L'iPad et les autres attendent leurs films sur iTunes
Où l'on reparle de l'arrivée de films cinématographiques sur l'iTunes Français. Aux dernières rumeurs, Apple devrait lancer ce service en plein été. Ce pourrait même être "un peu" avant mais sur ce point, l'expérience invite à la prudence. La France (voire d'autres pays dans le même élan) rejoindrait l'Angleterre et l'Allemagne (qui a démarré en avril 2009). Une arrivée, maintes fois évoquée et tout aussi souvent reportée, mais qui se glisserait pile dans la roue de l'iPad où la consultation de vidéos fait partie des fonctions mises en avant.
Chez certains studios, on indique que tout est prêt pour amorcer la pompe, mais parmi les différents obstacles à surmonter certains sont d'ordre technique et spécifiques à la France. Par exemple la question des sous-titres.
Apple souhaite avoir le contrôle du fichier vidéo, lequel est ensuite proposé aux autres pays en lui ajoutant les différents éléments qui leurs sont spécifiques. La France est le seul pays où, lorsqu'un film est doublé, la loi impose que soit cité au générique le nom des doubleurs, dans un souci de respect du droit d'auteur. Un crédit qui se traduit par l'ajout d'un "carton" à la fin du générique. Mais qui a pour conséquence de rallonger la durée totale de l'oeuvre et contrarie ce principe du fichier source unique.
Autre exemple, plus général, celui des "sous-titres partiels". Où par exemple un personnage d'un film américain va, l'espace de quelques secondes, parler dans une autre langue (ex: le japonais) ou encore un panneau de signalisation dont il nécessaire de préciser le sens. Entre incrustation dans la vidéo ou ajout dans la piste de sous-titres ce genre de sujets aurait été l'objet de questions.
La gestion des sous-titres et plus généralement des langues pourrait, à l'avenir, gagner en flexibilité. Dans les films sur iTunes, contrairement aux séries, les sous-titres ne seront pas incrustés dans l'image, ils seront traités comme une piste que le logiciel peut activer ou désactiver à volonté. L'étape suivante serait de proposer à la vente un seul fichier contenant la version originale, celle du pays de lecture et enfin les sous-titres. En laissant au spectateur le choix de son mode de lecture. Apple et les studios partageraient ce même désir de simplification, mais il semble que sa mise en oeuvre ne soit pas encore enclenchée.
S'agissant du prix de ces films, il faut certainement s'attendre à retrouver ceux pratiqués sur l'iTunes Allemand qui s'est peu à peu constitué une collection de film récents ainsi que de vieux classiques. Une tarification similaire qui répondrait à la philosophie d'Apple de différencier trois "continents", basés sur les devises : l'Amérique avec le dollar, l'Angleterre et la Livre, l'Europe avec l'Euro.
En Allemagne un film est vendu entre 9,99 € et 13,99 € selon qu'il est récent ou 2,99 € et 3,99 € en location (c'est le cas d'Inglorious Basterds pour citer un film encore assez jeune). On trouve aussi quelques titres à 6 € (si vous n'avez jamais vu Rocky 1 et 2…) et parfois des films pas si vieux comme Very Bad Trip (sorti l'été dernier) à 7 €. Tout cela en version standard (1 € de plus pour de la HD consultable uniquement sur l'Apple TV).
Mac, PC, iPhone, iPod touch, Apple TV et maintenant iPad, la liste des supports capables de lire ces contenus iTunes s'allonge, reste à pouvoir enfin les remplir. L'arrivée de la tablette, qui doit auprès de certains utilisateurs justifier de son utilité, va peut-être jouer ici un rôle d'accélérateur.
Chez certains studios, on indique que tout est prêt pour amorcer la pompe, mais parmi les différents obstacles à surmonter certains sont d'ordre technique et spécifiques à la France. Par exemple la question des sous-titres.
Apple souhaite avoir le contrôle du fichier vidéo, lequel est ensuite proposé aux autres pays en lui ajoutant les différents éléments qui leurs sont spécifiques. La France est le seul pays où, lorsqu'un film est doublé, la loi impose que soit cité au générique le nom des doubleurs, dans un souci de respect du droit d'auteur. Un crédit qui se traduit par l'ajout d'un "carton" à la fin du générique. Mais qui a pour conséquence de rallonger la durée totale de l'oeuvre et contrarie ce principe du fichier source unique.
Autre exemple, plus général, celui des "sous-titres partiels". Où par exemple un personnage d'un film américain va, l'espace de quelques secondes, parler dans une autre langue (ex: le japonais) ou encore un panneau de signalisation dont il nécessaire de préciser le sens. Entre incrustation dans la vidéo ou ajout dans la piste de sous-titres ce genre de sujets aurait été l'objet de questions.
La gestion des sous-titres et plus généralement des langues pourrait, à l'avenir, gagner en flexibilité. Dans les films sur iTunes, contrairement aux séries, les sous-titres ne seront pas incrustés dans l'image, ils seront traités comme une piste que le logiciel peut activer ou désactiver à volonté. L'étape suivante serait de proposer à la vente un seul fichier contenant la version originale, celle du pays de lecture et enfin les sous-titres. En laissant au spectateur le choix de son mode de lecture. Apple et les studios partageraient ce même désir de simplification, mais il semble que sa mise en oeuvre ne soit pas encore enclenchée.
S'agissant du prix de ces films, il faut certainement s'attendre à retrouver ceux pratiqués sur l'iTunes Allemand qui s'est peu à peu constitué une collection de film récents ainsi que de vieux classiques. Une tarification similaire qui répondrait à la philosophie d'Apple de différencier trois "continents", basés sur les devises : l'Amérique avec le dollar, l'Angleterre et la Livre, l'Europe avec l'Euro.
En Allemagne un film est vendu entre 9,99 € et 13,99 € selon qu'il est récent ou 2,99 € et 3,99 € en location (c'est le cas d'Inglorious Basterds pour citer un film encore assez jeune). On trouve aussi quelques titres à 6 € (si vous n'avez jamais vu Rocky 1 et 2…) et parfois des films pas si vieux comme Very Bad Trip (sorti l'été dernier) à 7 €. Tout cela en version standard (1 € de plus pour de la HD consultable uniquement sur l'Apple TV).
Mac, PC, iPhone, iPod touch, Apple TV et maintenant iPad, la liste des supports capables de lire ces contenus iTunes s'allonge, reste à pouvoir enfin les remplir. L'arrivée de la tablette, qui doit auprès de certains utilisateurs justifier de son utilité, va peut-être jouer ici un rôle d'accélérateur.