Test du MacBook Pro 15 pouces fin 2016

Nicolas Furno |

Voici la dernière brique dans la gamme des nouveaux MacBook Pro 2016 ! Après le 13 pouces d’entrée de gamme, après le 13 pouces avec Touch Bar, voici le vaisseau amiral de la flotte, le 15 pouces Retina. Lui aussi est passé par une cure d’amincissement et un nouveau design, mais ce nouveau modèle a une place à part dans le catalogue du constructeur. Trois ans après la dernière mise à jour du Mac Pro, c’est lui qui est censé assurer l'intérim en attendant une hypothétique relève l’année prochaine.

De fait, avec son processeur Core i7 à quatre cœurs, sa carte graphique dédiée fournie par AMD et ses quatre ports Thunderbolt 3, il a largement la capacité d’être transformé en station de travail très puissante, tout en assurant son rôle de portable grâce à son design encore plus fin. Est-ce que cette machine parvient à combler les attentes des plus gros utilisateurs tout en restant un ordinateur portable agréable au quotidien ? C’est l’objet de notre test !

Nous n’allons pas revenir dans ce test sur les nouveautés partagées en commun avec le 13 pouces, à savoir le design général, l'USB-C, la Touch Bar et Touch ID. Ce test sera consacré uniquement aux différences propres au 15 pouces. Si vous n’avez pas lu notre test du « petit » modèle, c’est donc le moment !

La gamme actuelle de MacBook Pro 15 pouces : c’est l’entrée de gamme, celui à 2699 € tout de même, qui est testé ici. Cliquer pour agrandir
La gamme actuelle de MacBook Pro 15 pouces : c’est l’entrée de gamme, celui à 2699 € tout de même, qui est testé ici. Cliquer pour agrandir

Un MacBook Pro encore plus luxueux

Je ne reviendrai pas ici sur toutes les nouveautés esthétiques des MacBook Pro 2016 évoquées dans les tests précédents. Plus fins et plus compacts, ils sont aussi équipés d’une nouvelle charnière plus solide que la précédente, d’un clavier plus fin et d’un immense trackpad…

Il y a quelques différences entre les deux, mais 13 et 15 pouces sont très proches, et c’est bien normal.
Il y a quelques différences entre les deux, mais 13 et 15 pouces sont très proches, et c’est bien normal.

Quatre ans après le premier 15 pouces Retina qui me semblait toujours très fin, Apple a trouvé de quoi l’affiner encore… mais pas autant que le 13 pouces. Les MacBook Pro de 2015 étaient au même niveau, avec une épaisseur annoncée de 1,8 cm pour les deux tailles d’écran, mais cette année ils se différencient légèrement sur ce point. Avec ses 1,49 cm, le 13 pouces est plus fin que le 15 qui affiche 1,55 cm.

Le nouveau modèle (à droite) est effectivement plus fin que l’ancien (à gauche). Mais la photo renforce l’effet, en vrai la différence est très légère. Cliquer pour agrandir
Le nouveau modèle (à droite) est effectivement plus fin que l’ancien (à gauche). Mais la photo renforce l’effet, en vrai la différence est très légère. Cliquer pour agrandir

C’est une différence très légère, tout comme celle qui sépare cette génération de la précédente. Après avoir utilisé un modèle de 2012 pendant quatre ans, je n’ai pas vraiment senti la différence à l’usage. Quand les deux modèles sont placés l’un à côté de l’autre, on voit bien qu’il y en a un qui est plus épais, notamment parce que l’écran est plus fin. Mais en le prenant en main, ou dans mon sac à dos, c’est du pareil au même.

C’est l’écran qui a été beaucoup affiné sur la nouvelle génération. Écran ouvert, l’écart entre les deux modèles est encore plus discret. Cliquer pour agrandir
C’est l’écran qui a été beaucoup affiné sur la nouvelle génération. Écran ouvert, l’écart entre les deux modèles est encore plus discret. Cliquer pour agrandir

Même chose pour les 200 g perdus cette année. Toute réduction du poids est bienvenue, mais la baisse n’est pas suffisante pour être vraiment sensible à l’usage. Pour le dire autrement, on apprécie la cure de régime d’une génération sur l’autre, mais cette année, la baisse ne suffit pas à faire la différence au quotidien. Si vous trouviez le 15 pouces trop gros au quotidien, ce ne sont pas les modèles 2016 qui changeront cette sensation.

Le MacBook Pro 15 pouces de 2016 est plus petit que celui de 2012 (en dessous), certes. Mais la différence n’est pas aussi significative à l’usage que cette comparaison laisserait penser. Cliquer pour agrandir
Le MacBook Pro 15 pouces de 2016 est plus petit que celui de 2012 (en dessous), certes. Mais la différence n’est pas aussi significative à l’usage que cette comparaison laisserait penser. Cliquer pour agrandir

Au-delà de la taille, Apple a encore amélioré la conception de ses Mac et cette fois, cela se voit. La charnière en métal notamment est un progrès très net par rapport à la précédente en plastique. Elle ajoute un sentiment de sécurité. C’est peut-être uniquement psychologique, puisque la charnière de mon MacBook Pro de 2012 n’a pas bougé au fil des années, mais autant avoir le meilleur en la matière, surtout quand on pense que la gamme commence à 2700 €…

La charnière est désormais entièrement en aluminium (2016 au-dessus, 2012 en dessous). Un changement bienvenu pour la durée de vie de la machine. Cliquer pour agrandir
La charnière est désormais entièrement en aluminium (2016 au-dessus, 2012 en dessous). Un changement bienvenu pour la durée de vie de la machine. Cliquer pour agrandir

Le gris sidéral, nouvelle couleur proposée sur cette gamme, va dans ce sens d’une montée en gamme. Les goûts et les couleurs ne se discutent pas, mais après tant d’années passées avec l’aluminium brut, le changement est plaisant et je trouve ce nouveau coloris très réussi. Sur l’aspect extérieur, la pomme qui s’éclaire à l’allumage a disparu, un retrait symbolique qui ne gêne pas à l’usage.

La pomme au dos ne s’éclaire plus et reste très sombre sur ce modèle gris sidéral. Cliquer pour agrandir
La pomme au dos ne s’éclaire plus et reste très sombre sur ce modèle gris sidéral. Cliquer pour agrandir

En revanche, je regrette la nouvelle aération sous le Mac. Par rapport aux précédents MacBook Pro 15 pouces, elle est non seulement plus longue, mais aussi plus large et l’ouverture est en continu. Tous ces changements font que je « sens » bien plus cette ouverture dès que je soulève le Mac, ou quand je l’utilise au fond d’un canapé. Ce n’est absolument pas rédhibitoire et je m’y suis fait très vite, mais je préférais l’ancienne version où je ne sentais absolument pas l’entrée d’air. À ce niveau de tarif, on est en droit d’attendre l’excellence…

Sous l’ordinateur, la nouvelle aération (au-dessus) est plus longue, plus épaisse et d’un seul tenant. Ce qui la rend plus désagréable à l’usage que l’ancienne (dessous), dommage… Cliquer pour agrandir
Sous l’ordinateur, la nouvelle aération (au-dessus) est plus longue, plus épaisse et d’un seul tenant. Ce qui la rend plus désagréable à l’usage que l’ancienne (dessous), dommage… Cliquer pour agrandir

Soulever l’écran se fait toujours aussi facilement, sans avoir à tenir le bas de l’ordinateur. Nouveauté cette année, le Mac démarre automatiquement, y compris à la sortie de boîte : c’est un petit peu déconcertant la première fois, mais on s’y fait vite. Le silence du Mac au démarrage est surprenant et je regrette un petit peu le mythique « dong »… mais en même temps, le constructeur a pensé sa machine pour qu’elle reste allumée en permanence. Et de fait, je ne l’entendais pratiquement jamais sur mon ancien Mac, si bien que sa disparition ne se fait pour ainsi dire quasiment pas remarquer.

Le son de démarrage a vraiment disparu

Après la sortie des premiers MacBook Pro Retina, des lignes de commande à saisir dans le terminal avaient rapidement circulé. Elles devaient permettre, nous disait-on, de restaurer ce fameux son de démarrage. Nous les avions testées sur notre MacBook Pro sans Touch Bar et nous n’avions pas réussi à obtenir le résultat espéré.

J’ai réessayé sur ce MacBook Pro 15 pouces et sans surprise, cela ne fonctionne pas mieux. Après de nouvelles vérifications, la personne qui a donné les lignes de commande n’avait pas testé sur une machine. Pas plus que tous ceux qui ont repris l’information.

Donc non, le son de démarrage ne peut pas être restauré sur les nouveaux Mac. Il faudra faire votre deuil… En revanche, l’autre ligne de commande pour bloquer le démarrage automatique fonctionne très bien, si vous n’en voulez pas.

J’ai déjà consacré un article complet au clavier du MacBook Pro, je ne vais pas revenir en détail dessus. À part le bruit supplémentaire qu’il génère et qui me gêne ou gêne ceux qui m’entourent, je n’ai que du positif à dire à son sujet. Par rapport à mon Mac de 2012, il est plus ferme et plus agréable au quotidien, j’ai été à l’aise avec après seulement quelques minutes. Ce clavier est, à mon avis, une réussite.

À l’image de cet ordinateur portable entièrement en aluminium, le nouveau clavier du MacBook Pro 15 pouces respire le sérieux et la solidité. Ce qui ne lui évite pas quelques critiques : je ne m’habitue vraiment pas aux nouvelles touches fléchées et la touche esc me manque toujours parfois… mais ce n’est pas vraiment à cause du clavier et on reviendra ultérieurement sur la Touch Bar.

Pour compléter ce tour du propriétaire, il faut bien évoquer le trackpad. Comment ne pas l’évoquer ? Apple a choisi de l’agrandir dans ses nouveaux portables et il est occupe désormais la majeure partie de l’espace sous le clavier. Déjà immense sur les 13 pouces, il est gigantesque sur les 15 pouces.

Le Magic Trackpad n’est qu’à peine plus grand que le trackpad intégré au MacBook Pro, mais vraiment à peine. Cliquer pour agrandir
Le Magic Trackpad n’est qu’à peine plus grand que le trackpad intégré au MacBook Pro, mais vraiment à peine. Cliquer pour agrandir

Cette taille est pratique dans la majorité des cas, mais elle oblige aussi à changer ses habitudes. Je n’ai toujours pas réussi à trouver une position confortable quand je n’utilise pas le trackpad, mais que je saisis du texte, par exemple. Sur le modèle de 2012, mes pouces se posaient naturellement entre la barre espace et le trackpad. Il n’y a plus de place sur le nouveau modèle et cela me pose problème.

En théorie, Apple doit se charger de détecter votre main pour ne pas perturber le bon fonctionnement du trackpad. En pratique, cela ne fonctionne pas toujours très bien, surtout si, comme moi, vous cochez l’option « Toucher pour cliquer ». Si vous pouvez vous en passer, le comportement du trackpad sera bien meilleur. Pour ma part, j’espère que le constructeur améliorera la détection des doigts, car je ne pourrais pas me passer de cette option…

Un mot pour finir sur les haut-parleurs intégrés. Depuis quelques années, Apple travaille tout particulièrement le son produit par ses appareils et le MacBook Pro de 2012 avait franchi une étape en matière de qualité sonore. Celui de 2016 fait nettement mieux, avec un volume beaucoup plus important et plus de basses. Ce n’est pas encore suffisant pour remplacer une installation home-cinema, mais pour sonoriser une pièce ou pour regarder films et séries loin d’un téléviseur, c’est parfait.

Un ordinateur tourné vers l’avenir

Apple a une nouvelle fois créé une rupture nette. Les nouveaux MacBook Pro tranchent radicalement avec leurs prédécesseurs en matière de connectique : nonobstant la prise jack qui reste étrangement en place alors qu’elle a disparu sur les iPhone 7, il n’y a plus qu’un seul connecteur sur cet ordinateur, le fameux USB-C.

Deux des quatre ports USB-C et Thunderbolt 3 qui entourent le Mac. Oh, et la prise mini jack qui a, pour une raison ou une autre, survécu à la transition. Cliquer pour agrandir
Deux des quatre ports USB-C et Thunderbolt 3 qui entourent le Mac. Oh, et la prise mini jack qui a, pour une raison ou une autre, survécu à la transition. Cliquer pour agrandir

Sur les 15 pouces, il y a quatre prises USB-C 3.1 qui sont aussi des Thunderbolt 3. Deux à gauche, deux à droite, et c’est tout : plus de MagSafe pour la recharge, plus d’USB standard, plus de HDMI, plus de Thunderbolt 2 et plus de lecteur de cartes SD. Tout a déjà été dit et écrit sur le sujet, je ne vais pas m’étendre plus longuement dans ce test. À l’usage, cette simplification à l’extrême ne m’a pas gêné outre-mesure, mais il faut dire que j’avais à ma disposition tous les dongles et adaptateurs imaginables.

Cette situation inconfortable où il faut acheter au moins un ou deux câbles ou adaptateurs en plus du Mac n’est qu’une phase de transition et il faut reconnaître qu’à terme, l’USB-C sera très avantageux. Et le fait d’avoir quatre ports vraiment identiques — contrairement au 13 pouces, le MacBook Pro 15 pouces intègre quatre ports Thunderbolt 3 capables d’atteindre la vitesse maximale — est déjà un confort indéniable.

Les deux autres connecteurs USB-C.
Les deux autres connecteurs USB-C.

Vous n’avez pas besoin de réfléchir pour brancher un câble USB-C ou un accessoire à votre Mac. Que ce soit le câble de recharge, un écran ou un lecteur de cartes SD, vous pouvez le placer sur n’importe lequel des quatre connecteurs avec le même résultat. C’est particulièrement plaisant pour la recharge, mais cela ne compense pas pour autant l’absence de MagSafe.

Le MagSafe, cette invention géniale d’Apple qui aurait fêté ses onze ans en janvier, n’est plus. Le connecteur aimanté a sauvé bien des Mac au fil des années, mais ce ne sera plus le cas avec cette nouvelle génération. D’autant plus que l’USB-C est un connecteur qui tient particulièrement bien en place et même le MacBook Pro 15 pouces tombera du bureau si vous vous prenez les pieds dans le câble.

C’est, à mon sens, un vrai problème, même si en théorie, vous pourrez recharger votre Mac de façon plus sécurisée, par exemple avec un écran placé sur le même bureau. Mais ce n’est pas pour cette raison que j’ai le plus regretté l’absence de MagSafe pendant la semaine où j’ai utilisé le Mac. Ce connecteur magnétique se retirait facilement, mais il se mettait en place tout aussi facilement : il suffisait de le placer près de la prise pour que les aimants fassent le reste. Avec l’USB-C, il faut faire tout le travail et bien souvent, il faut même retenir le Mac d’une main, faute de quoi il risque de reculer sur la table… pénible.

Tant qu’à faire de parler de recharge, ce n’est pas la seule chose qui me manque sur les nouveaux MacBook Pro. L’indicateur de recharge sur la prise, la LED verte ou orange en fonction du statut, était bien pratique. Alors certes, l’ordinateur émet le même son que les appareils iOS quand il est en recharge, mais cela ne règle qu’une partie du problème.

Le bloc de recharge lui-même est inférieur au précédent sur deux points : d’une part, il est livré sans la rallonge d’alimentation, désormais vendue séparément 25 €. Je trouve l’économie ridicule pour un ordinateur vendu au minimum 2700 € et je ne comprends pas comment utiliser ce gros bloc secteur sans. Il est lourd et encombrant, ce qui pose problème pour le placer au mur ou au milieu d’une multiprise. Sans compter que le câble USB-C est trop court dans la majorité des cas et la rallonge ajoute souvent la distance nécessaire.

La rallonge, au premier plan sur la photo, est désormais optionnelle. Dans cette gamme de prix, c’est franchement mesquin.
La rallonge, au premier plan sur la photo, est désormais optionnelle. Dans cette gamme de prix, c’est franchement mesquin.

Bref, j’ai sorti une vieille rallonge et je l’ai utilisée en permanence sur l’adaptateur secteur du Mac. Ce que je n’ai pas pu retrouver en revanche, ce sont les deux ailettes qui permettaient d'enroûler le câble sur les anciens modèles. Là aussi, c’était l’une de ces idées géniales d’Apple, les deux ailettes ne prenaient pas plus de place en temps normal et elles permettaient de ranger simplement le câble. On peut s’en passer bien sûr, mais Apple nous avait habitué à mieux qu’un paquet de câbles emmêlés au fond du sac.

Pour en finir avec la recharge, il faut quand même souligner l’avantage énorme de l’USB-C : le câble est standard et si celui qui est fourni avec casse, vous n’aurez qu’à en acheter un autre. Un avantage teinté par une mauvaise nouvelle toutefois : les MacBook Pro 15 pouces sont exigeants, puisqu’ils se rechargent à 87 W. La majorité des câbles sur le marché sont limités à 60 W et chargeront le Mac à vitesse réduite, on y reviendra.

L’avenir, c’est aussi la Touch Bar qui a remplacé la rangée de touches de fonctions, et Touch ID dans le coin en haut à droite. J’ai déjà consacré un article entier à la Touch Bar et aussi cette vidéo complète, si bien que je ne vais pas revenir plus longuement sur le sujet. Si ce n’est pour rappeler que je trouve l’idée ingénieuse, que la possibilité de personnaliser les touches de fonction est un avantage très net, mais que les raccourcis clavier restent systématiquement plus rapides quand on les maîtrise.

Touch ID sur le Mac est une évidence dès le départ, tout comme Touch ID l'était sur l’iPhone 5s à sa sortie. Le déverrouillage du Mac n’a jamais été aussi rapide et même la solution Apple Watch de Sierra paraît d’une lenteur insupportable quand on a pris l’habitude de cette solution. C’est aussi très utile si on partage le Mac entre plusieurs utilisateurs, et encore pendant l’utilisation.

Le capteur Touch ID, à droite de l’icône de Siri. Cliquer pour agrandir
Le capteur Touch ID, à droite de l’icône de Siri. Cliquer pour agrandir

Si j’avais une critique à faire, c’est bien que Touch ID n’est pas suffisamment présent dans macOS pour le moment. On peut l’utiliser un petit peu partout, pour acheter sur le Mac App Store ou sur l’iTunes Store (et sur le web avec Apple Pay, quand ce sera disponible en France). On peut aussi l’utiliser parfois quand le système demande le mot de passe de la session, mais pas systématiquement, ce qui est frustrant.

Apple aura l’occasion de compléter l’intégration de son capteur digital et les développeurs tiers peuvent déjà l’exploiter. Si vous utilisez le gestionnaire de mots de passe 1Password comme moi, votre quotidien va changer…

L’écran Retina des anciens MacBook Pro était déjà excellent, celui des nouveaux modèles est encore meilleur. Il y a plusieurs différences, Apple a beaucoup insisté sur la colorimétrie, la nouvelle dalle prenant en charge le gamut DCI-P3, ce qui lui permet d’afficher 25 % de couleurs supplémentaires qu’avant. Apple uniformise ainsi sa gamme après les iMac, les iPad et l’iPhone 7 et c’est très bien, mais la vraie nouveauté à l’usage, c’est plutôt la luminosité.

Cela ne se voit pas aussi bien sur cette photo, mais le nouveau MacBook Pro (à droite) est plus lumineux que l’ancien. Cliquer pour agrandir
Cela ne se voit pas aussi bien sur cette photo, mais le nouveau MacBook Pro (à droite) est plus lumineux que l’ancien. Cliquer pour agrandir

Les nouveaux MacBook Pro 15 pouces montent à 500 nits, une luminosité nettement supérieure aux précédents. C’est particulièrement visible quand on compare le modèle actuel avec le précédent, et c’est agréable quand on travaille dans un environnement très lumineux, ou quand on regarde des photos ou vidéos. Les contrastes sont aussi meilleurs, ce qui contribue à améliorer la qualité de l’écran. Sur ce point, Apple est irréprochable et la dalle Retina de ces Mac est parmi ce qui se fait de mieux à l’heure actuelle.

Des performances pas toujours à la hauteur

Puisqu’il s’agit d’un MacBook Pro, appelé dans de nombreux cas à assurer le travail d’un Mac Pro, il est grand temps de s’intéresser à ses performances. J’ai mené la batterie habituelle de benchmarks que l’on utilise dans tous nos tests, mais je ne me suis pas contenté du Mac testé ici.

Apple ne manque pas de mettre en avant les progrès de performances sur la nouvelle génération. Sont-ils aussi sensibles à l’usage ? Cliquer pour agrandir
Apple ne manque pas de mettre en avant les progrès de performances sur la nouvelle génération. Sont-ils aussi sensibles à l’usage ? Cliquer pour agrandir

J’ai aussi testé le modèle qui m’accompagne depuis 2012, pour juger des progrès sur une plus longue période. Les deux machines utilisaient la dernière version stable de Sierra. Et quand j’avais les données, j’ai aussi glissé les benchs du Mac Pro, pour juger si ce modèle est vraiment capable d’assurer la relève. Cette fois, les valeurs datent de 2013 et elles doivent ainsi être prises avec des pincettes.

On commence par le processeur. Dans le modèle testé ici, un Core i7 quadricœur d’Intel qui tourne à 2,6 GHz et qui peut monter à 3,5 GHz pour les tâches les plus lourdes. Il appartient à la famille des processeurs Skylake, la plus récente disponible dans la gamme qui intéresse Apple. Il est associé à 16 Go (et pas un de plus, en partie à cause d’Intel) de mémoire vive LPDDR3 qui a une cadence plus élevée que la génération précédente : 2 133 MHz contre 1 600 Mhz.

GeekBench est l’outil de bench de référence pour mesurer les performances du processeur. Ses résultats montrent l’évolution des performances en quatre ans, entre ce Mac de 2016 et le mien de 2012 : environ 10 % de progrès, que ce soit sur un seul cœur ou sur le test multi-cœur. Les deux modèles sont équipés de quatre cœurs et la différence est nette par rapport au MacBook Pro 13 pouces de 2016 et ses deux cœurs, du moins en multi-cœur. Avec un seul cœur, la fréquence plus élevée de son processeur lui permet de prendre légèrement l’avantage.

Performances du processeur mesurées par GeekBench 4. Le Mac testé ici est en violet, mon MacBook Pro de 2012 en bleu et le MacBook Pro 13 pouces Touch Bar en vert. Cliquer pour agrandir
Performances du processeur mesurées par GeekBench 4. Le Mac testé ici est en violet, mon MacBook Pro de 2012 en bleu et le MacBook Pro 13 pouces Touch Bar en vert. Cliquer pour agrandir

L’écart entre les deux générations est plus net avec CineBench, un logiciel capable de tester le processeur et la carte graphique. Avec un score de 665 points, le Mac de 2016 fait nettement mieux que celui de 2012, bloqué à 547 points, soit une progression de 17 % environ. En quatre ans, c’est peu néanmoins et cela montre bien à nouveau l’absence de progrès décisifs chez Intel ces dernières années.

En revanche, le test CineBench consacré à la puce graphique révèle une différence indéniable cette fois. Le Mac de 2016 est quasiment deux fois plus puissant que celui de 2012, qui était équipé alors d’une NVIDIA GeForce GT 650M. Notre modèle de test, doté quant à lui d’une AMD Radeon Pro 450, est largement au-dessus et cette fois, un retour dans le passé montre des progrès réguliers. Par rapport au modèle de l’an dernier, les progrès sont encore visibles et les apps qui exploitent OpenCL devraient en bénéficier.

Performances graphiques mesurées par CineBench 15. Le MacBook Pro testé ici est le premier dans la liste. Cliquer pour agrandir
Performances graphiques mesurées par CineBench 15. Le MacBook Pro testé ici est le premier dans la liste. Cliquer pour agrandir
Nouvelle définition par défaut

Dans les tests qui suivent, on utilise la définition par défaut du Mac, en plus du 1080p qui sert de référence. Ce qui pose un problème cette année : sur ses nouveaux MacBook Pro 15 pouces, Apple a augmenté la définition logique par défaut. Jusque-là, elle était de 1 440 x 900 pixels, désormais les ordinateurs sont configurés par défaut en 1 680 x 1 050 pixels.

Pour l’utilisateur, c’est très positif, puisque l’affichage est plus fin et on peut avoir plus d’informations à l’écran. Pour les benchs, cela fausse tout, car les tests des générations précédentes ne peuvent pas être comparés directement, n’étant pas réalisés à la même définition.

Dans la suite, les comparaisons graphiques se feront ainsi uniquement entre le Mac le plus récent et mon exemplaire de 2012, tous deux réglés sur 1 680 x 1 050 pixels.

Le test de CineBench est intéressant pour mesurer les performances brutes d’une carte graphique, mais pas nécessairement ses performances en conditions réelles. Et c’est là que les problèmes commencent. Le test de Valley Benchmark, un logiciel chargé de reproduire les conditions d’un jeu vidéo, confirme les progrès de cette génération, mais ils sont nettement moins francs.

Le nouveau modèle progresse, mais de moins de 4 images par seconde en 1080p, avec le réglage de qualité aux maximum. Impossible de jouer dans ces conditions puisque l’on plafonne à 12,5 fps en moyenne, ce qui est mieux qu’en 2012, certes, mais pas à la hauteur des meilleures cartes graphiques du moment. Apple a favorisé l’encombrement et l’autonomie au détriment des performances brutes, mais ce n’est pas une surprise, le constructeur ne s’est jamais vraiment intéressé à ce domaine.

Performances graphiques mesurées par Valley Benchmark, le nouveau MacBook Pro est en haut, celui de 2012 en bas. Cliquer pour agrandir
Performances graphiques mesurées par Valley Benchmark, le nouveau MacBook Pro est en haut, celui de 2012 en bas. Cliquer pour agrandir

Pour finir sur une note plus positive de ce côté, la mesure de performances proposée par le jeu Tomb Raider est plus encourageante. Avec la qualité élevée et la définition du système (soit 1 680 x 1 050 pixels), on passe d’un très limite 24 fps sur le MacBook Pro de 2012 à un confortable 47 fps sur le nouveau modèle. Pour la plupart des jeux, à condition de ne pas jouer dans la meilleure définition possible, l’expérience devrait être correcte.

Avant de passer aux tests concrets, il faut naturellement évoquer le SSD. Soudé sur ce modèle comme sur les 13 pouces avec Touch Bar (et contrairement aux 13 pouces sans Touch Bar… on s’y perd un peu), il est en contrepartie rapide. Extrêmement rapide, même, avec des mesures qui vont dans le sens de ce qu’Apple promet et notamment une vitesse de lecture qui atteint et dépasse même les 3 Gbit/s.

Le SSD de notre MacBook Pro est effectivement très rapide, surtout en lecture (bleu). En écriture (vert), il est un petit peu en dessous des promesses d’Apple, parce nous testons le modèle 256 Go. Cliquer pour agrandir
Le SSD de notre MacBook Pro est effectivement très rapide, surtout en lecture (bleu). En écriture (vert), il est un petit peu en dessous des promesses d’Apple, parce nous testons le modèle 256 Go. Cliquer pour agrandir

En écriture, notre modèle doté de 256 Go de stockage est un petit peu à la traine par rapport à ce qui est promis, mais avec une vitesse mesurée autour de 1,5 Gbit/s, il n’est certainement pas lent. Pour vous donner une idée précise, dupliquer une bibliothèque photos de 8,76 Go nécessite 13 secondes seulement… Ajoutons que le 13 pouces que nous avions testé est équipé d’un SSD de 512 Go plus rapide en théorie (plus de 2 Gbit/s en écriture), mais qui ne duplique pas ce fichier plus rapidement. À l’usage, la différence restera minime.

256 Go, le nouveau 16 Go ?

Notre Mac de test, l’entrée de gamme des 15 pouces 2016, est livré avec un SSD de 256 Go. C’était déjà le cas sur mon 15 pouces de 2012, également l’entrée de gamme à l’époque. Cela fait quatre ans qu’Apple est bloqué à cette capacité sur cette taille d’écran et cette année est peut-être celle de trop.

256 Go n’est pas autant un problème que les fameux 16 Go de l’iPhone. D’ailleurs, la majorité des utilisateurs n’a probablement pas besoin d’autant de stockage. Qu’importe : en 2016, un ordinateur vendu 2700 € devrait avoir 512 Go de SSD en standard.

Sur une note plus personnelle, je recommanderais l’option 512 Go à tous ceux qui font un petit peu de photo ou de vidéo, même en amateur. Les 256 Go de base se remplissent très vite et puisque le SSD est soudé, vous ne pourrez jamais augmenter la capacité comme j’ai pu le faire sur mon Mac. Le ticket d’entrée monte alors à 2939 €…

Venons-en à l’usage, justement, avec nos tests concrets, dans des applications. Ces mesures représentent le mieux ce que vous pouvez attendre du Mac, et ce sont elles qui sont sans doute les plus décevantes. L’export de photos dans les trois logiciels testés est quasiment aussi rapide sur mon Mac de 2012 que sur ce nouveau modèle. On gagne quelques secondes à chaque fois, un écart insignifiant. C’est à peine mieux en vidéo et l’écart est encore plus réduit en export audio dans GarageBand ou en nombre de pistes que Logic peut gérer. Plus gênant, le MacBook Pro de l’an dernier est plus rapide sur plusieurs tests que celui de dernière génération… c’est un problème.

Tests applicatifs pour ce MacBook Pro (en haut), puis le 13 pouces Retina que nous avions testé précédemment, les deux générations précédentes de chaque modèle. Viennent ensuite, en bas du tableau, mon MacBook Pro 15 pouces de 2012 et le Mac Pro entrée de gamme de 2013. Pour Logic Pro, on mesure le nombre de pistes que le logiciel peut gérer. Cliquer pour agrandir
Tests applicatifs pour ce MacBook Pro (en haut), puis le 13 pouces Retina que nous avions testé précédemment, les deux générations précédentes de chaque modèle. Viennent ensuite, en bas du tableau, mon MacBook Pro 15 pouces de 2012 et le Mac Pro entrée de gamme de 2013. Pour Logic Pro, on mesure le nombre de pistes que le logiciel peut gérer. Cliquer pour agrandir

C’est quelque chose que j’ai aussi constaté dans mon usage quotidien. Ce nouveau Mac est très rapide, certes, mais mon modèle de 2012 n’a pas perdu de sa superbe et en moyenne, il est tout aussi rapide. Ce que ces chiffres ne montrent pas toutefois, c’est qu’il y a parfois des différences à l’usage. Par exemple, monter une vidéo 4K dans Final Cut Pro est un enfer sur mon Mac de 2012, alors que le nouveau gère cette tâche comme si de rien n’était.

Glisser le Mac Pro d’entrée de gamme dans le tableau révèle une autre réalité, un petit peu cruelle pour tous ceux qui attendent un nouveau modèle. Dans toutes les tâches, c’est lui qui reste le plus rapide trois ans plus tard, avec parfois des différences impressionnantes. Prenez l’export vidéo par exemple : il faut 56 secondes au MacBook Pro 2016 de dernière génération, quand le Mac Pro de 2013 ne mettait que… 19 secondes. Dans Logic, il gère 185 pistes sans broncher, alors que le nouveau est bloqué à 112 (ce qui, concrètement, est déjà bien plus que nécessaire, certes).

Apple vante la puissance de son nouveau MacBook Pro et elle a bien raison de le faire. Mais la vérité, c’est que le Mac Pro conserve son avantage et un modèle à jour, avec une carte graphique plus récente et un SSD aussi rapide que celui des derniers Mac, serait encore plus nettement en tête. À défaut, peut-être que les 15 pouces haut de gamme font la différence… on le vérifiera lors de nos futurs tests !

Au-delà des performances, l’autre différence entre un MacBook Pro et un Mac Pro est le silence de fonctionnement pendant l’utilisation. Un portable chauffe plus qu’une tour ou que le cylindre du dernier ordinateur d’Apple, et il doit aussi être davantage refroidi. Néanmoins, c’est la bonne surprise de l’année : les nouveaux modèles sont beaucoup plus discrets qu’auparavant.

Le son généré par les ventilateurs est un petit peu moins gênant, mais ce n’est pas la principale différence. La nouvelle génération chauffe moins, même en cas d’utilisation intensive. Ses ventilateurs sont ainsi moins sollicités, ils s’activent plus tard et s’arrêtent plus tôt. En conditions réelles, c’est un véritable avantage.

En revanche, la sensation de chaleur est toujours importante au-dessus du clavier, c'est-à-dire juste au-dessus du processeur et de la carte graphique. C’est une constante pour les 15 pouces, mais c’est un problème cette année, puisque c’est là que se trouve la Touch Bar. Si vous l’utilisez avec Final Cut Pro par exemple, vous sentirez vite la chaleur et c’est même presque désagréable après une longue session de travail. Sans compter que ce sera probablement encore pire cet été…

La Touch Bar dans Final Cut Pro. Cliquer pour agrandir
La Touch Bar dans Final Cut Pro. Cliquer pour agrandir

L’autonomie, point noir de cette génération

Apple promet « jusqu’à 10 heures d’autonomie » sur toute la gamme 2016 de ses portables. Et malheureusement, tout est dans le « jusqu’à », car l’autonomie est très différente d’une machine à l’autre. Mais en moyenne, c’est un point noir de cette génération et le grand modèle ne fait pas figure d’exception.

Sur le 15 pouces, la batterie a perdu un quart de capacité par rapport à l’année dernière. On atteignait quasiment les 100 Wh, on doit désormais se contenter de 76 Wh pour atteindre la finesse et la réduction de taille de cette génération. Hélas, le processeur d’Intel a fait des progrès en matière de consommation, mais pas suffisamment pour compenser la perte.

Pourtant, les mesures ne sont pas toutes mauvaises. Dans notre test web et mail qui consiste à recharger la page d’accueil de MacGeneration toutes les secondes avec Safari et de relever un compte mail toutes les minutes, la luminosité à 50 %, le MacBook Pro 15 pouces de 2016 s’est éteint au bout de 13 heures. C’est le meilleur de la gamme et c’est une heure de plus que l’an dernier.

Test léger, où Safari recharge la même page web toutes les 30 secondes et où Mail relève le courrier toutes les minutes. Le MacBook Pro testé ici est sur la première ligne. Cliquer pour agrandir
Test léger, où Safari recharge la même page web toutes les 30 secondes et où Mail relève le courrier toutes les minutes. Le MacBook Pro testé ici est sur la première ligne. Cliquer pour agrandir

C’est aussi lui qui termine en tête sur notre test intensif. Cette fois, l’objectif est de vider la batterie le plus vite possible en faisant tourner Valley Benchmark avec la luminosité et le son au maximum. Le dernier 15 pouces d’Apple se hisse en haut du classement, au-dessus du modèle de 2015 et nettement au-dessus du 13 pouces Touch Bar qui souffre de sa batterie plus petite.

Test intensif, où l’on fait tourner Valley Benchmark, luminosité et volume au maximum. Le MacBook Pro testé ici est sur la première ligne. Cliquer pour agrandir
Test intensif, où l’on fait tourner Valley Benchmark, luminosité et volume au maximum. Le MacBook Pro testé ici est sur la première ligne. Cliquer pour agrandir

Ces tests théoriques sont encourageants, mais le problème, c’est qu’ils ne sont pas représentatifs d’un usage courant. Et en usage courant, la baisse de capacité de la batterie se fait sentir très directement. Notre test empirique est, par définition, assez instable, puisqu’il s’agit de mesurer l’autonomie en usage « normal », en tout cas la normalité d’un rédacteur chez MacGeneration. Navigateur web, mail, Twitter, éditeur de texte, un petit peu de traitement d’images… rien de très lourd donc, mais cela suffit à mettre à mal le Mac.

Test en conditions réelles, moins précis que les deux autres donc, mais aussi plus proche de la réalité. Le MacBook Pro testé ici est sur la première ligne. Cliquer pour agrandir
Test en conditions réelles, moins précis que les deux autres donc, mais aussi plus proche de la réalité. Le MacBook Pro testé ici est sur la première ligne. Cliquer pour agrandir

Avec ce Mac, j’ai tenu en moyenne cinq heures et demi sur une charge. En faisant un effort, par exemple en limitant le nombre d’apps ouvertes et le nombre d’onglets ouverts dans Safari, j’aurais pu gagner au moins une heure, peut-être deux. Mais on n’achète pas un MacBook Pro 15 pouces pour se limiter à une seule tâche à la fois. Et quand on utilise librement l’ordinateur, la batterie se vide beaucoup plus rapidement qu’on le souhaiterait.

L’autonomie réelle était supérieure sur les anciens MacBook Pro 15 pouces et cette régression est un problème. Naturellement, si vous ouvrez Xcode ou Final Cut Pro, l’autonomie chutera encore plus rapidement et vous pourrez compter plutôt sur une autonomie de deux à quatre heures.

iStat Menus mesure le temps passé sur batterie. Lors de cet essai, le Mac a tenu environ 5h30 avant de s’éteindre.
iStat Menus mesure le temps passé sur batterie. Lors de cet essai, le Mac a tenu environ 5h30 avant de s’éteindre.
Des batteries défectueuses ?

Les premiers utilisateurs de cet ordinateur ont souvent constaté cette mauvaise autonomie en utilisation réelle. Quelques-uns ont été en Apple Store pour s’en plaindre et le constructeur échange en général sans discuter les MacBook Pro 15 pouces pour cette raison.

Faut-il en conclure que les batteries de certains exemplaires sont défectueuses ? Peut-être, mais nous n’en avons pas la preuve à ce stade. À notre connaissance, personne n’a réussi à obtenir mieux que 5 à 6 heures en utilisation standard avec un nouveau MacBook Pro 15". Notre avis tient compte de cette mauvaise autonomie, nous ajusterons la note finale s’il s’avérait que notre batterie était effectivement défectueuse.

Pour conclure le chapitre alimentation, évoquons rapidement la recharge. Avec l’adaptateur secteur de 87 W et le câble de recharge fournis par Apple, comptez une bonne heure et demie pour recharger complètement l’ordinateur. Nous avons essayé de le charger avec un autre câble USB-C, cette fois le modèle Apple fourni avec le MacBook Retina. Une fois en place, il limite la recharge à 60 Watts, mais nous n’avons pas noté de différence supérieure à 5 ou 10 minutes en recharge, Mac en veille.

La différence se creuserait toutefois pendant l’utilisation. Si vous n’utilisez pas un câble suffisant, la batterie risque de continuer à se vider pendant la recharge, mais moins rapidement.

Pour conclure

Revenons à la question initiale de ce test : le MacBook Pro 15 pouces de 2016 peut-il remplacer un Mac Pro tout en restant un ordinateur portable agréable au quotidien ? Sa plus grande finesse, sa taille plus compacte et son poids allégé sont autant d’arguments en faveur de sa portabilité, mais les gains ne sont pas suffisants pour en faire un ultraportable.

Si vous trouviez le 15 pouces de 2015 trop gros, vous trouverez celui de 2016 trop gros. En outre, l’autonomie en berne est un gros problème en usage mobile, surtout si vous comptez sur l’ordinateur pour une tâche lourde, comme du montage vidéo, du traitement photo ou du développement. Son prédécesseur pouvait espérer tenir une journée de travail sans chargeur, cela semble impossible avec ce nouveau modèle, dommage.

Cette baisse d’autonomie et le prix sont les deux facteurs qui m’empêchent de recommander ce Mac si, comme moi, vous utilisiez un MacBook Pro Retina d’une génération précédente. La batterie de mon Mac est presque morte, mais si je la fais changer en Apple Store, j’aurais un ordinateur bien assez puissant pour mes tâches du quotidien, à quelques très rares exceptions près. L’écran P3 des nouveaux modèles est meilleur, c’est vrai, mais la différence est bien trop légère pour justifier le changement.

La Touch Bar est une idée très sympathique, mais qui ne m’est pas vraiment utile, puisque j’utilise déjà des dizaines de raccourcis clavier tous les jours. Je reconnais malgré tout que cette fonction a du potentiel et peut-être qu’elle deviendra indispensable. Touch ID est déjà indispensable et c’est peut-être ce qui me manquerait le plus… mais pas assez pour justifier les 3000 € demandés (je ne pourrais pas faire avec moins de 512 Go de stockage). En 2012, mon Mac coûtait moins de 2300 €. Si c’était encore le cas pour le premier prix en 2016, j’envisagerais peut-être plus facilement un changement. Mais certainement pas à 2700 €.

Naturellement, si vous avez un Mac sans écran Retina, la question ne se pose presque plus. Les modèles de 2016 sont tellement plus fins et mieux conçus que votre expérience au quotidien changera du tout au tout. Sans compter qu’ils seront aussi nettement plus puissants, ils chaufferont moins et seront silencieux. Sans compter que le passage au Retina est un confort indéniable, que le trackpad est bien agréable, que les haut-parleurs sont bien meilleurs… bref, si vous êtes sur le marché pour un nouveau Mac, c’est le bon moment !

En utilisation sédentaire, le MacBook Pro 15 pouces de 2016 est une superbe machine, puissante et discrète avec ses ventilateurs que l’on entend moins souvent. C’est bien, mais si on utilise ce Mac uniquement à un bureau, la finesse et la compacité deviennent secondaires. Or ces choix de design ont influencé toute la conception de l’ordinateur et notamment les choix de ses composants internes.

Le SSD soudé, la mémoire vive limitée à 16 Go, la carte graphique pas aussi puissante que les derniers modèles de Nvidia : voici autant de choix qui sont en fait des compromis pour atteindre la finesse désirée par Apple. En tant qu’ordinateur portable, ces choix sont compréhensibles et je dirais même souhaitables : personne ne voudrait un MacBook Pro aussi épais et encombrant que certains PC équipés des meilleurs composants du moment. Mais si vous cherchez les meilleures performances et un usage essentiellement sédentaire, ces choix sont des défauts, renforcés encore par l’absence d’un nouveau Mac Pro pour assurer ce rôle.

Au fond, le problème du nouveau MacBook Pro 15 pouces, c’est peut-être qu’il manque un Mac Pro en face pour lui laisser le champ libre là où il est bien meilleur, en tant que portable. Ce serait injuste de juger cette machine à l’aune d’un autre Mac, ou plutôt de l’absence d’un autre Mac et il est sans doute temps de rappeler que cet ordinateur est un appareil magnifique.

La qualité de fabrication a nettement progressé et Apple confirme sa place de leader dans le domaine. Qui d’autre est capable de produire des ordinateurs aussi fins et aussi solides, des ordinateurs qui sont plaisants à utiliser et à regarder ? Même la Touch Bar, bien que limitée pour le moment et peut-être encore un petit peu gadget, est une formidable réussite technique. Et il suffit de quelques minutes en compagnie de Touch ID pour qu’il s’impose comme une évidence, autant que sur les appareils iOS.

Malgré tout, on ne peut pas finir ce test sur une note aussi positive. Oui, ce Mac est une superbe machine, mais son autonomie ne devrait pas baisser d’une génération à l’autre. Et à 2700 € minimum, quelques mesquineries ne passent pas bien, surtout le stockage toujours bloqué à 256 Go depuis quatre ans.

à partir de 2 699 €

Achat recommandé

Les plus :

  • Design affiné, construction irréprochable
  • Écran DCI-P3 encore meilleur
  • SSD extrêmement rapide
  • Quatre ports Thunderbolt 3 polyvalents et à pleine vitesse
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Les moins :

  • Prix
  • Autonomie réelle en baisse
  • 256 Go en entrée de gamme
  • Sélection de composants limitée par la finesse
  • Plus de MagSafe
avatar MacGruber | 

Oula ! Le test de la ☠️

avatar vrts | 

Macg a oublié de parler de la nouvelle merde avec ces MBP2016 : bug qui fait planter le mac lors de transferts de fichier en USB.
y a des news un peu partout sur le net sauf ici (vous voulez plus facher vos fanboys? ;-)

avatar inoclim | 

Merci pour ce test complet et objectif.
C'est bien la première fois que vous ne conseillez pas un produit mac. C'est intéressant de vous lire pour le comprendre.
Merci.

Et toi le macbook pro 2016 NEEEEEEXT !!! On ne veut plus te voir !

avatar Stéphane Moussie | 
@inoclim : non, ce n'est pas la première fois : https://www.macg.co/tests/2015/05/test-de-limac-retina-5k-disque-dur-mi-2015-89149
avatar macinoe | 

Oui, mais là c'était un modèle qui se faisait allumer. Pas toute la gamme iMac.

avatar C1rc3@0rc | 

Il me semble me souvenir aussi de la meme mise en garde contre les iMac d'entree de gamme a disque dur poussif.

Ce qui est certain c'est que personne d'un peu honnête ne peut recommander cette cuvée de Macbook 2016 et les causes avancées sont toujours les memes: au-dela du tarif exorbitant et injustifiable il y a avant tout un problème majeur dans la conception.

Et on voit que ce problème, généré par le design, induit des problemes de production et de fonctionnement... Il est vrai que les ingenieurs d'Apple sont parmi les meilleurs du secteur, mais ils ne sont pas non plus des magiciens et ne peuvent pas faire de miracle!

Si la version 2012, a part le passage au Retina et la suppression de l'ethernet, n'avait pas beaucoup evolué gardant les bases precedentes, cette version 2016 est une refonte majeure de la gamme, hélas alignée sur le Macbook retina.
Il s'agit donc des premiers Macbook Pro totalement conçus sous le controle et les directions de Ive. Et immanquablement on retrouve les memes problemes qu'avec les autres machines conçues depuis sa prise de pouvoir sur la conception chez Apple...

Apple se retrouve avec une gamme de "nouveaux" Mac qui rappelle désespérément la situation de Map: un produit dysfonctionnel qui fait regretter le precedent. Les causes étaient certes en partie differentes, mais l'architecte de cette gabegie était bien le seul et unique responsable.

Il est vraiment temps que Cook se montre courageux et reforme rapidement le pipeline de la conception pour le remplacer par des equipes competentes, parce qu'accumuler les ratages systématiquement depuis 5 ans et arriver a se mettre a dos la communauté Mac, pourtant fidele et tolerante, et pousser les pro a aller chez Lenovo, Dell, ou HP, a ce point c'est un exploit.

Apple a certes beaucoup d'argent, les iPhone sont encore un filon loin du tarissement, mais y a des limites tout de meme.

avatar Apollo11 | 

Petite erreur dans l'encadré, au bas.

« MacBook Pro 13" fin 2016 Core i7 à 2,6 GHz »

C'est le 15", pas le 13". :-)

avatar reborn | 

C'est vraiment dommage pour l'autonomie, va falloir attendre la prochaine mise à jour de ce mac, moi qui voulait switcher ?

avatar HellTiger | 

"A ce tarif, on est en droit d'attendre l'excellence !"
Bah si vous trouvez un moyen de raffraichir des proc' sans ventilations d'air, communiquez les à Apple :)
Ce que je trouve rédhibitoire dans ce genre de tests, on est toujours en droit d'attendre tout et n'importe quoi, sans se poser la question technique de "comment k'on fait pour que ca marche" ?
Et en meme temps, on veut des tarifs moindre.
Plus de RD, pour un fonctionnement ultra optimisé, et un coup dérisoire.
Y'a un moment, où l'équation devient simplement impossible à résoudre.

Il est peut etre utile de revenir dans le monde réel parfois, celui qui fonctionne avec les limites physiques et temporelles .
A trop vouloir exiger, on devient completement hors des clous, et ca donne du n'importe quoi.

Vous voulez qu'apple fasse des outils fonctionnels et bien pensés, tout en ayant des exigences du style "je veux que mon mac fasse le café".

Cela manque de cohérence.

avatar rmosca | 

@HellTiger

Y'avait une promotion sur les espaces au Black k Friday ?

avatar nono68200 | 

Tout à fait d'accord avec toi. On est entré exactement dans cette ère. On en veut toujours plus, mieux, mais pas cher, voir gratuitement. Il suffit de regarder le nombre de personnes qui changent d'iPhone chaque année, en étant déçu du peu de nouveautés qu'il possède... Un téléphone ça n'a pas besoin de se changer chaque année je pense, et on révolutionne pas un truc chaque année non plus.

avatar anonx | 

@nono68200

Moui enfin niveau amortissement R&D chez Apple ça commence à ressembler de plus en plus à nos chères autoroutes...

Sinon ok pour le reste

Et cool le test.

avatar HellTiger | 

Ah oui ?
Vous avez les chiffres en interne ? :)

avatar HellTiger | 

@nono68200
La preuve, j'ai un 3Gs 16go, il fonctionne toujours (presque) nickel, malgré quelques lenteurs et petites coupures réseaux.
Chiant, certes, mais rien qui ne m'empeche d'aller sur le net, ou de téléphoner.

A force de tout vouloir au top, plus personne n'est capable d'apprecier ce qu'il a déjà.
C'est exiger des choses dont on n'a pas besoin pour étre deçu de ce qu'on a, alors que ce qu'on a est déjà surdimensionné.

avatar pocketalex | 

@HellTiger

dans la même veine que toi, j'ai un pull dans mon armoire, ça fait 10 ans que je l'ai, il est en parfait état. Mon secret ? je le mets jamais !

avatar LolYangccool | 

Il est parfois plus intéressant de changer de smartphone chaque année et de revendre l'autre plutôt que d'en garder un 3/4 ans, financièrement parlant...

avatar patrick86 | 

@HellTiger :

Assez d'accord avec ce constat. On ne se rend même plus compte de la chance qu'on a de bénéficier de toutes ces technologies, de vivre avec autant de confort…
La gratitude laisse place à l'aigreur, alors qu'on a toujours plus. ?

avatar bbtom007 | 

@patrick86

L'aigreur vient quand apple se moque des clients avec des prix démesuré et mesquinerie. -300€ et 512 de ssd et la 80% de critiques en moins. Tu ajoutes un magsafe et un usb A 95% de critiques en moins.

avatar patrick86 | 

@bbtom007 :

"L'aigreur vient quand apple se moque des clients avec des prix démesuré et mesquinerie."

Je parlais d'ordre beaucoup plus général. Inutile de prétendre que c'est la faute à bidule, d'autant que j'accuse personne.

" -300€ et 512 de ssd et la 80% de critiques en moins. Tu ajoutes un magsafe et un usb A 95% de critiques en moins."

Si vous le dites.

Moi je dis que 90% des pourcentages qu'on lit ou entend sont complètement farfelus.

avatar toketapouet | 

@patrick86

" -300€ et 512 de ssd et la 80% de critiques en moins. Tu ajoutes un magsafe et un usb A 95% de critiques en moins."

Si vous le dites.

Moi je dis que 90% des pourcentages qu'on lit ou entend sont complètement farfelus. "

78,9% des statistiques énoncées sur les forums sont inventées dans l'instant ??

avatar bbtom007 | 

@toketapouet

C'était ce matin !

avatar Stardustxxx | 

@toketapouet
"Moi je dis que 90% des pourcentages qu'on lit ou entend sont complètement farfelus. "

78,9% des statistiques énoncées sur les forums sont inventées dans l'instant ??"

Donc si on applique ton raisonnement : "Moi je dis que 90% des pourcentages qu'on lit ou entend sont complètement farfelus. " sur "78,9% des statistiques énoncées sur les forums sont inventées dans l'instant ??"

Comment croire tes chiffres ;)

avatar toketapouet | 

@Stardustxxx

C'était ça, la blague, en fait ?

avatar Yohmi | 

@ HellTiger
Apple s'est imposée elle-même ces contraintes, de finesse entre autres. Le test le précise, le jeu n'en vaut pas la chandelle car tout trinque au nom du design qui n'est pas spécialement impressionnant par rapport à la génération précédente (personnellement, plus fin ne m'intéresse pas du tout, il est très fin le MBPr, sa housse est trois fois plus épaisse ?), et c'est pour beaucoup un mauvais compromis.
C'est assez simple, quand j'ai acheté mon MBPr, il n'y avait que trois choses qui me gênaient : seulement deux prises USB, pas d'Ethernet, et un tarif très élevé.
Là, la liste est bien plus importante, et le tarif est hallucinant.
Ça joue dans la balance, pour beaucoup (qui étaient excités à l'idée et qui ensuite ont adoré leur machine, ne l'oublions pas) l'équilibre n'y est pas.

Ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas y trouver son compte. Mais le spectre s'est considérablement réduit sur cette gamme. C'est si difficile à admettre ?

avatar cdeat | 

On reste très déçu en lisant ce test. Un article beaucoup trop long pour dire ce MacBookPro 2016 n'est pas à la hauteur TOUT simplement. Quelle déception vais-je avoir en le recevant !!! Je croyais qu'on pouvait faire confiance à Apple mais cet ère la est définitivement terminé pour moi. Plus je lis de tests sur ce mac 2016, c'est toujours pour lire aucun progrès et beaucoup de gadgets, je résume pendant que d'autres en écriront des pleins romans. En conclusion : DÉCEPTION !!!!

avatar patrick86 | 

"Je croyais qu'on pouvait faire confiance à Apple mais cet ère la est définitivement terminé pour moi."

Il n'a jamais été sain d'accorder une confiance aveugle à quelconque industriel.

avatar NORMAN49 | 

@cdeat
"Quelle déception vais-je avoir en le recevant"

Peut être vaudrait-il mieux l'avoir reçu avant d'être déçu.
Parce que... l'avis des autres... ;-)

avatar macbook60 | 

@cdeat

Attends de le recevoir chacun son avis et son utilisation

avatar 0MiguelAnge0 | 

@cdeat

T'achètes un truc qui te déçoit avant de l'avoir reçu?!! Tu es du genre sado-maso, pas vrai???

avatar cdeat | 

@0MiguelAnge0

J'ai simplement fais confiance à Apple mais à en lire tous les tests, on peut se poser des questions !

avatar MacGruber | 

Note pas glop du tout là !

avatar sylvain15250 | 

Merci pour ce test MacG !

Finalement, je suis bien content d'avoir craqué vendredi dernier pour le MacBook Pro 15" 2015 avec M370X pour 1500€ :)

avatar Yuku | 

@sylvain15250 :
Par curiosité tu l'as acheté où, c'est la machine que je cherche ? Réponse éventuelle en MP pour ne pas polluer ces commentaires. Merci !

avatar sylvain15250 | 

C'était une vente (vraiment) flash sur melectronics.ch, le stock de 120 pièces s'est écoulé en 10 minutes environ ! Les suisses ont souvent des promos assez incroyables (melectronics, microspot, digitec, interdiscount, mediamarkt, fust).

avatar Ugooo | 

@sylvain15250

Tu partages ton plan? ^^

Merci

avatar whocancatchme | 

On voit bien que les mesquineries énervent même chez Macg... Tout ça pour faire plaisir aux actionnaires.

J'adorerais voir la réunion où le mec présente les chiffres et dit :

"les gars, on peut gratter 20 centimes par ordinateur si on enlève les ailettes sur la prise alim ?"
"Ouais mais c'est trop pratique !"
"Ouais mais si on en vend 10 millions ça fera quand même 2 millions d'€ !"
"...Qui a vraiment besoin d'ailette de nos jours !"

Saleté de radin

avatar HellTiger | 

Ces marrants tous ces gens qui sont déçus sans jamais avoir posé un seul doigt sur cette machine ...

avatar macinoe | 

C'est marrant ces gens qui semblent avoir des oeillères au point d'ignorer le contenu de l'article qu'ils commentent.

avatar HellTiger | 

Je parle des gens qui commentent ces articles et qui ne jurent que par le contenu de l'article, sans jamais avoir testés ces macs, et mis à l'épreuve.
Avant meme qu'ils soient disponibles en Apple Store, il y en a certains qui disaient déjà que c'était de la merde, que la touch bar etait nulle, sans jamais les avoir testés.

Et ceux qui critiquaient le nouveau transfo, mais qui n'ont pas vu que le nouveau mode de recharge permet à un macbook pro d'en recharger un autre, sans passer par le transfo, si besoin ....
(confirmé par le personnel d'Apple Store Opera)

Y'a des gens ici qui y ont pensés, et qui y voient les possibilités avant de crier au scandale ?

avatar macinoe | 

Et qu'est-ce que ça change au fait que l'autonomie est en baisse et que c'est très ennuyeux d'avoir des régression d'une génération à l'autre surtout quand le tarif est nettement à la hausse ?

Je suis désolé, mais de petites qualités ne compensent pas de gros défauts.

avatar HellTiger | 

L'autonomie est en baisse ..
Avez vous testé par vous meme l'autonomie dans la configuration et le besoin qui est le votre ?

Si non, alors comment pouvez vous juger que l'autonomie est en baisse ?

"Oh mince, l'autonomie est en baisse quand on met tout à fond et qu'on l'utilise comme un bourrin".
Oui, tout comme n'importe quelle bagnole consommera 20 l au 100 si tu l'utilises n'importe comment.
Maintenant, si tu l'utilises de manière appropriée dans des conditions de travail, avec si besoin des reductions d'energie ?

Pour ma part, on m'a toujours dit que l'autonomie de l'iphone 3Gs etait une merde et un scandale.
Je l'utilise depuis ce matin, et j'ai encore 70% de batterie, alors que je m'en sers tous les jours depuis 7 ans et demi, maintenant. (Achat Juillet 2009)
Juste, j'utilise pas la 3G, parce que j'en ai pas besoin, je reduis la luminosité quand je n'en ai pas besoin, et je le met en veille si besoin.

J'ai des outils à ma disposition, je m'en sers.
Resultat, ca fait 7 ans que je l'ai, ma batterie est toujours nickel, et je peux la plupart du temps tenir la journée sans probleme .

C'est une question de choix aussi.
Si vous l'utilisez comme un bourrin, vous utilisez plus vite la batterie.
A vous d'adapter votre comportement à votre outil pour utiliser de manière optimisée l'ensemble de ses possiblités, et non l'inverse.

Et ENSUITE on peut discuter pour savoir s'il y a des serieux problemes d'autonomie insurmontables.
Parce que la on commence à rentrer dans des conditiosn de travail et d'utilisation réelles, et non des tests qui dépendent de trop de paramètres pour être révélateur d'un probleme réel.

avatar bobdu87 | 

Lance toi dans la politique, tu es parfaitement équipé niveau mauvaise foi...

avatar JONYBLAZ | 

@HellTiger

Je te sent énerver ?
Jai bien aimer LA comparaison DU bourrin qui tape dans sa bagnole ET consommé à outrance !
MAIS ces MacBook Pro ont trop de mauvais échos.
Je voulais acheter celui de 2016 , je vais plutôt prendre UN occasion de 2014/2015 !!!
ET attendre qu'on vire Tim Cook

avatar toketapouet | 

@JONYBLAZ

"ET attendre qu'on vire Tim Cook"

Vous me faites vraiment rire... Tu risques d'attendre un moment. Regarde donc les résultats financiers d'apple depuis que Cook est à la baguette.

avatar iVador | 

@HellTiger

Tiens un VRP Apple venu sur le forum contrôler les dommages de ses MBP rates ...

avatar HellTiger | 

Non, un utilisateur qui teste les machines par rapport à son besoin, avant de râler.
Quelqu'un qui s'appuie sur du concret et non sur des spécifications papiers.

C'est pareil quand on test un logiciel, on teste l'ensemble des cas, pour tester le comportement du logiciel.
Et surtout, on le teste par soi-meme.

Ce que je reproche ici, c'est que quelqu'un va vous dire "il est nul", vous allez pensez "il est nul".
Personne n'a pris la peine de vérifier, mais tout le monde est persuadé qu'il est nul, simplement parce que quelqu'un l'a dit.

Etes vous capable d'agir, de reflechir, de tester par vous même ?
Chaque utilisateur a des besoin différents.

Ce n'est qu'en vous faisant votre propre idée par un test approfondi que vous pourrez juger de cette machine.

Ce qui m'agace n'est pas que vous critiquiez ces macs, mais que vous parlez dans le vide, sur des choses que vous n'avez ni vu, ni testé (pour la plupart)

et vous criez "c'est nul", avant meme de savoir s'il existe des solutions qui permettent de résoudre le probleme, sans avoir à changer de machine, simplement en exploitant de meilleur manière son potentiel.

Et c'est valable pour l'ensemble des produits dont on cause ici.

avatar bobdu87 | 

Mais oui mon amis rien ne dépend des caractéristique technique!
Il est franchement malade ce type...

avatar toketapouet | 

@HellTiger

"Non, un utilisateur qui teste les machines par rapport à son besoin, avant de râler.
Quelqu'un qui s'appuie sur du concret et non sur des spécifications papiers.

Ce que je reproche ici, c'est que quelqu'un va vous dire "il est nul", vous allez pensez "il est nul".
Personne n'a pris la peine de vérifier, mais tout le monde est persuadé qu'il est nul, simplement parce que quelqu'un l'a dit.

et vous criez "c'est nul", avant meme de savoir s'il existe des solutions qui permettent de résoudre le probleme, sans avoir à changer de machine, simplement en exploitant de meilleur manière son potentiel."

+1

Je suis contraint de changer mon mac, parce que je pars vivre sur une île et que je veux le matos le plus récent possible, garanti le plus longtemps possible.

Après avoir fait les calculs, et une fois déduite la revente de mon MBP 15"2014, prendre un modèle 2015 - même sur le refurb - me fait économiser dans les 400€, ce qui est totalement ridicule pour un usage professionnel ventilé sur 3 ans.

Mais j'attends de le recevoir et je vais lui faire subir les pires outrages pendant quinze jours avant de rendre le verdict : si la batterie ou l'absence de magsafe ne me conviennent pas, je le rendrai et puis c'est tout.

Et je n'affirmerai certainement pas que c'est un scandale ou une bouse.

Simplement, qu'il ne convient pas à mon usage, et que je vais chercher un autre modèle.

avatar pocketalex | 

@tous :

Les tests sur tous les sites sont unanimes : ce sont d'excellentes machines

Les reproches des testeurs sont tous les mêmes : autonomie, limite des 16Go, impossibilité de faire évoluer la machine, disparition du SD et du magsafe et doutes sur la pertinence de la touch bar

OK

Mais tous concluent que cela reste de belles machines, de bons outil de travail, mais... vendu à un prix exorbitant

Donc déclarer dans les forums que les machines sont "chères", c'est intelligent, c'est pertinent, c'est réaliste. Déclarer qu'elles sont "nulles" est complètement stupide. Et ceux qui crachent sur les machines sont bien sur, encore et toujours, ceux qui ne les ont pas utilisé.

avatar toketapouet | 

@pocketalex

+1

Cest ce que je me tue à répéter, j'avais même posté une dizaine de review sur un autre topic, toujours la même chose. "The best desktop, no contest." Pour tous.

"But too expensive" pour beaucoup (pas tous !)

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