Apple : les investisseurs s'impatientent

Stéphane Moussie |

L'action d'Apple a chuté de plus de 8 % à la suite de l'annonce de résultats trimestriels à la fois records et décevants. La réaction du marché s'explique par la croissance de l'iPhone qui n'est pas celle qui était attendue, avec comme conséquence d'exacerber l'impatience des investisseurs qui attendent un retour sur investissement.

Photo Ryan Tir CC BY

Quand Walter Piecyk, un analyste de BTIG, a revu à la hausse son appréciation sur l'action AAPL en mars dernier, il s'attendait à ce qu'un nouveau produit génère 5 milliards de dollars de chiffres d'affaires au cours de l'année. Et de considérer que ce n'est pas le Mac Pro cylindrique qui remplira cette tâche, pas plus que l'iPhone 5c comme Tim Cook l'a concédé lui-même.

« Faire d'excellents produits est un objectif noble, mais si cela ne fait pas grossir le business alors qu'il y a de formidables opportunités de marché, cela pourrait être un problème stratégique important », estime Walter Piecyk, lassé des promesses de Tim Cook. En bref, l'analyste veut qu'Apple se lance sur un nouveau secteur porteur sans plus tarder. Ce secteur il le désigne lui-même : l'informatique vestimentaire.

Un marché investi tête baissée par certains acteurs du monde high-tech — le CES 2014 a été le théâtre d'un déluge d'annonces —, qui ont parfois confondu vitesse et précipitation.

« Entre chaque grosse innovation, il y a vraiment une génération d'écart [...]. Vous pouvez seulement surfer sur la grosse vague quand il y a des grosses vagues », rétorquait l'année dernière John Sculley, patron d'Apple de 1983 à 1993, à ceux qui se plaignaient du manque d'innovation de l'entreprise depuis l'iPad. Tout vient à point à qui sait attendre, aurait-il pu ajouter.

Source
Tags
avatar softjo | 

Ces analystes, boursicoteurs vivent dans un monde virtuel. Ce monde n'a aucun lien, ni de près, ni de loi avec le monde réel.
Déjà simplement ces abrutis n'ont pas compris que nous vivons dans un monde fini. Il y a un nombre de clients finis. Du coup, quand ces sous-me*** s'attendent qu'Apple vendent 139 milliards d'iphones, ils vont forcément être déçu vu qu'il y a 7 milliards de clients. Enfin, 1 milliards plutôt, vu que les 6 autres milliards sont appauvris par ces mêmes analystes et boursicoteurs........

avatar Akerloof (non vérifié) | 

1 milliards ? Moi je dit tout au plus 300 millions et encore seul une minorité peut renouveler chaque année.

avatar MacMarc | 

C'est toujours le problème avec les actionnaires: Ils veulent du chiffre immédiat, en se fichant pas mal de ce avec quoi on le fait...
Préfèrent qu'on sorte des nouveautés dans la précipitation plutôt que d'excellentes nouveautés...

avatar Francis Kuntz | 

Mais non, on te dit que les actionnaires c'est ce qu'il y a de mieux pour les entreprises, ils ne pensent qu'a la bonne sante et au long terme ahaha.

avatar Vanton | 

Voilà ce qui tuera Apple... Écouter les annalistes et les clients qui n'ont de cesse de réclamer l'impossible et de changer d'avis

avatar béber1 | 

et surtout de pouvoir sortir de nouveaux produits basés sur des concepts forts en claquant simplement du doigt

avatar jerdopler | 

N'importe quoi !! Ils veulent quoi un nouveau produit qui révolutionne un secteur tout les 6 mois c'est ça !!

avatar Claude Pelletier | 

Une "révolution " tous les 6 mois ou tous les 2ans, ça ne peut être qu'une " évolution"  … sans R. :•))

avatar SugarWater | 

Je ne m'y connais pas et quelque part tant mieux mais cette histoire d'investisseurs non contents de résultat record est pour moi synonyme d'une évolution dangereuse pour notre société. S'intéressent ils vraiment à l'innovation. Vendre des millions de produits innovants et de qualité que plein de gens aiment au point de débourser un peu plus n'est il pas suffisant? Je ne défends pas Apple mais cette recherche vicérale de profit m'écoeure.

avatar daxr1der | 

@SugarWater :
Société américaine et le but c'est l'argent l'argent l'argent...

avatar Akerloof (non vérifié) | 

On a de la chance, ici en Europe les patrons sont pour le partage des bénéfices et ils ne courent pas derrière l'argent. Les actionnaires ne cherchent pas à frauder le fisc et veulent le bonheur des tous. Pourvu que ça dure

avatar saji_sama | 

@Akerloof :
Oui oui continu de vivre dans ton monde de bisounours a l'européenne, oh les méchants Ricains qui pensent qu'aux profits ;)

avatar Claude Pelletier | 

AKERLOF est un prince de l'uMour ! :—P

Ce n'est pas chez nous que les moins compétents crieraient le plus fort. et que les ligues d'actionnaires poussent au crime ! Rires.

avatar Irae00 | 

@saji sama : Je ne comprends même pas comment tu as pu prendre ça sérieusement

avatar nicoplanet | 

Espérons que Tim Cook soit aussi fort que Steve Jobs face à ces "investisseurs" et qu'il les envoie balader une bonne fois pour toute. Ces boursicoteurs sont de vrais parasites...

avatar pharmakos | 

Ce n'est pas si simple, car en achetant des actions Apple, ils apportent du cash à l'entreprise...

avatar Francis Kuntz | 

Avec 145 milliards en cash en banque dont Apple ne sait pas quoi faire, le cash a l'entreprise ...

avatar tokugawa | 

@pharmakos :
Heu, je ne crois pas. Les actions actuellement sur le marché passent de main d'actionnaire à main d'actionnaire. Donc Apple n'en profite plus. Non ?
(Ou je dis une bêtise ?)

avatar Vince-mac | 

@pharmakos, hélas, c'était bien l'origine de la création de la bourse au sens où on l'entend (c'est à dire le marché des actions d'entreprises, il y a des bourses pour tout, or, blé...etc). Faire se rencontrer sur une place publique avec des garanties sur les échange des porteurs de moyens (en fait, très souvent les ménages) et les porteurs de projets (les entreprises qui ont besoin de financements).
Mais ça c'était avant.
Aujourd'hui, la bourse c'est un système qui permet à quelques uns de pressurer les entreprises jusqu'à ce qu'elles aient tout dégorgé, après quoi elles sont vendues à la découpe : le signe de cela est que le bilan de la bourse aux états unis est négatif, il y a plus d'argent qui sort de la bourse que d'argent qui y entre pour le financement des entreprises. Ce système est simplement devenu un système parasitaire. Il est bien évident que pour que ce parasitisme ait lieu, il faut comprimer tous les coûts, et en particulier les salaires... Vous cherchez encore à comprendre pourquoi vous ne gagnez pas votre vie ? Ce monsieur Icann est l'exemple type du parasitisme dans toute sa splendeur. Les programmes de rachats d'actions en sont un autre exemple.
N'importe quel économiste sérieux pourra vous expliquer quel est le vrai coût de rémunération du capital : le taux d'intérêt, plus quelques petits points pour le risque, donc en réalité 6-9%, guère plus. Aujourd'hui on exige 15, voire 20. Et les sociétés financières crachent même du 35%.
Il existe des gens qui ont des solutions pour ce problème. Elles sont surprenantes, parfois, mais à moins que vous préfériez qu'on écrase votre salaire indéfiniment, ce qu'ils ne se gêneront pas pour faire, elles méritent d'être creusées :
- Fermer la bourse (c'est à dire le marché d'action), puisqu'il ne remplit plus son rôle. Quand une institution ne fonctionne plus, on s'en débarrasse. Ça n'empêchera pas la terre de tourner, contrairement à ce qu'on nous dit.
- Appliquer un système de type SLAM (Shareholder Authorized Limited Margin) : l'idée est simple. Les actionnaires, si toutefois ils prétendent exiger plus que la marge normale (les fameux 6-9%, en fonction de l'activité), se font intégralement tout confisquer au dessus de cette marge. Il ne s'agit pas de collecter des impôts, il s'agit d'envoyer un message haut et clair : Ne le faites pas, c'est de toute manière inutile.
Je vous invite à lire Frédéric Lordon, surtout si vous me répondez "mon bon monsieur, les capitaux/entreprises/riches "créateurs d'emplois" vont partir. J'ai fait l'effort de me cultiver sur ce sujet, faites de même.

avatar saji_sama | 

@Vince-mac :
"Quand une institution ne fonctionne plus, on s'en débarrasse. Ça n'empêchera pas la terre de tourner, contrairement à ce qu'on nous dit"
Tu as d'autres bonnes idées comme celle la?
Nan parce que a ce compte la, toutes les institutions y passent donc c'est marrant de ne cibler que le système boursier

avatar Vince-mac | 

@saji_sama

Plein d'autres. Mais cela nous mènerait trop loin. En attendant je te recommande un peu de lecture, les économistes atterrés par exemple.

avatar Jackdu59 | 

J'aurai plutôt dit que le vrai mal d'Apple, c'est de ne pas écouter les clients. Augmentation des prix, toujours des petites mesquineries sur les disques a 5400tr, etc. Cela fait quelques années qu'on connaît les gammes sur le bout des doigts, et elles ne sont toujours pas irréprochables, avec des modèles 16go de base, les options qui coûtent un bras...
Personnellement l'iMac de 2009 et l'iPhone 4S attendent tous les deux un remplaçant, mais je ne compte pas faire de concessions.

avatar Teeto | 

Toujours plus toujours plus... Il suffira d'une petite rumeur ou d'un tweet sur l'iPhone 6 et l'action remontera en flèche. Aberrant...

avatar whocancatchme | 

@Teeto :
Exactement...

avatar Tom.P | 

Si Cook tient ses promesses sur 2014, j'espère que ces investisseurs prennent une grande claque ça commence à bien faire à la longue

avatar damiendu83600 | 

J'espère que Cook ne va pas tomber ... Ils sont lourd ces connards d'analystes et d'investisseur à la con.

avatar damiendu83600 | 

Qu'ils laissent apple travailler. Tout arrivera quand ça arrivera.

avatar xtof.2x | 

S'ils avaient écouté "le marché", ou même "les clients", Apple n'aurait jamais sorti le Mac il y a 30 ans, puis l'iMac au retour de Jobs, et l'iPod, l'iPhone, l'iPad... La seule période où ils ont écouté ces voix-là, c'est quand Sculley s'est débarrassé de Steve Jobs, et ils se sont mis à baisser les prix, les marges et la qualité,et même à vendre en grande surface... on a vu où ça a failli les mener.

avatar macbookeur75 | 

-8% dans la gueule d'Icahn

avatar John Maynard Keynes | 

Vous donnez beaucoup trop d’importance à ce bruit de fond, qui n’a que fort peu de portée et est fort banal.

Le titre choisi pas MacGe est franchement sensationnaliste.

avatar SoundJfx | 

Et ils étaient où, tous ces investisseurs, quand leur nouvelle poule aux oeufs d'or qu'est Apple était à l'agonie ?

avatar John Maynard Keynes | 

@SoundJfx

Il faudrait comprendre à minima certains mécanismes pour ne pas tenir des propos à côté de la plaque ;-)

Le terme même d’investisseurs est ici ambigu : On n’apporte des capitaux à une entreprise que lors de l’émission d’action, pas quand on transfert la propriété d’une action.

L’article ne parle pas d’investisseurs dans Apple, mais d’investisseurs en bourse misant sur Apple, ce n’est pas la même chose.

Quand j’achète une action Apple, je n’investis pas dans le capital de la société, mais je fais un investissement sur un titre.

Tu vois la nuance ?

Sur le marché des actions, le marché n’apporte son soutient financier à l’entreprise que lors de son introduction en bourse ou lors d’une augmentation de capital.

Hormis ces deux cas le but de la bourse n’est pas de soutenir l’entreprise mais de la valoriser au mieux et d’en tirer profit.

Tout ceux que vous conspuez sont simplement dans leur rôle

Le système du marché boursier offre au entreprise un moyen de lever des fonds pour financer sa croissance lors de l’IPO ou d’une augmentation de capital par émission de nouvelle action (+ le marché obligataire), mais en suite il implique de vivre sous sa pression.

Pour bien des raisons on peut aujourd’hui considérer que ce système ne remplis plus pleinement son but initial et souffre de nombreux défaut.

Mais de la à tout confondre quant à la répartition des rôles entre un actionariat aussi éparpillé que celui d’Apple et son board il y a un pas : chacun fait son métier, des rapport de force s’établissent ...

In-fine, Apple reste une société à l’actionnariat éclaté, sans actionnaire de référence ... Il est très difficile pour l’actionnariat de peser fortement sur le board.

Donc chacun y va de sa stratégie de communication pour essayer de faire masse, mais c’est loin d’être une tâche facile, même quand on s’appel Ichan :-)

Je vois mal pour l’instant une AG désavouer le board.

avatar BitNic | 

Bien d'accord avec toi.

La Bourse + "actionnaires" = Grand Monopoly irréel (boîte Gold)... mais qui dirigent notre monde et qui pourraient le faire imploser !!!

avatar DarKOrange | 

« Faire d'excellents produits est un objectif noble, mais si cela ne fait pas grossir le business alors qu'il y a de formidables opportunités de marché, cela pourrait être un problème stratégique important »

Je crois que tout est dit, voilà où les investisseurs mèneront Apple... Une boîte qui ne prendra plus le temps de peaufiner ses produits pour aller sur les mêmes marchés que les autres quitte à sortir des produits non finis. Voilà pourquoi Steve Jobs les tenait à distance en ne redistribuant pas de dividende.

avatar damiendu83600 | 

@DarKOrange

C'est une très triste réalité ... Quand Cook tombera ou cédera on connaîtra la fin de l'Apple qu'on aime ...

avatar John Maynard Keynes | 

@damiendu83600

Ni Jobs, ni Sculley, ni Spindler, ni Amelio n’ont été viré par l’actionariat, pas plus que le retour de Jobs n’a été décidé par lui, ni la nomination de Cook.

La gouverance d’une entrepsise à l’actionnariat éclaté comme celui d’Apple laisse peu de pouvoir aux actionnaires

Toutes ces opérations furent le fait du board, qui coopte ses membres et je n’est pas souvenir qu’une de ces nominations est été refusé par le vote de l’actionnariat.

Il n’y a aucun actionnaire chez Apple ayant un poids suffisamment conséquent pour faire la loi.

Et chaque fois que le board d’Apple a viré son CEO c’était pour de fort bonne raison.

Cook ne sera pas viré pour des pb de performances boursières, mais en cas d’impasse stratégique.

Et le board d’Apple n’est pas constitué de lapin de six semaine, loin s’en faut, aucun ne défends les intérêts spécifique d’un groupe d’actionnaires.

Bref arrêtez de donner trop de pouvoir à la bourse sur Apple.

avatar béber1 | 

c'est de l'impatience naturelle,
d'autant plus previsible que tout va de plus en plus vite,
qu'on nous sature de rêves de SF (voir les films&series) où tout ou presque est actionnable d'un doigt sinon par la pensée,
que donc les imaginations s'échauffent sans qu'elles puissent se mettre sous la dent de solutions bétons et pile-poil tous les 4 matins pour y répondre, comme ce fut le cas avec le Mac et l'iPhone.

Et de qui attend-on le plus pour pouvoir y répondre ?

C'est symptomatique du marché actuel (axés sur les Pdm, les benefices trimestriels sanctionnés par la bourse, etc.) à cause duquel l'ensemble de l'industrie hi-tech n'ose que très peu prendre des risques sur des nouveaux produits disruptifs et audacieux, et qui est de fait rivée essentiellement sur des marchés existants, plus sûrs, et sur lesquels on ne joue prudemment que sur des surplus matériels réguliers.
Dans cette atonie créative, normal que les utilisateurs, les geeks et les financiers soient en manque.

Y'a bien Google pour alimenter le rêve par ses coms réguliers sur ses GGlass, ses rachats et des projets divers et futuristes, mais rien de bien tangible hors Android qui soit arrivé à convaincre réellement.

Alors on se tourne vers une des rares boites à avoir apporté des produits qui ont bouleversés les habitudes, par 2/3 fois (ou 4, si on compte l'iPad), et on s'impatiente...
...en attendant d'avoir sa prochaine dose de merveilleux technologique.

avatar damiendu83600 | 

Je trouve que cet article n'a pas de sens ...

avatar ce78 | 

A QUAND UN ÉCRAN THUNDERBOLT A JOUR AVEC L'USB3 ???

avatar zoubi2 | 

Ça devient lourd...

avatar saji_sama | 

Désolé je suis trop premier degré :(
Quoi qu'il en soit c'est marrant cette logique de confronter les actionnaires qui vampiriseraient une boîte pour des profits court termes, les actionnaires ont toujours été rétribués, tout simplement par la hausse du cours de l'action, le problème c'est que quand l'action stagne ou chute, forcement il y a un soucis, que ça soit par dépit, des espoirs de croissances démesurées, manque d'inspiration et effet de distorsion de réalité de Jobs. Apple, en devenant une énorme boîte qui fait des milliards de profits sans nouveaux produits révolutionnaires (évidement 3 ans c'est pas long) mais sans pour autant redonner du mou au actionnaires, il se passe ce genre de situation. Apple a surement une vision, des nouveaux produits révolutionnaires, mais cultive le secret ce qui rends tout le monde fébrile que se soit le Fanboy de base ou l'actionnaire. La réalité c'est qu'Apple n'est plus la petite start-up qui voulait a tout pris éviter 1984 cad IBM, ils le sont devenu indirectement devant les foirades de ses concurrents (Microsoft, Nokia etc). Alors Apple devient une boîte de plus en plus froide et aseptisée. Ça se voit jusque dans les keynotes qui deviennent fades, Cook est ennuyeux a mourir, c'est pas un entertainer et c'est pas son taff donc normal, et même Schiller se risque a un "Can't innovate my ass" comme pour détendre une atmosphère sans grande surprise comme pour ce justifier d'être une boîte encore hype qui casse les codes. Bref tout le monde attends comme le messi un produit qui tarde a sortir donc il faut pas s'étonner que Cook soit mis en difficulté. Les marchés réagissent et se disent quoi que 51 millions d'iPhones ? Normal c'est le socle mais le produit va arriver progressivement en déclin si il n'y a pas d'évolutions majeures, et vu qu'il n'y a pas de nouveaux produits pour servir de relais de croissances....
To be continued comme on dit....

avatar John Maynard Keynes | 

@saji_sama

Il y a du vrai dans ton propos.

Apple est un cas assez rare de stratégie de retournement : la société moribonde c’est transformé en machine à cash incroyable.

Cela tient du miracle, du jamais vu, c’est le pactole, la corne d’abondance, un mythe ...

Et on attend encore et toujours des miracles de cette société sur laquelle tous les feux sont braqué, qui est devenu un enjeu médiatique qu’on a commencé par mythifier de manière ridicule dans un premier temps, puis qu’on prend maintenant plaisir à remettre en question.

Il y a beaucoup d’irrationalité dans le rapport à la marque et cela vaut aussi pour les marchés qui attendent à la fois des miracle tout en se dissent que la machine à miracle finira un jour part se gripper.

Tout cela donne une boîte qui est une remarquable machine à cash, avec des ratios incroyables, une croissance forte, une capacité à résister sur des marché en crise ... et une valorisation étrangement faible.

Les marchés n’ont pas compris et vu venir l’incroyable redressement d’Apple, ils n’ont pas vu le potentiel des nouveaux produits (iPod, iPhone, iPad) et ils ont peur de ne pas voir venir le faux pas l’erreur, la fin de la martingale alors, pour moi, ils anticipe ce faux pas.

Pour schématiser : ils ont peur d’Apple car ils n’ont jamais réussi à comprendre les ressorts de ses succès ;-)

avatar béber1 | 

c'est vrai mais ce n'est pas ce que je retiendrais
Le faux-pas d'Apple, que celle-ci soit soit devenue ennuyeuse et sans projets visibles qui soient des relais de croissance, etc... ok
mais ce qui m'apparait plus, ce sont toutes les pistes, tous les developpements possibles de la Micro-mobile qui s'ouvrent partout et tous les domaines de demain (la maison, le salon, la santé, les applications au quotidien aussi bien à la maison qu'en entreprises, administrations, écoles, etc..) qui echauffent les imaginations mais qui sont pour l'instant sans solutions cohérentes (ça fuse dans tous les sens), sans début de pistes visibles et tangibles pour y répondre et pour rationaliser le tout.

Comme je le disais plus haut, y'a bien les projets de Google, on peut même aller au MS Research Center, voire aux labos de Nokia, Samsung (jolie vidéos de promos au passage) ou autre Sony... mais wafwafwaf...rien de bien concrêt à se mettre sous la dent.

Alors on se tourne vers la boite qui a la réputation plusieurs fois vérifiée de pouvoir réinventer des produits, par des approches disruptives (ou plutôt qui les a refondés sur la base de terminaux micro-informatiques )...
et on attend que l'Ôracle parle ou donne un signe

avatar jpsaint | 

Vous voulez dire que les analystes ont lu mon analyse...
Android vise loo cost et vend 4 fois plus de licences...
mais non apple c'est des incompris

avatar jpsaint | 

ps y aurait il pas un lien de cause à effet, alors qu'aujourd'hui samsung à publié avoir vendu le double de téléphone en comparaison d'apple ? 300 contre 150 et que le numéro 3 est à 50 (donc plus proche d'apple que apple de sam ???) je dis cela je ne dis rien...

avatar saji_sama | 

@jpsaint :
C'est pas le nombre qui compte, Apple a toujours eu un pricing haut de gamme, avec une forte marge et une très bonne image produit.
On peut pas forcement dire la même chose des produits Samsung

avatar C2SC3S | 

D un autre côté , le plus inquiétant pour l'entreprise et ses actionnaires, c est que certains jugent l iPhone has been .
Moi aussi, je dis ça , je dis rien.

avatar Crunch Crunch | 

On vis dans un monde où, lorsque tout va bien, on se cherche un "problème"... Car au fond, l'être humain à de la peine à avouer que tout va bien. Donc, du point de vue d'un investisseur, Apple va tellement bien, qu'il cherche des problèmes... Apple ci, Apple ça... etc...

Pourquoi lancer de nouveaux produits, si ceux-ci ne sont pas abouti (en R&D) ou alors simplement ils n'apporteront rien à notre vie...

Lancer un nouveau produit qui est un flop, est bien pire ne rien lancer du tout !!!

avatar Androshit | 

Solution 1 : ces mecs n'ont qu'à monter leur propre boîte, bosser la R&D, chier un objet révolutionnaire, mettre en route sa production et sa commercialisation - ah, on me dit dans l'oreillette que ce sont dés trous d'cul qui ont autant d'idées qu'un bulot séché sur une plage.
Solution 2 : qu'ils jettent leur dévolu sur Samsung, une boîte vraiment "kininove" ! - ah, merde, non plus.... paraît que les coréens sont pire que les bulots en matière d'innovation :)

avatar Lio70 | 

@jpsaint
Par l'orientation logicielle et materielle des produits qui ont fait d'Apple ce qu'elle est, Apple a toujours servi un marche de niche avec des produits de luxe. L'iPhone est duscutable mais il n'en demeure pas moins un produit de luxe. A l'oppose, Microsoft, Google, Samsung vendent des produits et services regis par le marketing de masse.

Pages

CONNEXION UTILISATEUR