? C’est le moment d’augmenter les prix et d’avoir plus que jamais un positionnement premium. Exemple de fâcherie : quand le tout premier iPhone coûtait « seulement » 499 € (ce qui apparaissait comme une fortune à l’époque pour un smartphone), celui des 10 ans pourrait facilement coûter le double si l’on en croit les dernières rumeurs (lire : L'iPhone 8 dépasserait aisément les 1 000 $).

Certes, on peut ajouter l’inflation (relativement faible ces dernières années), l’évolution des devises ou encore d’autres paramètres, reste que l’iPhone est toujours proposé à un prix plus élevé — et rend toujours plus de services.

Ce malaise n’est pas spécifique à l’iPhone. Les complaintes sur les prix, on les a entendues et réentendues lors de la présentation des nouveaux MacBook Pro à l’automne dernier. Le contexte économique n’y est sans doute pas pour rien, mais pour une fois ces critiques ne sont pas spécifiques à la patrie des râleurs, que nous représentons si bien.

Ce qui est intéressant de noter au passage, c’est que cette politique de tarif élevé, d’autres constructeurs essaient de la copier avec plus ou moins de succès. Par exemple, les prix des derniers téléphones de Google n’ont pas grand-chose à envier à ceux de l’iPhone. Samsung n’est pas en reste, les prochains Galaxy pourraient dans un premier temps au moins être vendus plus cher que les iPhone 7 (lire : Galaxy S8 : présentation supposée le 29 mars et 799 € minimum) .

Apple : une société en évolution perpétuelle

Mais s’il y a bien au final une différence fondamentale entre le Microsoft des années 2000 et l’Apple des années 2010, c’est la démarche. Ce qui comptait pour Microsoft, c’était de mettre du Windows et de l’Office partout. Quand on y réfléchit, Redmond se targuait de permettre à ses utilisateurs de se servir de Microsoft Excel sur un téléphone. Comme marchand de rêve, difficile ou impossible de faire mieux.

Apple, à l’inverse, est en évolution perpétuelle. C’est à la fois ce qui fascine et ce qui fatigue ses plus fidèles utilisateurs et clients. L’Apple II a été dépassé par le Mac, lequel a appris à coexister avec l’iPod, qui lui-même a été jeté aux oubliettes avec l’avènement de l’iPhone…

Les produits ont changé, les logiciels aussi, les technologies également. Cette évolution permanente complique la tâche de l’utilisateur qui parvient plus difficilement à s’identifier à Apple. L’Apple du début des années 2000 qui était avant tout un fabricant d’ordinateurs est très différente de l’Apple des années actuelles, qui est dorénavant un vendeur de téléphones avec quelques activités annexes (souvent très rentables).

Peu de sociétés connaissent de telles évolutions. Ces quinze dernières années, BMW est resté un constructeur automobile. Même dans le domaine de la high-tech, peu de sociétés ont autant évolué qu’Apple. Dell, pour ne citer qu’un exemple, reste avant tout focalisé sur la vente de PC.

C’est sans doute cette métamorphose permanente qui fatigue un certain nombre d’utilisateurs. Mais Apple n’a pas le choix, pour rester fidèle à son ADN, elle doit poursuivre cette marche en avant, quitte à délaisser certains des produits qui ont fait son succès et se mettre à dos certains utilisateurs. Mais c’est le progrès, que voulez-vous…

avatar donatello | 

Ben oui, ils ont des iPhone 5, des iPad 3 et des MacBook Air. Les derniers produits encore vaguement accessibles au commun des mortels. Et comme vous le dites, ça va commencer à faire très mal avec les prix à venir.

Donc, vieux nantis.

avatar dvd | 

il n'y a qu'a Regarder les bourgeois qui se pavanent avec des devices à 1000 euros. Bref...

avatar occam | 

« Mais Apple n’a pas le choix, pour rester fidèle à son ADN, elle doit poursuivre cette marche en avant, quitte à délaisser certains des produits qui ont fait son succès et se mettre à dos certains utilisateurs. Mais c’est le progrès, que voulez-vous… »

Pourrait-on arrêter une fois pour toutes arrêter l’abus de tarte à la crème qu’est devenue la métaphore de la prétendue « ADN » d’Apple ?

Une ineptie, même si elle remonte dans ce cas directement à Steve Jobs, est une ineptie.

1. L’ADN est, par essence, conservatrice*. Elle fixe l’information génétique.
2. Les modifications du code génétique interviennent essentiellement par mutation ponctuelle ou par transfert latéral.
3. Une grande partie des mutations de l’ADN est neutre à l’égard de la valeur sélective.
4. Une grande partie de l’évolution est due à des mutations aléatoires qui ont pour conséquence une dérive génétique, dont l’effet d’adaptation à l’égard de la « fitness » sélective est neutre ou marginal.
5. La sélection naturelle étant définie comme l’avantage reproductif conféré à un génome donné par les facteurs extérieurs régnant à un moment donné, il est totalement aberrant de prétendre que « la marche en avant » et le « progrès » seraient « inscrits dans l’ADN ». Le contraire est vrai. Même comme métaphore, cela ne tient pas debout, pas un seul instant.

*Note pour chipoteurs : les manuels scolaires définissent l’ADN généralement comme semi-conservatrice ; mais cela n’est vrai qu’en tenant compte de l’effet des facteurs #2 à #5 sur l’assertion #1.

Si l’on peut convenir que le devenir d’Apple soit caractérisé par une succession de mues radicales, il s’en suit qu’il ne saurait s’agir d’une évolution au sens biologique, mais de l’application consciente d’un programme déterministe. La métaphore de l’ADN est fondamentalement inadéquate.

La seule analogie possible entre l’évolution darwinienne et « l’évolution » d’Apple réside dans un constat assez désagréable : l’évolution n’implique pas de « progrès », et n’admet pas de jugement moral.

avatar pat3 | 

@occam

"La métaphore de l’ADN est fondamentalement inadéquate."

Faudrait aussi comprendre ce qu'est le statut de la métaphore: une image comparative évocatrice. On ne va pas convoquer la zoologie pour dire que non, Achille n'est pas un lion, ou l'astrophysique pour dire que non, la lune n'est pas une faucille d'or (Victor Hugo).

Je suis d'accord avec toi que la métaphore est convoquée de manière abusive, mais ce n'est pas parce qu'elle n'est pas conforme du point de vue bio-génétique !

avatar Manubzh | 

faut peut-être péter un coup mon grand ...
Tu es complètement à coté de la plaque toi, cette expression est parfaitement adéquate que tu le veuilles ou non ...

avatar albert einstein | 

L'analyse de cet article suppose une connaissance voire une nostalgie de l'histoire d'Apple... Ah l'iMac Bondi Blue".. snif, snif... le tournesol.. snif, snif... le cube .. snif snif... le mac Pro... snif snif...
Mais pour les nouvelles générations qui rêvent d'un (voire possèdent tous un) iPhone à 800 euros... l'avenir c'est... le prochain gadget à la pomme pour faire la bimbo façon kardashian, Bozoma Saint John.. pour aller chez Colette, pour se la péter sur snap en petite tenue en face d'une glace
Alors les macs pour faire de la photo sans carte SD, pour les créatifs, ou simplement pour travailler ... oubliez les.. attendez les lunettes réalité virtuelle, attendez l'apple Watch v4, attendez la paire de boucles d'oreilles plaquées or qui serviront d'écouteurs, attendez le sac à main avec écran tactile design Ive et réalisé chez hermès... mais le MAC OUBLIEZ

avatar reborn | 

@albert einstein

Détend toi un peu, Bozoma est transfuge de beats musique, One plus à vendu des téléphones chez Colette..

Pour les macs eh bien ils sont toujours bien présent.

avatar macfredx | 

@albert einstein

"Alors les macs pour faire de la photo sans carte SD, pour les créatifs, ou simplement pour travailler ... oubliez les.. "

Ça fait des années que je traite mes photos sur mon Mac. Génial parce qu'il a un lecteur SD !
Ah oui, mais mon reflex, lui, il ne connaît que les CF... ?
J'ai donc un lecteur de carte qui me permet de traiter mes photos sur mon Mac avec lequel on ne peut pas. ?

... et je ne me suis jamais servi du lecteur SD du Mac.

avatar melaure | 

Le SD est quand même largement majoritaire, ce n'est pas parce que tu as un vieux tromblon en CF que ça change le marché. Le port SD se justifie largement ... et peut servir de stockage supplémentaire avec les cartes low-profile.

avatar macfredx | 

@melaure

Si tu savais ce qu'il te dit mon vieux tromblon... ?

Ah, m... on avait dit "don't feed the troll". ?

avatar Foguenne | 

Une News avec de l'Ellen Feiss dedans ne peut-être qu'une excellente News ! ?

avatar Mike Mac | 

"Non, Apple n’est pas le nouveau Microsoft"

Ben si, Apple est bien le nouveau Microsoft puisqu'elle a à sa tête le nouveau Steve Ballmer...

http://venturebeat.com/2016/10/25/why-tim-cook-is-steve-ballmer/

avatar reborn | 

@Mike Mac

Mais pourquoi accorder autant de credit à cet article ?

avatar Le docteur | 

Pour moi, il y a bien un Vista d'Apple. Il s'appelle Léopard. Sauf que les suivants n'ont pas rattrapé le coup et que Vista n'était pas si mauvais en Sp1.
Le SP1 de Leopard s'appelait Snow leopard, mais il était juste un peu moins pourri. Et le coup de l'optimisation, c'était une vaste blague que ceux qui ont commencé avec ce système on avalé sans sourciller. Comme ils sont nombreux ils entretiennent la légende, depuis. Le seul avantage de SL c'est de nous avoir libéré des applications-pilotes d'imprimantes.
Mavericks a debugué un peu tout ça mais les suivants ont remis le couvert.
La seule différence : Apple ne parvient pas à sortir des horreurs esthétiques comparables aux monstruosités de MS (les calendriers ils s'y sont mis à combien pour pondre cette usine a formulaires moches ?).
Certes DEVONthink est moche aussi, mais il n'a pas d'équivalent. Outlook est à peine moins laid et senti-ergonomique que des clones comme Evolution.

avatar Bigdidou | 

Et non, la quiche Lorraine n'est pas une pizza.
:jesuisenigmatique:

avatar 789qwe2 | 

Aucun doute qu'Apple est le nouveau MS.
En pire.
Salut les fanboys !

avatar VanZoo | 

T'aurais des arguments ?!

avatar macfredx | 

@VanZoo

Un troll avec des arguments ?
Tu as déjà vu ça toi ?

avatar diegue | 

"Mais Apple n’a pas le choix, pour rester fidèle à son ADN, elle doit poursuivre cette marche en avant.."
Apple maintenant peaufine ce qui existe par ailleurs, fait d'une couleur (ex. noir de jais) une "nouveauté produit, et prépare à >1000€ un iPhone 8 qui aura peut-être comme grande innovation un badge 10 years !! Mais iOS sera toujours verrouillé sans finder mais avec la nouveauté iTunes !

avatar VanZoo | 

Tu ne connais pas les projets d'Apple

avatar gillesb14 | 

Juste une remarque lors de sa sortie l'iPhone n'était pas très cher. J'ai payé un Nokia N90 900€ en 2006!!!!

avatar Mac_Gay | 

"Quelque part, Apple est la cible à abattre."
Quelque part, mais où ??
???

avatar VanZoo | 

L'ordinateur va bientôt arriver à un point de saturation. Les performances, pour évoluer/progresser, devront être déportées sur des serveurs distants ( les connexions le permettront de plus en plus ) Apple l'a bien compris. Et d'ailleurs, le seul ordi qui résistera sera le portable ( connexion aux dits serveurs plus aléatoire )
L'Iphone a encore facilement 10ans devant lui
L'avenir d'Apple est dans les produits wireless et les services
Mais comme la plupart des gens n'aiment pas le changement et sont incapables de prospectives, ça râle !!!

avatar Jazzride | 

transformer l’être humain en ruminant qui consomme béatement en disant merci mais ne pense pas et ne crée pas donc ne se rebiffe pas. ca c'est de la prospective. mais pas pour tout le monde.

Mais a part ca Madame la Marquise, tout va tres bien tout va tres bien...

avatar JadEstuaire | 

Innover c'est prendre des risques qui peuvent déplaire à la finance, alors tant que le iPhone restera une machine à cash et bien exploitons le filon au maximum. C'est bon pour le marché, les stocks-options et les primes de fin d'année.
Après tout Microsoft n'était pas le bébé de Ballmer tout comme Apple n'est pas le bébé de Tim Cook ?

avatar melaure | 

Tout le monde a bien compris qu'Apple était une boite de rentier. Plus rien à créer (à part une montre bison), donc on augmente les prix, on bride tout, on marge à mort sur une image premium tant que ça dure. Les caisses se remplissent et il n'y a que ça d'important pour le staff actuel. Que le matos soit bon ou pas pour le consommateur n'a aucune importante, seule l'image compte ;)

avatar FollowThisCar | 

"Apple n’a pas le choix, pour rester fidèle à son ADN, elle doit poursuivre cette marche en avant, quitte à délaisser certains des produits qui ont fait son succès et se mettre à dos certains utilisateurs".

Cette formulation n'est pas exacte. La vérité est que la Pomme, dans sa "marche en avant", délaisse non pas des produits mais des clients. Ceux qui ne peuvent plus suivre l'ascension des tarifs.
Avant on pouvait dire que le client Apple était Roi, aujourd'hui, on doit dire : le client est provisoire, encore client juste le temps que la Pomme le jette aussi aux ordures avec les autres indigents qui n'ont pas les moyens de raquer.

Donc si, Apple a le choix. Elle pourrait re-placer le curseur un tantinet plus proche de ses clients, car c'était çà, son ADN à l'origine : la proximité et la complicité, l'intérêt commun fusionnel.

avatar VanZoo | 

Vous avez la mémoire courte ! Dans son passée, les tarifs ont aussi été élevés puis on baissé puis on remonté... ect
Vous trouvez ça trop cher ? C'est le capitalisme ! Soit tu bouges pour changer le monde soit tu fermes ta gueule !

avatar Manubzh | 

joli ...

avatar byte_order | 

Le client n'a jamais été roi chez Apple.
Apple ne reconnait qu'une seule autorité royale : la reine Sainte Marge.

avatar alfatech | 

@byte_order

"Le client n'a jamais été roi chez Apple"

Ca existe une boite où le client est roi? Perso j'ai jamais vu

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