Quelles suites pour le procès Nokia-Apple ?
Une dépêche de Reuters s'attarde sur les conséquences envisageables suite à la procédure intentée par Nokia à l'encontre d'Apple sur la violation de 10 brevets (voir notre article Détails sur l'affaire Nokia/Apple)
On estime que l'affaire pourrait durer 2 à 3 ans, et que Nokia pourrait demander entre 200 millions et un milliard de dollars de dommages et intérêts.
Sans surprise, les spécialistes pensent qu'Apple va probablement rétorquer par une procédure similaire à l'encontre de Nokia afin de rétablir l'équilibre pour d'éventuelles négociations en dehors de la cour. Les deux procédures seront probablement fusionnées.
D'autres options sont également envisageables, comme la remise en question des brevets de Nokia, ce qui pourrait faire beaucoup de bruit étant donné le nombre important de sociétés qui détiennent une licence d'exploitation de ceux-ci, d'autant que l'affaire s'embourberait : une telle procédure pourrait prendre six à sept ans.
Si l'affaire traîne, Nokia pourrait également demander l'arbitrage de l'ITC (International Trade Commission, Commission Internationale du Commerce), qui aurait pour avantage de permettre l'interdiction de la commercialisation des produits litigieux sur le territoire américain. La procédure du Delaware serait gelée en attendant que la commission ait statué sur l'affaire. Steven Nathasingh, directeur de la firme Vaxa, pense cependant qu'il y a moins de 50 % de chances que l'ITC soit impliquée.
Mais Nokia pourrait également exporter le conflit vers l'Europe, comme elle l'a déjà fait avec succès dans l'affaire qui l'a opposée à Qualcomm.
Quoi qu'il en soit, tous s'accordent à dire que les deux géants ont tout intérêt à trouver un accord.
On estime que l'affaire pourrait durer 2 à 3 ans, et que Nokia pourrait demander entre 200 millions et un milliard de dollars de dommages et intérêts.
Sans surprise, les spécialistes pensent qu'Apple va probablement rétorquer par une procédure similaire à l'encontre de Nokia afin de rétablir l'équilibre pour d'éventuelles négociations en dehors de la cour. Les deux procédures seront probablement fusionnées.
D'autres options sont également envisageables, comme la remise en question des brevets de Nokia, ce qui pourrait faire beaucoup de bruit étant donné le nombre important de sociétés qui détiennent une licence d'exploitation de ceux-ci, d'autant que l'affaire s'embourberait : une telle procédure pourrait prendre six à sept ans.
Si l'affaire traîne, Nokia pourrait également demander l'arbitrage de l'ITC (International Trade Commission, Commission Internationale du Commerce), qui aurait pour avantage de permettre l'interdiction de la commercialisation des produits litigieux sur le territoire américain. La procédure du Delaware serait gelée en attendant que la commission ait statué sur l'affaire. Steven Nathasingh, directeur de la firme Vaxa, pense cependant qu'il y a moins de 50 % de chances que l'ITC soit impliquée.
Mais Nokia pourrait également exporter le conflit vers l'Europe, comme elle l'a déjà fait avec succès dans l'affaire qui l'a opposée à Qualcomm.
Quoi qu'il en soit, tous s'accordent à dire que les deux géants ont tout intérêt à trouver un accord.
@ oomu
alors vivement qu'on commodise mac osx...
Humour inside
Apple n'a qu'une seule chose à faire : trainer les pieds et attendre la faillite de Nokia.
Mais sinon on s'en fout un peu des ptits problèmes des capitalistes qui conduisent la planète directe vers le chaos.
Attendre qu'une entreprise de 120'000 emplois fasse faillite, voilà une idée brillante pour améliorer l'économie.
Aucune de ces deux entreprises ne fera faillite, il faut arrêter de dire des stupidités, elles ont tout intérêt à trouver des accords entre elles, et c'est très probablement ce qui va se passer.
De toutes façon en 2012....
@ShowMeHowToLive
Les standard sont, en general, le resultat d'un compromis entre plusieurs industriels et académiques qui mettent dans un pot commun leurs differentes propriétés intellectuelles.
Chaque exploitant du standard paye des royalties à un consortium ou directement au ayant droit. Les standard ne sont en fait vraiment utilisés que si il y a un équilibres entres les royalties qu'on paye et l'argent qu'on gagne.
Comme l'AAC qui, si je me souviens bien, fait partie du standard MPEG4 mais est protégé par un certain nombre de brevets.
en résumé si j'ai bien compris on peut pas faire un téléphone GSM lambda sans payer à Nokia ?
ben dans ce cas, j'espere qu'ils payeront pas.
@ Jerry Khan
Pour quelle raison chez nokia il y aurait un micro climat qui rendrait inoposable les brevets qu'ils ont produits...
Si le téléphone gsm lambda est basé sur leur recherche alors je vois pas ce qui te choque...
Mais je suis sûr que t'es un brave qui dans d'autre circonstance soutient les brevets sur la gestuelle multitouch...
@Kaneda Corp [06/11/2009 16:20]
Si le téléphone gsm lambda est basé sur leur recherche alors je vois pas ce qui te choque...
parce qu'il est typique que l'industrie cherche à forcer ce genre de brevets à devenir commodisés ou à faible coût. Ce qui fait en général des procès fleuves pour démontrer que trop c'est trop.
Qualcomm vs Nokia ce fut de ce tonneau. cela concernait 3g. Nokia était dans le camps de ceux qui protestait à l'époque. Ce fut un double combat de brevets dans les 2 sens ensuite.
enfin bref, ici, c'est la vie des entreprises. Les juges finiront par démêler.