iPad : les premiers tests sont tombés

Florian Innocente |
Depuis une semaine les principaux quotidiens et magazines américains ont un iPad entre les mains. L'embargo d'Apple ayant expiré, chacun du Wall Street Journal en passant USA Today jusqu'à PC Magazine publie ses impressions au fil de longs articles.

Nous avons rassemblé les principales observations, critiques et louanges adressées à la tablette d'Apple. Un sentiment se dégage : la marge de progression du produit existe, mais au vu de ce premier modèle, il va aussi falloir que les concurrents d'Apple se retroussent les manches… Et ils ne bénéficient pas, comme elle, de cet avantage à pouvoir décider du matériel et du logiciel, sans oublier l'appui des développeurs engagés derrière l'App Store.

Wall Street Journal : "L'iPad est un nouveau type d'ordinateur, vous devez le toucher et l'utiliser pour l'appréhender complètement "

"Après avoir passé des heures et des heures avec [l'iPad], je crois que ce nouveau très bel appareil d'Apple a le potentiel pour changer profondément l'informatique portable, et contester la primauté de l'ordinateur portable" écrit Walt Mossberg qui donne le ton dès son introduction. Il suggère que cette tablette pourrait, peut-être, aider les interfaces toutes multitouch à dépasser celles basées autour de la souris et qui ont prévalu depuis quelques décennies.

Selon lui, l'iPad est plus pertinent comme remplaçant d'un ordinateur portable (pour les tâches de surf, participation aux sites de réseaux sociaux, e-mail, lecture de musique, vidéo et un tout petit peu de création) qu'il ne l'est dans le rôle de compagnon à un autre équipement "Il pourrait redéfinir les règles comme l'a fait l'iPhone avant lui".

Il juge aussi l'iPad meilleur que le Kindle dans ce qui est la spécialité (unique) de ce dernier, la lecture de livres électroniques. L'écran de l'iPad propose une lecture confortable, voire supérieure, avec en plus la couleur. Mais le poids plus élevé que celui du Kindle (680 g contre 462 g) fait qu'il sera nécessaire à beaucoup de le tenir des deux mains. Mossberg souligne par contre l'absence de fonction de prise de notes dans l'application iBooks et un catalogue plus avantageux pour l'heure chez Amazon : 400 000 e-books contre 60 000 pour le moment chez Apple.

Il insiste aussi sur la nécessité de confronter son jugement à une une prise en main de l'appareil "Parce que l'iPad est un nouveau type d'ordinateur, vous devez le toucher et l'utiliser pour l'appréhender complètement et décider s'il est fait pour vous ou si un netbook fera mieux l'affaire". Après l'avoir fait fonctionner "nuit et jour" à la place de ses ordinateurs portables, Mossberg a trouvé que cet iPad était "un vrai plaisir à utiliser et [qu'il] avait de moins en moins envie d'ouvrir ses ThinkPad et MacBook". Ne consacrant à ces deux derniers que 20% de son temps par rapport à son usage normal et les consignant à des tâches de rédaction de longs documents ou pour regarder des contenus Flash".

Toutes les activités décrites par Apple dans sa promotion de la tablette (mail, web, photos, vidéos, prise de notes, réseaux sociaux…) sont parfaitement adaptées à cet appareil, en revanche d'autres terrains seront moins praticables "Si vous avez besoin de créer ou d'éditer de grosses feuilles de calcul ou de longs documents, si vous avez des besoins sophistiqués en messagerie, ou besoin d'assurer des chats vidéo, l'iPad ne conviendra pas comme appareil mobile."

Mossberg se dit impressionné par l'autonomie de la batterie. En lecture continue de toutes sortes de vidéos elle a tenu 11 heures et 28 minutes, au lieu des 10h annoncés par Apple. Soit quatre longs-métrages plus quatre épisodes de série TV plus une dernière vidéo de 90 minutes. Tout cela avec le Wi-Fi activé et la messagerie réglée pour relever les messages automatiquement. Ce qui laisse supposer une autonomie meilleure encore avec ces deux fonctions désactivées.

Le journaliste a voulu également tester l'autonomie successivement en surf et en lecture de livres "Après une heure ou deux, la batterie se vidait tellement lentement que je m'en suis désintéressé".

Il a trouvé l'iPad globalement très véloce et réactif en affichage et offrant des transferts en Wi-Fi similaires à ceux constatés avec ses portables.

Le clavier virtuel a également emporté son adhésion, il le juge plus confortable et précis que ceux de certains petits portables. Tout en concédant que des habitués de la frappe rapide puissent avoir un ressenti différent.

Son appréciation d'iWork est très succincte, il ne mentionne que Pages, jugé sérieux, mais il a trouvé l'export de documents au format Word perfectible dans sa fidélité (texte mal aligné) et son essai d'export en PDF a produit un document illisible. Mais les détails manquent sur ce point.

Mossberg réserve également quelques critiques sur Mail où l'on ne peut créer de règles de tri, de dossiers locaux ni de groupes d'adresses pour envoyer régulièrement des messages aux mêmes personnes. Autant de limitations déjà présentes sur l'iPhone. Critique aussi sur la lecture de vidéo où le format de l'écran fait qu'il faut choisir entre des bandes noires ou du plein écran avec une image rognée. Autre absence, celle du GPS, réservée à l'iPad Wi-Fi + 3G. Il cite l'absence de véritable multitâche comme possible frein pour certains utilisateurs (ndr, chose qui comme d’autres se réglèrera apparemment très bientôt, lire iPhone OS 4.0 : interface du multi-tâche et autres détails).

Il conclut "L'iPad est une avancée dans l'objectif de rendre des tâches informatiques complexes possibles avec une simple interface tactile. L'avenir dira s'il s'agit d'un vrai challenger pour les portables et netbook".


PC Magazine : "Ce produit a du sens."

Sceptique lors de son annonce, Tim Gideon a revu son opinion sur l'iPad après l'avoir utilisé "Il a tout simplement du sens" au vu de l'ensemble des fonctionnalités proposées. Il n'est pas donné, il n'est pas sans défauts (Flash, vrai multitâche, webcam…), mais "L'iPad débute de manière très convaincante et il sera sans aucun doute un moteur dans la définition du marché naissant des tablettes" (galerie photos).

S'il est plus léger qu'un portable et se glisse sans peine dans une sacoche, il pourra devenir assez pesant s'il est tenu d'une seule main pendant un long moment.

L'absence de port USB répond à une certaine logique, celle d'un appareil qui est une évolution de l'iPod touch, mais ce pourrait être un vrai problème pour pas mal d'utilisateurs estime Gideon. Il souligne aussi deux mesquineries. Les écouteurs ne sont pas fournis, ni le chiffon de nettoyage, vite regretté tant l'écran prend les traces de doigts, et ce malgré le traitement oléophobe de la dalle (comme sur l'iPhone 3GS).

L'écran répond "instantanément, et offre une expérience multitouch impeccable". Sur l'autonomie, PC Mag annonce un bon 9 heures et 25 minutes, mais ne précise pas le cadre d'utilisation. Le journaliste a apprécié le clavier virtuel, qu'il a utilisé en affichage horizontal pour rédiger son très long article. Mais il a glissé pour cela son iPad dans l'étui vendu en option qui lui a permis d'obtenir un angle satisfaisant de l'écran. Il n'a en tout cas pas ressenti le besoin d'utiliser le clavier externe.

ipadetuiclavier


Lui aussi se dit inquiet pour le Kindle au vu du confort offert par l'iPad et son application iBooks. Il réserve toutefois son jugement quand à une utilisation au long cours de la fonction de liseuse, le Kindle offrant un écran certes noir et blanc, mais peut-être plus reposant sur la durée.

Pour les vidéos, l'écran ne remplacera jamais une télé HD mais "en avion je ne peux même pas imaginer un meilleur moyen de regarder un film" déclare Gideon qui trouve la dalle spacieuse et très lumineuse. Du coup, une vidéo de mauvaise qualité sur YouTube sera encore pire avec cet écran.

A l'instar de ses confrères il a particulièrement apprécié l'application de photos qui exploite parfaitement l'écran et le multitouch. Et lorsqu'on ne s'en sert pas, l'iPad fera un excellent cadre photo…

Sur le versant audio, il regrette l'absence inexplicable de la vue Cover Flow dans la fonction iPod. En revanche il a trouvé que les deux haut-parleurs étaient meilleurs que ce qu'il redoutait. L'effet stéréo n'est certes pas très décelable, mais on peut avoir un son assez fort sans que cela ne tourne à la bouillie. Et encore une fois, il s'étonne qu'au prix de l'iPad Apple n'ait pas jugé bon d'inclure une paire d'écouteurs.

Il n'aborde que brièvement iWork qui fera l'objet d'un test séparé. Il a simplement trouvé que les trois applications étaient assez agréables, simples d'emploi, voire assez utiles, même si Numbers semblait le moins intuitif du lot.

En conclusion, Tim Gideon estime que cet iPad offre largement de quoi alimenter les critiques de ses détracteurs (pas de webcam, de Flash, de vrai multitâche), mais comme pour tous les produits Apple "ce qu'il fait, il le fait bien" et à côté des limitations évoquées "il n'y a pas grand-chose dont on puisse se plaindre" puis de terminer "A ma grande surprise, en fait on peut vraiment travailler avec cet iPad […] je suis curieux de voir qui va l'acheter hormis les fans d'Apple. Mais je peux vous dire que lorsque mon portable cessera de fonctionner, j'en prendrai un."




New York Times : "L'iPad a été conçu et fabriqué par des perfectionnistes. Si vous aimez le concept vous adorerez la machine."

"Ceux qui le détestent sont les technophiles, ceux qui en sont fans sont les utilisateurs lambda" observe David Pogue qui a du coup rédigé deux tests pour chacun des publics.

Pour les technophiles…

"L'iPad est à la base un iPod touch géant".

Son application de lecture de livre "ne sauvera pas l'industrie de la presse et du livre, désolé". Le nombre de titres est encore limité, on ne peut pas lire l'écran convenablement en plein soleil et la tablette devient lourde en main au bout d'un moment. Enfin, les livres de l'iBookstore d'Apple ne peuvent être lus sur un Mac ou sur un PC.

Lorsque l'iPad est tenu verticalement, taper sur son clavier virtuel est une expérience "horrible", tenu à 90° c'est "à peine utilisable" du fait de sa taille. Reste le clavier externe, mais c'est s'encombrer d'un accessoire supplémentaire lorsqu'on se déplace.

En contrepartie "Apple a eu la décence de doter l'iPad d'un processeur vraiment rapide" (ndr, il faut garder à l'esprit que Pogue est d'un naturel joueur et ironique dans ses articles). Ouverture des applications, défilements, chargements, tout va vite et l'écran plus grand rend la consultation de pages web infiniment plus confortable que sur l'iPhone. Sauf sur les "milliers de pages où un carré blanc s'affiche en lieu et place d'un contenu Flash." Si des sites sont déjà en train de les convertir, cela pourrait prendre des années.

Pas de webcam, d'USB, pas de multitâche complet… "Apple garde certaines choses en réserve pour le modèle de l'année prochaine."

Au final, vous pouvez avoir un portable pour beaucoup moins cher, avec "un vrai clavier, de l'USB, un lecteur DVD, un lecteur de cartes SD, une webcam…". Et si vous avez déjà un portable et un smartphone, pourquoi transporter un troisième appareil ?

Pour les non technophiles…

"L'iPad est à la base un iPod touch géant".

Par la simple grâce de ce changement de taille toute l'expérience utilisateur s'en trouve modifiée "Les cartes ressemblent à de vraies cartes, comme celles en papier. Vous voyez en même temps le contenu de votre boite e-mail et le contenu des messages."

L'application de lecture des livres reproduit le geste de tourner les pages, on a un dictionnaire intégré qui s'affiche par un simple tapotement sur un mot, tout comme un accès à Google, à Wikipedia ou aux réglages de taille de police et de luminosité.

La "killer app" de l'iPad ce sont justement les applications de l'iPad, notamment celles conçues expressément pour lui et son grand écran. L'App Store en compterait 1000 à la sortie de la tablette samedi. Que ce soit un jeu de Scrabble, l'application d'un quotidien (celle du Wall Street Journal) ou une BD, l'écran leur donne un tout autre relief constate Pogue.

Côté autonomie en vidéo, Pogue a fait mieux encore que Mossberg avec 12 heures.

En guise de conclusion sur cet appareil très rapide, léger, à l'écran lumineux et réactif, au système facile à naviguer "Certains ont suggéré que ce pourrait être un bon ordinateur pour les technophobes, les personnes âgées et les jeunes ; et ils ont absolument raison. Et les technophiles ont raison sur un autre point : l'iPad n'est pas un portable. Il n'est pas aussi bon pour créer certaines choses. D'un autre côté, il est infiniment plus pratique pour consommer les mêmes choses : e-mail, web, vidéo, musique, livres, photos. Pour la plupart de gens, manipuler ces contenus numériques directement avec le doigt est une expérience complètement nouvelle, et profondément satisfaisante. Le fait est que l'iPad a été conçu et fabriqué par un groupe de perfectionnistes. Si vous aimez le concept, vous allez adorer la machine. La question est : est-ce que vous aimez le concept ?"

USA Today : "Apple livre un autre produit impressionnant"

"Le premier iPad est une réussite" estime Edward Baig qui, dans ses différents rôles, le voit comme un concurrent sérieux pour le Kindle et les consoles de poche de Sony et Nintendo. En dernier lieu, l'iPad pourrait revigorer l'intérêt du grand public pour les tablettes d'une manière qui "ferait rêver Bill Gates".

"Pendant plus d'une décennie, personne, même une entreprise aussi riche que Microsoft n'a réussi à emporter le marché de la tablette. Apple, au vu de mes tests pendant plusieurs jours, sera probablement la première".

L'iPad ne se distingue pas tant par ce qu'il peut faire que "par la manière dont il le fait" écrit Baig "Apple est en train de redéfinir les règles de l'informatique grand public" Cette tablette est "amusante, simple, étonnante à regarder et incroyablement rapide […] cette machine est l'antithèse des netbook bon marché, et peu performants dont Steve Jobs s'est aisément moqué."

Baig juge dès lors que les netbook vont devoir s'adapter ou disparaître d'autant que l'écart de prix avec l'iPad d'entrée de gamme est moins important que prévu. Quant au Kindle il rappelle que son écran n'est pas rétro-éclairé mais en usage pur de lecteur de livre un Kindle affiche une autonomie de deux semaine et il se tiendra plus facilement en main allongé au lit.



Le journaliste loue la qualité de l'écran de l'iPad et son angle de vision pour regarder les films ainsi que le confort de lecture des pages web mais en rappelant l'absence de Flash. Comme ses homologues il a apprécié l'utilisation d'applications sur le grand écran mais côté matériel il précise que certains pourraient déplorer l'absence de ports USB pour connecter n'importe quelle imprimante. Le clavier virtuel ensuite pourrait ne pas convenir à de longues frappes, obligeant à se tourner vers le modèle externe.

En conclusion de ce test qui fait l'impasse sur iWork et sur une mesure précise de l'autonomie : malgré une marge d'évolution certaine "trois ans après avoir fait sensation avec l'iPhone, Apple livre un autre produit impressionnant qui mérite largement l'attente qui l'entoure".


Chicago Sun-Times : "C'est un ordinateur conçu pour la vitesse, la mobilité et l'interaction tactile avant toute autre considération."

"Après une semaine passée avec l'iPad, je me demande d'un coup si aucune autre entreprise qu'Apple s'investit à ce point dans l'invention. Est-ce qu'une autre société a montré une telle constance à se tenir à distance de choses sûres et éprouvées pour véritablement inventer quelque chose" écrit Andy Ihnakto.

Il rappelle qu'Apple n'est pas la première à avoir fait des tablettes (et que d'autres vont suivre), mais il s'agit selon lui de la première vraie tablette et peut-être la seule que l'on verra en 2010 "Les appareils que l'on a vus par le passé (et que l'on est susceptible de rencontrer avec ces appareils basés sur Android) sont des ordinateurs portables dont on a ôté le clavier. Fondamentalement ce ne sont pas des ordinateurs tactiles, ce sont des produits basés sur de vieilles idées. Lorsqu'Apple considère le doigt, elle voit quelque chose de chaleureux et vivant qui peut ressentir quelque chose. Elle n'y voit pas un médiocre substitut à la souris".

Pour Ihnakto les concurrents d'Apple qui se sont essayés aux tablettes n'ont jamais osé restreindre ces appareils à des usages qui leurs sont pertinents. Préférant les barder de fonctions et d'équipements qui rendent l'ensemble confus et instable.

"L'expérience utilisateur de l'iPad est immédiatement plaisante et élégante. Il ne fait pas tout ce que fait un ordinateur. C'est un ordinateur conçu pour la vitesse, la mobilité et l'interaction tactile avant toute autre considération."

Ihnakto voit dans cette tablette un objet qui ne remplacera certainement pas son portable, mais qui vient combler un manque qui, d'une certaine manière, existait depuis un certain temps.


Tags
#ipad
avatar Brewenn | 
Egalement testé sur [url=http://www.canalplus.fr/c-humour/pid1787-c-groland.html]Groland Magzine[/url] :) Information: Si par hasard des diplodocus¹ regardent ce reportage, au dressage faire comprendre que c'est de l'humour. ¹Diplodocus : Dinosaure ruminant ayant un gros cul, avec une toute petite tête et une cervelle encore plus petite dedans.
avatar OVF | 
bon pour calculer, j'ai un gros iMac i7, mais j'ai aussi un macbook qui est en train de mourir et avec lequel je ne fais que ce dont l'iPad est capable, il pourrait a peu de frais le remplacer Faudrait juste des applis pour -du code (je suis sur que panic pourrait faire une super version de Coda pour iPad, faudrait aussi pouvoir exécuter des patches Pure Data) -du son (une version light de live pour iPad serait top mais là je rêve un peu. Cela dit l'iPad comme controleur midi, ça me fait bien envie aussi)
avatar Anonyme (non vérifié) | 
a mon avis le gros handicap de l'ipad - pas de telephone - surtout il n'y a pas de webcam pas serieux pour apple
avatar Liam128 | 
JackosKing : Effectivement, si on s'adapte à l'iPad, alors l'iPad sera adapté à nous. De même que si tu t'adaptes à un Apple II, alors l'Apple II sera parfaitement adapté à toi (faudra juste arrêter de se servir d'internet quoi, utilisons plutôt les pigeons voyageurs, par exemple). Pour ma part je persiste, la vision de l'informatique et d'internet que défendent les défenseurs de l'iPad en tant que remplaçant d'une autre machine s'appelle un Minitel. Un minitel avec plus de couleurs et du haut-débit, mais un Minitel. Le concept défendu est rigoureusement le même. Après, j'ai rien contre le Minitel hein. Mais moi, perso, j'ai envie qu'internet et les ordinateurs réels continuent à exister et à rester des outils grand-public, parce qu'en terme de créativité, de liberté et d'émancipation, entre le Minitel et les ordinateurs/Internet, le résultat est sans appel. Ce qui n'empêche pas l'iMinitel d'être super pratique pour prendre sa réservation sur voyages-sncf et regarder la vidéo du chat qui tombe dans l'aquarium, mais je serais triste que l'humanité se mette à croire que l'informatique ne sert qu'à ça.
avatar v4lium | 
@Liam128 Si tu pouvais donner le liens du chat qui tombe dans l'aquarium merci

Pages

CONNEXION UTILISATEUR