Walter Isaacson : Apple innove finalement plus que Google, enfin presque

Arnaud Laurent |

Il y a quelques semaines, Walter Isaacson, auteur de la biographie de Steve Jobs, déclarait que Google innovait plus qu'Apple (lire aussi Pour Isaacson, Google innove plus qu'Apple). Lors d'une interview accordée à Bloomberg, il est revenu sur ses propos. Enfin, presque.

Son opinion envers Google n'a pas changé, il trouve toujours la firme de Mountain View plus innovante que son rival de Cupertino. Cependant, il nuance en disant qu'Apple est la meilleure dans l'exécution de l'innovation. Selon lui, Google présente énormément de choses innovantes, mais ne met pas (encore) en pratique tout cela, tandis qu'Apple sort tous les produits qu'ils présentent. Même si les produits Apple sont moins innovants que ceux de Google, l'innovation chez Apple reste plus concrète, plus réelle et mieux exécutée.

La capacité d'Apple à faire du bas de gamme est également pointée du doigt. Apple ne sait pas faire des produits peu chers. Selon lui, l'exemple parfait est l'iPhone 5c, qui devrait être à la base un téléphone "accessible" chose qu'il n'est pas tout à fait aujourd'hui. Il ne pense pas qu'Apple va se lancer dans la course aux produits bas de gamme comme Samsung ou d'autres le font actuellement.

Walter Isaacson souligne également que 2014 va être une année charnière pour Apple. Tim Cook a plusieurs fois donné rendez-vous en 2014 pour les habituels "great new products" mais cette année plus particulièrement. Avec de nouveaux produits très attendus comme un iPhone XL ou encore la fameuse iWatch, l'année sera très certainement déterminante pour Apple (lire : Apple : le Mac, l'iPhone, l'iPad, et après ?).

avatar John Maynard Keynes | 

@rikki finefleur

La trés grande différence c’est que cet aspect est à des années lumière d’être au coeur du modèle économique d’Apple et ne représente pas même l’ombre du trait d’addition de leur compte d’exploitation.

Alors que pour Google la trés trés grande part du CA est le produit du modèle : l’utilisateur est le produit.

Toute la stratégie de Goggle vise à nourrir ce modèle économique.

Android n’a été lancé que pour cela : augmenter la capacité à monétiser un parc d’utilisateur utilisant des services google partout, pour tout et tout le temps.

Là est l’ambition de Google dans son développement, ces investissements et ses acquisition : des services google partout, pour tout et tout le temps.

Encore une fois, il n’y a pas de jugement de valeur dans mon propos, mais le constat, presque admiratif, d’un modèle économique remarquablement efficace : la monétisation de l’utilisateur.

Tout ce que fait google peut être décodé grâce à ce mantra, c’est par ce biais qu’ils font du cash.

C’est une approche absolument moderne et très éloignée de celle d’Apple qui est elle extrêmement classique : on fait du fric en vendant des produits à des utilisateurs.

En caricaturent à peine Google n’a que des clients qui sont des entreprises cherchant à faire de la communication sur leurs offres commerciales, quand aux utilisateurs ils accèdent à l’offre de services très large de Google sans bourse déliée.

avatar béber1 | 

"C'est exactement ce que je dis. Via un service iad, apple revend de la pub.
Car j'ai eu peur, dans ton post tu parles de goog en oubliant que sur ios (bizarrement" aussi il y a la même pub."

ha ha, toujours cette tendance à vouloir faire des équivalences Google/Apple
Y'a de la pub... alors c'est kif-kif. Pas une meilleure que l'autre

Je laisse patrick te répondre ;-)

avatar John Maynard Keynes | 

@béber1

Comme tu dis ;-)

Aller un peu plus loin que la superficialité des choses semble impossible pour certains, qui aiment tant les raccourcis périlleux.

Comment ne pas voir et ne pas comprendre que les modèles d’Apple et Google sont radicalement différent ?

avatar lmouillart | 

Il n'y a des pub inséré dans les vidéos Youtube que si en tant que gestionnaire de vidéo tu demande d'en mettre.

Tu peux éditer ton "profil" google ad si cela ne te plait pas et dire que tu es une donzelle de 30 ans qui vie aux USA.
Tu as un ensemble d'outils (logiciel et documentation) proposé par Google pour évité en tout ou partie ce traçage.

En ce qui concerne Google Apps tu peux utiliser pour 40€ HT les applications web sans aucune publicité, Youtube et Gmaps n'en font pas parti.

avatar patrick86 | 

"Tu as un ensemble d'outils (logiciel et documentation) proposé par Google pour évité en tout ou partie ce traçage."

Google fourni un outil permettant de bloquer partout Google Analytics et Adsense ?

"En ce qui concerne Google Apps tu peux utiliser pour 40€ HT les applications web sans aucune publicité,"

Les webapps ne m'intéressent pas. iWork à la rigueur en dépannage parce que je l'utilise sur Mac, mais je ne vois aucun intérêt à utiliser des pures webapps.

L'ordinateur personnel et Internet sont beaucoup plus cool que le Minitel.

avatar John Maynard Keynes | 

@Zerkhezy

d’autre ont largement expliqué pourquoi toi comme moi sommes les produits vendus par Google que nous le voulions ou non.

Et pour échapper à cet état de fait, il faut déployer une sacrée stratégie qui demande de réels efforts.

Personnellement, je sais que je suis un produit vendus par Google à ses clients.

avatar Bungie | 

Pour l'avenir de ce modèle économique, je ne suis pas certain, comme il est un peu différent de ceux des réseaux type Facebook ou Twitter, pour lesquels l'audience et la monétisation se fait en circuit fermé, avec des utilisateurs enregistrés. Chez Google, tout passe encore beaucoup par le moteur de recherche, qui reste le point d'entrée massif de leur revenus.

Google joue beaucoup sur les données "anonymes" : usagers, serveurs, services et sites web que leur robots moissonnent sans distinction. Quand j'écris un courrier à une adresse @gmail.com, j'ai beau le faire depuis un mail @kikoolol.fr, mon courrier cesse d'être anonyme, quand bien même j'essaie d'être google-free comme Internaute, mon message va être mouliné et "revendu" par Mountain View.

Hors les récents tumultes autour de la surveillance et du renseignement US font qu'à mon avis, le W3C et tout les organismes de régulation et d'ordonnance du web (y comprit américain comme ICANN etc.) se posent tous la question d'un anonymat garantit de base pour l'internaute, avec des passerelles et des fenêtres pour les états et la justice si besoin.

Et ça, c'est la mort assurée de tout un business du web, pas forcément celui de Facebook ou Twitter qui justement, qui ayant la permission des usages via enregistrement et acceptation, aurait toute la lattitude juridique qu'offre une relation contractuelle.

Tandis que l'internaute de base, je crois pas qu'il ait signé le moindre contrat pour laisser trainer des données chez Google (cf mon exemple d'écrire à un usager de Google, qui me transforme de fait en donnée pour Google alors que je n'ai rien demandé). E je suis pas certain que le différentiel entre les utilisateurs enregistrés et ce moissonnage anonyme de données suffisent à équilibrer leur comptes.

Maintenant ils sont assit sur une telle montagne de cash qu'ils ont de la marge, mais on voit bien le problème aussi que pose leur position : leur système de monétisation de l'audience fait que tout une partie éditoriale du web, du petit blogger aux gros journaux, ce sont un peu rangé de fait de leur côté.

La doxa éditorial du web est très remonté contre la NSA et les ayants-droits-qui-mangent-les-enfants, mais dès que tu parle de les priver de leur revenus AdSense qui repose pourtant sur du pistage de la surveillance et la non-acceptation ou l'ignorance de la majorité des internaute, là d'un coup ces braves libertaires à clavier se transforment en propriétaire acariâtre et voyeur qui disposent de tout les droits dans leur espace privé : fini les envolées lyriques sur "les libresources du gnou de l'open-free des internaites".

avatar Stardustxxx | 

Google a tellement peu modifie les usages informatiques que c'est devenu un verbe en anglais...
To google...

Au contraire Google a eu une énorme influence sur les usages informatiques.

Mais je suis d'accord avec le fait que l'on peut difficilement comparer les 2 compagnies.

avatar John Maynard Keynes | 

@Stardustxxx

Là tu pointes le fait que Google est triomphé, pour de fort bonne raison, de la bataille des moteurs de recherche au point de devenir inséparable de cette acte aujourd’hui essentiel.

Mais de mon point de vu il s’agit là d’une évolution fondamentale qui n’est pas le fait de Google, ils furent juste les vainqueurs du combats pas ceux qui praire le risque d’une approche disruptive.

Là c’est simplement internet qui a modifié les usages informatique et Google qui en a tiré le plus grand profit.

Le moteur de cette révolution n’est pas google en soit.

La nuance est subtile, mais elle est forte.

avatar Stardustxxx | 

Comme le moteur de la revolution Smartphone n'est pas Apple en soit.

Pour ce qui est de google, l'innovation dans les algorithme de recherche ont été disruptif dans le domaine de la recherche.

Il serait presomptueux de dire que Google a invente la recherche sur Internet, mais il l'a rendu diablement efficace, comme Apple a defini le concept de smartphone moderne.

avatar John Maynard Keynes | 

@Stardustxxx

Pour le smartphone il y a vraiment un point de singularité : un avant et un après iPhone sur un produit sur lequel peu voyait un tel potentiel de business.

Pour les moteurs de recherche il y a “juste" une guerre gagnée par Google sur un enjeux qui été clairement identifié comme le nerf du business.

La différence conceptuelle est subtile mais elle est réelle.

D’un point de vu purement business il y a une nette différence entre la victoire d’une start-up sur un marché clairement identifié par tous comme étant clef et la capacité d’une société établie à redistribuer les cartes dur un marché ronronnent en créant une offre fortement différentiée tel que ce fût le cas pour l’iPhone.

L’Apple de Jobs était capable de prendre des risques en allant là où les autres n’allaient pas ou comptaient aller bien plus tard.

Ce fût le cas avec l’adoption du paradigme WIMP sur le Mac, du smartphone absolument moderne avec l’iPhone, du baladeur numérique désirable, de la tablette ...

De vrai prise de risque avec des réactions très mitigées au lancement, avec bien des “spécialistes” disant : cela ne marchera pas.

La dernière illustration du principe fût l'iPad

avatar Stardustxxx | 

"La différence conceptuelle est subtile mais elle est réelle."

Phrase condescendante, voulant dire que que j'ai rien compris...

J'ai très bien compris ta "subtilité", je ne suis pas d'accord avec toi, tout simplement. Pas besoin de sortir les grands discours. Tout ce que tu fais c'est que tu affirme ton opinion subjective.

Je te fais également remarque que Google travaillait sur un os de smartphone avant que l'iPhone sorte. Aucun potentiel de business... Ils sont con chez Google...

Et pour finir le business de la recherche sur Internet ne s'est pas termine il y a 10-15 ans. Si Google a toujours sa position dominante, c'est qu'il a continue ses innovations pour rester leader.

Le iPad... Aucune prise de risque pour le iPad...

Mais bon, j'imagine qu'il est plus facile de voir l'innovation dans un objet physique que dans un service/concept.

Tu trouves que Apple innove plus que Google, tant mieux, ca correspond mieux a ta sensibilité, ta façon de voit les choses. Pour ma part j'ai une vision différente. Je les trouve autant innovant, mais de façon différentes. Et surtout je ne vois pas l’intérêt de les opposes, sauf a répondre a je ne sais quelle raison irrationnelle.

avatar John Maynard Keynes | 

@Stardustxxx

"Tu trouves que Apple innove plus que Google, tant mieux”

Tu me fais dire ce que je n’ai pas dit, typique d’une démarche reposant sur des bases faibles et une compréhension superficielle des enjeux et des concepts.

Relis mes propos plus haut, ils ne sont pas à ce niveau de traivialité et de manichéisme. :-c

Au mieux nous ne parlons absolument pas de la même chose quand nous parlons d’innovation et surtout la questions fondamentale n’est pas là, mais sur la différence profonde de modèle économique déployé par les deux acteurs évoqués ici.

Contrairement à ce que tu crois il ne s’agit pas d’une question de sensibilité, de goût, de relativisme ... mais de hauteur de vue.

Et pour finir, contrairement à ce que tu crois je suis admiratif du travail accomplis par Google, de son développement, de sa stratégie, de sa capacité a transformer ses utilisateurs en produits ... En tout cas d’un point de vu purement business et économique, d’un point de vu politique et citoyen c’est une autre histoire.

avatar patrick86 | 

"Phrase condescendante"

A bon ?
whaou

"Je te fais également remarque que Google travaillait sur un os de smartphone avant que l'iPhone sorte"

Apple pensait à l'iPad bien avant de sortir l'iPhone.

" Aucun potentiel de business... Ils sont con chez Google..."

Si. Google a très vite compris ce qu'elle pourrait tirer d'une forte présence sur le mobile.
Google travaillait sur un OS mobile avant la présentation de l'iPhone, c'est vrai. Mais c'était un OS pour les smartphones de l'époque (avec clavier physique). Rien à voir avec iOS et ce qu'est Android aujourd'hui.

"Si Google a toujours sa position dominante, c'est qu'il a continue ses innovations pour rester leader."

En ce qui concerne le moteur de recherche, on ne plus affirmer ça. Par exemple, Google PAYE Apple pour être le moteur de recherche par défaut de Safari. Il y a accord financier et non simple choix du meilleur.

avatar John Maynard Keynes | 

@patrick86

Est-ce bien utile d’argumenter ? :-(

Notre amis n’a même pas conscience du réel périmètre de la discussion et la ramène sans cesse à des considération triviales, qui plus est avec une mauvaise foi consommé et des assertion fallacieuse.

Il est toujours dommage de constater que certains ne peuvent mener ce type de discussion sans se départir d’un manichéisme trivial et d’un rapport au pathos.

Apple et Google sont les deux sociétés ayant fait en terme de business les plus impressionnants parcours sur la dernière décennie avec deux approches radicalement différentes, avec des modèles économqiue incomparables et des périmètres d’actions nettement différentiés.

Le grand fait de Google est d’avoir radicalement bouleversé l’échelle de valorisation économique de nombreuses choses devenues gratuites en valorisant ceux qui les utilisent.

avatar patrick86 | 

@John Maynard Keynes :

"Est-ce bien utile d’argumenter ? :-("

Je me le demande…

avatar Stardustxxx | 

"Notre amis n’a même pas conscience du réel périmètre de la discussion et la ramène sans cesse à des considération triviales, qui plus est avec une mauvaise foi consommé et des assertion fallacieuse."

Mais je t'en pris explique moi le perimetre reel de la discussion, je suis trop con pour comprendre.
Donc si on est pas d'accord avec toi, pas d'accord avec tes postulats, on est de mauvaise fois ? Et on fait forcement des assertions fallacieuses ?

Manicheen ah bon, a quel moment j'ai dit Google est blanc, Apple est noir ou le contraire?

"Pour le smartphone il y a vraiment un point de singularité : un avant et un après iPhone sur un produit sur lequel peu voyait un tel potentiel de business.

Pour les moteurs de recherche il y a “juste" une guerre gagnée par Google sur un enjeux qui été clairement identifié comme le nerf du business."

Ton opinion est subjective.

Sur le premier point je suis pas d'accord, oui il y a un avant et un apres iPhone. Mais je ne pense pas que ce soit un probleme de potentiel de business, mais plutot un probleme de vision. Les constructeurs de l'epoque n'ont pas compris que les telephones devenaient des ordinateurs de poche, et Apple leur a coupé l'herbe sur le pied. Car au final les smartphones sont des PCs qui font accessoirement telephone.
Pour revenir a l'iPad, apres le succes de l'iPhone, je vois mal qui prevoyais un flop pour l'iPad. La technologie etait a maturite pour fabriquer ce genre de device. Oui effectivement, il y a toujours un risque comme dans tout business, mais vu la qualite de fabrication de l'iPhone, il y avait peu d'inquietude sur la capacite d'Apple a executer. Il a meme fallu 3 ans a la concurrence pour offrir un concurrent digne de ce nom a l'iPad.

Quand google est apparu, ils ont nettement ameliorer la recherche sur internet par rapport a ce qui existait et ont impose leur concept de page de recherche avec design minimal a la difference des concurrents de l'epoque. La performance du moteur de recherche de google a eu un impact important mais difficilement mesurable sur le reste d'internet et sur les usages. On ne fonctionne pas de la meme facon quand on sais que l'on peut retrouver tres facilement sur le net ce que l'on cherche.

Apple n'a pas invente le concept de smartphone, ni Google le concept de recherche. Mais chacun a redefini le concept dans chaque cas, et a offert une experience renouvellée et efficace.

Il est difficile de comparer les deux, et ca n'a pas d'interet, mais je trouve que chacun a apporter autant a la societe.

avatar John Maynard Keynes | 

@Stardustxxx

Tu vois en te poussant un petit peu tu sorts des trucs équilibré qui tiennent la plus la route, même s’ils restent circonscrit à la part congrue de la problématique.

Par contre je t’invite à te plonger dans les analyses qui ont suivis l’introduction de l’iPad ;-)

Pour Google, oui ils ont eu une approche innovante de la recherche, mais ils n’étaient pas les seuls loin s’en faut.

Ils ont gagné la bataille en proposant le meilleur service.

Pour Jobs, il a plusieurs fois crée un marché de masse :
- Avec l’Apple II
- Avec le Mac
- Avec l’iPhone
- Avec l’iPad

Ils sont très loin d’avoir gagné la bataille sur tous ces produits face à la concurrence, contrairement à Google dans le domaine du moteur de recherche. Mais ils ont a chaque fois défini des concepts de produits séminaux qui ont été repris par une très grande part de l’industrie, ont été copié, ont ouvert le champ des possibles.

C’est très différent de gagner une guerre sur un marché émergeant en étant les plus malins et les plus compétitif, que d’imposer de nouveaux concept produits osés qui change la face de l’industrie.

C’est au passage une des grandes faiblesse d’Apple : ils sont copiable et ne tire pas toujours le plus grand profit des marché qu’ils créaient et défrichent.

Les deux sont fort impressionnant, mais j’ai un faible pour l’élégance de la démarche d’Apple du temps de Jobs qui se rapproche de la créativité pure.

Après je suis aussi fasciné par les vrai innovateurs tel les équipes du PARC des années 70 et plein d’autre qui ont conceptualisé l’informatique d’aujourd’hui sans pour autant être capable dans faire des produits.

avatar béber1 | 

je rejoins John Maynard Keynes

Si Google a modifié des usages, c'est principalement sur les services web.
Grace à leur grande efficacité, le moteur de recherche, Maps.. sont devenus plutôt incontournables pour des centaines de millions d'utilisateurs chaque jour, même si on peut trouver des alternatives.

Sinon, sur les usages des terminaux, Google a surtout validé et amplifié les solutions des iMobiles grâce à son excellent Android mais ( hors projets de labos en cours) n'a rien developpé de fondamentalement et de concrètement nouveau jusqu'à présent. Et ses Chrome Book sont toujours marginaux dans leurs usages.
Il n'y a que les GGlass qui pourront apporter des usages et des interactions H-M radicalement différents dans le futur, car plus appuyées sur la reconnaissance et les commandes vocales, et sur des ergonomies/interfaces qui devront être très adaptées et spécifiques.

On comprend que MountainView s'intéresse à des boites comme Nest qui pourront lui apporter des compétences et une solide expérience quant à la concrétisation de ses multiples projets en cours et de ses nombreux secteurs de recherches (domo, robo, health, wear, etc...). Car c'est justement ce qui lui manque

avatar klxy77 | 

Avec la new dreamcast

avatar Teeto | 

Il blablate quoi...

avatar Akarin | 

Maintenant, je ne dis plus "j'en ai une plus grosse que toi", je dis "j'innove plus que toi". C'est plus à la mode.

avatar USB09 | 

@phn77
apple TV n'est pas une innovation mais juste une copie du DLNA

J'ai une Tv Samsung, j'ai jamais compris comment ça marche. Pire, n'est compatible qu'à partir d'un iPad 2 (et ça doit pas être terrible) quand un iPad le fait diablement bien.
Apple n'a pas inventé, l'ordinateur , le téléphone , le Smatphone, etc...mais le fait toujours mieux que les autres.

avatar phn77 | 

jamais dit le contraire même si le DLNA est simple a mettre en oeuvre sauf peux etre sur Apple.

Ce que je faisais remarqué, c'est que le message de l'APPLE fanboys sur lequel j'ai fait un reply, indique qu APPLE innove et fait référence à une fonction qu'Apple a repris en la rendant fermé au monde Apple.

avatar John Maynard Keynes | 

@phn77

En terme de fondement théoriques, conceptuels ou de technologies de base Apple n’a jamais rien inventé.

La force d’Apple a toujours été de proposer de vrais produits attractif basé sur une masse de technologie excitante pour porter des usages et des expériences nouveaux et accessible facilement par le plus grand nombre.

La force d’Apple version Jobs, est d’imposer des concepts de produits auxquels beaucoup ne croient pas leur de leurs lancement et qui n’auraient put voir le jour en se basant sur des études de marché.

Le Mac et son GUI, l’iPod, l’iPhone, l’iPad sont les excemples fort de cette capacité à prendre des risques sur des produits qui ouvrent des marchés et change la face de ces marchés.

avatar béber1 | 

en ajoutant
que ce qui a toujours fait la force de ces produits c'est...comme le rabache oomu, le logiciel.

Tous ces produits n'ont jamais été proposés nus ou vides, ou avec des variantes logicielles à la demande. Non.
Ce sont des produits finis. Ils ont proposé à chaque fois une solution globale hard/soft

avatar John Maynard Keynes | 

@béber1

"People who are really serious about software should make their own hardware.”
Alan Key

Pour compléter ton propos.

Le hardware informatique n’est jamais que du logiciel figé, un circuit logique est un programme.et/ou une fonction ;-)

Ce qui compte avant tout c’est l’expérience utilisateur et tout doit contribuer à celle ci, architecture, design, logiciel, concept, eco-systeme.

Tout cela se doit être au service de l’utilisateur, de son désire, de son plaisir, de sa créativité, de sa productivité et aussi de ses limites techniques.

avatar en ballade | 

Google règne sans partage sur le net Apple régnait sur le smartphone...sinon 2 modèles économiques différents

avatar béber1 | 

Apple n'a jamais régné, ni ne l'a jamais voulu.
Elle a toujours laissé ça à d'autres

avatar John Maynard Keynes | 

@béber1

Paradoxalement dans la mégalomanie de Jobs, l’hégémonie n’a jamais été le moteur.

Sa mégalomanie concernait l’élégance conceptuelle du produit avant toute chose, une quête de perfection, d’absolu ...

Régner sur le monde n’était pas son problème, mais il voulait être fier de ses produit.

Il y avait quelques chose de l’artisan d’art, de l’architecte, chez Jobs.

avatar macbookeur75 | 

quand le biographe essaie de tenter de survivre médiatique après la sortie du bouquin sur Jobs, il se prend pour un expert technologique...

quel pauvre gars...

avatar John Maynard Keynes | 

@macbookeur75

Encore une de tes subtilités à l’emporte pièce et pleine de finesse.

Je pointé, plus haut, les limites du gars sur la compréhension de certains enjeux technologiques, mais il est fort loin d’être un lapin de 6 semaines.

Il a été le PDG de CNN, directeur de rédaction de Times, il est président directeur général d’Arpent Institute, membre du board d'United Airlines, de l’université Harvard, de la fondation Bloomberg Family...

Bref c’est un gars qui a une envergure solide et qui n’a pas besoin de survivre et qui est fort loin d’être un vague plumitif.

Asseye de sortir du manichéisme un peu idiot, ça te ferait du bien ;-)

avatar wmangon | 

Tête de vainqueur and the Winner is ?!

avatar Zerkhezy | 

Ya quand même une chose qui me sidère dans tout ça :

Regardez une fois la qualité et la profondeur du débat mené ici, et après vous avez les Android Fanboys qui viennent encore prétendre que les Apple users sont des jeunes abrutis lobotomisés qui ne comprennent pas grand chose à ce qu'ils achètent....

Quelle ironie du sort. ^^

Bonne soirée.

avatar John Maynard Keynes | 

@Zerkhezy

Tu touches du doigt un des pb d’Apple, particulièrement en Europe.

En terme d’image, en occident et surtout en Europe, Apple n’est plus identifié à une image un rien iconoclaste et rebelles.

C’est devenu, pour bien des jeunes, une marque presque patrimoniale, bourgeoise, un truc de vieux, véhiculant des valeurs d’un autre âge, trop conceptuelle, intello ...

Qui plus est les médias dans leur classique mouvement de balancier son passé de la mythification d’Apple au bashing suspicieux.

Pour les générations montantes cela devient un emblème de l’establishment, des parents, du système établis ... Alors que Samsung et Google semblent cool et modernes.

Et la concurrence sait parfaitement jouer de cela : Apple joue aujourd’hui en partit le rôle qu'ils voulaient donner à IBM au milieu des années 80.

La rançon du succès.

avatar béber1 | 

oui, sauf qu'en matière d'etablishment, Apple est loin de IBM.
Jobs a toujours freiné le côté industriel et pro, et s'est lancé dans des gadget comme l'iPod qui cassait encore plus cette image de firme sérieuse et institutionnelle, si tant est que certains voulaient la lui donner, pour retomber plutôt dans la firme aux produits gadgets, voire aux jouets électroniques de luxe savamment vendus par un machiavelique marketing.

Et en matière d'image, Apple en a toujours eu une ambivalente, et d'autant plus selon les époques et selon les produits qu'elle présentait.
Ça a toujours fluctué, même si le fond a toujours été au bashing. Parce que trop perso, trop auto-centrée, toujours trop sûre de sa valeur et de celle de ses produits sur la concurrence, et donc arrogante, etc...
Cela ne l'a jamais quitté, et elle n'a jamais rien fait pour calmer ça.

Si bien qu'aujourd'hui encore, à l'heure des millions d'iMobiles de part le monde, qui la ferait se ranger parmi les entreprises institutionnelles, sérieuse et réaliste, enfin rangée dans la normalité industrielle et son rationalisme..
on sait toujours pas ce qu'elle va sortir de son chapeau, on ne sait toujours pas ce qu'elle mijote, même si on étanche la soif des rumeurs par des bribes de patents par-ci, d'éventuels projets par là.

En fait personne n'en sait rien et au lieu de se tourner vers d'autres boites qui pourraient susciter un intérêt vraiment supérieur, sur des trucs qui vont changer la vie, quoi... au hasard Samsung?... naaan, Nokia/MS? mouais... Google, c'est mieux... ben non, c'est toujours vers elle qu'on glisse subrepticement un regard en coin, de peur de rater quelque chose de vraiment lourd qui se préparerait.

Tu parles de vieux:
je suis allé m'encanailler à PCI en 2006/7. À cette époque, l'iPod était en pleine progression et les Mac venaient de passer à Intel. Un des poncifs qui revenaient sur les Macusers, c'étaient "les vieux". C'étaient notre étiquette avec laquelle on jouait (déambulateur, dentier, etc)
Parce que à cette époque, le Mac était toujours marginal avec un avenir incertain ("il se PCise" -Wintel via bootcamp, etc.- et les gens vont aller à l'original, bien moins cher et survendu que la copie) et qu'il était en fait un dinosaure issus du passé promis à une prochaine extinction. Tout cela, en dépit du succès de l'iPod chez les Djeuns, puisque iTunes avait été porté sur Windows.

Et on connait tous la suite maintenant, c'est l'inverse qui s'est passé.
Le Mac a commencé regrignotter des parts, avec en fond : la campagne de Switch avec Get a Mac
Puis, il y a eu l'iPhone qui a -progressivement, ça a mis du temps- a commencé à tout faire vaciller des certitudes des PC/Winistes (les PC/Nuxiens étaient à la fois ravi du boxon qu'Apple et son Unix foutaient dans le camp MS -retour prometteur d'OpenGL, etc- , mais étaient extrêmement méfiants quant à l'aspect fermé du modèle Apple).
Mais finalement cela a été un coup de tonnerre qui a complètement bouleversé l'image que beaucoup se faisaient alors d'Apple, d'autant que celui-ci a été suivi de l'iPad.
Même s'ils étaient très sceptiques sur l'avenir d'un tel terminal-tablette (pas de port usb, de port SD, etc), c'était la preuve que la Vieille en avait encore dans les reins et qu'elle pouvait en remontrer encore à tout le monde par sa maitrise technique.

Finalement, avec le recul, le recul des netbooks notamment qui ont validé les vues de Jobs et d'Apple, avec le recul du marché PC qui d'une certaine manière valide aussi sa fameuse ère post-PC.. ben, on peut se faire une image d'Apple comme une belle bourgeoise assis sur son pactole mais dont on ne sait toujours pas de quoi elle est encore capable, ni ce qu'elle est vraiment.

En fait chacun se fait d'Apple l'image qu'il veut,
mais les débats ici le prouvent : celle-ci est plus que variable, toujours ambivalente et loin d'être figée.
Une iWatch-de-la-Mort, et les djeuns s'en enticheront aussi sec qu'ils s'en détacheront quelques années plus tard
Tout dépendra des nouveaux produits qu'elle présentera dans la décennie, de leur pertinence et de l'interêt qu'elle arrivera à susciter autour

avatar John Maynard Keynes | 

@béber1

La donne pour Apple à beaucoup changé avec le sucés quant à la perception des valeurs véhiculée par la marque et particulièrement sur les générations montante.

avatar béber1 | 

c'est l'analyse d'un mabeille.
Trop courte pour moi car manquant de recul.
Pendant près de 15 années, j'ai vu et même vécu chez mes proches et amis, toutes les fluctuations sur l'image -perçue- d'Apple, jusqu'à des retournements, pour savoir qu'on ne peut s'y fier.
Je ne dis pas qu'elle n'a pas son importance, simplement elle n'a celle que l'on croit.

Le fond sur l'analyse de l'image de cette boite est toujours fondé sur celui d'une boite audacieuse mais fondamentalement fragile, toujours dans un équilibre précaire qui ne peut, après des succès incroyables, que connaitre un déclin spectaculaire.
Notamment parce qu'elle vit sur des cycles de produit-concepts à succès dont le renouvellement est toujours soumis à incertitude. Ça marché une fois, deux fois, qui dit que ça marchera une troisième, etc...

En gros, y z'ont eu du bol, ou un gars -qualifié de génie, rétrospectivement justement pour cette raison- pour avoir su réinventer des produits 2/3 fois

4/5... tiendrait sans doute du miracle.
Comment dès lors une telle boite peut-elle continuer à se renouveler elle-même pour continuer à apporter de nouveaux produits-concepts forts ?

Et comment dès lors, pourrait-elle continuer à passer ses périodes de creux entre ses renouvellements de produits, sans que son image se dégonfle aussi vite qu'elle s'est gonflée, et qu'elle se dévalue, notamment auprès des jeunes toujours sur la brèche de l'inconstance et des effets de modes aussi téléguidées que passagères.

Autre angle,
celui de l'embourgeoisement, et de l'institutionnalisation.
La fameuse rançon du succès qui, ne lui étant pas préjudiciable financièrement, lui est préjudiciable en terme d'image sur son statut durement acquis mais quand même reconnu, de boite leader de la Hi-tech,mais dans un angle important pour les jeunes : rebelle et à contre-courant (l'argument de la contre-culture reprise par mabeille), alternative, "différente", etc...

A croire que la clientèle Apple se trouve essentiellement chez les jeunes , à croire que les époques et les attentes sont toujours les mêmes... au point d'en être dépendante de manière critique (pour moi ce que veulent les jeunes, ce ne sont plus des produits alternatifs, ce sont des outils pour faire des choses alternatives. Les terminaux se sont banalisés au point de n'être plus que des outils +ou- efficaces, et apportant le plus de facilités pour leurs réalisations)
et à croire qu'Apple n'a jamais connue des periodes de creux avec dévaluation de son image ("Apple n'invente plus"..."la vieille tourne en rond", "son image se dévalue" "ça sent le sapin..").

Question : cela lui-a-t-elle été si préjudiciable ? (voir période de creux de 2000 à 2006 par exemple, période de recherches je le rappelle )
Et avait-elle le matelas financier suffisant pour les traverser plus confortablement?
Justement, c'est sûrement ce qui peut lui donner assez d'assurance au point de minimiser l'importance de l'image perçue de la marque?

J'en doute fortement, et on tourne en rond.

avatar John Maynard Keynes | 

@béber1

"Trop courte pour moi car manquant de recul.
Pendant près de 15 années, j'ai vu et même vécu chez mes proches et amis, toutes les fluctuations sur l'image -perçue- d'Apple, jusqu'à des retournements, pour savoir qu'on ne peut s'y fier.”

Ce fier à un échantillon constitué de son entourage est peut être aussi un peu court. ;-)

De nombreuses études montre l’évolution de l’image d’Apple sur ces dernières années, ce n’est pas une lame de fond, mais il y a une réelle évolution sur certaines cibles potentielles.

De même plaquer les leçon du passé sur les réalité du présent est assez casse gueule il me semble et relève aussi du raccourci périlleux un peu court lui aussi.

Ton argumentation, pour construite qu’elle soit, me semble reposer sur des étais bancales.

La réalité de ce qu’est devenu Apple n’est en rien comparable à quelque période que ce soit dans son passé, c’est une toute nouvelle donne, nous ne sommes nullement dans un cycle puisque la situation actuelle ne c’est jamais produite.

L’ère ouverte durant les dernières années de l’histoire de la marque est une page nouvelle, un réel changement de paradigme et il me semble dangereux de vouloir l’évaluer à l’aune du passé d’Apple.

Après je te rejoins sur le fait que la clientèle “jeune”, n’est pas une fin en soit et que la jeunesse fini toujours par passer ;-)

Et pour finir, c’est un plaisir de confronter nos points de vue ;-)

avatar béber1 | 

Tu ne m'as pas compris, ou je me suis mal exprimé.

J'ai fait des études d'histoire de l'Art et l'une des choses que l'on apprend est que les choses ne sont jamais les mêmes.
Comme la période Néoclassique par exemple qui voulait refaire revivre et s'inscrire dans certains idéaux et acquis de la Renaissance, de l'Antiquité, du Grand Siècle, etc...et qui n'avait aucun rapport avec chaque période référante parce que les techniques, les contextes culturels, philosophiques, les aspirations et idéaux politiques, etc. n'étaient évidemment plus les mêmes.

C'est ce que j'ai voulu montrer : qu'on ne pouvait pas plaquer des analyses sur les pseudos cycles d'Apple et des variations de son image, parce que justement, un, les mêmes effets ne se répliquent pas, notamment parce que les périodes changent, , et que, deux, l'image perçue de la boite Apple dans l'histoire des 30 dernières années a au moins montré qu'elle avait été fluctuante, et que ce n'est pas elle qui a joué dans son renouveau, mais plutôt un politique patiente, centrée sur le produit.

C'est ce que j'ai pu constater, non seulement autour de moi, mais surtout sur les forums spécialisés et très critiques dont je faisais partie.
J'ai vu comment ce retournement s'est fait dans un contexte plutôt sceptique, voire hostile. Et qui continue d'ailleurs.
Ce retournement d'image s'est fait surtout grâce à la force de persuasion des produits successifs qu'ont été les Mac et OS X, l'iPod, l'iPhone et l'iPad.

L'image favorable n'y était pas au départ, ce sont les produits eux-même qui l'ont retournée, parce qu'ils se situaient dans des contextes de marchés qui, eux, étaient favorables. Notamment pour un produit comme l'iPod qui a correspondu pile-poil à un besoin de consommation des jeunes à un moment donné, comme les MacIntels qui ont correspondu pile-poil au besoin de nombreux PCistes qui voulaient connaitre autre chose que Windows dans un marché PC mature.

La campagne Get a Mac n'y est pour pas grand chose dans la vague de switch des années 2007/10, et l'argument de la contre-culture et de produit issus d'une boite rebelle, non plus.
C'était simplement des produits alternatifs à l'uniformité du PCWin, qui en plus s'avéraient être beaux et fiables.

Pour terminer sur l'image :'-)
j'ai envie d'ajouter un 3me point qui rejoint ce que tu dis, en allant dans le sens que rien n'est jamais pareil:
C'est qu'on peut relativiser l'importance des effets d'images chez les jeunes notamment, parce que là encore, les choses pour Apple ont pas mal changé en 15 ans (ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas de nouvelles difficultés), notamment sur le fait que le marché des produits Apple s'est massivement agrandi et élargi (ce qui fait que le public visé et la base des utilisateurs sont bien plus larges qu'autrefois),
et sur le fait que les besoins et les identifications ne sont plus les mêmes que dans les années 80' ou 2000'.

Et justement, si on prend l'iPhone, qu'est-ce qui a fait son succès ?
Le fait que ce soit un produit Apple, qui soit dans la prolongation du succès de l'iPod?
Mouais,.. dans ce cas-là l'image chez les jeunes a pu jouer, mais ce que je crois bien plus solide, c'est un contexte favorable.
C'est le fait que l'iPhone a correspondu à une conjonction à la fois de progrès techniques et de besoins croissants de services connectés.
Il aura fallu qu'il y ait
- un OS mature et adaptable,
- une miniaturisation des composants suffisante
- des habitudes progressives de communications mobiles,
- des habitudes de surf Web et autre service mail sur des micro-ordinateurs
- une progression des réseaux téléphoniques (propagations et progrès technologiques : 3G, hot spot wifi...)
pour que l'iPhone puisse correspondre pile-poil à un ensemble de besoins croissants.

Encore fallait-il y répondre de la meilleure manière : le tactile multitouch (avec un OS et des apps adaptés).
Je le cite parce que c'est l'exemple parfait des non-sens entendus sur la sur-interprétation et de la dénonciation des effets d'images.
Que n'ai-je lu... pour faire court : technologie fanfaronne, tape-à l-œil, attrape gogos, jouet, etc... mais sale, impropre avec des gants, ou des ongles longs de femmes, loin des fonctionnalités pro ou de base, type MMS,etc, etc, etc.Typique Apple (image : boite à gadgets survendus grace à des rdf et des effets d'images justement : mode, hype, djeuns branchés, etc.)

En fait, c'était la technologie la plus adaptée pour une utilisation rapide et directe dans la mobilité.
Cela, plus un OS simple et efficace d'emploi, permettant une -vraie- expérience de surf sur le Web, la consultation rapide de cartes, de medias divers+ l'iPod, jeux, etc. La messe était dite malgré une image encore incertaine en 2007.

Je reste sur ma position que l'image, aussi importante soit-elle pour une société, ne fera toujours que varier, et que ce qui assurera, encore et toujours le succès d'un produit, fût-il d'Apple ou d'une autre boite, c'est évidemment pas les leçons du passé -c'est bon que pour les bavards -, c'est sa capacité à pouvoir repondre de la meilleure manière possible à un ensemble de besoins, existants ou latents.
Si Apple arrive dans les prochaines année à y répondre, son image rebondira encore dans le billard qu'elle connaît bien.

avatar John Maynard Keynes | 

@béber1

"Je reste sur ma position que l'image, aussi importante soit-elle pour une société, ne fera toujours que varier, et que ce qui assurera, encore et toujours le succès d'un produit, fût-il d'Apple ou d'une autre boite, c'est évidemment pas les leçons du passé -c'est bon que pour les bavards -, c'est sa capacité à pouvoir repondre de la meilleure manière possible à un ensemble de besoins, existants ou latents.
Si Apple arrive dans les prochaines année à y répondre, son image rebondira encore dans le billard qu'elle connaît bien.”

J’aime assez ta conclusion, merci d’avoir pris le temps d’expliciter ton point de vue que je comprend maintenant mieux.

avatar aldomoco | 

C'est lui qui a aussi écrit la biographie d'Albert Einstein, il faudrait lui demander qu'il nous donne son avis sur l'univers et la bêtise humaine !

avatar John Maynard Keynes | 

@aldomoco

pas LA biographie, une des biographies ;-)

pas certains qu’il comprenne grand chose à la physique théorique pour autant.

Sur Einstein je conseillerais plutôt le remarquable travail de Françoise Balibar l’épouse d'Étienne Balibar.

Cela ne boxe vraiment pas dans la même catégorie.

avatar aldomoco | 

Merci pour l'info, je ne connaissais pas Françoise Balibar. !
En espérant que son écriture soit assez didactique et pédagogique pour moi qui a découvert la théorie de la relativité début 60 avec un petit livre très intéressant ( et avec des exemples imagés ) de Lev Landau !

avatar John Maynard Keynes | 

@aldomoco

C’est moins didactique que les ouvrages de Landau, qui de ce que j’en connais sont avant tout des ouvrages pédagogiques.

Ici, nous sommes devant un travail d’historienne des sciences et d’épistémologie, j’en garde le souvenir d’un travail fort et puissant.

avatar tbr | 

Bref, ce que je n'aime pas du tout c'est quand l'innovation provient à l'évidence d'un manque total de réflexion, de travail de fond — que ça pue la mauvaise copie "parce qu'il faut faire un truc fissa ou bien c'est foutu" (Cf Samsung à la sortie du iPhone) —, que l'inspiration est plutôt synonyme que grosse flemmardise, qu'on se retrouve avec un énième bidule aussi mal foutu que tout ce qui a déjà été fait parce que ceux qui l'ont sorti ne voient pas plus loin que le bout du nez de ceux qu'ils plagient.

Innover, c'est pas faire du surplace, c'est avancer.

avatar aldomoco | 

Comme innover, c'est pas faire des surfaces, c'est reculer ! ---> je vais me coucher.

avatar John Maynard Keynes | 

@aldomoco

Ce qui mérite le rang d’innovation ne concerne qu’une poignée de produits par décennie, le reste c’est de l’amélioration, de l’opportunisme, de l’intelligence marketing ...

avatar marc_os | 

« de nouveaux produits très attendus comme un iPhone XL »
Par qui un iPhone XL serait-il très attendu ?
Par certains journaleux, sûr. Mais basent-ils leurs affirmations sur des études de marché ? J'en doute.

avatar John Maynard Keynes | 

@marc_os

Attention il me semble avoir lu ça concernant un iPad Mini. ;-)

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