Test de l'iMac 27" Retina 5K Core i5 3,2 GHz "Skylake" (fin 2015)

Florian Innocente |

Exactement un an après le premier exemplaire Retina 5K, tous les iMac 27" sont maintenant équipés de cette dalle. Ce n’est pas la seule évolution récente qu’a connue cette famille il y a quelques jours, mais c’est toujours cet écran qui lui donne sa principale valeur. Le modèle testé est situé en milieu de gamme. C’est probablement vers celui-ci que vont se tourner ceux qui veulent un 27" aux caractéristiques relativement équilibrées. Ainsi qu’on a pu le voir avec le test de l’iMac 21" 4K, Apple sait aussi composer une machine avec d’excellents composants et d’autres bien moins attractifs.

Ce modèle est vendu 2 299 €. Il contient un processeur Intel Core i5 Quad à 3,2 GHz issu de la toute nouvelle génération "Skylake" (jusqu’à 3,6 GHz en Turbo Boost, pas d’Hyperthreading). C’est la première fois qu’Apple utilise cette architecture dans ses Mac. On a 8 Go de RAM répartis sur deux barrettes de 4 Go et deux bancs sont libres pour recevoir deux autres barrettes que l’on peut installer soi-même.

Au centre, le Mac testéCliquer pour agrandir

Même si l’on peut choisir d’emblée 16 Go ou 32 Go à la commande (respectivement 240 € et 720 €) cette possibilité de différer cette mise à jour est une bonne chose. C’est de moins en moins le cas chez Apple — la RAM est soudée dans les 21,5". Au vu du tarif de ces options sur l’Apple Store, on aurait tort de ne pas regarder ailleurs.

La RAM n’est plus cette botte secrète qui peut booster les performances d’une machine qui commencerait à tirer la langue. Mais au moins, on se garde cette possibilité pour l’avenir (màj : comme le fait remarquer à raison un lecteur, les logiciels de virtualisation aiment bien avoir un supplément de RAM. Idem pour une application comme Photoshop). D’autant plus que l’installation est très aisée au moyen de la trappe amovible au dos de l’écran. Il faut veiller à choisir des barrettes SDRM DDR3 à 1 867 MHz (elles étaient de 1 600 MHz sur la gamme précédente) et installer une paire de capacités égales.

Une pression sur le bouton au dessus de la prise permet de désengager la trappe d'accès aux barrettes mémoires
Deux slots mémoire occupés par défaut et deux libres

Le processeur est épaulé par une carte graphique AMD Radeon R9 M390/2 Go. C’est un autre bénéfice de choisir un 27" plutôt qu’un 21,5" puisque ces derniers ont des puces graphiques Intel. Celles-ci sont largement suffisantes pour le tout venant (internet, Photos, Pixelmator, de la vidéo amateur, etc) mais moins costaudes pour qui doit absolument accélérer ses traitements vidéo ou veut profiter de jeux gourmands dans de bonnes conditions visuelles. Ceci étant, Apple met toujours dans ses iMac petits ou grands des composants graphiques destinées en premier lieu aux portables. Ces modèles de la fin 2015 ne font pas exception.

Que gagne-t-on à orienter son choix vers ce modèle plutôt que celui d’entrée de gamme à 2 099 € ? Lequel a le même Core i5 et une carte graphique presque identique ? Le Fusion Drive, tout simplement, présent par défaut. Ce compromis entre le tout disque dur (lent mais de grosse capacité de stockage) et le tout SSD (cher, "faible" capacité mais très grande vitesse). OS X gère les deux en coulisses et ne présente à l’utilisateur qu’un seul volume.

La connectique de cet iMac n’a pas changé : une sortie casque, un lecteur de carte SDXC, quatre ports USB 3, deux Thunderbolt 2 et un Ethernet Gigabit. Le tout est placé au dos de la machine, au seul endroit où il y a encore un peu d'épaisseur… Pas d’USB Type-C comme sur le MacBook et pas encore de Thunderbolt 3. Une disposition a disparu, celle de pouvoir utiliser cet iMac comme écran secondaire d'un autre Mac. Il faudra attendre une prochaine génération de machines équipées en DisplayPort 1.3 (elles sont en 1.2 aujourd'hui) capables de gérer ce 5K.

Le design de cet iMac n’a pas bougé, de même que sa remarquable discrétion sonore. À l'inverse, les enceintes, tout aussi invisibles en façade (elles sortent sous l'écran) sont particulièrement puissantes. On sonorisera aisément une grande chambre dans de bonnes conditions sonores. Quant aux ventilateurs, ils se feront entendre seulement si l’on pousse vraiment la machine (par exemple dans Tomb Raider en montant haut la définition ou avec un test Valley Benchmark). Le souffle est alors bien plus perceptible qu'en temps normal mais sans être agaçant.

Ces iMac sont livrés avec les nouveaux claviers Magic Keyboard et Magic Mouse 2. Tous deux fonctionnent maintenant sur une batterie. Ils sont fournis avec un câble USB/Lightning pour la recharge du clavier (ou d’un appareil iOS quand on en a besoin).
Rien n’empêche d’ailleurs d’utiliser son clavier branché en permanence avec ce câble (à leur sujet, voir la fin de notre test de l’iMac 4K). Si vous préférez le Magic Trackpad 2, ajoutez 60 € et Apple vous en met dans le carton à la place de la souris.

Le Retina comme on l'attendait

On ne s’étendra pas sur l’évolution de cette dalle Retina, nous en avons déjà parlé dans le test de l’iMac 4K. Rappelons brièvement le double avantage de cet affichage. D'abord, le dessin des textes à l’écran est parfaitement lissé et les interfaces des logiciels sont plus belles également. La majorité maintenant ont eu leurs ressources graphiques adaptées pour ces écrans, et nombre de sites web aussi.

Réglages de la définition

L’autre grand avantage, c’est la capacité à étendre son espace de travail en changeant de définition dans les réglages système. Les trois captures suivantes montrent le réglage par défaut suivi des deux définitions plus élevées.

2 560 x 1 440, le réglage par défaut choisi par Apple — Cliquer pour agrandir

On passe d’un affichage avec deux pages web visibles sur leur pleine largeur ainsi que le bout d’une troisième, à un affichage maximal ou les trois fenêtres sont visibles intégralement chacune. Dans ce troisième scénario, on peut trouver que le texte commence à devenir petit. C’est vrai. Au pire on agrandit l’affichage des contenus, par exemple en zoomant dans Safari, sinon on se cale sur le réglage intermédiaire qui concilie surface d’affichage accrue et confort de lecture préservé.

2 880 x 1 620, l’espace agrandi intermédiaire — Cliquer pour agrandir
3 200 x 1 800, l’espace le plus grand — Cliquer pour agrandir

Bonne nouvelle, nous n’avons pas rencontré les problèmes de saccades et de fluidité défaillante qui entachaient l’utilisation des précédents iMac Retina (ils étaient alors sur Yosemite). La circulation entre les bureaux virtuels et les animations de Mission Control se comportent dorénavant comme sur un iMac non Retina. Il peut y avoir un instant d’hésitation du système au début d’une animation, mais ce qui était fréquent auparavant est devenu rare aujourd’hui grâce à El Capitan.

Nous l’avons vérifié en travaillant sur cet iMac uniquement dans sa définition la plus élevée (3 200 x 1 800) et avec un Cinema HD 23" (1920x1200) branché en écran secondaire. Nous avons suffisamment pesté par le passé à propos de ce manque d’optimisation pour se réjouir des progrès enfin accomplis par OS X.

Skylake débute sur Mac

Notre iMac est équipé d’un Core i5-6500 à quatre coeurs de 3,2 GHz, capable de pointes à 3,6 GHz avec le Turbo Boost. Apple a opté pour la toute nouvelle génération "Skylake". Les 21,5" ont la précédente génération "Broadwell", en attendant qu’arrivent des Skylake associés à des puces graphiques Intel. La segmentation qu’opère Apple entre ses 21,5" et ses 27" se fait aussi de cette manière : des puces graphiques intégrées sur les premiers, des cartes graphiques tierces sur les seconds.

Les tests avec Geekbench ont montré un avantage de Skylake sur Broadwell lorsqu’un seul coeur était sollicité mais Broadwell reprend l’avantage en multicoeur. Les résultats restent néanmoins contenus dans un espace assez proche.

Lors des tests applicatifs, les hiérarchies entre les deux générations sont mieux respectées. On observe que cette machine navigue dans les eaux de ses devancières de l’année dernière. Celles dotées de processeurs Core i5 "Haswell" mais dont les fréquences étaient supérieures. La plus proche était l’iMac Fusion Drive de la fin 2014, avec un i5 à 3,5 GHz. Notre iMac à 3,2 GHz est un peu plus rapide sur l’export Aperture, bien plus sur Final Cut Pro (mais ce logiciel a pas mal évolué depuis un an) ainsi que dans GarageBand. Elles font jeu égal sur l’export iPhoto et l’ancien iMac l’emporte sur iMovie.

Export de 500 photos dans iPhotos et Aperture ; export d’un podcast de 30 min dans GarageBand ; export d’une séquence 4K en 1080p dans iMovie ; export 5K vers 1080p dans FCP X ; nombre de pistes lues en simultané dans Logic — Cliquer pour agrandir

Sur tous ces tests, notre Skylake à 3,2 GHz est plus rapide que le Broadwell du nouvel iMac 4K. Mais comme on s’y attendait, les écarts sont tout de même modestes face aux Retina sortis depuis un an, cela n’a rien de nouveau ni d’étonnant.

En revanche, lorsqu’on a un Mac Pro ou un iMac vieux de quelques années, la question de les changer peut se poser au vu de ce qui est offert. Tout dépend de l’importance que l’on accorde au confort procuré par l’affichage Retina, c’est lui avant tout qui peut justifier l’acquisition. Car souvent ces anciennes machines peuvent voir leur vie prolongée à moindre frais. L’ajout d’un SSD va leur donner une vraie bouffée d’oxygène sans grever le compte bancaire. On trouve des capacités de 256 Go ou 512 Go en dessous de 200 €, voire bien moins encore sur des SSD d’entrée de gamme qui feront amplement l’affaire. Auquel cas, peu importe les gains apportés par Broadwell ou Skylake, les gains seront francs pour une dépense très limitée.

Cliquer pour agrandir

Une vraie (petite) carte graphique

Le précédent iMac 5K à cet endroit de la gamme avait une carte AMD Radeon R9 M290X/2 Go (20 unités de calcul et fréquence de 975 MHz). On passe à une R9 M390/2 Go (16 unités de calcul et fréquence de 958 MHz). Il n’y a pas d’autres choix de proposés, ils sont réservés au 27" haut de gamme qui peut remplacer sa R9 M395/2 Go par une R9 M395X/4 Go. Comme toujours, on reste sur des cartes prévues à l’origine pour les portables. C'est toujours mieux que les puces intégrées Intel.

Dans un cas comme dans l’autre ça ne change rien pour un usage très généraliste mais ce sera différent si l’on passe sa vie sur des logiciels de création vidéo, de 3D ou de calcul. Le test OpenCL de Luxmark donne cette carte comme 2,3 fois plus rapide que la puce Intel des 21,5" (score de 976 contre 424). Mais c’est sans commune mesure avec ce que l’on obtient grâce aux FirePro D300 et D700 des Mac Pro : respectivement 1664 et 2471. Un iMac 27" a de quoi répondre à pas mal de besoins en milieu professionnel mais ça n'en fait pas un concurrent systématique au Mac Pro.

Test OpenCL de Luxmark

Dans le test Valley Benchmark avec les réglages graphiques sur Ultra et l’anti-aliasing sur X8, notre 27" est trois fois plus rapide que l’iMac 21,5" 4K, chacun dans leur définition système par défaut. En revenant en 1080p, l’écart se creuse encore. En comparant avec les cartes fournies l’année dernière dans les 27" Retina (Radeon R9 M290 et R9 M290X), on constate que l’on ne gagne rien, on est même un peu en deçà de leurs performances. Cinebench R15 redistribue les cartes dans le test de rendu OpenGL, il place la nouvelle carte au dessus de ses devancières, avec un avantage de 5,7%. Pas de quoi changer grand chose, sinon rien, au quotidien.

Native désigne ici la définition de 2 560 x 1 440

Nous avons jeté un oeil sur Tomb Raider qui propose un mode de test de la carte graphique. La Radeon est bien sûr à genoux lorsqu'on lui donne à gérer la définition native de 5 120 x 2 880. Cela fait de beaux graphismes mais avec des animations à 11,7 images/s. Plus concrètement, nous avons pu jouer dans de bonnes conditions jusqu’en 3 200 x 1 800, avec les réglages graphiques par défaut (élevé pour la qualité, les textures, le niveau de détails, les réflexions). Le bon compromis est de s’en tenir à la définition système par défaut de 2 560 x 1 440.

Tomb Raider réglé sur la définition système par défaut de 2 560 x 1 440 — Cliquer pour agrandir
Idem — Cliquer pour agrandir

Un Fusion Drive allégé

En plus de son écran Retina, l’autre bon point de ce modèle est la présence d’un Fusion Drive en standard (1 To). Le 27" en dessous souffre encore de la présence d’un simple disque dur de 1 To (7 200 t/min) et celui au dessus profite d’un Fusion Drive 2 To.

Avec le Fusion Drive, Apple propose depuis trois ans sur certains iMac et Mac mini un système performant et techniquement simple à appréhender pour l’utilisateur. Sauf qu’avec ces nouveaux iMac, la Pomme s’est ingéniée à le complexifier sur un plan commercial. Il faut maintenant aller lire les détails des configurations de stockage sur l’Apple Store pour savoir exactement ce que l’on achète. Bravo Apple !

La version 1 To n’utilise plus un SSD de 128 Go mais de 24 Go (vingt quatre). Il n’y a plus que le Mac mini qui conserve la capacité originale. À part une mesure d’économie, qu’est-ce qui peut expliquer l’arrivée surprise de ces étranges 24 Go dans un système rodé depuis 2012, et alors que le coût de ces 128 Go va sans cesse en descendant ? Le Fusion Drive de 3 To en revanche conserve ses 128 Go de SSD, tout comme la nouvelle option à 2 To.

En divisant par 5 la capacité du SSD, cela veut dire qu’OS X va se délester davantage sur le disque dur pour stocker des fichiers. Avec comme conséquence, dans l’absolu, des ralentissements ressentis plus souvent lors des manipulations d’applications ou de fichiers. Il faut ajouter que le dossier Système d’OS X pèse à lui seul 8 Go, son dossier Bibliothèque presqu’autant et qu’il y a encore quelques giga-octets pour les applications. OS X ne garde pas tout cela à demeure sur le SSD, qui est de toutes façons trop petit, mais cela donne une idée de l'étroitesse de sa capacité.

Cet impact — peut-être — négatif de ce petit SSD ne pourra se vérifier qu’avec le temps. Pendant les quelques jours où nous avons travaillé sur cet iMac, le confort d’utilisation est resté globalement identique à celui de notre vieil iMac 2011 Core i7 qui nous sert au quotidien et qui lui, se repose uniquement sur un SSD. La première impression reste donc positive.

Un utilitaire comme iStat Menus permet de voir fonctionner séparément le disque dur et le SSD d'un Fusion Drive. Pour savoir qui lit et qui écrit et dans quelles proportions. Lors d'un test d’export avec Photos, les 500 clichés ont été écrits pour l’essentiel sur le disque dur. À l’inverse, c’est sur le SSD qu’iMovie et GarageBand ont stocké leurs fichiers exportés (500 Mo pour le fichier vidéo, 60 Mo pour le fichier audio). Une fois l’opération achevée, OS X a semblé les déplacer sur le disque dur. Quant à la duplication d’un gros dossier de 8,7 Go (nos 500 photos), ils s’est déroulé pour l’essentiel sur le disque dur.

Export d’un fichier audio dans GarageBand, sur toute la durée c’est sur le SSD que sont allées les tâches d’écriture

Dans Quickbench, notre nouvel iMac s’est révélé plus rapide dans quasiment tous les cas de figure que son prédécesseur de 2014 sur Fusion Drive 1 To/128 Go. La différence est visible dans les chiffres mais elle ne devrait pas être sensible outre mesure du côté de l’utilisateur. On a par exemple 889 Mo/s en moyenne pour la lecture de gros fichiers sur le nouvel iMac contre 704 Mo/s sur l’ancien. L’écart n’est plus que de 45 Mo/s en écriture de ces gros fichiers.

Quickbench de petits fichiers iMac Fusion Drive 1 To fin 2015
Quickbench de petits fichiers iMac Fusion Drive 1 To fin 2014
Quickbench de gros fichiers iMac Fusion Drive 1 To fin 2015
Quickbench de gros fichiers iMac Fusion Drive 1 To fin 2014

Bref, on reste au même niveau et dans tous les cas, même raboté, un Fusion Drive vaut toutes les solutions basées exclusivement sur un disque dur. L’autre extrême est de choisir un stockage purement SSD. On a le choix entre 256 Go, 512 Go et 1 To (120, 480 et 1080 €). Apple livre maintenant sur cette gamme des SSD jusqu’à 2,5 fois plus rapides que précédemment.

Un bon compromis sur cet iMac de milieu de gamme serait d’opter pour le Fusion Drive 2 To. Dans les faits, cela n’a guère de sens, autant acheter l’iMac haut de gamme ! Cet ajout est facturé 240 €, ce qui porte le tarif de notre iMac milieu de gamme de 2 299 € à 2 539 €. On n’est plus qu’à 60 € de l’iMac haut de gamme, ce n’est même pas le prix d’une Magic Mouse 2…

Options de stockage sur l'iMac de milieu de gamme

Le calcul est vite fait. Si l’on veut du Fusion Drive version "originale", mieux vaut prendre directement le plus gros iMac, on aura par défaut ce Fusion Drive 2 To et un processeur ainsi qu’une carte graphique plus rapides. L’écart de prix est le même si l'on opte à chaque fois pour le Fusion Drive 3 To. Il n’y a que sur l’iMac 27" d’entrée de gamme que l’option 2 To donne un tarif qui reste à distance du milieu de gamme.

Conclusion

Ce modèle d’iMac 27", dans sa configuration par défaut, est plutôt bien équilibré. On a un processeur de dernière génération, une carte graphique que l’on qualifiera de "correcte" sachant que les iMac n’ont jamais la crème de la crème, un Fusion Drive, de la RAM évolutive et surtout un magnifique écran. Une dalle qui n’a pas d’équivalent et encore moins dans ce format d’ordinateur. La machine est silencieuse, la connectique essentielle est là, ainsi que les dernières versions des accessoires clavier et souris.

On ne peut s’empêcher toutefois de trouver bien regrettable cette démarche de Picsou qui consiste à dépiauter soudainement le SSD dans un Fusion Drive dont les caractéristiques n’avaient pas bougé depuis 3 ans. Apple promeut une « nouvelle configuration plus abordable » pour ce Fusion Drive allégé, alors que celui-ci est justement basé sur des éléments dont les prix n’ont cessé de s'effondrer. Si l’on considère les choses du côté du verre plein, on dira que c’est toujours mieux que de vendre un très bel iMac 4K Retina monté par défaut sur un disque dur très poussif.

Cet iMac n'est pas excellent en tout mais il n'a rien de fondamentalement mauvais. Ce qui en fait son principal intérêt — un large écran intégré — est d’une excellente qualité et on en profite enfin grâce aux optimisations d'El Capitan.

— Test de l'iMac 21,5" Retina 4K (fin 2015)

2 299 €

Achat recommandé

Les plus :

  • Écran Retina d’excellente qualité
  • Le Fusion Drive de série
  • L'accès aux logements des barrettes de RAM
  • Le silence de fonctionnement
  • Les nouveaux clavier et souris
  • Le design et la qualité de fabrication

Les moins :

  • La capacité du SSD rognée
  • L'option Fusion Drive 2 To sans aucun intérêt financier
  • Aucun port USB Type-C
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avatar Lopokova Lydia | 

@fte

Je voulais juste dire que les intégrateurs vraiment sérieux sont assez rare ;-)

avatar fte | 

Les professionnels vraiment sérieux, toutes professions confondues, sont rares.

avatar johannk | 

@ Lopokova Lydia

"Sur ce point ce devant produire du contenu en volume sont des professionnelle, la donne n'est pas la même dans ce cadre."
Et ce n'en est qu'une parmi tant d'autres...

Relis-toi, s'il te plaît... Ou fais des phrases moins compliquées, que tu maîtriseras mieux...

avatar Lopokova Lydia | 

@johannk

Je ne vois pas ce que cette phrase a compliquée.

Et je ferais,hélas, autant de faute sur une phase élémentaire.

avatar johannk | 

Bah c'est juste qu'elle est incompréhensible... Alors que le débat était plutôt intéressant...

avatar Lopokova Lydia | 

@johannk

SI tu trouves ça incompréhensible je ne peux pas grand chose pour toi :-(

Hormis les fautes d'orthographe c'est là une phrase on ne peut plus standard, simple et limpide.

Tu ne lis que l'équipe ?

avatar Nicolarts | 

C'est vraiment dommage par cette nouveauté ! iMac ne reste pas modifiable sauf le mémoire vive donc on est obligé racheter un iMac en cas en panne. Il est préféré que Apple est plus ouvert et vendre un centrale unité en cas où qu'on veut changer soi-même... S'ils continueront les ordinateurs les trucs soudées et ils perdront les clients, réveille toi, Tim Cook !

avatar ibuz | 

Le comble du progrès informatique c'est que croire que le dernier ordi avec le top cpu et carte graphique nous permet de travailler plus vite.
Alors que l'on tape sur son clavier avec 2 doigts ( aller 3 peut être )

Bon mais à part cela ma cb me chatouille pour changer mon vieux lac mimi 2005
Allumé 24/ 24 et pas une panne sauf un petit dd changé
J' hésite entre 27 milieu et haut de gamme avec la carte graphique au max.
Vu que je ne veux pas changer mon ordi tout de suite
Vu les avis nombreux dès mac septiques
Je ne sais plus que penser
Merci de vos avis

avatar dtb06 | 

Juste pour comparer les 22.6 FPS de l'iMac 5K ou les 4.9 FPS de l'iMac 4K avec une 290X de bureau dans un PC de 2011 :
[url="http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=29411616X.png"][img]http://img15.hostingpics.net/pics/29411616X.png[/img][/url]

avatar k2103 | 

@ibuz

Belle question! À laquelle tu es le seul à pouvoir répondre, on ne sait rien de toi, mais les nombreuses opinions émises ici devraient te guider dans ton choix.
Tu ne sembles pas faire un usage professionnel de ton Mac, tu n'as peut-être pas besoin d'un bolide de 3000€ pour satisfaire tes besoins personnels. Pourquoi ne pas continuer dans la ligne des Mini?
Mais si, comme moi, en plus de répondre à des besoins somme toute assez limités, tu recherches une satisfaction dans la possession d'un superbe instrument, avec le plaisir et les défis d'apprendre à le connaître, le maîtriser et explorer toutes ses possibilités, bien là, c'est une question d'évaluation en fonction de tes moyens.

avatar ibuz | 

@k2103 :
Ok
Donc le mac mini est mon 4 eme mac
Le premier c'était un Apple II sur lequel je programmais pour faire mes math
Config de la maison Mac mini avec sondstick 2 , une Time capsule un iPad 2 un mac Book pro pour madame ( usage pro) une tu connectée en dnla
Le mac mini me sert pour un usage personnel et pro pour me connecter sur un as400 ( vpn) et parfois en bootcamp car le VPN en IPSec ne fonctionne que sous windaube
Utilisation perso pour bureautique musique montage vidéo et photo ( reflex capteur full 24x36)
Actuellement plus de jeu car mini dépassé
Impossible de sauvegarder mon iPhone 6 car iTunes trop ancien
Bref un machine mixte
Mais je voudrais la garder un peu
Ps: comment intégrer le mini au réseau familial avec un accès aux photo et musique qui seront sur le nouvel iMac ?

avatar ibuz | 

@k2103 :
Au fait
Je vous lis depuis longtemps
Et je te rassure j'utilise bien plus que 3 doigts
C'était juste une petite note d'humour car il me semble que certain ici critiquent beaucoup (trop?)

avatar k2103 | 

@ibuz

Et les jeunes n'utilisent plus que leur deux pouces. Ce n'est plus un critère.
Mon premier était aussi un Apple II. Les derniers sont un MacBook Pro 2015 et un iMac 27" 2010 que je m'apprête à changer. J'ai indiqué mon choix plus haut :

"Pour moi, ce sera le 27" d’entrée de gamme (2099€), mais sans disque dur anachronique même pas fusion et avec plutôt l’option SSD 256 Go (240€). J’ai déjà un SSD externe de 500 Go pour compléter l’ensemble en USB 3."

Ça me conviendra parfaitement. Dans ton cas, je pense que tu connais ta réponse. Mais, pour le Mini 2005, limité à Léopard, son utilisation restera aussi assez limitée.

avatar MBAFan | 

@Sostène Cambrut :
Cela fait des années que les i5 des iMac ne gèrent pas l'hyperthreading.
Ce n'est pas une nouveauté de 2015 !

avatar Peo | 

Bonjour à Tous,

J'ai commencé mon travail d'informaticien il y a 35 ans. A l'époque je bossais sur des machines Digital PDP 11 et sur du Digital MicroVAX qui tournaient sur RT11SJ et MicroVMS, sur des stations Sun Solaris x86 et sur des IBM RS6000.

Déjà à cette époque l'intégration des machines Apple dans un réseau VAX via Decnet était supérieure de plusieurs années lumières par rapport au monde PC. J'étais développeur, dans un premier temps sur DB Oracle et puis sur des interfaces de pilotage de bancs de test moteur de + de 800 CV. Durant les 3/4 de ma carrière, j'ai programmé en NI Labview ou NI Labwindows/CVI sur des PC - ces softs n'existent pas dans le monde Apple -. Monopole Microsoft exige.

A la fin de ma carrière je travaillais dans la CAO en environnement Dassault CATIA V5 et Autodesk Inventor.

Les PC que nous utilisions étaient des DELL du plus haut de gamme qu'il existait, et pourtant je me souviens d'un grand nombre de fois ou après avoir séché 2 ou 3 heures sur de la programmation ou de la CAO on recevait l'un ou l'autre message du type " Windows à quitté de manière intempestive .... etc.... ". Des heures et des heures de travail perdues et une seule grosse envie, jeter les PC par la fenêtre.

En 2009, à deux années de la fin de ma carrière je me suis empressé de m'acheter un iMac parce que mon hobby est la photo. Actuellement, si j'envisage de migrer vers un nouvel iMac 27", c'est que je travaille, via Photoshop, en Raw avec un capteur de 36 millions de pixels - fichiers => à 60 Mb en natif -.

Comme vous pouvez le constater, je n'ai pas de grandes expériences informatique sur le matériel récent. Je peux juste dire que entre passer le plus clair de mon temps à tout réinstaller parce que Windows est devenu canard boiteux et TRAVAILLER sans problèmes sur mon iMac je choisi la seconde solution.

Certes Apple est cher. Il faudrait être fou pour dire le contraire. Je pourrais aussi dire qu'une Porsche c'est cher - je n'en possède pas, mes moyens ne me le permette pas -. Je pourrais aussi dire qu'une Porsche a des défauts, que le rétro intérieur est quand même plus petit que le rétro de la camionnette x ou y. Mais est-ce là un immense défaut par rapport à la somme des qualités.

Je n'ai ni la compétence voulue, ni l'expérience voulue pour poser un jugement sur le meilleur des 2 mondes - PC et Mac -. La seule chose que je puis dire est que dans le monde PC la meilleure version de Windows, en termes de stabilité, a été Windows 2000. C'est dans cet environnement que fonctionnaient nos pilotages de banc d'essais.

Je pense que chaque monde a ses favoris et ses détracteurs et qu'il sera toujours malaisé de les départager.

Ma compagne utilise Windows 7 sur un DELL de 4 ans d'âge - Traitement de texte Word et le plus simple des logiciels de traitement de photos + WinMail - et quand je démarre mon iMac de 2009 et son PC, je travaille déjà depuis 5 minutes sur mon iMac - Photoshop ou Indesign - que son PC est toujours en train de se charger.

Si je voulais revendre mon iMac je pourrais encore en retirer quelques sous. Si je devais " revendre " son PC je devrais le donner pour que quelqu'un soit intéressé.

Quand à la soluce Hackintosh, j'en possède un duquel je poste cet article. Je crois que ce n'est pas à la portée du premier venu de configurer ce type de machine mais je pense que la solution mérite d'être exploitée.

Péo.

avatar roquebrune | 

si on prend d'entree 13gb de RAM est ce qu'il y aura 4 x 4RAM ou 2 x 8 ? (ce qui laisse la possibilite plus tard d'en ajouter encre 2x 8)

merci

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