Et si la partie se jouait ailleurs ?
Adobe et Yahoo! viennent d'annoncer une alliance stratégique, comme l'on dit. Les deux sociétés proposeront de nouveaux produits qui associeront les technologies Adobe et celles de Yahoo! Cela commencera dès cette semaine avec la mise à disposition de la Yahoo! Toolbar, une barre d'outils accessible depuis le navigateur, permettant de bloquer les spywares, les pop-up, offrant une zone de recherche sur le Web (via Yahoo! évidemment), et permettant aussi à l'utilisateur de créer des fichiers PDF en ligne auprès d'Adobe. À l'avenir, le produit devrait permettre la création de fichiers PDF des pages Web affichées. On ne sait pas si cette Yahoo! Toolbar sera proposée aux utilisateurs Mac. De l'autre côté, une prochaine version d'Adobe Reader (ex-Acrobat Reader) permettra d'effectuer une recherche sur le Web depuis son interface.
En tout cas, cette alliance illustre bien le bouillonnement qui saisit en ce moment le monde de la recherche sur le Web. Il s'agit de ne pas laisser Google prendre trop d'avance. Cela bouge beaucoup. Amazon, le géant de la distribution a récemment lancé A9, son propre moteur de recherche, intelligemment conçu (et surtout habilement fondé sur les technologies Google).Derrière un moteur se cache souvent toute une série de services. Ainsi, le roi Google fait très fort : Gmail, toujours en phase bêta, fait beaucoup parler de lui et provoque un petit phénomène d'hystérie numérique (on s'arrache les invitations distribuées aux testeurs).
Mais, ces derniers temps, c'est de accuse cette technologie de mettre à mal la sécurité des données.
Il n'empêche, Google n'est pas le seul sur la brèche de ce très juteux marché. C'est qu'avec l'accroissement des capacités, le volume des données a explosé. Retrouver un ficher, des données devient délicat. Apple l'a bien compris. Dès juin, Steve Jobs mettait en avant Spotlight lors de sa présentation de Spotlight. Avec Spotlight, la Pomme propose la recherche éclair : une lettre, deux lettres, et hop ! le fichier, l'email, le dossier sont repérés. Spotlight travaille sur les métadonnées, d'où l'assurance de la rapidité. Google n'a donc rien inventé. La différence, c'est que Google Desktop Search arrive avant Sptolight.
En soi, ce n'est pas vraiment un problème pour Apple. La Pomme se fait gentiment griller la politesse, mais c'est tout. Elle a finalement l'habitude. Apple et Google ne jouent pas sur le même terrain de jeu. En revanche, c'est à Microsoft que cela fait un peu plus de peine. Redmond avait annoncé que Longhorn, la prochaine version de Windows, intégrerait un tel moteur de recherche, puis elle annonçait que cette fonctionnalité serait proposée gratuitement aux utilisateurs plusieurs mois après la sortie de Longhorn. Le dynamisme de Google, l'annonce de Spotlight semblent devoir la forcer à l'action. La société de Bill Gates vient en effet d'annoncer qu'elle proposera avant la fin de l'année son propre outil de recherche, sous la marque MSN. Les résultats s'afficheront dans une interface Web. Et dans tous les cas, on a un peu le sentiment d'assister à l'émergence d'une nouvelle façon de concevoir le développement et l'édition de logiciels pourtant normalement intimement liés au système. Microsoft, mais aussi Apple finalement, semblent se faire déposséder de leurs prérogatives.
En tout cas, cette alliance illustre bien le bouillonnement qui saisit en ce moment le monde de la recherche sur le Web. Il s'agit de ne pas laisser Google prendre trop d'avance. Cela bouge beaucoup. Amazon, le géant de la distribution a récemment lancé A9, son propre moteur de recherche, intelligemment conçu (et surtout habilement fondé sur les technologies Google).Derrière un moteur se cache souvent toute une série de services. Ainsi, le roi Google fait très fort : Gmail, toujours en phase bêta, fait beaucoup parler de lui et provoque un petit phénomène d'hystérie numérique (on s'arrache les invitations distribuées aux testeurs).
Mais, ces derniers temps, c'est de accuse cette technologie de mettre à mal la sécurité des données.
Il n'empêche, Google n'est pas le seul sur la brèche de ce très juteux marché. C'est qu'avec l'accroissement des capacités, le volume des données a explosé. Retrouver un ficher, des données devient délicat. Apple l'a bien compris. Dès juin, Steve Jobs mettait en avant Spotlight lors de sa présentation de Spotlight. Avec Spotlight, la Pomme propose la recherche éclair : une lettre, deux lettres, et hop ! le fichier, l'email, le dossier sont repérés. Spotlight travaille sur les métadonnées, d'où l'assurance de la rapidité. Google n'a donc rien inventé. La différence, c'est que Google Desktop Search arrive avant Sptolight.
En soi, ce n'est pas vraiment un problème pour Apple. La Pomme se fait gentiment griller la politesse, mais c'est tout. Elle a finalement l'habitude. Apple et Google ne jouent pas sur le même terrain de jeu. En revanche, c'est à Microsoft que cela fait un peu plus de peine. Redmond avait annoncé que Longhorn, la prochaine version de Windows, intégrerait un tel moteur de recherche, puis elle annonçait que cette fonctionnalité serait proposée gratuitement aux utilisateurs plusieurs mois après la sortie de Longhorn. Le dynamisme de Google, l'annonce de Spotlight semblent devoir la forcer à l'action. La société de Bill Gates vient en effet d'annoncer qu'elle proposera avant la fin de l'année son propre outil de recherche, sous la marque MSN. Les résultats s'afficheront dans une interface Web. Et dans tous les cas, on a un peu le sentiment d'assister à l'émergence d'une nouvelle façon de concevoir le développement et l'édition de logiciels pourtant normalement intimement liés au système. Microsoft, mais aussi Apple finalement, semblent se faire déposséder de leurs prérogatives.