Test du MacBook Pro 13 pouces avec Touch Bar (2018)

Mickaël Bazoge |

À chaque année sa génération pour les MacBook Pro avec Touch Bar. Le cru 2018 est la troisième du genre, elle conserve les acquis de cette famille tout en apportant des changements fondamentaux sous le capot, tout particulièrement pour la version 13 pouces. La troisième est-elle la bonne ? Test, à la cool parce que c’est l’été.

Le MacBook Pro 13 pouces avec Touch Bar ne nous avait jusqu’à présent pas spécialement emballé. Les cuvées 2016 et 2017 parvenaient difficilement à creuser l’écart avec les modèles sans Touch Bar, bien plus abordables et présentant des performances proches tout en conservant une rangée de vraies touches de fonction qui font schkalk sous les doigts.

La gamme 2018 du MacBook Pro 13’’. Les deux modèles avec Touch Bar ne se différencient entre eux que par leur dotation de stockage, 256 ou 512 Go.

La génération 2018 apporte enfin une vraie différenciation entre les gammes de 13 pouces. D’abord de manière purement artificielle, les MacBook Pro sans Touch Bar n’ayant pas (encore ?) bénéficié d’une mise à jour. En face, et pour le même prix que l’an dernier, les machines avec Touch Bar s’offrent des processeurs « Coffee Lake » avec des cœurs supplémentaires, et des mignardises en plus.

Du cœur à l’ouvrage

Le MacBook Pro 13’’ a du cœur. Quatre, pour être précis : pour la première fois, cette gamme accueille en effet des processeurs quadricœur, une folie autorisée par la puce Core i5-8259U à architecture de 8e génération, dite « Coffee Lake » (la 7e génération, « Kaby Lake », équipe les modèles 2017). Là où les précédentes versions de ces machines se contentaient d’un duo de cœurs, ces deux cœurs supplémentaires font des miracles. Et ce n’est pas Geekbench qui dira le contraire.

Le test synthétique Geekbench confirme la grosse patate de ce MacBook Pro. Sur les tâches n’utilisant qu’un seul cœur, la différence est inexistante avec le modèle de l’an dernier. En revanche, la différence se fait sentir sur les tests exploitant plusieurs cœurs : le 13’’ Touch Bar 2018 met une claque à son prédécesseur, et mieux encore il fait plus fort que le MacBook Pro 15 pouces Core i7 2,9 GHz de 2017 !

S’il fallait dépenser 3 299 € il y a quelques mois pour obtenir ce niveau de puissance sur un ordinateur portable d’Apple, aujourd’hui elle est accessible à partir de 1 999 €. Une réalité cruelle si vous avez choisi un 15’’ sur le critère de la puissance brute, mais une excellente affaire pour ceux qui ont pu attendre…

Le test Metal appliqué à ce MacBook Pro retourne un résultat de fort bonne facture : il dépasse largement celui du modèle 2017, tout en s’approchant de celui du MacBook Pro 15’’ de l’an dernier. Cela n’en fera pas pour autant une machine de joueurs, mais les logiciels optimisés qui tirent parti des instructions graphiques bas niveau de macOS vont en profiter.

Nos tests applicatifs montrent un gain spectaculaire de performances dans Logic Pro X : le nombre de pistes simultanées est de 122, plus du double du MacBook 13’’ de 2017 et au plus près du 15’’ de l’an dernier. Les quatre cœurs font manifestement des merveilles ! C’est un peu moins visible dans Final Cut Pro X, même si on gagne quelques secondes pour l’export 5K sur le 13’’ de 2017.

Les miracles n’existent pas, toutefois. Le test Valley Benchmark, qui sollicite beaucoup la carte graphique, montre certes une amélioration (l’Iris Plus Graphics 655 n’est qu’une évolution légère de la 650 de l’an dernier), on gagne ainsi une poignée de FPS, que ce soit le test 1080p (7,9 i/s) ou « plein écran » dans la définition native de la machine (6,3 i/s). Que ce soit 6 ou 8 secondes, cela reste toutefois vraiment faiblard pour une machine à ce prix.

Si l’on recherche de meilleures performances graphiques, il faudra se tourner vers l’eGPU Blackmagic qui, pour 695 €, apportera au MacBook une Radeon Pro 580, la même que l’iMac 5K. Et puisqu’on est à évoquer un périphérique Thunderbolt 3, sachez que les quatre ports du MacBook Pro offrent des performances équivalentes (40 GB/s en théorie).

Sur les précédents modèles, les deux ports Thunderbolt 3 positionnés à droite étaient bridés par rapport à ceux de gauche. Les processeurs Intel embarqués dans les nouveaux 13 pouces sont dotés de 16 voies PCI Express, contre 12 auparavant.

Globalement, utiliser ce MacBook Pro 13 pouces dans la vie de tous les jours est un régal. Tout y est fluide, et vu le prix de la machine c’est heureux, mais sur les précédentes générations on pouvait subir de micro-ralentissements, notamment dans Mission Control : il n’y a plus rien à signaler de ce côté.

Sur la fiche technique

Le MacBook Pro 2018 intègre un processeur Core i5-8259U de 8e génération « Coffee Lake », doté de quatre cœurs physiques, soit huit cœurs logiques avec l’Hyper Threading. La puce est gravée à 14 nm avec une enveloppe thermique TDP de 28 watts. Elle carbure à 2,3 GHz, et elle peut monter à 3,8 GHz en Turbo Boost pour les tâches les plus exigeantes.

La carte graphique intégrée est une Iris Plus Graphics 655 (48 unités de calcul), dont la fréquence oscille entre 300 MHz et 1,05 GHz. Le circuit graphique puise jusqu’à 1 536 Mo sur les 8 Go de RAM LPDDR3 à 2 133 MHz qui équipent le portable en standard.

Apple propose deux versions qui ne se différencient que par leur stockage : 256 Go (1 999 €) ou 512 Go (2 249 €). Oui, pour 2 000 € Apple se contente d’offrir 256 Go de SSD, c’est bien malheureux.

Si le cœur vous en dit, il est toujours possible de muscler la configuration de base avec un Core i7 cadencé à 2,7 GHz (Turbo Boost à 4,5 GHz) pour 360 €. Nous tâcherons de mesurer les performances de cette puce dès que possible. On pourra aussi ajouter 8 Go de RAM supplémentaires (+240 €), et jusqu’à 2 To de SSD (+ 1 750 € tout de même…). Le modèle « tout équipé » revient à la modique somme de 4 349 €.

Ah, et puis Apple laisse le choix des armes pour la couleur du châssis : gris sidéral ou argent. Ce sera peut-être la caractéristique la plus compliquée à choisir…

Le cas clavier

Avec une machine de ce prix, prière de ne l’utiliser qu’en salle blanche et habillé d’une combinaison ! Du moins c’était le cas pour les précédents MacBook Pro à clavier papillon... Rarement Apple n’aura autant amélioré ce composant indispensable : trois ans de MacBook Pro, trois générations successives de clavier. Du cœur à l’ouvrage qui fait plaisir, mais qui n’est pas complètement innocent.

Apple vend un nouveau clavier « plus silencieux ». Les claviers des MacBook Pro 2016 et 2017 sont effectivement bruyants, en particulier dans un bureau plongé dans le silence monacal qui sied à une bonne productivité. Le son des touches du clavier de ce MacBook Pro 2018 est plus sourd, il est plus mat et plus diffus que le son aigu des précédents modèles.

Le même texte tapé entre 90 et 95 mots par minute, sur un MacBook Pro 15 pouces 2017 pendant les dix premières secondes, puis un MacBook Pro 13 pouces 2018 pendant les dix suivantes. Le bruit de fond est essentiellement dû aux ventilateurs des machines, le micro étant positionné au coin supérieur gauche du clavier.

Les touches offrent une frappe un tout petit peu moins sèche, mais à la course toujours aussi courte. Ces améliorations ne convaincront pas ceux qui n’appréciaient déjà pas les précédents claviers. En revanche, les utilisateurs qui ont succombé à l’« expérience » papillon seront aux anges.

Ils le seront d’autant plus que la couche de silicone qui se trouve sous chaque touche permet non seulement d’amortir la frappe et d’accélérer le retour de la touche, mais aussi à protéger le mécanisme des débris qui pourraient s’y glisser. Des débris qui se fixent sur les bords de la membrane, comme l’a démontré iFixit.

Sur les précédents modèles, des poussières ou des miettes sont susceptibles de bloquer complètement une touche, obligeant à remplacer tout le top-case de l’ordinateur.

Image iFixit.

Apple a fini par reconnaitre ce problème de fiabilité en mettant en place un programme de réparation. Mais pas question pour le constructeur de reconnaitre publiquement que les membranes de silicone sous le nouveau clavier font office de ramasse-miettes : nous avons en effet appris par une note interne que la vraie raison de ce changement était d’éviter que les débris ne cassent le mécanisme papillon…

Une pudeur qui s’explique sans doute par les actions en justice qui ont fleuri ces derniers temps contre Apple à propos des claviers papillon de première et deuxième génération. Reconnaitre que le nouveau clavier corrige ce problème, c’est la porte ouverte à des remboursements, voire une procédure de rappel très coûteuse.

Pour ce qui concerne les MacBook Pro 2018, on ne se plaindra pas d’un clavier plus silencieux et plus fiable ! Au passage, cela ajoutera à la valeur de revente de ces machines, alors que les modèles 2016 et 2017 risquent d’avoir plus de difficulté à s’échanger en occasion.

La puce T2 est de retour

Plus que jamais, la puce T2 des MacBook Pro 2018 ravale la puce d’Intel au rang de coprocesseur. La puce T1 des deux précédents portables avait pour mission principale la prise en charge de la Touch Bar et de l’enclave sécurisée Touch ID. La T2 en fait plus puisqu’elle est au cœur de nombreux processus indispensables au bon fonctionnement de l’ordinateur.

Cette puce T2 occupe les mêmes fonctions sur les MacBook Pro 2018 que sur l’iMac Pro, à savoir l’activation du firmware de l’ordinateur qui permet ensuite de lancer la procédure de démarrage sécurisé SecureBoot. On avait eu l’occasion de décrire le processus dans cet article.

Des tâches essentielles donc, auxquelles s’ajoutent la gestion du contrôleur des mémoires SSD, du contrôleur audio qui prend en charge les trois micros et les haut-parleurs, ainsi que du contrôleur de gestion système qui supervise des fonctions de base comme le dissipateur thermique.

Comme l’iMac Pro, le MacBook Pro 2018 accueille un nouvel utilitaire Sécurité au démarrage (accessible en appuyant sur le raccourci ⌘R au démarrage de la machine). Cet outil permet de régler les préférences de SecureBoot, un processus plus souple sur macOS que sur iOS puisqu’on dispose de plusieurs options. Par défaut toutefois, le démarrage sécurisé est calé sur Sécurité maximale.

Pour lancer les options de cet utilitaire, il faut au préalable s’identifier comme l’administrateur de la machine.

Si l’intégrité du système sur lequel démarre l’ordinateur n’a pas été dument validée, il sera impossible de lancer macOS. L’option Sécurité maximale garantit que seul le système d’exploitation signé et approuvé par Apple peut être exécuté sur l’ordinateur.

L’option Sécurité normale permet de démarrer le MacBook Pro sur un système signé et ayant été approuvé par le passé ; la machine n’ira pas jeter un œil sur les serveurs d’Apple pour vérifier que c’est toujours le cas. Enfin, l’option Aucune sécurité n’a aucune exigence. L’utilitaire Sécurité au démarrage permet également d’autoriser le démarrage à partir de supports externes (un disque Thunderbolt ou USB par exemple).

La grande nouveauté du MacBook Pro 2018, si l’on peut dire, c’est l’apparition de « Dis Siri » ! Oui, comme sur les appareils iOS, et grâce à la puce T2, on peut désormais convoquer l’assistant via sa phrase fétiche. La configuration de cette nouveauté — une première sur un Mac ! — se déroule pendant le lancement initial de la machine, ou encore dans le panneau de réglages de Siri.

Pendant la configuration initiale du Mac.

On trouve d’ailleurs deux nouvelles options dans le panneau de réglages Siri, activés par défaut, qui permettent au Mac de détecter la phrase magique « Dis Siri » et d’autoriser l’assistant quand le Mac est sur son écran verrouillé. Dans ce dernier cas, il faudra tout de même s’identifier en cas de question qui implique le système, comme par exemple « Montre moi mes téléchargements ».

Il n’y a pas grand chose à dire de plus que l’aperçu que nous avions consacré à cette fonction. Si auparavant vous ne vous serviez pas de Siri sur votre Mac, il y a peu de chance pour que soudain l’assistant soit d’un plus grand secours avec « Dis Siri ».

L’écran True Tone dans le vrai

Nouvel emprunt au monde iOS, la technologie True Tone adapte la balance des blancs de l’écran à la température des couleurs de l’endroit où l’on se trouve. Si vous travaillez dans un environnement baigné de lumière jaune comme c’est souvent le cas dans un bureau, l’écran va prendre cette teinte. L’effet est bien connu des possesseurs d’iPad Pro et d’iPhone 8/8 Plus et X.

Difficile de « capturer » l’effet True Tone, mais tentons notre chance dans cette vidéo.

Cette technologie a ceci de remarquable qu’on ne s’aperçoit de son existence que lorsqu’elle est désactivée. L’écran prend alors une forte teinte bleutée qui agresse les yeux. C’est là que l’on se rend compte des bienfaits de True Tone : ceux qui ont la mauvaise habitude d’utiliser leur Mac avant d’aller se coucher auront moins de difficulté à s’endormir.

Une option True Tone est disponible dans les réglages Moniteurs.

Bien sûr, cette fonction peut être désactivée, ce qui ne sera pas inutile pour les professionnels de la photographie et de la vidéo : True Tone altère la couleur de l’écran et les mauvaises surprises risquent de s’inviter à la fête au bout de la chaîne colorimétrique. Dommage qu'il faille se rendre dans les réglages de macOS alors qu'un raccourci pour la Touch Bar serait si pratique ! La barre tactile bénéficie elle aussi de True Tone, mais impossible de voir si cela fait une différence au quotidien.

Quelques écrans externes sont également compatibles avec cette fonction : c’est le cas des UltraFine 4K (749 €) et 5K (1 399 €) de LG, ainsi que de l’ancien moniteur Thunderbolt Display d’Apple (pour peu qu’on s’y branche avec l’adaptateur Thunderbolt 3 vers Thunderbolt 2 à 59 €).

Cela ressemble à une lapalissade, mais pour que True Tone fonctionne avec un moniteur externe, il importe que l’écran du MacBook Pro soit ouvert : les capteurs qui permettent à la technologie de remplir son office sont placés à côté de la webcam...

Pâté de tête et festin d’oreilles

Puisqu’on en est là, touchons deux mots de la caméra FaceTime HD, qui en restée à du 720p et dont les résultats sont vraiment mauvais, y compris dans de bonnes conditions de lumière naturelle :

C’est d’autant plus dommage qu’avec macOS Mojave, FaceTime s’offre enfin de nouvelles fonctions comme les appels vidéo de groupe. Les utilisateurs de MacBook Pro auront une sale tête.

Ce MacBook Pro 13 pouces est beaucoup plus satisfaisant pour les oreilles. Déjà, Apple conserve la sortie jack 3,5 mm, une attention délicate qui pourra se montrer utile à l’occasion. Surtout, les haut-parleurs font entendre leur voix ! On peut tout à fait profiter d’un film Netflix ou sonoriser une pièce de la maison (et sans doute plus) avec le MacBook Pro. Le rendu est équilibré même s’il a parfois tendance à taper un peu fort dans les basses. On ne repère pas de distorsion quand les haut-parleurs sont poussés dans leur retranchement.

La Touch Bar en touche une sans faire bouger l’autre

Moi qui n’avais pas passé beaucoup de temps sur les Mac équipés Touch Bar, mon expérience avec la barre tactile du nouveau MacBook Pro m’a permis de comprendre que ce composant demeurait, en l’état actuel des choses, une fausse bonne idée. Le bandeau lumineux ne cesse de perturber la vision (on dirait un sapin de Noël accroché sous l’écran). De plus, je suis bien plus rapide et efficace en jonglant avec le clavier plutôt qu’à rechercher le bon raccourci, ce qui d’ailleurs « casse » le rythme de travail.

Entendons nous bien, la Touch Bar a certainement beaucoup d’intérêt pour les switchers et ceux qui débutent dans le monde merveilleux de macOS. Mais sur un ordinateur à visée professionnelle, difficile de voir ce qu’elle vient faire ici. On comprend bien sûr que ce composant se limite pour le moment aux ordinateurs les plus onéreux de la gamme : la Touch Bar ne doit pas être donnée... Mais elle aurait bien plus sa place sur le MacBook. macOS Mojave apportera peut-être un intérêt supplémentaire mais pour le moment, on reste toujours aussi circonspect (jusqu'à oublier la présence de cette barre).

En revanche, Touch ID n’a rien d’une erreur de casting : le capteur a tout à fait sa place, il est bien pratique pour déverrouiller le Mac et s’identifier dans les apps compatibles. Une réussite donc, même si les possesseurs d’Apple Watch auront tôt fait d’activer le déverrouillage avec la montre. On regrette toutefois qu’Apple ne soit pas allée au bout de sa logique biométrique : Face ID serait tout à fait adapté à cette machine (ce qui aurait au passage doté l’ordinateur d’une bien meilleure webcam, ce qui ne serait pas du luxe). Peut-être pour la prochaine fois...

Du mieux sur l’autonomie

Le discours d’Apple est toujours bien rodé : l’ordinateur assure une autonomie pouvant aller jusqu’à 10 heures. Dans les faits, on aura du mal à atteindre cette marque pour peu qu’on utilise l’ordinateur de manière intensive.

Le test « 100% », qui consiste à faire tourner Valley Benchmark à fond avec tous les réglages au maximum dans la définition de l’ordinateur, roule sur le MacBook Pro pendant 1h28 avant que la batterie ne lâche prise. Un résultat en amélioration par rapport au modèle 2017 (1h06), mais c’est la version sans Touch Bar de 2017 qui tient toujours la corde avec 1h40.

Le duo de cœurs supplémentaires tire plus fort sur la batterie, ce qui est logique. Notre test empirique, qui consiste en une journée de travail classique à la rédac’ de MacG (beaucoup de web, relève des courriels toutes les minutes, iA Writer, Pixelmator Pro, Messages et Mattermost, Tweetbot, Apple Music en fond sonore), donne un résultat de 6h44 en moyenne.

On est sur une moyenne supérieure aux 5h58 du 13 pouces avec Touch Bar de 2017 (5h58), mais toujours inférieure aux 7h30 du modèle sans barre tactile de l’an dernier.

La batterie du MacBook 13’’ 2018 est pourtant plus imposante : 58 Wh, contre 49,2 Wh sur le modèle 2017. Elle se compose de 6 cellules au lieu de 5, et elle pèse aussi plus lourd (232,7 grammes, contre 196,7 grammes pour la version précédente). Il faut bien alimenter la Touch Bar et tout le reste.

Pour conclure

La version 2018 du MacBook Pro 13 pouces avec Touch Bar marque un changement de voilure pour cette famille de produits. Les performances sont en effet au rendez-vous, et pas qu’un peu surtout si vous utilisez des logiciels exploitant plusieurs cœurs. Dans ce cas, la différence sera vraiment sensible et vous aurez certainement l’impression d’en avoir pour votre argent. En fait, vous avez tout simplement entre les mains un MacBook Pro 15 pouces de 2017, au prix d'un MacBook Pro 13 pouces… exception faite de la partie graphique, toujours aussi anémique.

Et Apple ne s’est pas contentée d’installer au chausse-pied les nouveaux processeurs d’Intel. Le constructeur en a profité pour mettre au même niveau tous les ports Thunderbolt 3, d’intégrer une puce T2, d’apporter la technologie True Tone à l’écran, le tout dans un format compact facile à emporter avec soi (plus facile qu’avec un 15 pouces, c’est entendu).

On peut toujours interroger la pertinence de la Touch Bar qui n’apporte pas grand-chose, si ce n’est une distraction parfois envahissante. L’autonomie, somme toute moyenne, pourrait être encore meilleure. Les performances graphiques n’ont rien de renversant. Apple aurait pu rogner sur les bordures autour de l’écran, et basculer la caméra FaceTime dans le XXIe siècle.

Mais pour les utilisateurs qui ont besoin du meilleur compromis entre puissance brute, compacité, polyvalence et mobilité, difficile de ne pas recommander la génération 2018 du MacBook Pro 13 pouces.

Test réalisé avec l’aide d’Anthony Nelzin-Santos

À partir de 1 999 €

Le choix de la rédaction

Les plus :

  • Des performances enfin au niveau

  • Clavier moins bruyant (et plus fiable)

  • Polyvalence et compacité

  • On en a pour son argent

Les moins :

  • Touch Bar sans intérêt

  • Carte graphique

  • Autonomie meilleure mais toujours pas folichonne

  • Stockage pingre

avatar quentinmassondu57 | 

J’aurais bien aimé un test avec le MBP 15 pouces 2,2Ghz...

Décevant surtout quand on sait que bcp seraient intéressé par ce modèle :(

avatar youpla77 | 

Attendons la version sans Touch Bar pour voir ce qu'Apple lui aura enlevé pour nous inciter à acheter la version Touch Bar...

avatar frankm | 

@youpla77

Pas de processeur 4 coeurs

avatar kelkun | 

@youpla77

A mon avis les modèles sans Touch Bar de 2017 n’auront jamais de successeurs.

Enfin ce que je veux dire c’est que si ils sont remplacés ce sera probablement par des modèles similaires (dual core et 128/256 Go) mais avec une Touch Bar et tout le bazar (T2, true tone, Touch ID).

Du coup il leur manquerait 2 cœurs et 2 ports Thunderbolt comparé aux modèles au-dessus. Ça me semble cohérent comme ça même si bien sûr je n’en ai aucune idée de leurs projets.

avatar huexley | 

Désolé mais je trouve la note au vu des +/- plutôt incohérente… Vient s'affronter un "On en a pour son argent" et de l'autre "une IRIS moisie" et un "stockage pingre"…

De plus je suis pas sur que le clavier soit à ranger du côté des + mais c'est un point de vue personnel, c'est toujours aussi bruyant et le silicone est clairement une rustine de dépannage temporaire, il va vieillir et devenir moins élastique et surtout son rôle de barrage miette est clairement à la ramasse (miette)…

avatar Dimemas | 

exactement ce que j'allais dire
8/10 pour un appareil qui ne vaut pas son prix avec en plus un SSD qui n'a pas de capacité, la touchbar effectivement inutile et la carte graphique qui fait pitié, c'est très généreux.

Après c'est sûr, on est sur un site pro mac donc on sera plus sympa sur la notation et débourser plus de 2000 euros pour un 13 pouces avec 256go, c'est moins choquant que pour un switcheur

En fait, je suis plus frappé par la grille tarifaire du 13" sans touchbar avec 2 port usb c à 1500 et 1750 soit 150euros de moins que le modèle du dessus, ce qui est franchement du vol !
pour un modèle bi coeur qui sont identique à la gamme précédente, c'est vraiment prendre les gens pour des cons.

avatar occam | 

@huexley

" rustine de dépannage temporaire, il va vieillir et devenir moins élastique"

• Le silicone d’Apple ne vieillit pas, il se bonifie.
• Il ne perd pas son élasticité ; se raidissant, il gagne en dignité.
• Ce n’est pas lui qui est temporaire, c’est le temps qui est fugace. Le silicone est intemporel, tel qu'en Lui-même enfin l'éternité [1] le change.
———

[1] Après avoir consulté le Continuum, il paraît que vous aviez raison : c’est bien une rustine.

avatar Wilthek | 

@occam

Excellent ?

avatar Un Type Vrai | 

@ occam : super, j'ai loupé ton commentaire sur le cuir "Apple", ça doit être intéressant aussi :)

Je suis fan.

avatar KimchiMan | 

@huexley

+1

avatar HooK81 | 

Merci pour ce test ;-)

Il me conforte car je remplace mon MBP 13" Late 2013 par un 2018, qui est en cours d'acheminement :-D

avatar Rom 1 | 

Quand même dingue que la webcam d’un MacBook Pro soit encore bloqué au 720p... Le 1080 est quand même le minimum aujourd’hui.

avatar byte_order | 

Y'a pas de petite économie...

avatar Bovmuche | 

@Rom 1

Franchement, je m’en fiche de la caméra. Elle te sert à quoi ? A chatter avec ta copine ?

avatar fte | 

@Bovmuche

"A chatter avec ta copine ?"

L’important est que la caméra de la copine soit bonne.

avatar Anthony CORNEVIN | 

@fte

Les vrais testeurs de ce modèle pro sont ici ?

avatar debione | 

@fte: pour chatter ma copine je préfère le faire sans caméra... Mais je suis oldschool...

avatar SebKyz | 

@debione

Carrément. Moi j’aime la voir via FaceTime, je préfère ça 100 fois au simple tchat.

avatar debione | 

J'ai écrit chatter ma copine , pas chatter avec ma copine... ( il y avait un quatrième degré dedans....)??

avatar SebKyz | 

@debione

???

avatar Un Type Vrai | 

Pour le côté bonne, je me contente même pas de la caméra... Juste ma copine.

avatar MacMarc | 

A part bouffer de la bande passante, je ne vois pas l'intérêt de monter en résolution pour une webcam

avatar occam | 

Merci pour ce test très fair-play.
On peut discuter de la note finale, mais on peut se former une bonne idée des performances générales comme des détails qui comptent — ou qui dérangent.

avatar Un Type Vrai | 

La note finale comprend aussi le ressenti d'utilisation.

Moi perso, je n'avais pas compris le succès de l'iPod. Puis j'en ai eu un (offert) et la roulette whaaa, la qualité de finitions, whaaa autant de trucs qui ne se décrit pas dans les tests, mais qui se ressent.

Un peu comme travailler avec un souris à 10€ ou une à 150€. Sur la papier, c'est des lazer 1400 dpi avec 5 boutons etc. A utiliser tous les jours, y'en a une que tu as envie de claquer contre un mur...

avatar debione | 

Moi, ce qu’en j’aimerais, c’est des tests qui me parlent... Qu’en est-il du bruit quand on pousse la machine dans Logic? A partir de combien d’en pistes actives à t on le fameux message «  le moteur de rendu n’Rrive pas a suivre », avec des softs genre Handbrake en condition estivale ( genre 28-30 degré) est ce que le proc se met en mode tortue? Est il possible de garder sur les genoux la bête quand on bosse à fond sans se bruler les genoux?

Parce que les chiffres la, il ne m’en disent rien, j’ai jamais utiliser les softs de bench...

Possible d’avoir des retours sur de vrai usages, et pas sur des softs qu’on utilisent jamais? Merci d’avamce Si vous y arrivez.

avatar Lestat1886 | 

« Apple aurait pu rogner sur les bordures autour de l’écran »

C’est une critique récurrente mais si c’est pour se retrouver avec une webcam en bas comme chez certains modèles de hp non merci :)

avatar marenostrum | 

la webcam peut être amovible, type tiroir. comme le tiroir des cartes sim ou le flash des appareils reflex. elle sort quand on l'active.

avatar Lestat1886 | 

@marenostrum

Oui pourquoi pas, mais la partie écran devra être plus épaisse du coup

avatar Zephir | 

Si, comme moi, vous passez bien plus de temps à travailler en regardant votre écran intégré qu'à parler en visio-conférence, je pense qu'il y a de bonnes chances que vous considériez les dimensions et la qualité générale de la dalle comme supérieures à la gestion de votre ego, déformé par l'angle de vue de la webcam ;-)

ps : si je m'adresse sans le savoir à un consommateur d'apple radicalisé, prière de ne pas répondre.

avatar Lestat1886 | 

@Zephir

Effectivement je suis d’accord ceci dit quand je fais une conf call j’aimerai pas que mon interlocuteur ait une vue plongeante sur l’intérieur de mon nez :)

Et avoir des bordures plus ou moins fines n’a aucune incidence sur la qualité de la dalle de toute façon donc autant avoir un bon écran ET une webcam bien placée

Ps: je ne sais pas d’où sort la remarque sur un consommateur Apple radicalisé ??‍♂️

avatar Zephir | 

Hmmhmm, relevons que vous avez astucieusement (ou inconsciemment ?) omis une notion, pourtant importante, de mon commentaire : les *dimensions* de l'écran.

Ainsi que je l'explique brièvement plus bas, affiner les bordures de l'écran favorise l'efficacité et le confort sans gréver la mobilité, ce qui, sur une machine portable annoncée comme professionnelle, me semble être "légèrement" plus important que l'esthétisme discutable d'un angle de vue de camera...

Mais allez savoir, peut-être est-ce là finalement l'ADN apple ! "Tant qu'on ne veut pas le faire de façon esthétique, on n'améliore pas le produit."
Ce serait triste quand même...

avatar Lestat1886 | 

@Zephir

Oui je comprends totalement ton raisonnement mais combien va-t-on vraiment gagner en dimension ? Pas assez selon mon point de vue pour justifier de déplacer la caméra.

L’esthétique fait quand même partie des qualités des Macbook et avoir moins de bordure pourrait améliorer le produit en effet mais une caméra mal placée le rendrait pire. Tout est question de compromis. Ceci dit, ils pourraient encore rogner les bordures sans toucher la camera et là on peut se rejoindre :)

avatar Zephir | 

Merci Lestat1886 pour cette petite balade de joute verbale, j'aurais bien essayé de te faire démarrer en usant d'humour caustique à la limite du troll des bois mais en vain, chapeau ! =)

Pour donner un peu plus de contexte à mes commentaires, je suis repassé dans le monde pc il y a un an (dell xps 15) après une quinzaine d'années mac et globalement pour l'instant je ne le regrette pas du tout.
Bien sûr ce n'est pas plus parfait que chez la pomme mais les compromis effectués sur cette machine me permettent de mieux travailler que les choix opérés par apple.
J'en ferai un compte-rendu détaillé peut-être sur le forum si cela intéresse du monde.

Sur le fond et pour conclure, j'avais le choix à l'époque entre
- un écran 13" brillant dans un "gros" châssis à cause des bordures épaisses (apple)
- un écran 15" mat et Full HD dans un châssis plus mince grâce aux bordures fines (dell)
- un écran 15" UHD brillant dans un châssis plus mince grâce aux bordures fines (dell)

Mon choix, sur ce seul sujet, a été fait en une fraction de seconde vers l'option2 car, mon dieu quel BONHEUR que de pouvoir travailler à nouveau en extérieur sans trop de reflets et d'avoir une très bonne batterie et toujours de la puissance car GPU indépendant, le tout dans un châssis entre le 13" et le 15" apple.

L'emplacement de la webcam est mal fichu, c'est entendu mais ce que j'ai gagné en échange est tellement supérieur que, si on ne l'oublie pas, cela devient anecdotique.

avatar Lestat1886 | 

@Zephir

Avec plaisir ;)

L’important c’est d’être satisfait de sa machine :)

avatar pat3 | 

@Zephir

Merci pour ce témoignage ! Ce serait bien que tu nous dises (sur le forum, peut-être, mais préviens, j’y vais jamais) quels étaient/sont tes usages majoritaires de cet ordi?

avatar MacMarc | 

En parlant d'agrément d'utilisation, je doute fort que la frappe clavier et surtout le Trackpad, sans parler du système d'exploitation, en offre plus sur le Dell...
A chacun ses priorités.

avatar Brunni | 

Hmm juste sur ces commentaires oui le trackpad est moins bon par exemple, mais si tu as un Precision Touchpad (nouvelle API standard pour Windows), c'est en gros au niveau d'un MacBook Air. J'ai eu un trackpad avec 3D Touch en 2016 et j'avoue que c'est vraiment cool et que je ne reviendrais pas en arrière. Enfin… pas à machine égale. Pour autant un trackpad de l'époque reste utilisable, et s'il faut faire un compromis pour gagner ailleurs pourquoi pas. Par exemple l'iPhone X est vraiment lourd quand tu viens d'un 6, c'est un sacré downgrade. Mais il fait plus alors ça va. Donc le tout est de voir l'upgrade vers un portable sous Windows dans son ensemble comme une upgrade.

Tu as le droit de te plaindre des choix d'Apple, et si c'est un Mac que tu veux (ne serait-ce que pour l'OS) tu n'as pas d'autre choix donc tu aimerais qu'ils incluent une machine "faite pour toi" dans leur roster limité. Sauf que ça n'arrivera pas. A partir de là soit tu switches soit tu bitches :D

Je pense que les gens pour qui le switch vers Windows 10 a été agréable c'est ceux qui globalement s'y sont retrouvés malgré les désavantages ponctuels (et sincèrement, tu le sais assez vite, pas besoin de plonger et acheter une machine pour ça). Je pense qu'il faut vraiment un truc qui te motive, comme dans mon cas la Surface Pro, qui a résolu ma totale résistance au fait de me balader avec un MBP à résolution insuffisante + une tablette pour un total de 2 kg. Je m'en fous du trackpad, il me va bien, je n'ai plus les soucis que j'avais au début (je m'y suis habitué quoi), et dès que je suis "sérieux" j'utilise la souris. Finalement je m'en fous de l'OS à un point que je n'aurais pas pu imaginer. Oui Windows a des tas de défauts (mais honnêtement macOS aussi, ils sont juste différents). Bref pour moi ça a juste été une question d'adapter mon usage et faire au mieux avec les outils que j'ai maintenant, sachant que j'étais vraiment convaincu par la Surface, sinon c'aurait juste été idiot de faire ces efforts en premier lieu.

Par exemple je profite du côté tablette dans le métro, dans les cafés, pour étudier, pour dessiner, etc. je profite aussi par exemple du Remote Desktop (un truc unique à Windows, du moins dans son implémentation réellement utilisable), ce qui me permet de laisser mon boulot en cours à la maison et continuer en route (ça marche même en 3G dans le métro entre les stations, sans la moindre déconnexion, à Tokyo du moins), tout en bénéficiant d'une puissance folle, sans chauffe, avec une autonomie simplement doublée par rapport à mon MBP 13" 2016, etc. (et flagellez-moi mais je préfère un clavier rétro comme celui de la Type Cover ; en fait j'ai juste rien à en dire et je suis enchanté par le fait que je pourrai le changer sans changer le PC entier quand il sera encrassé, c'est aussi une upgrade ça pour moi.)

Mais sincèrement y a pas un qui est vraiment mieux que l'autre. Ou plutôt les deux sont vraiment très bons, macOS un peu moins qu'à une époque pour moi, Windows un peu mieux (mais il fait du yoyo avec un cycle de 6/12 mois, et par moments il flirte vraiment avec la limite de l'acceptable).

avatar MacMarc | 

Affiner les bords de l'écran n'est pas bon pour tous les usages professionnels: pour la retouche d'images, par exemple, c'est bien de distinguer parfaitement les bords de l'image à traîter de ce qui se trouve derrière l'écran...

avatar Un Type Vrai | 

Que la caméra soit au dessus ou en dessous d'un écran à bordure fine ça n'a d'incidence que sur le design des charnières... Pas sur la taille de la dalle.
A partir de là, je suppose que vous ne parlez que de la largeur de la machine.
Force est de constater que les 13" à bord fin sont critiqué parce que les touches du clavier sont trop petites et que l'espace entre les touches manque.
Donc ce que vous préconisez, c'est un MBP 14" en somme ?

avatar Serdinant | 

Hier vous disiez que ce Mac avait des performances très moyenne et même en dessous de celui de l’an dernier. ???

avatar Levrai | 

Le throttling aussi présent sur cette machine est passé sous silence ?? https://www.notebookcheck.net/Apple-MacBook-Pro-13-2018-Touch-Bar-i5-Laptop-Review.316648.0.html

avatar jimmycactus | 

@ Mickaël Bazoge, est ce que vous avez pu tester la capacité de charge, sur du montage vidéo ou autre? est ce que la bécane arrive à maintenir la fréquence, ou est ce qu'elle se met à faire du throttling très vite?

au vu des tests de notebookcheck et des vidéos qui fleurissent sur le 15, l'impression qui en ressort est que Apple n'a pas du tout conçu le boitier du MBP pour dissiper la chaleur des nouveaux processeurs.

Merci d'avance,

avatar Zephir | 

Pour ma part, ce sont les (très) épaisses bordures de l'écran qui m'interpellent.

En effet, si la partie graphique anémique et le prix démentiel du stockage ne font que, malheureusement, nous rappeler l'avarice quasi-consubstantielle de cette marque, qu'est-ce qui les a empêché de placer des bordures fines ?

Apple est frustrée de ne pas avoir inventé les bordures fines pour pouvoir en faire une "révolution" ? :-))

Plus sérieusement, affiner les bordures de l'écran permet d'agrandir la surface d'affichage sans que le châssis ne prenne de l'embonpoint.
En d'autres termes, on accroît le confort, la productivité et la mobilité.
Sur une machine dite "Pro", il me semble que ce sont des critères essentiels, n'est-ce pas ?

avatar iOsIsFlying | 

Mouaif.. Comme toujours avec Apple, il faut attendre des années et des années pour voir des choses basiques arriver comme une caméra frontale 1080p..
2000€ de base c’est ahurissant.

avatar monsieurg33K | 

Merci pour ce test. @MickaëlBazoge Comptez-vous tester la solution GPU externe commercialisée par Apple ? Je serai curieux de savoir si ça fonctionne sur tous les jeux ou si les développeurs doivent patcher leurs jeux ?
Hier, je jouais à Team Fortress 2 sur mon MBP fin 2013, ça soufflait fort et l’ordi était brûlant malgré des réglages nivelé vers le bas. Je voudrais un MBP 13 pouces et pouvoir occasionnellement avoir la puissance nécessaire pour jouer.

avatar nomatechapl | 

Pas un mot sur le « SSD » de ce MBP ?
Histoire de calmer les râleurs... car je préfère un SSD NVMe de 256 Go à 3 Go/s plutôt qu’un SSD 1 To à 500 Mo/s !!! Avec 4 ports à 5 Go/s y’a de quoi mettre du stockage « pro » en plus ?
Les MacBook Pro sont des « machines pour les pro » (au vue du matériel embarqué et du positionnement tarifaire) et un pro cherche la performance et donc la rentabilité, sans oublier la stabilité !!!

avatar Maître Folace | 

@nomatechapl
"et un pro cherche la performance"
Vous êtes sérieux ? Nooon, vous devez être ironique, parce que si vous cherchez justement la performance, vous devriez vous tourner vers autre chose !

avatar emanullg | 

@Maître Folace

+1 j’ai fais une crise cardiaque à ce commentaire!

avatar Un Type Vrai | 

Le NVMe est quasi une norme sur PC à plus de 1000€ hein... Même que dans le format du MBP 13", on a souvent 2 emplacements NVMe. Donc.

avatar anonx | 

Incroyable cette histoire de caméra FaceTime ?

Comment acheter une machine proposant cette chose ancestrale?

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