Calibre : l’iTunes du livre numérique enfin finalisé

Christophe Laporte |
Si vous possédez une liseuse numérique, peut-être connaissez-vous Calibre. Il s’agit d’un gestionnaire d’eBook particulièrement complet. Pour faire simple, il est au livre numérique ce qu’iTunes est au MP3.

Si cette comparaison permet de se faire une idée de ce que peut faire Calibre, ces deux logiciels ont des philosophies sur bien des points diamétralement opposés. Alors qu’iTunes est un logiciel propriétaire, Calibre est développé en open-source.

La toute première bêta est sortie en 2006. Il aura fallu sept ans aux responsables de ce projet pour sortir une première version finale. Calibre est disponible sur Linux, OS X et Windows.



Particulièrement complet, Calibre permet de convertir des documents dans différents formats (ePub, Mobi, PDF)… Surtout, il permet de faire en sorte que le document en question s’affiche de la meilleure des manières sur votre liseuse. Il permet d’éditer les métadonnées ainsi que de les compléter automatiquement en faisant des recherches sur Internet.

L’application comporte un moteur de recherche vous permettant d’interroger un grand nombre de librairies en ligne afin de savoir si celles-ci ont à leur catalogue le livre que vous recherchez. Calibre peut également se charger de la synchronisation avec votre liseuse. Des fonctionnalités supplémentaires peuvent également être ajoutées à l’aide de plug-ins. L’un des plus connus permet par exemple de faire sauter les DRM d’un livre électronique.
avatar jipeca | 
@ Mitchells... J'irai même plus loin, a-t-il seulement un autre soft qui lui soit simplement et seulement approximativement comparable. Que Apple ponde quelque chose à ce sujet et ce sera inévitablement mille fois plus esthétique... mais il n'y a aucun doute que en supposant que ce soit gratuit, ce qui serait peu probable, que d'une facon ou d'une autre ils s'arrangeraient pour qu'on les paye au tournant ...
avatar gwen | 
Euh, c'est une blague ce logiciel. Rien n’a voir avec iTunes. pas de store (même un accès au projet Gutenberg par exemple). Le Kindle de base n'est même pas listé dans les appareils. Il n'envoie rien sur le kindle, il se content de faire un courriel vers le Kindle. Autant passé par Mail dans ce cas là. Bref, un peu inutile pour géré ses eBooks, à moins d'en avoir des milliers peut être. Et l'interface, oui, elle est basic, mais si les fonctionnalités étaient là, cela ne me gênerait pas tant que ça.
avatar Anonyme (non vérifié) | 
@wolf : Contrairement à toi, je comprends le sarcasme. Ubuntu n'a plus grand chose à voir avec Windows et OSX. Tout comme Windows n'a plus grand chose à voir avec OSX.
avatar minimat (non vérifié) | 
iTunes, c'est pas si horrible pour gérer ses livres. Un peu horrible quand même.
avatar Jiminy Panoz | 
"Sigil est un excellent soft pour modifier un ebook en fonction de ses besoins, il n'est juste pas fait pour créer un ebook de toutes pièces." Ha ? Toutes pièces = de la rédaction à l'export ? Parce que sinon, on s'en sert tous les jours intensivement en production, et il n'y a (malheureusement ou pas) rien de mieux actuellement niveau ePub/mobi. Sigil propose des fonctionnalités très puissantes mais il faut les intégrer dans son workflow, c'est tout. C'est très loin d'être une bouse (comme l'a négligemment écrit Dr Fatalis) même s'il a quelques bogues qui peuvent devenir chiants. Mais ce n'est pas pour rien qu'une bonne partie des "imprimeurs numériques" ou éditeurs numériques s'en servent actuellement. Faut juste oublier le WYSIWYG, qui produira de toute manière une daube au niveau du code, que ce soit Sigil, InDesign ou n'importe quel soft ou extension de traitement de texte (je ne parle même pas d:iBooks Author à ce niveau-là, c'est du bricolage monstrueux, et le mot n'est pas trop fort). Bref, faut tout faire en HTML et CSS avec Sigil, et là on découvre les fonctionnalités qui permettent de gagner un Max de temps et sortir un livre en 2-2. "Par exemple, je me sers de Sigil pour modifier le fichier css d'un ebook afin qu'il soit plus lisible sur ma liseuse (par exemple, en passant la taille de police de small à medium)." Parce que tu n'arrives pas changer la taille de caractères sur ta liseuse ? Si oui, c'est que le fichier est juste mal fait... Et c'est malheureusement la "norme", la production étant sous-traitée dans des boîtes "exotiques" qui en ont rien à battre de ne serait-ce que marquer correctement les titres avec les bonnes balises HTML... Logiquement, il ne devrait y avoir que des valeurs en em ou % pour font-size, les autres sont à proscrire (sauf utilisation particulière) puisqu'on sait depuis des ANNÉES que ça empêche le lecteur de régler la taille de caractères sur liseuses et apps qui tournent avec RMSDK Adobe...
avatar sinbad21 | 
@Jiminy Panoz Si bien sûr je peux changer la taille de caractère de ma liseuse, mais ma liseuse est une Sony et elle est affectée du défaut générique des Sony, un manque de progressivité. Les tailles possibles sont XS, S, M, L et XL. On trouve des plaintes à ce sujet sur les forums consacrés à ces liseuses, mais Sony s'en bat l'oeil apparemment. Par exemple, si je mets la taille de police à M sur un ebook donné, et que ce soit trop petit, en passant à L c'est beaucoup trop grand. La seule solution : jouer sur la taille de police du fichier epub, en l'augmentant et en restant sur M, ou en la diminuant et en restant sur L. J'arrive toujours à trouver une solution qui me satisfasse, et la manipulation me prend environ 5 minutes, le temps de transférer l'ebook modifié sur ma liseuse et de voir ce que ça donne.
avatar xuyss | 
Il faut vraiment être ignare pour critiquer le libre. Mac OS X est fondé sur BSD qui est un OS libre. L'interface graphique dont s'est inspirée Apple et Microsoft vient de Xerox qui avait autorisé une copie libre de ses projets. Internet est fondé principalement sur des technologies libres. Le logiciel propriétaire utilise systématiquement soit des outils, soit des concepts qui proviennent du libre, il n'est donc que justice que de temps en temps, des logiciels libres reprennent aussi des concepts qui proviennent de logiciels propriétaires. S'il y a eu un cancer de l'informatique, c'est plutôt Microsoft, qui a usée de méthodes déloyales dans tous les projets où elle s'est lancée, et qui doit sa domination bien plus à ses méthodes qu'à ses innovations.

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