Leopard : pronostics et gros sous

Florian Innocente |
Après qu'Apple ait livré lundi son estimation de ventes pour Leopard jusqu'à la fin décembre (140 millions de dollars en se basant sur un potentiel de 21 millions de Mac compatibles) c'est le concours général agricole entre les analystes.

Ezra Gottheil, du cabinet Technology Business Research, place le curseur des ventes sur 157 millions de dollars pour la même période et un complément de 50 millions sur le premier semestre 2008. Des chiffres basés sur une comparaison du parc de machines actuel avec celui de l'époque Tiger. Pas encore assez pour Gene Munster de Piper Jaffray qui a lui tablé sur 240 millions de dollars.

Chris Swenson du cabinet NPD se refuse à livrer une estimation (prudent, dès lors que la différence entre ses confrères n'est que de 83 millions…). Mais il fait deux suppositions aux conséquences opposées. Les ventes de nouvelles versions de Mac OS X (Jaguar, Panther, Tiger) ont toujours suivi la même courbe : emballement le premier mois, une violente décrue d'environ 60% ensuite, puis une stabilisation. Et de s'interroger sur la capacité d'Apple à sortir de ces rails et à faire mieux que la campagne de lancement du 10.4 "C'était parfaitement réussi. Apple avait développé un bon plan en terme de promotion, d'assistance et de formation".

Toutefois note-t'il, la situation a évolué depuis 2005. Apple peut compter sur deux fois plus d'Apple Store "les efforts pédagogiques entrepris dans ces magasins ont largement contribué au succès du 10.4 et leur nombre plus important aujourd'hui pourrait se répercuter très favorablement sur Leopard".

applestorenb

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#NPD
avatar MacEnro | 
Très sympa cette photo en noir & blanc. A se demander par contre pourquoi ils font des tables aussi basses qui ni***** le dos des clients !!
avatar ameweb | 
@ Mac Enro: pour la meme raison que Mc Donald fait des chaises inconfortables ! c'est a dire pour eviter qu'on y reste des heures !!!!!!!
avatar Anonyme (non vérifié) | 
Juste une petite erreur grammaticale au début de l'article, on dit "Après qu'Apple a livrée...". Après que est suivi de l'indicatif. Désolé pour ce commentaire sans réel intérêt.
avatar msinno | 
a sonne pas terrible ton "apres qu'apple a livré"... J'aurais eu tendance a dire "ait" aussi... la grammaire française parfois.. hein...
avatar Cactaceae | 
D'après Antidote : "L’emploi du mode subjonctif après la locution après que est devenu fréquent dans l’usage contemporain, mais il demeure critiqué par plusieurs grammairiens, qui préconisent l’emploi de l’indicatif (ou du conditionnel, dans certains cas)." "Après qu'Apple ait…" est donc tout a fait valable, au risque de choquer « plusieurs grammairiens » dont solboki fait sûrement parti mais qui ne sait pas lire => le 4e point de "Cinq consignes avant de réagir" Bon, en ce qui concerne l'article, toujours la même histoire et la même bouboule de cristal, m'enfin !
avatar emouchet | 
Peut-être qu'Antidote dit cela, mais il y a eu de façon plus officielle une réforme de l'orthographe qui: 1) dans ma région (Suisse romande) est complètement ignorée 2) dans la majeure partie des ouvrages de qualité est aussi ignorée. Travaillant dans le domaine de la publicité, je peux vous dire qu'on prend toujours l'ancienne graphie. Si je puis me permettre, ce n'est pas parce qu'à l'heure actuelle, pêter, rôter et être grossier en public est mieux accepté qu'il y a 50 ans que vous pouvez vous permettre de le faire et être considéré comme quelqu'un de fréquentable ;o) Pour revenir à la news, il faut laisser causer ces analystes, de toute façon la plupart d'entre eux ne connaissent pas grand-chose à Apple et à l'informatique en général et ces dix dernières années nous l'ont prouvé (ah, si j'avais eu de l'argent en 1997 et acheté un paquet d'actions Apple!!!! ;o) )
avatar emouchet | 
J'ajoute... que lors de lancement de l'iPod, ces mêmes analystes ne conseillaient pas de miser un kopeck sur cette nouveauté d'Apple. Certains on dû se mordre les doigts de les avoir écoutés o-)
avatar Frenchie | 
C'est pas une histoire de grammaire, c'est juste une histoire de concordance temporelle. On ne peut avoir de subjonctif après "après". C'est tout et c'est compréhensible par tout le monde. Pour le reste de l'article, c'est sans intérêt.
avatar Frenchie | 
Et ensuite, il n'y a pas eu de réforme de l'orthographe. A l'époque, après quelques velléités d'un ministre français dont le nom a disparu dans les poubelles de l'histoire, on en est resté au statu quo (ces deux derniers mots en italique). Lire l'excellent "Trait d'union, anomalies et cætera" par le Syndicat des correcteurs (France), éditions Climats, 1991, qui explique pourquoi il est inutile de changer l'orthographe du français puisque ses curiosités ont une raison d'être.
avatar MacEnro | 
Frenchie > "Status quo" (en italique toujours) prend un "s", ne t'en déplaise ! :-p
avatar OliverTwist | 
en ce qui concerne l'orthographe, la grammaire etc, le seul vrai critère, en fin de compte, c'est l'usage : quand 80% des gens utilisent une orthographe/forme grammaticale, il faut bien considérer que la règle a changé(ou alors revenir au latin, avant toutes ces horribles fautes qui ont donné naissance au français). En ce qui concerne les analystes,je me souviens de celui qui affirmait que la vidéo viendrait sur les ipod, mais pas à court terme. C'étaitLa veille de l'annonce de la sortie du 1er iPod vidéo...
avatar Anonyme (non vérifié) | 
Je plussoie sur l'usage de l'indicatif avec "après que". L'usage ne fait pas l'intégralité de la langue, sinon nous ne pourrions pas nous comprendre entre nous. C'est bien pour cela que les grammaires existent. Quant à (oui, avec un -t-) l'orthographe, elle est très souvent remaniée, et il ne faut ainsi plus écrire "événement", mais "évènement", en parallèle de sa prononciation. Peut-être que dan un futur proche, "après que" sera suivi, dans les règles, du subjonctif, mais, pour l'instant, autant suivre la règle, afin que tout le monde puisse se comprendre. En ce qui concerne l'article, on remarquera qu'encore une fois, les analystes sont incapable de s'entendre, et qu'ils font souvent passer des évidences pour des réflexions lumineuses : "il y a plus d'AS, donc le réseau commercial est plus vaste"; oulà, on frôle des sommets...

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