Pourquoi les produits Apple sont-ils si chers ?

Mickaël Bazoge |

Au printemps, Apple a augmenté le prix de ses produits en Europe, reflétant ainsi l’évolution à la baisse de l’euro face au dollar. Une pratique somme toute assez normale pour une multinationale américaine, mais à cette occasion il s’est opéré une bascule assez nette parmi les commentateurs de la chose Apple : pour beaucoup, les prix du constructeur sont devenus bien trop élevés.

L’Apple Store de Hangzhou.

Et cette perception ne s’est pas arrangée : à chaque lancement de nouveaux produits, les réactions de rejet liées aux prix pratiqués par Apple sont nombreuses et parfois véhémentes. Et cela concerne aussi bien le matériel que les accessoires (récemment encore, le dock pour Apple Watch a eu droit à une belle bordée de lazzis concernant son prix).

Cette sensibilité aux tarifs d’Apple n’est d’ailleurs pas l’apanage des consommateurs européens : aux États-Unis, on entend de plus en plus râler à ce propos, dans des termes tout aussi énergiques. Cette aigreur envers la politique tarifaire du constructeur s’appuie sur des éléments objectifs (Apple tient mordicus à sa marge grasse, par exemple), mais aussi sur des causes plus subjectives qui tiennent au glissement du positionnement de l’entreprise.

Apple évite la crise, pas ses clients

Il y a des raisons « logiques » qui expliquent cette mauvaise perception des tarifs pratiqués par Apple. La crise financière de 2008 suivie par celle de la monnaie unique, ont frappé tout autant les esprits que les portefeuilles. La situation économique en Europe n’a commencé à se redresser que récemment, et pour ce qui concerne la France, le paysage n’est guère reluisant.

L’argent que l’on gagne et celui que l’on possède ont pris plus d’importance : pas question de le dépenser n’importe comment. Les consommateurs sont à la recherche frénétique des bonnes affaires, encore plus qu’avant. Et les acteurs de certains marchés n’hésitent pas à en jouer : on l’a encore vu ces dernières semaines avec les promotions de Free Mobile et SFR, chacun rivalisant de rabais tous plus alléchants les uns que les autres.

Du côté d’Apple, il n’est pas question de faire des promotions, à l’exception du refurb, mais ce ne sont pas des appareils neufs à proprement parler. Apple a même mis fin au Black Friday l’an dernier, et le constructeur n’est pas prêt de revenir sur cette décision comme il l’a démontré en novembre — à la place, on a eu droit à la mise en ligne du guide d’achat de Noël.

Autre élément conjoncturel qu’Apple n’a pas manqué de prendre en compte : la baisse de l’euro par rapport au dollar. La monnaie unique a littéralement dévissé face à la devise américaine : début 2014, il fallait 1,4 $ pour 1 € ; deux ans plus tard, on est plus près que jamais de la parité entre les deux monnaies.

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Les prix d’Apple reflètent cette variation, d’autant plus visiblement que l’euro a rapidement baissé face au dollar. En mars tout d’abord : les MacBook ont vu leurs tarifs grimper de 100 à 300 €, certains accessoires ont flambé, même la facture du vénérable écran Thunderbolt s’est alourdie de 150 €

Le coup a été rude pour les portefeuilles, mais ce n’était pas terminé. Une deuxième salve est arrivée en mai, qui a concerné les Mac (jusqu’à 600 € d’augmentation pour les Mac Pro !), les options en BTO et de nombreux accessoires.

Comme à son habitude, Apple n’a pas fait dans la dentelle, même s’il faut reconnaitre que si on prend en compte la TVA dans les prix (les prix américains sont présentés hors taxe, ce que l’on omet parfois), les tarifs en euros sont assez proches de ceux en dollars. Et la « taxe Apple » que les Européens ainsi que le reste du monde (hors États-Unis) paient sur les produits du constructeur peut, si l’on est de bonne composition, être interprétée comme la couverture du risque de change…

Toutefois, ces hausses brutales ont renforcé l’impression qu’Apple se « gavait » sur le dos de ces cochons de payeurs européens. C’est d’autant plus vrai que le pouvoir d’achat des consommateurs du vieux continent n’a guère évolué. Il est néanmoins indéniable qu’il coûte beaucoup plus cher de s’équiper en produits Apple aujourd’hui qu’hier.

Une concurrence plus affûtée et moins chère

À ces problèmes sur lesquels Apple a finalement peu de prises (le destin de la monnaie unique ne se décide pas à Cupertino, et la crise n’est pas née au 1, Infinite Loop), s’ajoute une variable sur laquelle la Pomme a plus son mot à dire : le rapport à la concurrence. Il est de plus en plus difficile de justifier l’achat d’un smartphone dont le premier prix — 749 € — sera source de frustrations pour tous ceux qui voudront en utiliser toutes les capacités. 16 Go pour un mobile capable de filmer en 4K, c’est ridicule.

En forçant ainsi la main des utilisateurs à choisir un modèle moins chiche en stockage — les 48 Go supplémentaires sont facturés 110 € de plus —, Apple améliore certes sa marge, mais elle détériore une image patiemment bâtie au fil des ans et des innovations, selon laquelle elle serait aux petits soins pour ses clients. Mais comment l’être quand on bride autant le stockage ?

L’iPhone 6 face au Galaxy S6 Edge.

Apple conserve heureusement quelques arguments pouvant justifier la différence : iOS, l’écosystème applicatif ainsi que celui des accessoires, les services… Le constructeur sait aussi mieux que personne comment faire monter la sauce et maintenir le momentum autour de ses produits. Ça ne rate pas : l’iPhone continue de se vendre par palettes entières.

Mais le fossé qui séparait autrefois iOS d’Android se réduit. L’enregistrement 4K n’est depuis longtemps plus une nouveauté chez Samsung ou LG. Les Live Photos ont été étrennées par HTC dès… 2013. Les appareils photo de certains smartphones chinois sont capables de faire au moins aussi bien que l’iPhone.

Si la concurrence a toujours un train de retard sur des innovations comme 3D Touch ou le processeur A9, toujours aussi véloce, il faut reconnaître que plusieurs smartphones se montrent tout à fait capables en termes de performances, de possibilités, voire d’expérience utilisateur. Les Moto X de Motorola coûtent deux ou trois fois moins chers que l’iPhone, sans sacrifier les performances, la batterie, le stockage, tout en offrant une proposition singulière en personnalisation et design. On « reste » chez Apple pour l’attachement qu’on voue à la marque ou parce qu’on est fidèle à l’écosystème.

Le Nexus 6P de Huawei et Google : un écran plus grand dans un encombrement similaire à celui de l’iPhone 6s Plus — Cliquer pour agrandir

Mais Apple a tendance à fâcher ses fidèles les plus zélés en continuant de gratter trois francs six sous sur le stockage ou la capacité de la batterie, au profit d’une finesse qui n’est pas forcément tout en haut dans la pile des demandes récurrentes des utilisateurs d’iPhone.

Les consommateurs qui ne sont pas spécialement attachés à la marque trouveront des smartphones Android de qualité et performants à des prix plus proches de ce que leurs finances leur permettent en ces temps difficiles. Ils seront malheureusement assez mal aiguillés par ce genre d’article provenant pourtant d’une source respectable, qui présente des smartphones « haut de gamme » à 300 €, dont certains sont incapables de se connecter à un réseau 4G.

L’ensemble du marché tire inexorablement le haut de gamme vers le bas — si on ose dire—, ne laissant plus qu’Apple trôner au sommet. Tout cela renforce une image élitiste… qui n’est d’ailleurs pas sans déplaire au constructeur.

L’élite sied à Apple

Avec une marge qui tourne bon an mal an autour de 40 %, Apple fait deux fois mieux que les principaux leaders mondiaux du secteur du luxe : la marge de LVMH s’affiche à 20 % environ, Kering (ex PPR) est à 16 %. Choisir de comparer les performances financières d’Apple à ces deux géants du luxe n’est pas innocent, Apple multipliant les emprunts aux codes de ce marché. Quitte à s’aliéner des consommateurs qui n’ont pas forcément les moyens de leurs envies.

Angela Ahrendts lors de l’inauguration de l’Apple Store East Side — Cliquer pour agrandir

L’arrivée à la tête de l’Apple Store (le réseau physique et en ligne) d’Angela Ahrendts, transfuge de la marque de prestige Burberry’s, a contribué à transformer les boutiques du constructeur en temples du luxe — un luxe discret certes, mais qui vend des produits premium voire, pour certains d’entre eux, carrément inabordables.

L’Apple Store East Side de New York répond au nouveau cahier des charges de design de Jony Ive et d’Angela Ahrendts. Signe des temps : il est installé dans une banque.
Le nouvel Apple Store "flagship" de Bruxelles.

Des Apple Store de plus en plus luxueux, avec une image qui véhicule celle que veut bien se donner l’entreprise : haut de gamme donc, et aussi éloignée que possible des échoppes pousse-cartons. Cela a d’ailleurs toujours été, mais Ahrendts pousse carrément au prestige.

La Phantom va être vue

L’exemple de l’enceinte Phantom, dont Apple s’est assuré l’exclusivité de la distribution aux États-Unis, est symptomatique. Cette enceinte autonome et sans-fil développée et construite par le français Devialet est exceptionnelle par bien des aspects, mais aussi, et surtout par son prix : elle coûte en effet 2 000 $.

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Angela Ahrendts a découvert ce produit d’exception chez le patron de Salesforce, Marc Benioff. Après avoir rencontré Quentin Sannié, fondateur et directeur général de Devialet, elle est tombée sous le charme du produit. La Phantom sera donc présentée dans les Apple Store les plus prestigieux, ce qui ne manquera pas de contribuer à l’image grand luxe du réseau de boutiques… et par ricochet, sur celle d’Apple.

Angela Ahrendts est responsable non seulement des Apple Store physiques, mais aussi de la vitrine en ligne. Début juin, Apple a fusionné les pages de son site classique avec celui de la boutique. Cette nouvelle présentation flatte l’œil avec ses grands visuels et des espaces qui permettent de respirer (lire : L’Apple Store en ligne ressemble à l'application iOS). On est bien loin des sites d’e-commerce traditionnels, et c’est tant mieux : Apple, ce n’est pas Dell ou Darty.

L’ancienne présentation… — Cliquer pour agrandir
… et la nouvelle — Cliquer pour agrandir

Cette présentation épurée partage des points communs avec les menus des grands restaurants, où il est vulgaire d’afficher le prix en regard des plats. Mais à un moment ou un autre, il faut bien bien payer et la douloureuse peut être salée…

Ne pas afficher tout de suite la couleur des prix, c’est le cas aussi dans les Apple Store physiques depuis le mois de septembre. Les cartons ont disparu des tables, tout comme les iPad « présentoirs » : pour connaître le prix et les caractéristiques des produits, il faut se renseigner en utilisant la nouvelle application Prix (lire : Apple Store : l'application Prix en vidéo).

La pratique qui consiste à ne pas montrer les prix des produits, c’est une constante que l’on retrouve aussi dans les bijouteries et les magasins de fringues les plus luxueux. Ce n’est pas un hasard : Angela Ahrendts était la directrice de Burberry’s, après tout.

Chez Apple, comme dans les enseignes de prestige, parler d’argent, c’est presque vulgaire, on vend d’abord du rêve avant des produits. Cela valorise certainement le consommateur qui a l’impression d’être un privilégié, mais après dissipation de la poudre de perlimpinpin, il découvrira sous les paillettes un trou dans son compte en banque.

Une avalanche de produits

2015 n’a pas été de tout repos pour Apple, qui a multiplié les lancements de produits. En plus des traditionnels rafraîchissements des familles de Mac, nous avons eu l’Apple Watch au printemps, le MacBook Retina en mai, de nouveaux iPhone en septembre, l’Apple TV et l’iMac 21 pouces 4K en octobre, et l’iPad Pro en novembre.

À l’exception notable de l’Apple TV, toutes ces nouveautés sont proposées à des prix assez salés : 399 € minimum pour la montre connectée, 1 449 € pour le MacBook, 749 € pour l’iPhone, 919 € la grande tablette, 1 699 € le tout-en-un 4K. Tous ces produits font, à des degrés divers, la preuve que l’innovation n’a pas disparu chez Apple ; mieux encore : qu’elle conserve sa place centrale dans la dynamique du constructeur.

Pierre-Alexis Dumas, le directeur artistique d’Hermès, avec Jony Ive.

L’écran 3D Touch des iPhone 6s/6s Plus a exigé des « années » de développement. La batterie étagée du MacBook, les capteurs de l’Apple Pencil qui communiquent avec l’écran de l’iPad Pro, le gamut P3 des iMac Retina… Tout cela nécessite du temps, beaucoup d’argent, et un gros effort marketing pour expliquer et rendre ces technologies indispensables.

L’innovation, c’est de l’investissement à long terme qui va demander du temps à être rentabilisé. Et Apple n’étant pas une entreprise caritative, elle repasse évidemment la facture à ses clients. Quoi de plus normal… Le hic, c’est que cet effet d’accumulation de nouveautés contribue à l’impression de cherté.

Rendu d’artiste — Cliquer pour agrandir

2016 devrait être à cet égard un peu plus sage sur le front des nouveaux produits. Nous devrions avoir surtout des rafraîchissements de gamme : Apple Watch 2, iPad Air 3, Apple TV 5e génération, MacBook plus puissants… Du matériel plus performant, mais dont les prix resteront sans doute dans la lignée de leurs prédécesseurs, voire un peu moins chers pour certains (on pense au MacBook).

En dehors de l’iPhone 7, la grosse nouveauté finalement, ce pourrait bien être cet iPhone 6c de 4 pouces dont la particularité pourrait être son prix… plus doux (lire : Apple annoncerait l'Apple Watch 2 et peut-être l'iPhone "6c" en mars). De quoi renverser la vapeur et donner d’Apple une image un peu plus « budget friendly » ?

Un problème haut de gamme sur l’entrée de gamme

L’entrée de gamme, ce n’est pas trop le truc d’Apple. Le constructeur a toujours attaqué un marché par le haut, en déclinant ensuite les innovations sur les produits intermédiaires puis sur les plus abordables. Cela a un peu évolué cette année.

Mac : une entrée de gamme insuffisante

Le constructeur a bien tenté cette année de « lisser » ses nouveautés Mac : l’iMac 21 pouces 4K débute ainsi à 1 699 €, un prix « plancher » si on ose dire, qui peut éventuellement se justifier par ce superbe écran.

Mais la configuration vendue à ce prix est loin d’être un cadeau. Pire, elle ressemble à une mauvaise blague, tant le stockage est cacochyme et ralentit toutes les opérations (un disque dur à plateaux 5 400 tour/minute : il n’y a plus qu’Apple pour proposer un tel composant à ce niveau de prix). Indigne d’une entreprise qui dit placer l’expérience utilisateur avant tout le reste…

La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de s’offrir un disque Fusion Drive 1 To pour la « modique » somme de 120 €… Sauf que là aussi, Apple ajoute l’insulte au ridicule en rognant sur l’espace dévolu à la partie SSD : il n’est plus que de 24 Go au lieu des 128 Go habituels. Il faudra dépenser 360 € pour un Fusion Drive de 2 To comprenant la dotation normale de SSD…

Ces économies bout-de-ficelle ne sont pas très sérieuses et elles renforcent une image de Picsou de l’informatique pas particulièrement glorieuse. Ce qui est encore plus vrai avec des machines dans lesquelles il est impossible de remplacer ou d’améliorer quoi que ce soit.

iOS plus ouvert aux petits budgets

Le raisonnement est un peu différent concernant iOS. Apple a fait des efforts cette année pour abaisser le coût d’entrée dans l’écosystème iOS, avec trois produits différents. L’iPod touch, avec son processeur A8 et un appareil photo de 8 mégapixels, est un produit qui ne manque pas d’intérêt : il est en effet capable de faire fonctionner sans aucun problème les applications et les jeux les plus gourmands, à partir de 239 € (lire : Test de l’iPod touch 2015).

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L’iPad mini 4, avec son design affiné, un processeur A8 et toujours ce superbe écran de 7,9 pouces est également une très bonne affaire à 399 € (lire : Test de l'iPad mini 4). On ne pourra ici que regretter les 16 Go de base du baladeur et de la tablette, qui commencent à être franchement justes alors que des jeux 3D un peu costauds dépassent souvent le giga. La fonction d’App Slicing, qui permet de télécharger le contenu au fur et à mesure de ses besoins est loin d’avoir produit tous ses effets.

Hélas, Apple ne fait pas la promotion de ces deux produits qui présentent pourtant un très bon rapport qualité/prix (mais qui ne collent pas avec l’image de luxe que tente de construire l’entreprise). Cette absence de communication est en phase avec le peu d’attention marketing qu’a consacrée le constructeur à ces appareils. L’iPad mini 4 a eu droit à 15 secondes de présentation lors du keynote de septembre et l’iPod touch s’est contenté d’un communiqué de presse. Bon courage d’ailleurs pour trouver le chemin vers la page du baladeur depuis la page d’accueil du site d’Apple (astuce : un tout petit lien est présent en bas à gauche de chaque page).

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Enfin, il y a le cas de l’Apple TV qui a inauguré cette année une nouvelle interface, une boutique d’applications et une télécommande à tout faire, aussi bien à jouer qu’à commander vocalement son contenu. À 179 €, difficile de ne pas être séduit par ce produit encore très jeune et dont le développement n’est, à bien des égards, pas tout à fait terminé.

Apple sur son nuage

Découvrir aujourd’hui qu’Apple pratique des prix élevés, c’est comme s’inquiéter que l’eau mouille ou que le feu brûle. Les produits du constructeur n’ont jamais été bon marché, mais ces tarifs peuvent généralement s’expliquer par une innovation technologique, un gain en productivité, un design original, ou un concept de rupture. Et si l’on est patient, toutes ces nouveautés excitantes finissent un jour ou l’autre par être intégrées au sein des gammes plus abordables.

La mesquinerie induite par la protection à tout crin des niveaux de marge, le lancement de plusieurs nouveaux produits à des prix d’introduction élevés, la conjonction de la crise économique et de la baisse de l’euro face au dollar, tout cela éloigne évidemment Apple des petits budgets. Sans oublier la nouvelle orientation « luxe » impulsée par la direction du groupe, Angela Ahrendts et Jony Ive en tête, dont l’Apple Watch Edition est sans doute le symbole le plus caricatural.

Marc Newson, Jony Ive et une amie, la bloggueuse fashion Audrey Tritto.

Apple se coupe-t-elle des utilisateurs aux budgets serrés, ou ceux qui ne veulent pas s’endetter sur trois générations pour acheter un nouveau Mac ? Si c’était le cas, le constructeur aurait complètement abandonné des produits comme l’iPod touch ou l’iPad mini. L’Apple TV est un peu à part : il défriche un marché prometteur, mais que personne n’a réellement réussi à moissonner pour le moment.

Il n’empêche : l’iMac, l’iPhone, le MacBook, l’Apple Watch, l’iPad Pro (et ses accessoires indispensables ou presque), tous ces produits sont indéniablement chers pour des prestations qui donnent parfois l’impression de faire du surplace, ou au contraire d’être surdimensionnées par rapport aux besoins réels des utilisateurs.

Image de une : montage MacGeneration, image de fond Nick Ares (CC BY-SA 2.0)

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#prix
avatar philipponna | 

@PatatoOor :
Tous à fait d'accord avec toi !

avatar bompi | 

En fait, ce qu'il faut espérer, c'est l'accident industriel, le renversement de tendance ou l'arrivée d'un nouvel acteur qui leur mette vraiment la pression.

Pour l'instant, Apple tient en bonne partie grâce à l'iPhone. Les produits de leur futur en sont à leurs débuts et ne peuvent pas encore prendre le relais. Ce serait bien que l'iPhone 7 soit mollement accueilli.
Ça calmerait (peut-être) leur fatuité et leur arrogance, les ramenant à des réalités plus communes.

Et si, en-dehors d'augmenter les prix, ils avaient aussi amélioré la qualité de leurs logiciels, on se plaindrait un peu moins.

D'un autre côté, Microsoft pédale dans le vide (W10, c'est pas encore tout à fait ça, mobile ou desktop) et Google (Android ; ChromeOS est inintéressant), c'est l'empire du Mal.

Reste plus que des produits confidentiels. Donc en général moches et plus ou moins bien fichus.

On est coincés, quoi... :-D

avatar jazz678 | 

@bompi :
Pourquoi cette tendance systématique à considérer que les prix pratiqués relèvent d'une forme d'arrogance ? Jusqu'à souhaiter qu'une société ait un "accident industriel"??? Quelle mentalité franchement.
Je pars du principe qu'au final le client est maître de lui-même (dans la plupart des cas en tout cas) et qu'il peut décider de ne pas acheter s'il juge que les prix sont exagérés.

avatar patrick86 | 

"Je pars du principe qu'au final le client est maître de lui-même (dans la plupart des cas en tout cas) et qu'il peut décider de ne pas acheter s'il juge que les prix sont exagérés."

C'est vrai, mais il est souvent plus facile de se considérer dans l'obligation, de croire "qu'on a pas le choix", parce que ça soulage du 'lourd poids' de la Responsabilité.

avatar bompi | 

En fait, je ne lie pas le prix avec leur arrogance. C'est leur succès (pas immérité) qui les rend encore plus (je dirais même trop) sûrs d'eux et un petit échec ne leur ferait pas de mal. Rappelons qu'un échec n'est pas nécessairement une mauvaise chose.

Quand l'iPhone a eu du mal, au démarrage, son prix a baissé... c'est là l'idée. Ramener à une meilleure proportion le rapport prix/qualité.

Quant à la responsabilité personnelle de l'acheteur, je suis assez d'accord. Avec une nuance d'importance pour ceux qui ont investi sur une plate-forme et ont donc acheté des logiciels pour cette plate-forme : cela peut revenir cher de la quitter ; ou de la renouveler dans les conditions actuelles.
Donc c'est un peu moins crucial pour iOS mais sur OS X, ça peut vous ruiner un budget.

avatar Chanteloux | 

Non monsieur non monsieur, le client n'est pas maitre de lui-meme! Le client, c'est l'ingredient le plus manipulable qui soit. Toutes les compagnies le savent (les gouvernements aussi), et Apple le sait mieux que personne! Parlez-en aux specialistes du marketing, de la pub, de a com., ils sont morts de rire .

avatar jazz678 | 

@Chanteloux :
Malheureusement je crains tu aies raison ;0)
Le fait que les potentiels clients que nous sommes s'offusquent sur les prix à la sortie de chaque produit Apple en se mettant d'emblée dans la peau d'acheteur "obligé" en est la preuve.

avatar r e m y | 

Angela a-t-elle seulement remarqué que l'enceinte Phantom n'est même pas compatible AirPlay??

avatar jeepspirit38 | 

Et ben !!! Quand on voit la majorité des commentaires actuellement, Apple ferait bien de réagir...
Après à titre personnel je ne pense pas que les ordinateurs Apple soient plus chers que dans le passé mais que par contre il existe des ordinateurs déconseillés dans la gamme ce qui n'était pas le cas avant. Dans ces premières configurations Apple mise seulement sur son image et c'est à la limite de l'arnaque.

avatar Boboss29 | 

2 Ipad, 1 ipod Touch, 2 ipod nano, 1 mac mini, 1 imac, 1 macbook pro, 1 iphone et 2 apple TV (3 et 4), il est vrai que ça coûte un oeil et un bras, mais quel confort au quotidien. Par contre, je trouve quand même qu'on paye une bonne partie le prestige de la marque... Autant je trouve que les ordis sont chers mais le tarif peut être justifié (un macbook peut servir plusieurs années sans qu'on ressente un besoin d'en changer), autant je trouve l'iphone bien trop surévalué. le bon tarif pour un smartphone haut de gamme ne devrais pas excéder 600 euros pour la config de base.

Le 6S à 600 euros me semblerait correct (avec un minimum de 32 Go...). Mais tant qu'Apple voudra nous faire croire que c'est une marque de luxe, les prix ne cesseront pas d'augmenter...

avatar Gueven | 

Moi aussi je m'insurge de ne pouvoir acheter la dernière Ferrari car elle est trop cher ...

avatar Lawliet | 

La Ferrari première gamme te semble aussi naze que le premier iMac 27" avec son disque dur ? C'est comme si Ferrari te mettait un moteur de Twingo dans son entrée de gamme pour te faire acheter le modèle suivant.
C'est pas tant le prix que la pingrerie qui devient de plus en plus extrême et qui agace de plus en plus.
C'est franchement malhonnête pour le non technophile qui croit acheter un matos performant et qui se retrouve avec un veau.

avatar elamapi | 

Apple fait un très bon choix. Le bon prix, c'est le prix que les gens sont prêts à payer. C'est aussi simple que ça. Il suffit de voir leur vente pour se rendre compte qu'ils ont réussi. Aucune raison que ça cesse, je pense même qu'apple sortira d'autres produits encore plus exclusifs au niveau tarif.

avatar Gueven | 

@elamapi :
Bien résumé.
Le plus fort dans cette situation c'est que nombreux utilisateurs du Mac/iPhone n'envisagent même pas d'aller à la concurrence. Comme quoi APPLE a encore de bons jours devant eux.

avatar Orus | 

Apple ne semble plus avoir les pieds sur Terre.
Il n'y a plus aucunes raisons de rester sur iPhone, les smartphone Android font la même chose, et pour moins cher. Le design ? Arrêtez de me faire rire.

avatar Gueven | 

@Orus :
N'empêche que nombreux sont ceux qui ne passeront pas sur Android ou qui en reviennent. Ton point de vu n'est pas universel.

Tant qu'Apple vend ses produits avec une marge significative ils continueront de le faire. Apple n'est pas une association à but non lucratif.

avatar joneskind | 

@Orus

Personnellement, je commence à être très sérieusement agacé par la politique tarifaire d'Apple. Pas que ça m'emmerde de payer plus cher un bon produit, mais je trouve que leur entrée de gamme est à tous les niveaux une insulte pour le consommateur (que ce soit les 16Go de l'iPhone ou le disque dur à plateau), et j'aimerais vraiment bien pouvoir changer de crèmerie.

Malheureusement pour moi, je suis bien loin de pouvoir affirmer qu'Android fait la même chose qu'iOS. Ne serait-ce que sur la MAO, Android est totalement largué. Je n'ai aussi trouvé aucune application capable de remplacer OmniFocus ou Reeder (y a des équivalents bien médiocres, et c'est pas faute de chercher sur le téléphone de ma femme)

Et sur OSX c'est la même chose. J'ai beau chercher régulièrement des équivalents de mes apps principales sur Windows ou Linux, je n'en trouve pas. Pas de bon lecteur de flux RSS (y a bien feedly dans le navigateur mais c'est tout) Pas de bon gestionnaire GTD (j'ai bien essayé Wunderlist ou Evernote, sans succès dans mon cas) Pas de bon éditeur Markdown capable de remplacer Ulysses, DayOne ou même ByWord (il y avait pourtant quelques projets prometteur sur Linux mais malheureusement abandonnés depuis) Pas d'alternative sérieuse à la suite Adobe. Pas d'équivalent valable et bon marché à GarageBand... Etc...

Si t'avais raison, j'aurai quitté Apple cette année, parce que ça m'a trop fait mal aux fesses de mettre 859€ dans un téléphone !

Pour le moment, la seule bonne surprise de l'année c'est que Zendesk devrait porter DayOne sur Android et dans le navigateur. Ça résoudra pas mes autres besoins, mais je pourrais peut-être couper la poire en 2 et quitter iOS. On verra bien où on en sera dans 5 ans, quand mon iPhone 6S sera allé au bout de son cycle de MàJ.

NB: Avant que Steve Jobs ne revienne sauver Apple, on lui avait demandé son avis sur la déchéance de la boîte. Il avait alors déclaré "Apple has become too greedy"... Et ça recommence...

avatar patrick86 | 

"parce que ça m'a trop fait mal aux fesses de mettre 859€ dans un téléphone !"

Quelle idée de dépenser 860€ pour un téléphone ! oO

avatar joneskind | 

@Patrick86

C'est le prix de l'iPhone 6S en 64Go camarade !

avatar patrick86 | 
avatar patrick86 | 

@joneskind :

Ah… mais alors on parle de mini ordinateur de poche ;-)

avatar joneskind | 

@Patrick86

En effet ! ^_^

Je crois qu'au bout d'un moment je vais finir par me prendre un iPod Touch et un dumbphone en partage de connexion.

avatar patrick86 | 

@joneskind :

"Je crois qu'au bout d'un moment je vais finir par me prendre un iPod Touch et un dumbphone en partage de connexion."

J'y ai pensé à aussi à un moment, mais avec un iPad plutôt ^^

avatar elbibou | 

@patrick86 :
Non joue la comme Apple pliz: 859 c'est plus stylé que 860 lol!

avatar Jacti | 

Le système plutôt...

avatar mac_adam | 

@Orus :
Les smartphones Android peuvent déjà s'épargner le coût de l'OS et tous les services qui vont avec, puisque tout cela est supporté par Google et sa monétisation des données utilisateurs. Ils restent de très loin la cible privilégiée des malwares. Le contrôle des permissions vient de sortir avec la dernière version d'Android.
Si on ajoute à ça que l'iphone reste un des meilleurs appareils...
Bref, la principale raison de rester sur l'iphone malgré son prix, c'est la concurrence, à commencer par Android.

avatar klouk1 | 

@Orus :
Si c'est juste pour envoyer des smasher ta meme je suis d'accord

avatar bordchamp | 

Je partage l'excellente analyse de Mickaël Bazoge.

Comme mes moyens financiers ne sont pas extensibles à l'infini, ce positionnement tarifaire déraisonnable de la Pomme m'oblige à différer mes achats.

Qu'il s'agisse de l'iPhone, de l'iPad ou du MacBook Pro, je les conserve plus longtemps que ce que je souhaiterais pouvoir faire. Un an de plus sur chaque produit et hop ! La rentabilité de mes achats Apple s'en trouve améliorée à l'aune de leur durée d'utilisation. Par chance, ces produits sont effectivement durables et je peux les conserver sans trop sacrifier le plaisir d'en user.

Mais je ne suis pas sûr qu'Apple y gagne vraiment.

avatar Gueven | 

@bordchamp :
Ils peuvent y gagner. Ça se calcule.
Le chiffre d'affaire est une chose, la marge en est une autre.

avatar Bruno de Malaisie | 

A la maison, nous avons 3 iPad (mini 2, Air et air 2 toutes avec 64 Go ), un iPhone 5C et un 5S de 32Go, un MBP de 2009, un iPod shuffle et une AppleWatch.
Ça fait cher, mais c'est un investissement.
Je ne changerai pas le MBP. Pas besoin. Mon iPad Air 2 me suit partout et je ne travaille que dessus.
Je n'ai pas acheté les derniers iphones/iPad Pro parce que je n'en vois pas l'intérêt.

I'm too poor to buy cheap....

avatar Vouzemoi | 

la question va se poser lors des renouvellements.
L'iphone en fait il plus que qu'un smartphone android de 2013 ?
Est-on plus productif avec un imac qu'avec un windows ?
Une apple TV a t-elle des arguments face à une box internet ? un chromecast ou simili ?
Le prix exorbitant d'un ipad peut il se justifier face à la concurrence ?
l'awatch...non là je déconnes :)

Moi j'ai mes réponses

avatar Gueven | 

@Vouzemoi :
Est ce que les utilisateurs de produits Apple sont prêt à passer sur Android (avec l'adaptation nécessaire) ? Apple vendait des Macs il y a 20 ans alors que globalement ils étaient à la traîne (Os, matériel, ...) et bien plus cher qu'un PC.
Certes ils ont failli y passer mais la raison n'était pas lié uniquement au chiffre d'affaire, les marges étaient faibles à cause d'un catalogue trop riche et d'une chaîne approvisionnement défectueuse.

avatar alan1bangkok | 

tant que les gens achètent , Apple aurait tort de se priver..
un jour la roue tournera peut être
Pour ma part le marché de l'occasion est mon ami , mais rapidement il se réduit .....

avatar elbibou | 

@alan1bangkok :
Très bon le jeu de mot sur "la roue". Sur mon iMac 27 Retina je voudrai bien qu'elle s'arrête de tourner!

avatar MarcMame | 

"La fonction d’App Slicing, qui permet de télécharger le contenu au fur et à mesure de ses besoins est loin d’avoir produit tous ses effets."
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Pas que je sache.
Cette fonctionnalité autorise le téléchargement du seul code nécessaire à l'appareil ciblé.
Alors qu'il fallait jusqu'alors installer le paquet global d'une application et donc également du code inutile et spécifique à un iPad où à une version iOS qui ne concerne pas son iPhone par exemple.
Un temps de téléchargement réduit et gain de place de stockage non négligeable.
Pas grand chose à voir avec le téléchargement in-app.

avatar Noam | 

Quand on voit le jogging Nike a 80€ je me te dit que l'iPhone 6s 800€ c'est pas si cher que ca...

avatar Flash | 

La différence entre un acteur du luxe comme la haute couture ou l'horlogerie et Apple, c'est que Apple propose des produits aux performances très médiocres (DD 5400 tr/min, 11go exploitable des iPhone,...) et possédant de nombreux défauts qui feraient même rire les constructeurs de PC chinois bas de gamme (ex: iMac 5K qui lag à la sortie du carton,...) alors que dans l'industrie du luxe, le perfectionnisme est le maître-mot.
C'est bien de se positionner "haute de gamme" mais c'est encore mieux de délivrer des produits qui reprennent les qualités du monde du luxe, à savoir être irréprochable à tout point de vue. Apple n'a enfaite de "luxeux" que le prix.

Pour ce qui est des pseudo-innovations qui ne sont que des gadgets ou des concepts qui existaient depuis des lustres chez la concurrence, elles ne justifient pas les prix prohibitifs, d'autant plus que Apple est l'entreprise qui dépense le moins en R&D (proportionnel à ses bénéfices), (3% il me semble pour l'ENSEMBLE de ses produits et services) en gros ça ne leur coûte presque rien.

avatar mac_adam | 

Pas très cohérent ton propos : 3% ça fait beaucoup rapportés aux bénéfices colossaux d'Apple.

avatar Flash | 

"Pas très cohérent ton propos"

...??

Qui a vraiment besoin de vendre ses produits très chers pour renflouer les dépenses en R&D ?

L'entreprise qui dépense 30% de ses bénéfices de 500 millions $ ?

ou

L'entreprise qui dépense 3% de ses bénéfices de 53 milliards $ ?

Réfléchis.

avatar mac_adam | 

Tu débites conneries sur conneries. Vas délirer sur un site Android.

avatar melaure | 

On voit surtout la nouvelle génération de leaders de la pomme, de bons bourgeois de la mode ... Rien a voir avec ceux qui ont fondé l'entreprise dans le "camboui" ...

Le tournant a surtout eu lieu avec le dictat de la finesse qui a conduit a des produits jetables et non upgradable, tout le contraire d'un produit durable ...

Je pense que tous ces gens sont totalement déconnecté de la réalité et vivent sur un gros nuage de fric ...

avatar lolo-69 | 

Bonjour.
Je pense que l'influence, pour ne pas dire la prépondérance de Ive fait un mal considérable.
Tout pour le design et le tape à l'œil, et au diable les fonctionnalités.
Apple n'est plus le fabricant d' outils conviviaux qu'elle était, mais un fabricant d' objets de mode... (qui n'en donnent même pas pour leur prix).

avatar patrick86 | 

"Tout pour le design et le tape à l'œil, et au diable les fonctionnalités."

Un bon design INCLU le fonctionnel. Opposer les 2 notions ne permet d'obtenir ni l'un ni l'autre.

Par contre, on peut avoir de l'esthétique pas fonctionnel du tout, ou du fonctionnel très moche, mais un bon design inclus les 2 (en plus d'autres considérations).

"Apple n'est plus le fabricant d' outils conviviaux qu'elle était, mais un fabricant d' objets de mode... "

Apple sait depuis longtemps profiter de la mode pour faire fructifier son business. Par contre, elle n'a jamais été le constructeur d'ordinateurs réservés à une minorité de connaisseurs avertis, que fantasment certains.

avatar Flash | 

"Par contre, elle n'a jamais été le constructeur d'ordinateurs réservés à une minorité de connaisseurs avertis"

Le Mac Pro de 2008, il a été conçu pour cibler les Lola 21 ans en fac de lettre ?
Apple cible plus les ignares de l'informatique aujourd'hui qu'auparavant. Y a eu un virement (merdique) de positionnement, stop de le nier.

avatar patrick86 | 

"Le Mac Pro de 2008, il a été conçu pour cibler les Lola 21 ans en fac de lettre ?"

C'est quoi ce cliché débile ?

Pas "minorité de connaisseurs avertis", je ne parlais pas des geeks (qu'Apple n'a jamais ciblé), ni des informaticiens qui n'ont jamais été le cœur de cible d'Apple non plus, mais de quelques "élus" qui prétendent détenir les seuls bonnes raisons qu'il y eut d'utiliser un Macintosh.

avatar Flash | 

Tu racontes encore de la bonne grosse merde (pour pas changer)
Il y a eu une époque pas si lointaines où Apple visait les professionnels (ce que tu appels "minorité de connaisseurs avertis") Aujourd'hui elle vise un public ignare en informatique plus axé bling bling et apparence.

J'espère que c'est rentrer maintenant ?

avatar joneskind | 

@Flash

Ola tu vas te détendre toi. D'autant que Patrick86 a bien raison de te remettre à ta place, toi et ton gros cliché de merde sexiste sur les étudiantes en fac de lettres. Si t'es pas foutu de déceler le problème c'est que t'es visiblement trop con.

Maintenant j'ai pas besoin de te rappeler qu'avant de faire du matériel professionnel, Apple a commencé par révolutionner l'image de l'informatique avec des objets et un OS eye candy dont les professionnels se moquaient déjà à l'époque (allo interface Aqua bonbon, iMac Bondi Blue ou MacBook palourde).

Et on dirait bien que c'est toi qui raconte de la merde.

C'est bon, c'est rentré là ? (sans la faute d'accord, qui te donne définitivement l'air plus stupide encore, c'est mieux)

avatar Flash | 

Evaluer l'intelligence d'un inconnu en fonction d'une bête faute d'ortho d'un commentaire d'un article web est encore plus stupide.

Bref, mon exemple était là juste pour illustrer les conneries de Patrick, à savoir que effectivement Apple s'est déjà intéressé à une minorité avertis dans le passé (cf: le Mac Pro de 2008 ne ciblait pas les Lola 21 ans en fac de lettre mais plus les professionnels du son, de l'image et de la vidéo)

Sinon pas la peine de t'exciter comme ça vieux chnoque dégarni. Va prendre tes cachets avant de commenter la prochaine fois. Bouffon.

avatar patrick86 | 

"Bref, mon exemple était là juste pour illustrer les conneries de Patrick, à savoir que effectivement Apple s'est déjà intéressé à une minorité avertis dans le passé (cf: le Mac Pro de 2008 ne ciblait pas les Lola 21 ans en fac de lettre mais plus les professionnels du son, de l'image et de la vidéo)"

La connerie n'est pas dans mon propos, mais dans l'interprétation tordue et simpliste que vous en faites.

Je ne prétend pas qu'Apple ne s'est jamais intéressé à un marché de niche en plus du reste, mais qu'elle ne s'est jamais contenté de cela, ni réservé exclusivement à un marché d'initiés, ni ne s'est tourné uniquement vers les pros.

Vous faites une interprétation bien trop manichéenne de mes propos.

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