Pourquoi les produits Apple sont-ils si chers ?

Mickaël Bazoge |

Au printemps, Apple a augmenté le prix de ses produits en Europe, reflétant ainsi l’évolution à la baisse de l’euro face au dollar. Une pratique somme toute assez normale pour une multinationale américaine, mais à cette occasion il s’est opéré une bascule assez nette parmi les commentateurs de la chose Apple : pour beaucoup, les prix du constructeur sont devenus bien trop élevés.

L’Apple Store de Hangzhou.

Et cette perception ne s’est pas arrangée : à chaque lancement de nouveaux produits, les réactions de rejet liées aux prix pratiqués par Apple sont nombreuses et parfois véhémentes. Et cela concerne aussi bien le matériel que les accessoires (récemment encore, le dock pour Apple Watch a eu droit à une belle bordée de lazzis concernant son prix).

Cette sensibilité aux tarifs d’Apple n’est d’ailleurs pas l’apanage des consommateurs européens : aux États-Unis, on entend de plus en plus râler à ce propos, dans des termes tout aussi énergiques. Cette aigreur envers la politique tarifaire du constructeur s’appuie sur des éléments objectifs (Apple tient mordicus à sa marge grasse, par exemple), mais aussi sur des causes plus subjectives qui tiennent au glissement du positionnement de l’entreprise.

Apple évite la crise, pas ses clients

Il y a des raisons « logiques » qui expliquent cette mauvaise perception des tarifs pratiqués par Apple. La crise financière de 2008 suivie par celle de la monnaie unique, ont frappé tout autant les esprits que les portefeuilles. La situation économique en Europe n’a commencé à se redresser que récemment, et pour ce qui concerne la France, le paysage n’est guère reluisant.

L’argent que l’on gagne et celui que l’on possède ont pris plus d’importance : pas question de le dépenser n’importe comment. Les consommateurs sont à la recherche frénétique des bonnes affaires, encore plus qu’avant. Et les acteurs de certains marchés n’hésitent pas à en jouer : on l’a encore vu ces dernières semaines avec les promotions de Free Mobile et SFR, chacun rivalisant de rabais tous plus alléchants les uns que les autres.

Du côté d’Apple, il n’est pas question de faire des promotions, à l’exception du refurb, mais ce ne sont pas des appareils neufs à proprement parler. Apple a même mis fin au Black Friday l’an dernier, et le constructeur n’est pas prêt de revenir sur cette décision comme il l’a démontré en novembre — à la place, on a eu droit à la mise en ligne du guide d’achat de Noël.

Autre élément conjoncturel qu’Apple n’a pas manqué de prendre en compte : la baisse de l’euro par rapport au dollar. La monnaie unique a littéralement dévissé face à la devise américaine : début 2014, il fallait 1,4 $ pour 1 € ; deux ans plus tard, on est plus près que jamais de la parité entre les deux monnaies.

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Les prix d’Apple reflètent cette variation, d’autant plus visiblement que l’euro a rapidement baissé face au dollar. En mars tout d’abord : les MacBook ont vu leurs tarifs grimper de 100 à 300 €, certains accessoires ont flambé, même la facture du vénérable écran Thunderbolt s’est alourdie de 150 €

Le coup a été rude pour les portefeuilles, mais ce n’était pas terminé. Une deuxième salve est arrivée en mai, qui a concerné les Mac (jusqu’à 600 € d’augmentation pour les Mac Pro !), les options en BTO et de nombreux accessoires.

Comme à son habitude, Apple n’a pas fait dans la dentelle, même s’il faut reconnaitre que si on prend en compte la TVA dans les prix (les prix américains sont présentés hors taxe, ce que l’on omet parfois), les tarifs en euros sont assez proches de ceux en dollars. Et la « taxe Apple » que les Européens ainsi que le reste du monde (hors États-Unis) paient sur les produits du constructeur peut, si l’on est de bonne composition, être interprétée comme la couverture du risque de change…

Toutefois, ces hausses brutales ont renforcé l’impression qu’Apple se « gavait » sur le dos de ces cochons de payeurs européens. C’est d’autant plus vrai que le pouvoir d’achat des consommateurs du vieux continent n’a guère évolué. Il est néanmoins indéniable qu’il coûte beaucoup plus cher de s’équiper en produits Apple aujourd’hui qu’hier.

Une concurrence plus affûtée et moins chère

À ces problèmes sur lesquels Apple a finalement peu de prises (le destin de la monnaie unique ne se décide pas à Cupertino, et la crise n’est pas née au 1, Infinite Loop), s’ajoute une variable sur laquelle la Pomme a plus son mot à dire : le rapport à la concurrence. Il est de plus en plus difficile de justifier l’achat d’un smartphone dont le premier prix — 749 € — sera source de frustrations pour tous ceux qui voudront en utiliser toutes les capacités. 16 Go pour un mobile capable de filmer en 4K, c’est ridicule.

En forçant ainsi la main des utilisateurs à choisir un modèle moins chiche en stockage — les 48 Go supplémentaires sont facturés 110 € de plus —, Apple améliore certes sa marge, mais elle détériore une image patiemment bâtie au fil des ans et des innovations, selon laquelle elle serait aux petits soins pour ses clients. Mais comment l’être quand on bride autant le stockage ?

L’iPhone 6 face au Galaxy S6 Edge.

Apple conserve heureusement quelques arguments pouvant justifier la différence : iOS, l’écosystème applicatif ainsi que celui des accessoires, les services… Le constructeur sait aussi mieux que personne comment faire monter la sauce et maintenir le momentum autour de ses produits. Ça ne rate pas : l’iPhone continue de se vendre par palettes entières.

Mais le fossé qui séparait autrefois iOS d’Android se réduit. L’enregistrement 4K n’est depuis longtemps plus une nouveauté chez Samsung ou LG. Les Live Photos ont été étrennées par HTC dès… 2013. Les appareils photo de certains smartphones chinois sont capables de faire au moins aussi bien que l’iPhone.

Si la concurrence a toujours un train de retard sur des innovations comme 3D Touch ou le processeur A9, toujours aussi véloce, il faut reconnaître que plusieurs smartphones se montrent tout à fait capables en termes de performances, de possibilités, voire d’expérience utilisateur. Les Moto X de Motorola coûtent deux ou trois fois moins chers que l’iPhone, sans sacrifier les performances, la batterie, le stockage, tout en offrant une proposition singulière en personnalisation et design. On « reste » chez Apple pour l’attachement qu’on voue à la marque ou parce qu’on est fidèle à l’écosystème.

Le Nexus 6P de Huawei et Google : un écran plus grand dans un encombrement similaire à celui de l’iPhone 6s Plus — Cliquer pour agrandir

Mais Apple a tendance à fâcher ses fidèles les plus zélés en continuant de gratter trois francs six sous sur le stockage ou la capacité de la batterie, au profit d’une finesse qui n’est pas forcément tout en haut dans la pile des demandes récurrentes des utilisateurs d’iPhone.

Les consommateurs qui ne sont pas spécialement attachés à la marque trouveront des smartphones Android de qualité et performants à des prix plus proches de ce que leurs finances leur permettent en ces temps difficiles. Ils seront malheureusement assez mal aiguillés par ce genre d’article provenant pourtant d’une source respectable, qui présente des smartphones « haut de gamme » à 300 €, dont certains sont incapables de se connecter à un réseau 4G.

L’ensemble du marché tire inexorablement le haut de gamme vers le bas — si on ose dire—, ne laissant plus qu’Apple trôner au sommet. Tout cela renforce une image élitiste… qui n’est d’ailleurs pas sans déplaire au constructeur.

L’élite sied à Apple

Avec une marge qui tourne bon an mal an autour de 40 %, Apple fait deux fois mieux que les principaux leaders mondiaux du secteur du luxe : la marge de LVMH s’affiche à 20 % environ, Kering (ex PPR) est à 16 %. Choisir de comparer les performances financières d’Apple à ces deux géants du luxe n’est pas innocent, Apple multipliant les emprunts aux codes de ce marché. Quitte à s’aliéner des consommateurs qui n’ont pas forcément les moyens de leurs envies.

Angela Ahrendts lors de l’inauguration de l’Apple Store East Side — Cliquer pour agrandir

L’arrivée à la tête de l’Apple Store (le réseau physique et en ligne) d’Angela Ahrendts, transfuge de la marque de prestige Burberry’s, a contribué à transformer les boutiques du constructeur en temples du luxe — un luxe discret certes, mais qui vend des produits premium voire, pour certains d’entre eux, carrément inabordables.

L’Apple Store East Side de New York répond au nouveau cahier des charges de design de Jony Ive et d’Angela Ahrendts. Signe des temps : il est installé dans une banque.
Le nouvel Apple Store "flagship" de Bruxelles.

Des Apple Store de plus en plus luxueux, avec une image qui véhicule celle que veut bien se donner l’entreprise : haut de gamme donc, et aussi éloignée que possible des échoppes pousse-cartons. Cela a d’ailleurs toujours été, mais Ahrendts pousse carrément au prestige.

La Phantom va être vue

L’exemple de l’enceinte Phantom, dont Apple s’est assuré l’exclusivité de la distribution aux États-Unis, est symptomatique. Cette enceinte autonome et sans-fil développée et construite par le français Devialet est exceptionnelle par bien des aspects, mais aussi, et surtout par son prix : elle coûte en effet 2 000 $.

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Angela Ahrendts a découvert ce produit d’exception chez le patron de Salesforce, Marc Benioff. Après avoir rencontré Quentin Sannié, fondateur et directeur général de Devialet, elle est tombée sous le charme du produit. La Phantom sera donc présentée dans les Apple Store les plus prestigieux, ce qui ne manquera pas de contribuer à l’image grand luxe du réseau de boutiques… et par ricochet, sur celle d’Apple.

Angela Ahrendts est responsable non seulement des Apple Store physiques, mais aussi de la vitrine en ligne. Début juin, Apple a fusionné les pages de son site classique avec celui de la boutique. Cette nouvelle présentation flatte l’œil avec ses grands visuels et des espaces qui permettent de respirer (lire : L’Apple Store en ligne ressemble à l'application iOS). On est bien loin des sites d’e-commerce traditionnels, et c’est tant mieux : Apple, ce n’est pas Dell ou Darty.

L’ancienne présentation… — Cliquer pour agrandir
… et la nouvelle — Cliquer pour agrandir

Cette présentation épurée partage des points communs avec les menus des grands restaurants, où il est vulgaire d’afficher le prix en regard des plats. Mais à un moment ou un autre, il faut bien bien payer et la douloureuse peut être salée…

Ne pas afficher tout de suite la couleur des prix, c’est le cas aussi dans les Apple Store physiques depuis le mois de septembre. Les cartons ont disparu des tables, tout comme les iPad « présentoirs » : pour connaître le prix et les caractéristiques des produits, il faut se renseigner en utilisant la nouvelle application Prix (lire : Apple Store : l'application Prix en vidéo).

La pratique qui consiste à ne pas montrer les prix des produits, c’est une constante que l’on retrouve aussi dans les bijouteries et les magasins de fringues les plus luxueux. Ce n’est pas un hasard : Angela Ahrendts était la directrice de Burberry’s, après tout.

Chez Apple, comme dans les enseignes de prestige, parler d’argent, c’est presque vulgaire, on vend d’abord du rêve avant des produits. Cela valorise certainement le consommateur qui a l’impression d’être un privilégié, mais après dissipation de la poudre de perlimpinpin, il découvrira sous les paillettes un trou dans son compte en banque.

Une avalanche de produits

2015 n’a pas été de tout repos pour Apple, qui a multiplié les lancements de produits. En plus des traditionnels rafraîchissements des familles de Mac, nous avons eu l’Apple Watch au printemps, le MacBook Retina en mai, de nouveaux iPhone en septembre, l’Apple TV et l’iMac 21 pouces 4K en octobre, et l’iPad Pro en novembre.

À l’exception notable de l’Apple TV, toutes ces nouveautés sont proposées à des prix assez salés : 399 € minimum pour la montre connectée, 1 449 € pour le MacBook, 749 € pour l’iPhone, 919 € la grande tablette, 1 699 € le tout-en-un 4K. Tous ces produits font, à des degrés divers, la preuve que l’innovation n’a pas disparu chez Apple ; mieux encore : qu’elle conserve sa place centrale dans la dynamique du constructeur.

Pierre-Alexis Dumas, le directeur artistique d’Hermès, avec Jony Ive.

L’écran 3D Touch des iPhone 6s/6s Plus a exigé des « années » de développement. La batterie étagée du MacBook, les capteurs de l’Apple Pencil qui communiquent avec l’écran de l’iPad Pro, le gamut P3 des iMac Retina… Tout cela nécessite du temps, beaucoup d’argent, et un gros effort marketing pour expliquer et rendre ces technologies indispensables.

L’innovation, c’est de l’investissement à long terme qui va demander du temps à être rentabilisé. Et Apple n’étant pas une entreprise caritative, elle repasse évidemment la facture à ses clients. Quoi de plus normal… Le hic, c’est que cet effet d’accumulation de nouveautés contribue à l’impression de cherté.

Rendu d’artiste — Cliquer pour agrandir

2016 devrait être à cet égard un peu plus sage sur le front des nouveaux produits. Nous devrions avoir surtout des rafraîchissements de gamme : Apple Watch 2, iPad Air 3, Apple TV 5e génération, MacBook plus puissants… Du matériel plus performant, mais dont les prix resteront sans doute dans la lignée de leurs prédécesseurs, voire un peu moins chers pour certains (on pense au MacBook).

En dehors de l’iPhone 7, la grosse nouveauté finalement, ce pourrait bien être cet iPhone 6c de 4 pouces dont la particularité pourrait être son prix… plus doux (lire : Apple annoncerait l'Apple Watch 2 et peut-être l'iPhone "6c" en mars). De quoi renverser la vapeur et donner d’Apple une image un peu plus « budget friendly » ?

Un problème haut de gamme sur l’entrée de gamme

L’entrée de gamme, ce n’est pas trop le truc d’Apple. Le constructeur a toujours attaqué un marché par le haut, en déclinant ensuite les innovations sur les produits intermédiaires puis sur les plus abordables. Cela a un peu évolué cette année.

Mac : une entrée de gamme insuffisante

Le constructeur a bien tenté cette année de « lisser » ses nouveautés Mac : l’iMac 21 pouces 4K débute ainsi à 1 699 €, un prix « plancher » si on ose dire, qui peut éventuellement se justifier par ce superbe écran.

Mais la configuration vendue à ce prix est loin d’être un cadeau. Pire, elle ressemble à une mauvaise blague, tant le stockage est cacochyme et ralentit toutes les opérations (un disque dur à plateaux 5 400 tour/minute : il n’y a plus qu’Apple pour proposer un tel composant à ce niveau de prix). Indigne d’une entreprise qui dit placer l’expérience utilisateur avant tout le reste…

La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de s’offrir un disque Fusion Drive 1 To pour la « modique » somme de 120 €… Sauf que là aussi, Apple ajoute l’insulte au ridicule en rognant sur l’espace dévolu à la partie SSD : il n’est plus que de 24 Go au lieu des 128 Go habituels. Il faudra dépenser 360 € pour un Fusion Drive de 2 To comprenant la dotation normale de SSD…

Ces économies bout-de-ficelle ne sont pas très sérieuses et elles renforcent une image de Picsou de l’informatique pas particulièrement glorieuse. Ce qui est encore plus vrai avec des machines dans lesquelles il est impossible de remplacer ou d’améliorer quoi que ce soit.

iOS plus ouvert aux petits budgets

Le raisonnement est un peu différent concernant iOS. Apple a fait des efforts cette année pour abaisser le coût d’entrée dans l’écosystème iOS, avec trois produits différents. L’iPod touch, avec son processeur A8 et un appareil photo de 8 mégapixels, est un produit qui ne manque pas d’intérêt : il est en effet capable de faire fonctionner sans aucun problème les applications et les jeux les plus gourmands, à partir de 239 € (lire : Test de l’iPod touch 2015).

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L’iPad mini 4, avec son design affiné, un processeur A8 et toujours ce superbe écran de 7,9 pouces est également une très bonne affaire à 399 € (lire : Test de l'iPad mini 4). On ne pourra ici que regretter les 16 Go de base du baladeur et de la tablette, qui commencent à être franchement justes alors que des jeux 3D un peu costauds dépassent souvent le giga. La fonction d’App Slicing, qui permet de télécharger le contenu au fur et à mesure de ses besoins est loin d’avoir produit tous ses effets.

Hélas, Apple ne fait pas la promotion de ces deux produits qui présentent pourtant un très bon rapport qualité/prix (mais qui ne collent pas avec l’image de luxe que tente de construire l’entreprise). Cette absence de communication est en phase avec le peu d’attention marketing qu’a consacrée le constructeur à ces appareils. L’iPad mini 4 a eu droit à 15 secondes de présentation lors du keynote de septembre et l’iPod touch s’est contenté d’un communiqué de presse. Bon courage d’ailleurs pour trouver le chemin vers la page du baladeur depuis la page d’accueil du site d’Apple (astuce : un tout petit lien est présent en bas à gauche de chaque page).

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Enfin, il y a le cas de l’Apple TV qui a inauguré cette année une nouvelle interface, une boutique d’applications et une télécommande à tout faire, aussi bien à jouer qu’à commander vocalement son contenu. À 179 €, difficile de ne pas être séduit par ce produit encore très jeune et dont le développement n’est, à bien des égards, pas tout à fait terminé.

Apple sur son nuage

Découvrir aujourd’hui qu’Apple pratique des prix élevés, c’est comme s’inquiéter que l’eau mouille ou que le feu brûle. Les produits du constructeur n’ont jamais été bon marché, mais ces tarifs peuvent généralement s’expliquer par une innovation technologique, un gain en productivité, un design original, ou un concept de rupture. Et si l’on est patient, toutes ces nouveautés excitantes finissent un jour ou l’autre par être intégrées au sein des gammes plus abordables.

La mesquinerie induite par la protection à tout crin des niveaux de marge, le lancement de plusieurs nouveaux produits à des prix d’introduction élevés, la conjonction de la crise économique et de la baisse de l’euro face au dollar, tout cela éloigne évidemment Apple des petits budgets. Sans oublier la nouvelle orientation « luxe » impulsée par la direction du groupe, Angela Ahrendts et Jony Ive en tête, dont l’Apple Watch Edition est sans doute le symbole le plus caricatural.

Marc Newson, Jony Ive et une amie, la bloggueuse fashion Audrey Tritto.

Apple se coupe-t-elle des utilisateurs aux budgets serrés, ou ceux qui ne veulent pas s’endetter sur trois générations pour acheter un nouveau Mac ? Si c’était le cas, le constructeur aurait complètement abandonné des produits comme l’iPod touch ou l’iPad mini. L’Apple TV est un peu à part : il défriche un marché prometteur, mais que personne n’a réellement réussi à moissonner pour le moment.

Il n’empêche : l’iMac, l’iPhone, le MacBook, l’Apple Watch, l’iPad Pro (et ses accessoires indispensables ou presque), tous ces produits sont indéniablement chers pour des prestations qui donnent parfois l’impression de faire du surplace, ou au contraire d’être surdimensionnées par rapport aux besoins réels des utilisateurs.

Image de une : montage MacGeneration, image de fond Nick Ares (CC BY-SA 2.0)

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#prix
avatar en ballade | 

Cette notion d'écosystème est anachronique. Aujourd'hui avec les solutions Microsoft ou Google tout les sévices sont reliés, photos, musique, fichiers et pour plus performant et moi cher que chez Appl€.

avatar Jean-Jacques Cortes | 

Apple est trop cher pour mes finances, je jette l'éponge et mon prochain ordinateur sera un PC. Voilà comment on perd un client fidèle depuis des décennies, avec des produits trop chers et impossible à modifier.
Pour faire tourner mes logiciels Mac, VirtualBox fera très bien l'affaire.

avatar Jetel | 

@Jean-Jacques Cortes :
Malheureusement c'est pas une solution (enfin selon moi).Dans le fond sur le long terme c'est pas vraiment moins cher d'acheter un PC. Mais c'est clair que ce n'est pas l'envie qui manque... Surtout quand on voit le bon boulot effectué sur W10. Enfin je dis ça, mais c'est peut être plus si vrai. C'est ma croyance en tt cas ! Je bosses sur les 2 écosystèmes, et je trouve encore et toujours que Mac OS c'est plus intuitif (subjectif) mais surtout qu'un mac rencontre en général moins de problèmes (hard + software )

avatar Jean-Jacques Cortes | 

Pour le prix d'un portable Apple, on a entre 3 et 5 portables PC. Même si on change de portable PC tous les trois ans, on dépense le prix d'un portable Mac en 9 à 15 ans. Je ne vois pas où est le problème de passer dans le camp d'en face, vu les prix exorbitants des produits Apple.

avatar Cool Active | 

Tout à fait faux.

Si on configure un Toshiba avec les même composant (un Tecra Z50 : ce fut mon choix l'année passée) -> Choix que je regrette amèrement depuis un an pour 2200€ (Qualité un cran en-desous d'un macbook pro. (écran médiocre et peu lumineux, pavé numérique assez "mou", service après-vente très désagréable alors que jai pris l'extention de garantie à 4 ans).
De plus je me maudit chaque jour du re-passage à Windows 7 d'abord et 10 ensuite)...

Si on configure une autre marque avec les même composants, on arrive aux mêmes prix.

ex : chez Dell. Le xps 15 commence à 1600 et 2000€, mais avec dd à plateaux +ssd 32gb,
On monte tout de suite à 2200€ avec un ssd crédible.

C'est pareil pour les autres marques.
Le prix est donc avant tout une histoire de composants.

avatar zorg008 | 

@Jean-Jacques Cortes :
Je suis totalement d'accord et même si je trouve que OSX est un excellent OS (parce que c'est un UNIX), cette course à la finesse et le fait de ne plus rien pouvoir réparer ou changer soi-même chez Apple est une aberration qui me pousse à revenir du coté des PC. Je suis un professionnel et nomade et j'utilise énormément la virtualisation sur mon laptop. J'ai de plus besoin de beaucoup de RAM et de SSD rapides et volumineux et les laptops Apple restent désespérément bloqués à 16 Go de RAM (le dernier bon laptop d'Apple selon moi est le MBP mid 2012 que j'utilise encore parce que je peux encore remplacer les composants moi-même soit pour les upgrader soit lorsqu'ils tombent en panne car mon contrat AppleCare arrive en fin de vie).

J'ai aujourd'hui besoin d'un laptop véloce et équipé de 32 voire 64 Go de RAM et au prix du dernier MacBook Pro 15 Retina qui plafonne à 16 Go qui a un écran brillant (une stupidité pour un laptop soit-disant pro....) et sur lequel presque tout est soudé, je peux m'offrir une workstation du coté de chez DELL ou de chez HP qui aura un chipset Skylake et 64 Go de RAM en DDR4 et dont je pourrais encore changer quelques éléments moi-même...

Apple ne m'offre donc plus ce dont j'ai besoin et se détourne à mon sens complètement des professionnels parce que cela ne représente plus qu'une toute petite portion de leurs clients ce qui est dommage pour moi mais ce qui est probablement cohérent dans leur modèle économique à forte marge et la suppression (ou le ratage....) de tous les produits un peu orientés Pro (MacBook Pro 17, Serveurs X-Serve, Mac Pro 2013 (qui est un ratage total au niveau qualité/prix au vu de ce que propose la concurrence....), iPad Pro (qui est probablement le plus gros ratage en terme de positionnement alors que le produit a quelques qualités intrinsèques dans certains domaines....) de leur catalogue montre bien qu'ils ne veulent plus (ou ne savent plus comment...) adresser ce marché.

avatar melaure | 

Je plussoie aussi avec JJ cortes et zorg08 pour leur constat, ça change un peu des tartines de niaiseries des fanboys (dont deux se reconnaitront facilement ici) ...

avatar feefee | 

@melaure

"ca change un peu des tartines de niaiseries des fanboys (dont deux se reconnaitront facilement ici) ..."

Tu connais la différence entre 2 cons ?
C'est que celui qu traite l'autre de décérébré l'est 2 fois plus .

Choisi ton camp camarade , le tien est déjà acquis ... :-)

avatar ce78 | 

Les prix chez Apple ne sont pas au-delà du raisonnable : c'est carrément du vol étant donné la qualité et l'obsolescence des produits... Un écran 27" à 1199€ avec une connectique de 2011, compatible avec rien : ce qui n'empêche pas le prix d'augmenter, un comble !

avatar Jetel | 

@ce78 :
1h19, je tombe sur ton commentaire, et je voyage. Ça fait des mois et des mois que comme tout le monde je te vois critiquer ma position d'Apple sur ce TB display. A chaque fois j'ai envie de commenter pour dire grosso modo la même chose quoi toi. Mais j'ai pas toujours le courage. Merci de continuer la bataille camarade, sincèrement =')

avatar popeye1 | 

Tout à fait d'accord pour les prix exorbitants pour du matos qui fait pas mieux que d'autres et surtout pour le racket (on dit Optimisation fiscale chez les bien élevés, genre J. Ive, celui qui a inventé la montre et l'eau tiède) racket organisé par les multinationales américaines dont Apple est une des locomotives. Nous gouvernants tous très intelligents cherchent à combler le trou avec nos impôts et dans le même temps laissent filer des milliards pour engraisser des voleurs. Va valoir dire basta à Apple et à ses consœurs et voter pour des gens compétents qui fassent autre chose que de se gaver. C'est dur qu'ils disent, mais ils en redemandent sans cesse !

avatar Cool Active | 

Tu peux boycoter toutes les marques alors.... ;-)

avatar tbr | 

Réponse : parce que, malgré tout ce que l'on peut reprocher à Apple (ses errements du côté "snobesque", ses quelques designs... étranges, sa pingrerie), on aime toujours se faire plum... euh, se faire séduire par cette marque.

Et surtout parce qu'Apple a su mettre en chacun de ses clients le sentiment de perdre quelque chose de primordial, plus que du fric, si jamais celui le/la quittait : une communauté (autarcique).

Tu veux en faire partie ? Tu passes à la caisse... Ou tu te casses ! C'est ton choix.

avatar perceval78 | 

Il faut tout simplement se faire a l'idee qu'Apple c'est du luxe comme Rolls Royce, Ferrari, Lamborghini, Chanel, Dior, Vuitton etc...
Une fois compris ça, soit on est riche c'est a dire qu'on depense 1000€ comme les pauvres depenses 100€ et toite ces marques font partie de notre quotidien, soit elle font partie de nos reves.
Apres il y a les pc, et les autres marques de smartphones.
C'est un retour aux sources quand on se souvient du prix du mac 128 ou du mac SE qui coutait un mois de salaire d'un cadre (20000 francs ou 3000€ de 1984).

avatar TmrFromNO | 

Du luxe made in China et bourré de défauts ou régulièrement rempli de vices cachés?
Rolls Royce et Bentley fabriquent au Royaume Uni. Ferrari et Lamborghini ont leurs assemblage en Italie. Louis Vuitton a sa manufacture à Venise (Fiesso d'Artico).
Leica fabrique en Allemagne ou Canada, et rarement Japon quand collabore avec Panasonic.
Bugatti fabrique sa Veyron en France/Allemagne.
Etc ..

Apple c'est juste pensé aux USA, le reste c'est 400% Chinoiserie. Ils n'ont de plus pas un service client digne d'un produit de standing haut de gamme. Tout sauf du luxe, simplement de la daube bien emballée service par un marketing monstrueux.

avatar patrick86 | 

"Apple c'est juste pensé aux USA, le reste c'est 400% Chinoiserie."

Foutaises.

Nombre de compostants des produits Apple ne sont pas fabriqués en Chine et certains produits n'y sont pas du tout assemblés (Mac Pro depuis 2013, certains iMac haut de gamme et Apple Watch Edition).

Mais vous, pas de doute, vous êtes un troll 100% pur jus et pas une chinoiserie. (ja taquine :-))

avatar TmrFromNO | 

vous êtes un troll 100%

"FromNO"
Donc ça va de soi.

avatar cv21 | 

En 1984 il me semble que les prix des ordis était souvent au dessus de 10 000 francs. 15 ou 20 000 était courant pour des machines haut de gamme dont Apple qui a composants "équivalents" et "finition" plus élevé était toujours plus cher.

Rolls, Bentley, Aston Martin, malgré des rachats parfois douteux sont fabriqués parfois à la main. Je ne connais pas à fond ces produits de luxe mais Vuitton a aussi une qualité de fabrication élevée et quasi artisanale.

Cela me semble loin d'une fabrication industrielle. Même si comme dans l'automobile les standards industriels n'ont pas à rougir.

Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un retour aux sources.

avatar Hypaphoralkus | 

C'est drôle. Vous critiquez la politique tarifaire d'Apple mais pour aller acheter des StanSmith SD Adidas a 179€ car tout le monde en a, la c'est autre chose hein ?
Je répète presque 200€ une paire de chaussure ... Des POMPES QUOI !

avatar hautelfe | 

C'est quoi des StanSmith machin ?

avatar tbr | 

@hautelfe 30/12/2015 - 10:16
C'est quoi des StanSmith machin ?

Des pompes, comme tu dis, que je portais quand j'avais 13... 14 ans environ, donc il y a plus de 35 ans et que tout le monde trouvait has-been. Fabriquées par Adidas, toute blanche avec les fameuses trois bandes (vertes, il me semble) sur le côté.

Un peu comme les Converses, leur concurrente de cette même époque 70' : personne ne voulait de ces daubes. Je me rappelle que mes parents m'en avait fait porter parce que c'était pas cher mais ça ne tenait pas la chev...

OSEF : des "machins" qui passent de mode, pour redevenir Hype 35 à 40 ans plus tard.
Un peu comme Apple... (troll)

avatar wildtiger | 

Il n'y aurait pas un malaise là ? Idem Apple est devenu bien trop gourmande pour mon budget.

avatar Highmac | 

Apple sur son nuage
Un moment ou à un autre, un nuage, ça disparait...

avatar feefee | 

@Highmac

"Apple sur son nuage
Un moment ou à un autre, un nuage, ça disparait..."

40 ans qu'on se coltine cette théorie à la con ...

Mais bon ca soulage ceux qui la balancent ... si ca peut aider pourquoi pas :-)

avatar melaure | 

Une belle réponse de fanboy (je voulais ajouter lobotomisé mais c'est un pléonasme), car c'est certain, il y a 40 ans, tu utilisais des produits Apple ... tu les concevais même avec les Steve, c'est ça ?

avatar feefee | 

@melaure

Depuis le temps que tu participes ici, tu ne sais toujours pas les règles de bases d'une réponse à un commentaire ?

Précise à qui tu réponds .
Selon la page ou arborescence plus ou moins importante on ne sait jamais à qui tu adresses , penses aux autres, je sais c'est dur ...

avatar feefee | 

@melaure

"car c'est certain, il y a 40 ans, tu utilisais des produits Apple ..."

J'adore les personnes qui s'attachent à un détail plutôt que de retenir l'idée générale ..

Et donc ? ta conclusion ? si tu en as une bien sur :-)

avatar Frodon | 

"On « reste » chez Apple pour l’attachement qu’on voue à la marque ou parce qu’on est fidèle à l’écosystème."

Ou parce qu'on est pas suffisamment convaincu par la concurrence. Personnellement en tant que développeur mobile, j'ai constamment les deux OS (un smartphone iOS, un smartphone Android), et pour l'instant Android ne m'a pas convaincu (et pourtant j'ai eu des Nexus, donc Android stock), notamment sur son ecosystème (pas aussi bien intégré), le respect de la vie privée (la boulimie de Google pour récupérer les infos personnelles pour sa régie publicitaire me dérange), l'ergonomie (même si avec Material Design cela s'est grandement amélioré, je trouve l'interface Android encore trop chargée et complexe) ou encore les performances (lié notamment au manque d'intégration entre matériel et logiciel (même sur les Nexus on voit bien que c'est du sous-traité), mais aussi d'optimisation (matériel comme logiciel. Quand on voit par exemple qu'un Apple A9 écrase un Qualcomm Snapdragon 810, alors qu'il n'a que 2 coeurs à 1.3GHz contre 2x4 coeurs à 2GHz).

Bref, ce n'est pas qu'une question d'attachement ou de fidélité, c'est pour bien des gens parce qu'ils ne sont pas convaincu par la concurrence.

avatar Frodon | 

Concernant les prix, à qualité équivalente ils ne sont pas si élevés que cela.

Prenons l'exemple des portables. Un MacBook Pro 13" Core i5 2.7GHz avec SSD 256Go et 8Go de RAM cela coute 1649€ TTC.
Comparativement le Dell XPS 13", qui est son concurrent le plus comparable (finesse, design, écran, qualité de fabrication), avec Core i5 2.8GHz, SSD 256Go, et 8Go de RAM coute 1299€ TTC.

La différence, est ici de 350€, soit 21% de moins. Cela peut paraitre beaucoup, mais si on ajoute la qualité supérieure du SAV (Apple Store physique, réparation en 24/48h en Apple Store (si pièces disponibles) ou moins de 10 jours au plus (si nécessité de renvoi ou pièces manquantes)) et la meilleure fiabilité (selon Consumer Report. 9% de taux de pannes, contre 15% pour dell (soit 40% de plus)), cela peut tout à fait à eux seuls (sans même parler d'OS X) justifier le surcout.

Donc oui Apple est plus cher, mais pas autant que certains peuvent le croit, seulement 20 à 30% plus cher à qualité de design et finition équivalent.
Par contre un défaut majeur de la politique tarifaire d'Apple n'est pas le prix affiché au lancement, mais le fait qu'il ne bouge pas d'un euro au fur et à mesure du vieillissement du produit. C'est là dessus que la concurrence gagne significativement (ex: Galaxy S6, seulement 15% moins cher qu'un iPhone équivalent au lancement. Aujourd'hui plus de 35% moins cher)

avatar patrick86 | 

@TmrFromNO :
"On verra si dans 150 ans Apple est toujours là. Pour le moment, ils n'ont rien prouvé."

Prouver quoi ?
Vous avez besoin qu'une entreprise vous prouve qu'elle peut durer 200 ans ?
Ça vous apporte quoi concrètement dans la vie ?

avatar conster | 

@patrick86 :
Cela doit peut être rassuré certains ici de croire que si la boîte a 200 ans , ils ont fait le bon choix... Grand bien leur fasse..

avatar webHAL1 | 

Ce qui me semble important dans cet article, ce n'est pas tant que les produits Apple sont chers (ils l'ont presque toujours tous été, même si certains ici semblent oublier qu'il y a eu des exceptions, l'iMac "Indigo" sorti en 2000 et vendu à partir de $799 par exemple, un prix très intéressant pour un ordinateur tout-en-un à l'époque), mais le fait que la Pomme propose des produits qui ne sont pas alignés avec le côté "haut de gamme" qu'elle met en avant. Mettre sur le marché un appareil que personne ayant un minimum de connaissances informatiques pourrait recommander (tant il va être frustrant à utiliser : disque dur poussif, capacité de stockage anémique, ...) me semble problématique pour une société qui veut privilégier "l'expérience utilisateur" comme marque de fabrique. Et, à mon sens, défendre cette approche en parlant de "produit d'appel" est très discutable, sachant que bien des clients achèteront (ou : se feront vendre) un tel appareil, faute de vouloir creuser et éplucher des pages de caractéristiques techniques (d'autant plus si on leur a dit "Apple c'est top, pas d'inquiétude à avoir !") et se retrouveront très probablement frustrés (et ça ne s'améliorera pas lorsque le petit-cousin du beau-frère du voisin d'en-dessous - petit génie en informatique - viendra leur dire "ah oui, mais c'est normal, il est équipé d'un disque dur à 5'400 tours/minute, il fallait prendre un SSD !"...

L'autre aspect dont je peux comprendre qu'il fasse fortement débat, c'est l'image que la Pomme se donne d'elle-même, avec des personnes comme Angela Ahrendts aux commandes. Il suffit de regarder un Apple Store (physique) pour se rendre compte qu'Apple est aux produits électroniques ce que Nespresso est au café : on vous vend "une expérience", un "mode de vie", une "attitude". Vous ne buvez pas un café, vous vivez quelque chose d'exceptionnel, avec George Clooney qui vous murmure à l'oreille que vous avez fait le bon choix. On peut aimer, ou pas.

Cordialement,

HAL1

avatar webHAL1 | 

@Lecorbubu :
Je suis d'accord avec vous sur le fait que la comparaison "iPhone / Apple Watch" n'a pas de sens. La Pomme de 2015 n'a plus grand-chose à voir avec celle de 2007 (comme elle est différence de celle de la fin des années 90, de celle des années 80, etc... que ce soit en terme de taille, de positionnement, de stratégie, etc. C'est - de mon point de vue - une erreur que de dire "Apple a toujours fait comme ça" ou encore "c'est dans son ADN"... une société change, d'autant plus lorsque les personnes qui la dirigent ne sont plus les mêmes !). Dans le même ordre d'idée, c'est comme si je disais :
1. Apple a vendu environ 600'000 iPod durant l'année qui a suivi son lancement en 2001.
2. Apple a vendu environ 5.5 millions d'iPhone dans l'année qui a suivi son lancement en 2007.
3. L'iPhone a donc été un appareil ayant eu un succès hallucinant à sa sortie.

Sauf que bien évidemment ce raisonnement ne tient pas du tout la route, l'entreprise était très différente en 2007 et le marché des smartphones n'étaient pas identique à celui des baladeurs MP3. On sait que l'iPhone a mis du temps à décoller. Donc dire que l'Apple Watch se vend plus vite que l'iPhone a sa sortie n'est absolument pas une preuve de son succès. La seule preuve qui me semblerait convaincante, c'est les chiffres que pourrait donner Apple (mais ils ne le font pas...), principalement la croissance des ventes au fil des trimestres. Pour l'instant, la seule conclusion qu'on peut tirer est que les smartwatchs ne se sont pas démocratisées. Bien malin qui peut dire si cela arrivera ou non.

Cordialement,

HAL1

avatar Doctomac | 

"On sait que l'iPhone a mis du temps à décoller. Donc dire que l'Apple Watch se vend plus vite que l'iPhone a sa sortie n'est absolument pas une preuve de son succès. "

Qui a dit ça. En tout cas pas moi.

avatar webHAL1 | 

@Doctomac :
Ah ? Jony Ive ne travaillerait donc pas pour Apple (ou n'aurait peut-être rien à avoir avec l'Apple Watch) ? ;-)

« Ive also stated that he believes with “every bone in his body” that the much anticipated Apple Watch would help to kickstart a new revolution in tech [...] »
(http://www.wareable.com/apple-watch/jony-ive-on-iphone-v-apple-watch-design-challenges-428)

Il semble que Tim Cook lui-même n'ait pas de souci à laisser publier une interview de lui où l'Apple Watch est accolée au terme "révolution" :

« Apple's watch could bring about a tech revolution similar to the iPhone »
(http://www.telegraph.co.uk/technology/apple/watch/11439639/Seven-new-facts-we-know-about-the-Apple-Watch-from-Tim-Cook.html)

Cordialement,

HAL1

avatar Doctomac | 

"« Apple's watch could bring about a tech revolution similar to the iPhone »
(http://www.telegraph.co.uk/technology/apple/watch/11439639/Seven-new-fac...)
"

C'est une phrase de l'auteur de l'article pas de Cooks. Comme eux, vous sur-intéreprétez.

p.s : prenez le temps de me lire et de lire les articles que vous citez.

avatar webHAL1 | 

@Doctomac :
Vous avez dit :
« Apple n'a jamais parlé de révolution avec son Apple Watch ».

Je vous ai mis un lien vers un article où Jony Ive parle sans ambiguïté de révolution en parlant de l'Apple Watch.
Vous avez choisi d'ignorer ceci et de ne vous concentrer que sur l'interview de Tim Cook, qui était secondaire dans mon message. Libre à vous.

Cordialement,

HAL1

avatar Doctomac | 

Oui mais vous l'avez mentionné aussi. Mais de même avec Ive, le terme revolution vient des auteurs de l'article, il n'y a pas de guillemets.

Vous pouvez le tourner dans tous les sens mais c'est la réalité. Apple n'a pas présenté l'Apple Watch comme étant une révolution comparable à l'iPhone. Jamais.

avatar webHAL1 | 

Doublon.

avatar webHAL1 | 

L'article mentionne "Ive stated", il s'agit donc d'une citation indirecte. Mais, si vous préférez, on peut jeter un oeil directement au communiqué de presse d'Apple :
http://www.apple.com/pr/library/2014/09/09Apple-Unveils-Apple-Watch-Apples-Most-Personal-Device-Ever.html

« Apple® today unveiled Apple Watch™—its most personal device ever—featuring revolutionary new technologies [...] »

« The Digital Crown is Apple’s most revolutionary navigation tool since the iPod® Click Wheel and iPhone® Multi-Touch™ »

« Tim Cook, Apple’s CEO said “And once again Apple is poised to captivate the world with a revolutionary product that can enrich people’s lives. It’s the most personal product we’ve ever made.” »

« Apple Watch introduces a revolutionary design and iOS-based user interface created specifically for a smaller device. »

Donc, pour présenter sa smartwatch, Apple utilise pas moins de quatre fois le terme "révolutionnaire", dont une fois lors d'une citation directe de Tim Cook (avec les guillemets qui vont bien) : "avec un produit révolutionnaire qui peut enrichir la vie des gens".

Cordialement,

HAL1

avatar Doctomac | 

Le plus souvent il s'agit de technologie et de fonction révolutionnaires.

Donc Cook l'a mentionné UNE fois en qualifiant directement l'AppleWatch de révolutionnaire. Vous pouvez encore le répéter mille fois. Apple n'a jamais présenté l'AppleWatch comme une révolution à la iPhone, Apple n'a jamais vu l'AppleWatch comme un produit qui aura le même impact que l'iPhone.

avatar xavier25 | 

Apple a apporté la souris, un trackpad super efficace, l'imac, les macbook, l'iphone, l'pad. Pour tout ça, elle est irremplaçable et je lui dis merci. Après c'est trop cher (par rapport aux prix de la concurrence pour des outils similaires), certes.

Mais je peux en dire autant d'une BMW. Pourtant quel plaisir à conduire ! Chacun son budget, chacun ses choix. Si ça se vend, pourquoi Apple changerait de politique tarifaire?

J'adore l'informatique, mais depuis mon premier mac, je n'ai pas pu changer de crémerie. Fanboy? Non, j'aime juste le "confort" de ces produits que je ne trouve pas ailleurs. Prisonnier? Jamais, le terminal existe. Sur iOS? Franchement bidouiller, personnaliser à outrance son smartphone, je m'en contrefous. Pourquoi certains semble oublier la notion de plaisir dans l'utilisation d'un produit?

avatar Glop0606 | 

L'article est très juste et je me retrouve dans nombre de commentaires. Les produits sont (trop) chers, oui mais Apple peut se le permettre car la concurrence n'est objectivement pas au niveau. J'ai pu utiliser les trois systèmes (Ios/OsX, Android, WM10/W10) et malgré les problèmes que je rencontre avec les produits Apple, Apple reste la société la plus cohérente dans sa vision globale de l'informatique. Android que j'aime beaucoup au niveau interface n'a pas le même soucis du détail qu'Ios, globalement moins performant (ex. Bug du Wifi qui bouffe la batterie). Microsoft a sorti un très bon W10 mais là encore ce sont les détails qui fachent (Bug, vie privée, Apps pas au niveau). On a l'impression d'un Os pas tout a fait fini. WM10 pour l'instant c'est une alpha (ok j'exagère!). J'espère que Microsoft va vraiment mettre le paquet car il y a vraiment du potentiel.
Donc voilà pourquoi Apple peut tout se permettre (même un disque dur 5400 t/m sur une machine à 1600 Euros) - tant que la concurence n'aura pas de vision globale durable de l'informatique, les professionelles et non professionelles choisiront Apple...

avatar softjo | 

Je ne défendrais pas Apple au niveau qualité software.

Des bugs, c'est normal. Des bugs ignorés sur des périodes de 6 mois à 15 ans, non.
Les bugs sur os x et ios, non seulement il y en a de nombreux, mais en plus et surtout, Apple s'en balance.
Depuis ios 6, l'app music a chaque fois un bug grave qui affecte son utilisation. A chaque fois, il a fallu attendre 6 à 12 mois pour attendre une correction... qui ajoute un autre bug de gravité similaire. (Modification d'un playlist = crash, puis impossible de modifier une playlist, puis problème d'index dans les playlist (sélectionner un morceau en sélectionnait un autre), puis je ne me rappelle plus, puis actuellement un peu de manière aléatoire, modifier les notations des morceaux mènent à un changement de la note de l'album au lieu du morceau.

Attendre aussi longtemps pour des bugs gênants, c'est pas digne du haut de gamme.

Et j'oubliais, Yosemite et ses bugs au niveau général du système. Il a fallu attendre 1 ans pour récupérer un OS fonctionnel. Dès le début, des rapports de bug sur les lags phénoménales ont été fait, mais Apple a absolument TOUT ignoré.

iTunes..... derrière le capot, c'est l'example parfait d'un Apple qui n'a absolument rien de chez rien à battre du software. Des performances minables même sur le plus puissant des macs. Ils n'ont jamais pris la peine de réécrire du vieux code. Il y a toujours du Carbon. Il n'est pas réactif. Ils donnent 100 milliards aux actionnaires, mais rien du tout pour corriger iTunes.

Des exemples du genre, où Apple s'en fout des bugs, c'est possible d'en faire une encyclopédie de 20 pages.

avatar TmrFromNO | 

Donc pour résumer et tout le monde s'accordera là dessus : Apple, c'est assez moyen niveau qualité, et trop cher.

avatar Doctomac | 

Non on n'est pas trop d'accord. On peut dire que certaines configuration sont légères pour le prix (comme celles avec du DD 5400) mais mis à part ça, les autres configurations valent largement leur prix et la qualité (comme tu as pu le voir avec ton MacBoon Pro virtuel) est bien sûr au rendez-vous, bien au dessus de la concurrence.

avatar manustyle | 

Pour ça que je n'ai pas changé mon MBP depuis 2009. Sont pas prêt de me revoir.

avatar cv21 | 

@MacG
Avec 331 commentaires liés à cet article, est-ce un record ?

En 2013, la sortie du MacPro semble indiquer qu'Apple est capable de sortir des machines avec un bon rapport/composants/prix. Il me semble que si l'on tient compte uniquement des composants (cette référence de Xeon, le type de disques) cet ordinateur était moins cher qu'un PC équivalent...les slots internes en moins. Voilà, 332 commentaires, je vais peut-être relire l'article !

avatar TmrFromNO | 

Tu vas en chier avec toutes les réponses des fanboys qui supportent pas qu'on touche à Apple.
Doctomac, Patrick86, etc .. ignore juste leurs posts, c'est des trolls.

avatar cv21 | 

Merci de prévenir, il m'arrive également de "troller".

Dernier jour de boulot demain, ensuite mac ou pc déconnexion totale, ils peuvent donc envoyer du lourd ! :))

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