Bing/Google : Microsoft se défend de copier
Microsoft n'a pas goûté d'être soupçonné accusé de se servir des résultats de Google pour améliorer ceux de Bing. Ceci par l'entremise des infos collectées auprès des utilisateurs d'Internet Explorer 8 ou de la barre Bing, après qu'ils aient donné leur accord pour transmettre leurs données de navigation (lire Moteurs de recherche : Bing aurait copié sur Google), comme le font d'autres logiciels internet (Chrome pour ne citer que lui).
Yusuf Mehdi, Senior Vice President, Online Services Division chez Microsoft, a répliqué vertement aux accusations de Google “Nous ne copions les résultats d'aucun de nos concurrents. Point barre.”
Avant lui, le responsable de Bing n'avait pas formellement contesté cette hypothèse “Un programme basé sur le volontariat, comme celui de la barre d'outils de Bing nous aide au travers d'un flux de données qui ont été cliquées, c'est l'un des nombreux signaux que nous et d'autres moteurs de recherche utilisons pour classer les sites”.
Mehdi poursuit “Nous avons certains des plus brillants esprits qui travaillent sur la qualité de notre moteur de recherche et sur sa pertinence ; qu'un concurrent accuse n'importe laquelle de ces personnes de tels agissements est tout bonnement insultant”.
Pour lui, la méthode utilisée par Google (qui a volontairement manipulé le comportement de son moteur dans le cadre d'une recherche très précise, pour montrer que Bing avait regardé par-dessus son épaule) est du même acabit que celles de spammeurs abusant les internautes en les conduisant vers des pages bidonnées. Une sorte de "fraude au clic".
La contre-attaque est un peu légère sur ce point, Google avait pris soin d'encadrer étroitement son piège, avec des requêtes improbables, par exemple le mot clef "mbzrxpgiys" menant à la page d'accueil de Research In Motion. On peut douter que des internautes en aient beaucoup souffert…
Comme son collègue, Yusuf Mehdi insiste sur le fait que Microsoft ne faisait qu'étudier des données anonymes recueillies auprès de ces clients, une pratique courante dans ce milieu. Les données des liens cliqués par les internautes n'étant qu'un élément parmi un millier d'autres, tous participant à améliorer l'index de Bing.
Et d'ailleurs, Google est mal placé pour accuser son concurrent de copier estime Mehdi, qui cite quelques spécificités de Bing reprises en face : le fond de page avec une photographie (une option sur Google), le positionnement des liens vers les différents services sur la gauche de l'écran, etc. Lors de leur introduction, Google avait expliqué que ces raffinements étaient en chantier depuis longtemps.
“Nous laissons à nos clients le soin de juger s'ils ont fait cela correctement” ajoute Mehdi “Mais plus important, nous n'avons aucun problème avec ça et nous sommes heureux de contribuer à faire avancer les choses et que l'industrie les adopte”
Il juge enfin que cette initiative de Google est une réponse à l'amélioration de Bing depuis quelques mois et à ses points forts ou ses innovations (aide au shopping, recherche pour des voyages, défilement ininterrompu dans la section images, etc). Il pose une question, en guise de conclusion, celle du choix du timing de cette opération de Google “Est-ce tout simplement une réponse au fait que certaines personnes dans le milieu commencent à poser la question de savoir si Bing est bon ou, dans certains cas, meilleur que Google sur la base de la pertinence ?”
En conclusion de sa démonstration à l'issue de laquelle il livrait quelques hypothèses sur la manière dont Bing avait pu procéder, Google demandait à Microsoft de cesser ses agissements.
Yusuf Mehdi, Senior Vice President, Online Services Division chez Microsoft, a répliqué vertement aux accusations de Google “Nous ne copions les résultats d'aucun de nos concurrents. Point barre.”
Avant lui, le responsable de Bing n'avait pas formellement contesté cette hypothèse “Un programme basé sur le volontariat, comme celui de la barre d'outils de Bing nous aide au travers d'un flux de données qui ont été cliquées, c'est l'un des nombreux signaux que nous et d'autres moteurs de recherche utilisons pour classer les sites”.
Mehdi poursuit “Nous avons certains des plus brillants esprits qui travaillent sur la qualité de notre moteur de recherche et sur sa pertinence ; qu'un concurrent accuse n'importe laquelle de ces personnes de tels agissements est tout bonnement insultant”.
Pour lui, la méthode utilisée par Google (qui a volontairement manipulé le comportement de son moteur dans le cadre d'une recherche très précise, pour montrer que Bing avait regardé par-dessus son épaule) est du même acabit que celles de spammeurs abusant les internautes en les conduisant vers des pages bidonnées. Une sorte de "fraude au clic".
La contre-attaque est un peu légère sur ce point, Google avait pris soin d'encadrer étroitement son piège, avec des requêtes improbables, par exemple le mot clef "mbzrxpgiys" menant à la page d'accueil de Research In Motion. On peut douter que des internautes en aient beaucoup souffert…
Comme son collègue, Yusuf Mehdi insiste sur le fait que Microsoft ne faisait qu'étudier des données anonymes recueillies auprès de ces clients, une pratique courante dans ce milieu. Les données des liens cliqués par les internautes n'étant qu'un élément parmi un millier d'autres, tous participant à améliorer l'index de Bing.
Et d'ailleurs, Google est mal placé pour accuser son concurrent de copier estime Mehdi, qui cite quelques spécificités de Bing reprises en face : le fond de page avec une photographie (une option sur Google), le positionnement des liens vers les différents services sur la gauche de l'écran, etc. Lors de leur introduction, Google avait expliqué que ces raffinements étaient en chantier depuis longtemps.
“Nous laissons à nos clients le soin de juger s'ils ont fait cela correctement” ajoute Mehdi “Mais plus important, nous n'avons aucun problème avec ça et nous sommes heureux de contribuer à faire avancer les choses et que l'industrie les adopte”
Il juge enfin que cette initiative de Google est une réponse à l'amélioration de Bing depuis quelques mois et à ses points forts ou ses innovations (aide au shopping, recherche pour des voyages, défilement ininterrompu dans la section images, etc). Il pose une question, en guise de conclusion, celle du choix du timing de cette opération de Google “Est-ce tout simplement une réponse au fait que certaines personnes dans le milieu commencent à poser la question de savoir si Bing est bon ou, dans certains cas, meilleur que Google sur la base de la pertinence ?”
En conclusion de sa démonstration à l'issue de laquelle il livrait quelques hypothèses sur la manière dont Bing avait pu procéder, Google demandait à Microsoft de cesser ses agissements.