Apple France va mieux
Ces derniers mois, les temps étaient durs pour Apple France dont la part de marché ne cessait de s’effriter au fil des trimestres. Cette chute inquiétante eut pour cruelle conséquence de voir la Pomme rejetée du top dix des constructeurs informatiques dans l’Hexagone fin 2003. Une désillusion qui arriva au pire des moments pour Apple qui commençait à donner des signes de reprise. En effet, pour la première fois depuis longtemps, la filiale française de Cupertino affichait un taux de croissance supérieure à 10 %, inférieure toutefois à la moyenne nationale.
Les chiffres que nous a dévoilés Jean-René Cazeneuve pour le premier trimestre 2004 montrent un réel redressement d’Apple en France. La progression des ventes de Macintosh avait quelque peu déçu les analystes - à vrai dire plus préoccupés par les taux de croissance mirobolants de iPod - car en deçà une fois de plus des performances de la plupart de ses concurrents. La France fait très clairement exception à la règle. La Pomme y affiche une croissance en unité de 23 % selon Gartner et de 26 % selon IDC. Les deux instituts estiment que lors de cette période, les ventes ont grimpé en moyenne de 20 %. La part de marché en France reste faible cependant avec un peu moins de 2 % sur les ordinateurs de bureau et 4 % sur les portables. Lors de cette période, ce sont surtout les ventes de iBook et PowerBook qui ont été les moteurs de cette performance.
Plusieurs facteurs expliquent ce regain de popularité, estime le directeur d’Apple France. Outre un véritable rebond du marché de la micro-informatique en France à tous les niveaux, une série d’initiatives mises en place par Apple ont bien fonctionné. La transition vers Mac OS X est très bien engagée auprès des grands comptes du publishing. Certaines offres principalement destinées aux étudiants ont très bien fonctionné. Enfin, la Pomme a su attirer de nouveaux clients notamment dans les entreprises. Une équipe Grand Compte a été mise en place l’année dernière pour aller démarcher des sociétés qui n'ont pas l'habitude d'utiliser des ordinateurs estampillés d'une Pomme. Au lieu de se présenter comme un constructeur généraliste, Apple France expose à ces entreprises une série de solutions qui sont, selon elles, les plus compétitives. Les premiers efforts commencent à payer, selon Jean-René Cazeneuve, qui est notamment revenu sur cet article paru dans 01informatique affirmant que Vinci et Xerox avaient acquis des Xserve. Si les quantités d’ordinateurs commandés sont extrêmement faibles, il estime que ces sociétés seront amenées à acheter régulièrement du matériel Apple.
«Mesurer la performance d’Apple ne doit pas se résumer pas à l’étude globale de la part de marché» martèle Jean-René Cazeneuve, qui rappelle que lors du dernier trimestre Cupertino a vendu pour plus de 200 millions de dollars de logiciels. Si les choses évoluent favorablement, on se garde toutefois de tout triomphalisme du côte des Ullis. La route est encore très longue avant qu’Apple obtienne en France une place digne de ce nom.
Les chiffres que nous a dévoilés Jean-René Cazeneuve pour le premier trimestre 2004 montrent un réel redressement d’Apple en France. La progression des ventes de Macintosh avait quelque peu déçu les analystes - à vrai dire plus préoccupés par les taux de croissance mirobolants de iPod - car en deçà une fois de plus des performances de la plupart de ses concurrents. La France fait très clairement exception à la règle. La Pomme y affiche une croissance en unité de 23 % selon Gartner et de 26 % selon IDC. Les deux instituts estiment que lors de cette période, les ventes ont grimpé en moyenne de 20 %. La part de marché en France reste faible cependant avec un peu moins de 2 % sur les ordinateurs de bureau et 4 % sur les portables. Lors de cette période, ce sont surtout les ventes de iBook et PowerBook qui ont été les moteurs de cette performance.
Plusieurs facteurs expliquent ce regain de popularité, estime le directeur d’Apple France. Outre un véritable rebond du marché de la micro-informatique en France à tous les niveaux, une série d’initiatives mises en place par Apple ont bien fonctionné. La transition vers Mac OS X est très bien engagée auprès des grands comptes du publishing. Certaines offres principalement destinées aux étudiants ont très bien fonctionné. Enfin, la Pomme a su attirer de nouveaux clients notamment dans les entreprises. Une équipe Grand Compte a été mise en place l’année dernière pour aller démarcher des sociétés qui n'ont pas l'habitude d'utiliser des ordinateurs estampillés d'une Pomme. Au lieu de se présenter comme un constructeur généraliste, Apple France expose à ces entreprises une série de solutions qui sont, selon elles, les plus compétitives. Les premiers efforts commencent à payer, selon Jean-René Cazeneuve, qui est notamment revenu sur cet article paru dans 01informatique affirmant que Vinci et Xerox avaient acquis des Xserve. Si les quantités d’ordinateurs commandés sont extrêmement faibles, il estime que ces sociétés seront amenées à acheter régulièrement du matériel Apple.
«Mesurer la performance d’Apple ne doit pas se résumer pas à l’étude globale de la part de marché» martèle Jean-René Cazeneuve, qui rappelle que lors du dernier trimestre Cupertino a vendu pour plus de 200 millions de dollars de logiciels. Si les choses évoluent favorablement, on se garde toutefois de tout triomphalisme du côte des Ullis. La route est encore très longue avant qu’Apple obtienne en France une place digne de ce nom.