Test du Chromebook C200 d'Asus : un vrai ordinateur à 200 € ?

Mickaël Bazoge |

Par bien des aspects, les Chromebook commercialisés aujourd'hui sont la réalisation de la promesse des netbooks, ces petits ordinateurs commercialisés vendus une bouchée de pain à partir de 2007… dont le principal défaut était de ne servir à rien, si ce n'est à caler les portes. Depuis, les performances se sont heureusement améliorées, tout comme les logiciels sachant en tirer le plus grand profit. Les Chromebook savent ainsi se montrer beaucoup plus polyvalents et pratiques que les netbooks. Même s'il ne faut pas en attendre des performances ébouriffantes, ces petits ordinateurs commencent à se faire une place dans le paysage, qu'il s'agisse du secteur de l'éducation aux États-Unis ou sur Amazon : le PC le plus populaire est en effet un Chromebook, le C200MA-KX002 d'Asus.

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L'appareil coûte 199 €, ce qui explique sans doute une partie de son succès. Mais les notes élogieuses et les commentaires positifs laissés pour ce modèle interrogent. Et si les Chromebook, ainsi que Chrome OS, avaient finalement atteint leur maturité ? Ne reculant devant aucun sacrifice, nous avons voulu en avoir le cœur net. Soulagés de 279 € après avoir sélectionné la mouture équipée de 4 Go de RAM au lieu de 2, nous voici en possession de l'ordinateur.

Pas vraiment un MacBook Air

Les vieux souvenirs des premiers netbooks n'inclinaient pas à la confiance. C'est donc avec un peu d'appréhension que j'ai ouvert la boîte. Surprise, le design et la conception de l'ordinateur ne sont pas si vilains. Il faut savoir raison garder : on n'est évidemment pas ici en présence d'un MacBook Air (même si le design du Chromebook rappelle immanquablement celui de l'ultra-fin d'Apple, devenu pratiquement un standard dans l'industrie).

L'ordinateur bénéficie de finitions tout à fait correctes pour sa gamme de prix. Le capot façon glossy (les traces de doigts adorent), l'épaisseur d'1,98 cm (1,7 cm entre les deux points les plus éloignés sur le MacBook Air), le poids raisonnable d'1,15 kg finissent de sortir le C200 d'Asus de la trappe aux méchants netbooks.

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Le châssis en plastique, la charnière qu'il convient de ne pas trop maltraiter, les autocollants (pas trop envahissants cependant) rappellent évidemment que nous sommes ici en présence d'un PC à 200 €. Le clavier chiclet, qui évoque là encore les produits Apple, n'est pas le pire qu'on ait rencontré jusqu'ici ; les touches, solides sous les doigts, ont une course sèche et courte. Le trackpad n'est pas fantastique : trop petit, il souffre surtout des performances moyennes de l'ordinateur, sur lesquelles on reviendra.

Là où ce Chromebook pèche le plus, c'est sans doute au niveau de l'écran de 11,6 pouces : pas d'IPS ici, des angles de vision limités, mais une définition identique à celle du MacBook Air (1 366 x 768). L'impression globale qui se dégage de cet écran est assez mitigée, les images manquent de piqué, surtout quand on s'est habitué à la qualité des dalles d'Apple. Difficile toutefois de réclamer le même niveau de prestations sur un appareil vendu quatre fois moins cher que le portable le plus abordable d'Apple…

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A cet égard, il est d'ailleurs assez injuste de vouloir toujours comparer le C200 au MacBook Air, les deux ordinateurs ne jouant définitivement pas dans la même cour. Au niveau du prix évidemment, mais aussi pour ce qui concerne les fonctions : OS X et Chrome OS n'ont pas grand chose à voir.

Surprise au rayon logiciel

Comme son nom l'indique, le cœur du système d'exploitation du Chromebook n'est autre que le navigateur Chrome. Le moteur de recherche présente volontiers son butineur comme une plateforme plutôt qu'une simple fenêtre sur internet, ça n'a jamais été aussi vrai que sur cet ordinateur.

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Tout ou presque dans Chrome OS tourne autour des services Google, tout particulièrement des fonctions de Drive : stockage en ligne (Google offre gratuitement 100 Go durant deux ans) et bureautique sont véritablement l'apanage du moteur de recherche. Il n'existe d'ailleurs aucune alternative sérieuse à ces deux fonctions, ni Microsoft Office ni Dropbox… du moins, pas dans des versions natives car il reste heureusement possible d'utiliser les déclinaisons en ligne (autant jouer le jeu de Chrome OS à fond, ce d'autant qu'il existe des extensions Office dans le Chrome Web Store).

L'interface de Chrome OS mélange des éléments de Windows et d'OS X. Depuis le ravalement de façade du printemps 2012, le système d'exploitation a abandonné le principe du « plein écran » des débuts, qui donnait aux Chromebook l'impression de n'être que des navigateurs web. Chrome OS embrasse depuis le concept de bureau, plus traditionnel certes, mais sans doute plus confortable et rassurant pour les utilisateurs.

De fait, on retrouve une sorte de menu Démarrer listant les applications disponibles et une étagère dans laquelle on glissera les raccourcis de ses apps. Une barre d'outils, comprenant les réglages, l'affichage du niveau de la batterie et du Wi-Fi ainsi que le nombre de cartes Google Now, complètent une interface, comme on le voit, très simpliste. En masquant automatiquement l'étagère et en passant Chrome en plein écran, il est d'ailleurs possible de basculer rapidement dans l'interface des origines.

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Une touche dédiée permet même d'afficher l'app en plein écran débarrassé de l'interface de Chrome. Une autre touche lance un aperçu des différentes applications, dans un style qui rappelle Exposé. Minimaliste au possible, l'interface de Chrome OS a pour elle la facilité de sa prise en main, pour peu qu'on accepte le postulat de départ : on est d'abord en face d'un navigateur web, même si Google tente de faire passer des vessies pour des lanternes.

Des applications dans un navigateur

Chrome OS propose une boutique d'applications qui liste trois types de logiciels : des extensions qui font office de webapps pour Chrome (elles s'ouvriront alors dans le navigateur), des applications " natives " sous forme de paquets, et des apps Android. Les quelques applications Android adaptées à Chrome OS (Vine, OneFootball…) ne sont optimisées que sur le papier : comme pour les applications autonomes, elles s'affichent dans une fenêtre à part dont les dimensions sont celles d'un smartphone ou d'une tablette Android. Les performances du C200 étant ce qu'elles sont, utiliser ces apps mobiles n'offre qu'une expérience médiocre. Une bidouille existe qui permet d'installer n'importe quelle application Android. On trouvera à cette adresse un mode d'emploi mais gare : il va falloir jouer du Terminal… Néanmoins, c'est le seul moyen de profiter d'applications basiques comme Skype.

Quelques applications natives - Cliquer pour agrandir

Quant aux applications natives, qui ne sont elles aussi qu'une poignée, elles s'affichent en dehors de Chrome, donnant l'illusion de l'autonomie par rapport au navigateur. Ce qui est rafraîchissant car Chrome est sympathique mais son interface est parfois un peu lourde. Google pousse au développement de ces logiciels qui donnent une véritable patine « système d'exploitation » à Chrome OS. Ces apps ont également la particularité de pouvoir être utilisées (pratiquement) sans le fil à la patte d'une connexion réseau.

De par sa nature, Chrome OS s'appuie d'abord sur le stockage en ligne de Google. Il est aussi possible de conserver des documents en local : notre Asus dispose ainsi de 32 Go de stockage « en dur », dans lesquels on mettra vidéos, fichiers bureautiques, photos, musique, etc. Un navigateur de fichiers (baptisé… Fichiers) permet d'accéder aux documents en local comme à ceux présents sur Google Drive. Cette application sait lire de nombreux formats audio, vidéo, photo et bureautique, ainsi que toutes sortes de conteneurs (liste).

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Ce simili-Finder très simplifié est loin de proposer le fin du fin en matière de manipulation de fichiers (pas d'étiquettes de couleur, pas d'onglets), mais c'est finalement ce qui rapproche le plus Chrome OS d'un système d'exploitation « normal ».

La vie avec la tête dans le nuage

Les applications natives sont mieux servies : même sans internet, il est possible de continuer à les utiliser, à l'instar de la sympathique Google+ Photos. Mais Chrome OS montre clairement ses limites lorsqu'aucun accès à un réseau n'est disponible, ce qui a d'ailleurs toujours été la croix que porte la plateforme de Google. Le fonctionnement hors réseau est loin d'être optimal. Même les jeux, qui sont moins dépendants du web, restent nombreux à réclamer, au bout de quelques minutes, leur ration de Wi-Fi.

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Les applications qui peuvent fonctionner sans Wi-Fi limitent le Chromebook à un usage basique : lecture musicale, affichage des rendez-vous, prise de notes, ouverture de fichiers bureautique… Une option dans les réglages de Drive permet néanmoins de faciliter l'utilisation sans réseau, en activant la synchronisation hors connexion qui ouvre droit à la lecture de documents et l'édition légère, mais dans les faits on regrettera très vite de ne pas être couvert par un hotspot.

Il n'y a aucun miracle à en attendre : sans connexion, Docs tente un peu désespérément de se synchroniser sans laisser la main à l'utilisateur; Gmail offre bien de créer des brouillons et conserve les conversations, mais les images ne s'affichent pas...

Autre problème que nous avons pu subir lors de l'utilisation du C200 : malgré ses 4 Go de RAM (2 Go de plus que le modèle de base), des ralentissements se font ressentir, tout particulièrement avec de nombreux onglets ouverts dans Chrome. Cela affecte non seulement la frappe clavier (de guerre lasse, j'ai terminé la rédaction de ce test sur mon Mac), mais aussi la vélocité et la réactivité du curseur.

On a tôt fait de râler sur le trackpad, qui n'est déjà pas le meilleur composant de ce Chromebook, alors que le problème provient surtout du processeur, un Celeron N2830 dual-core (cadencé à 2,16 GHz) équipé d'une carte graphique Gen 7 d'Intel. Si le moteur n'est pas un foudre de guerre comme on l'a vu, il suffira sans doute aux utilisateurs qui se contentent de bureautique légère, écouter de la musique ou lire une vidéo sur YouTube. La présence du Wi-Fi 802.11ac, peu fréquent sur les Chromebook du marché, est un atout bienvenu dans un portable qui tire tout son intérêt de sa connexion au réseau.

Globalement, les performances n'ont rien d'exceptionnel, qu'il s'agisse donc des ralentissements observés ou des jeux. Par chance, le Chrome Web Store ne propose aucun titre réellement gourmand graphiquement parlant… et puis le jeu n'est pas forcément la fonction la plus recherchée sur les Chromebook.

OS X dans Chrome OS - Cliquer pour agrandir

La fonction Bureau à distance permet d'afficher sur le Chromebook l'écran du Mac, et d'en prendre le contrôle à distance. Là aussi, des ralentissements sont à prévoir sur le Chromebook, mais cela peut représenter un moyen de rendre l'ordinateur plus productif en utilisant un système d'exploitation un peu plus évolué que Chrome OS. Mais n'attendez pas du Chromebook qu'il se transforme en Mac low cost…

Le Chromebook intègre une sortie HDMI qui permet évidemment de connecter un téléviseur ou un moniteur; il devient possible d'afficher Chrome OS en mode étendu ou en recopie vidéo - on préfèrera le premier mode, la recopie vidéo n'ayant pas offert durant nos tests de résultats très probants : image déformée sur le moniteur et format 4/3 sur l'écran du portable, le tout sans réglages possibles.

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Le C200, tout comme ses comparses, est aussi compatible Chromecast; après une phase d'appariage qui fait regretter la simplicité d'utilisation d'AirPlay avec l'Apple TV et le téléchargement d'une extension pour Chrome, il est possible de « caster » un onglet ou une application (pas toutes : surveillez la présence de l'icône Chromecast). La qualité vidéo peut être en 720p ou plus, mais force est d'avouer que celle-ci ne nous a guère convaincus avec la présence d'artefacts et des textes aux contours flous. En revanche, les modes Bureau étendu ou recopie vidéo pointent aux abonnés absents, au contraire du Chromecast sur Mac où le module peut afficher une recopie vidéo.

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La liste des désagréments commence malheureusement à être un peu trop longue, mais on peut regretter aussi l'absence de pilotes d'imprimantes en natif. Il faut en passer par le nuage de Cloud Print, une technologie Google qui pour fonctionner parfaitement, nécessite une imprimante connectée à internet, ce qui n'est pas toujours le cas.

Un vrai bon point pour finir, concernant l'autonomie. Le C200 assure plutôt bien dans ce domaine. Lors de nos tests, nous avons pu utiliser le Chromebook un peu moins d'une dizaine d'heures sur une pleine charge, dans le cadre d'un usage normal (bureautique, consultation de films, quelques jeux), tout en étant bien entendu connecté au Wi-Fi. C'est plus que la plupart des concurrents sous Chrome OS, et un peu moins bien que les MacBook Air qui sont parmi les plus endurants de leur catégorie (lire : Test du MacBook Air 13" début 2014).

Pour conclure

Les Chromebook sont de drôles d'animaux informatiques. Leurs prix au ras du plancher en font des compagnons dignes d'intérêt pour un public d'étudiants qui n'ont pas forcément les moyens de s'offrir un MacBook Air, ou encore pour les employés d'entreprises qui utilisent des portails web métier. Il ne faudra pas, malgré tout, demander la Lune au C200 d'Asus : les performances moyennes le limiteront à des tâches bureautiques de base et à la navigation internet.

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De mon côté, j'ai trouvé l'expérience rafraîchissante : il est vrai qu'en utilisation nomade, je m'arrange toujours pour être couvert par le Wi-Fi, ce qui permet d'exploiter pleinement les possibilités offertes — et il est vrai que pour 200 € et malgré les quelques limitations matérielles, on se surprend à pouvoir effectuer sans difficulté bon nombre des tâches qu'on a l'habitude de réaliser sur un MacBook Air. C'est d'autant plus vrai si on a intégré sa routine au sein de l'écosystème de services Google.

Pour le prix demandé, on ne s'en tire donc pas trop mal avec des finitions pas désagréables, même si un effort sur l'écran aurait été apprécié. Quoi qu'il en soit, le C200 (et au delà, le concept même de Chromebook) ne cesse d'interroger sur sa pertinence et son bien fondé. L'appareil saura dépanner en servant de machine d'appoint, mais à moins d'être certain de sa couverture Wi-Fi, il est toujours difficile de le conseiller comme machine principale, surtout pour les débutants de la chose informatique auxquels les Chromebook se destinent pourtant.

à partir de 199 €

Oui, mais…

Les plus :

- Prix
- Conception et finition de bonne qualité
- Concept de Chrome OS intéressant
- Autonomie convaincante

Les moins :

- Nécessité d'une connexion réseau
- Sélection d'apps assez pauvre
- Il faut être fan de Chrome pour accepter d'y vivre
- Absence de connexion cellulaire
avatar nicolay3 | 

Merci pour ce test complet.

avatar Soner | 

Question simple et bête. On peut installer Windows dessus?

avatar Oyoel | 
C'est possible, même si c'est fastidieux et pas terrible niveau résultat http://www.windows8facile.fr/installer-windows-8-sur-chromebook/
avatar Pierre H | 

Et en faire un Hackiintosh ?

avatar poikoi | 

Bonne chance...

avatar macbookintel | 

A emporter partout ou l'on a peur d'abimer ou se faire dérober son MBA...
A mon sens Il manque un écran tactile ou un bon trackpad...

avatar pulpnet | 

Le modèle ACER C720P est tactile pour 299€. Au niveau du trackpad je ne le connais pas.
http://www.pixmania.fr/chromebook/acer-chromebook-c720p-29574g03aww-blanc-tactile-pc-portable/22358750-a.html

avatar lmouillart | 

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avatar Mickaël Bazoge | 
Merci pour la précision sur les procs ARM et Intel, effectivement ça peut faire une différence.
avatar lmouillart | 

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avatar patrick86 | 

"Il faut en passer par le nuage de Cloud Print, une technologie Google qui pour fonctionner parfaitement, nécessite une imprimante connectée à internet"

WTF ?

Donc je maintient ce que j'en pense : en l'état, c'est du minitel.

Vas expliquer ça à un utilisateur lambda :
— bon alors, vous pouvez imprimer. Par contre, il vous faut une imprimante connectée à Internet et que le Chromebook y soi connecté sinon ça marche pas.
— Hein ?? Mais mon imprimante elle est pas dans Internet ! Elle est chez moi, sur mon bureau !
— Ben ouais, mais M. Google a pensé que c'était plus pratique que ça passe par ses serveur entre le PC et l'imprimante, donc il dit faut une connexion à internet pi c'est tout.
— Il est débile ou quoi M. Google machin !!!???.
— Ben… Achetez une machine à écrire. Ce sera plus simple.

---

Le Cloud Souverain Généralisé commence à montrer de tout et n'importe quoi, du plus drôle au plus "WTF".

avatar lmouillart | 

[supprimé]

avatar patrick86 | 

@lmouillart :

Je pense que nous n'avons pas la même notion de "pratique".

--

"vous avez juste besoin de votre identifiant Google pour imprimer depuis où vous souhaitez sur une imprimante physique"

'juste' besoin d'un identifiant Google. Donc si je n'ai pas cet identifiant Google, je ne peux pas imprimer avec mon ordinateur sur mon imprimante. J'ai du mal à trouver ça "pratique"…

Et puis c'est un non-sens technique absolu. Passer par un serveur distant pour imprimer sur la machine qui est juste à côté ? Je me demande si les gens qui ont pensé Internet en pissent de rire ou ont les cheveux qui se dressent sur leurs têtes.

--

Moi ça m'amuse plus qu'autre chose…

avatar rikki finefleur | 

Je plussoie.
Pour imprimer, devoir passer par internet est totalement stupide...

avatar lmouillart | 

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avatar Androshit | 

A 50€ de plus, autant prendre un Asus T100 (Windows 8.1, hybride tactile, Office 365).
On le trouve même avec 50€ en cadeau.
http://www.amazon.fr/Asus-Transformer-T100TAF-BING-DK005B-portable-Microsoft/dp/B00OURQ2DI/ref=pd_cp_computers_2/276-5478572-0319804

avatar Lemmings | 

"[les netbooks] dont le principal défaut était de ne servir à rien, si ce n'est à caler les portes"

Heu vous êtes gentils mais c'est pas parce que VOUS n'y avez pas trouvé d'intérêt que vous devez vous permettre de dire cela.

Déjà en 2007/2008 les netbooks faisaient bien plus de choses que les tablettes actuelles, même si elles progressent très vite, cela restait des ordinateurs à part entière et complets.

Pour ma part, mon vaillant et encore utilisable EeePC 901 me servait à :
1) sortir mes photos de la carte mémoire de l'APN, visualiser, retoucher et mettre en ligne, en utilisant le port SD directement intégré...
2) surfer sur le net lors de mes voyages, même si de nos jours ce rôle est plus souvent repris par les smartphones/tablettes, à l'époque c'était tout de même la solution la plus pratique en mobilité.
3) voir des films, rien de plus à ajouter, sinon que l'écran tenait droit aisément contrairement aux tablettes, même de nos jours et malgré les couvertures "intelligentes".
4) mixer, en effet après installation de Traktor et utilisation d'une carte son USB basique, je pouvais mixer tranquillement dans des petits bars sans avoir à amener un gros matériel. La puissance était largement suffisante, seul l'écran un peu petit limitait l'usage.

Et je ne parle que de mon propre usage...

Cela restait des petites machines adaptées à un usage mobile ponctuel, effectivement il n'a jamais fallu les voir comme des outils du quotidien !

ps : je m'étais même amusé à mettre OS X dessus, ça tournait pas si mal : https://www.youtube.com/watch?v=QFHoCQ21fnQ

avatar os-app92 | 

@Lemmings :
Et oui les avis sont toujours très tranchés sur ce forum. Le bon esprit bienveillant des fans d'Apple qui ont le bon goût d'avoir le bon avis que personne ne peut contester.

avatar philoo34 | 

@os-app92 :

"Le bon esprit bienveillant des fans d'Apple qui ont le bon goût d'avoir le bon avis que personne ne peut contester"

Réflexion débile .... Bouuuuu que je suis méchant ...
Ou as tu vu que personne ne peut contester ?
Qu'attends-tu ? Plutôt que de faire un faux procès par paresse intellectuelle .

avatar legallou | 

@lmouillart As-tu essayé d'installer un Linux Ubuntu ou Mint sur ton ChromeBook ? (je suis depuis deux semaines à la recherche d'une solution pas cher pour un voisin).

avatar lmouillart | 

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avatar Vaudan (non vérifié) | 

Les eepc le truc révolutionnaire qui a fait deux saisons ?

avatar chrisbi | 

Androshit: surtout ne pas prendre ce modèle, il est limité à 1Go de Ram et c'est une horreur sous windows 8, qui casse la fluidité de cette machine.

Les netbooks qui renaissent , tout doucement, avaient des vocations, et un marché en témoigne les ventes, même si les marges étaient faibles: petit budget, machine à écrire pour certains, machine idéale pour la gestion de quelques projets musicaux, ou tout terrain... Etc. Mais le couple wintel les a tué, avec de nombreuses limitations matériels et software, et microsoft n'a pas voulu prendre le risque de voir des modèles linux se répandre à l'époque. Ils renaissent car il existe une réelle place pour eux, en témoigne l'asus X205 et le fait que Google occupe cette place pour l'instant, ou du moins essaie avec ses chromebooks.
Il ne faut pas chercher à les comparer à des macbooks airs mais plutôt à des machines au rapport qualité prix imbattable, et plutôt d'appoint.

Le blog le plus pertinent dans son analyse reste celui de Pierre Lecourt sur minimachines.net

avatar warmac33 | 

Oui je trouve comme Lemmings votre critique des netbook assez limite : mon EeePC Asus que j'ai payé 250€ il y a 4 ans fonctionne toujours très bien.
Il tourne sous ubuntu, tient encore la charge 7H30 en traitement de texte, et fait un paquet de trucs que tous les hipsters sous ipad ne peuvent que rêver faire... (charger une carte SD d'APN ou une clé USB, se brancher sur un projo même si on a pas ce putain d'adaptateur, utiliser flash, stocker 250Go de données...).
Bref, donnez moi un ipad et un netbook, c'est l'ipad qui me servira à caler les portes !

avatar philoo34 | 

@warmac33 :

"Bref, donnez moi un ipad et un netbook, c'est l'ipad qui me servira à caler les portes !"

Ça te ferait mal de comparer ce qui est comparable ?
Non Parce que sinon on peut comparer ton eeePC avec un MBP aussi ?

avatar warmac33 | 

allez prends pas la mouche, c'est pas ton ipad chéri à toi que je vais mettre sous ma porte.
En plus le coup du branchement au projo avec adaptateur ça marche aussi avec le MBP...

"Ça te ferait mal de comparer ce qui est comparable ?"
Tu veux dire comme quand on se permet de comparer un netbook à un cale-porte ?

avatar patrick86 | 

"En plus le coup du branchement au projo avec adaptateur ça marche aussi avec le MBP..."

Moi ce qui m'emmerde c'est pas l'adaptateur, c'est de n'avoir que du tout vieux tout pourri VGA pour brancher le projecteur à mon Mac.

avatar warmac33 | 

c'est un autre débat mais pour le coup du VGA dépassé tu n'as pas tort.
(même si la plupart des non mac ont désormais une sortie HDMI, tandis que les mac nécessitent toujours un adaptateur).

avatar Lemmings | 

@warmac33 : je peux même aller plus loin, j'ai un iPad première génération, non seulement il ne me sert plus à rien de nos jours, Apple ayant complètement abandonné ce produit, mais il rame d'une manière hallucinante quand j'essaye de l'utiliser.

Bref, un superbe cale porte ça aussi... Pourtant c'est bien plus récent que l'EeePC !

avatar patrick86 | 

@Lemmings :

Envois moi ton iPad. J'en trouverai une utilisation moi.

avatar Lemmings | 

@patrick86 : je te le vend avec plaisir si tu veux...

avatar philoo34 | 

Finalement ,
une bonne tablette Kodak sous Android avec un dock clavier et hop !
on a la même chose pour encore mois cher .
Et pas de limitation du a un OS wifi-dépendant

Quoi !

avatar alan1bangkok | 

perso , je possède aussi un Chromebook , pour une utilisation précise
le streaming live sport lorsque je suis en déplacement
100% satisfait
je préfère être fan de Chrome que fan de Safari...
le reste je m'en tape

avatar philoo34 | 

@alan1bangkok

"perso , je possède aussi un Chromebook , pour une utilisation précise
le streaming live sport lorsque je suis en déplacement
100% satisfait"

Une tablette de base aurait laaaargement fait l'affaire ...

avatar alan1bangkok | 

non
besoin de Flash Player pour le streaming
même une tablette haut de gamme en or et bas résille... ne servirait à rien dans ce cas

avatar JPTK | 

Un ordi avec 4 go de ram qui ne permet pas d'achever un texte parce qu'on a trop d'onglets ouverts (combien par curiosité ??), c'est ça la maturité ? Ca mérite l'appellation "ordinateur" ? C'est toujours de la merde quoi, même à 280 €
Je préfère m'acheter un macbook d'occasion à ce prix, je pourrais faire bien plus qu'avec ce machin connecté.

avatar lmouillart | 

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avatar jeancherpa | 

ces chromebooks sont super tentants, mais je m'étonne qu'encore une fois personne ne parle du problème majeur : chrome sur chromebook n'a rien à voir avec chrome sur les autres OS, il est très très bizaremment nettement moins puissant ! par exemple, il perd complètement les pédales avec les applis/sites web à forte teneur en javascript, je sais pas pourquoi..

c'est quand même fou ce retard qu'ils ont sur les autres versions de chrome, à moins qu'il y ait qque chose qui m'échappe. Pour ceux qui n'ont pas de chromebook, c'est facile à verifier si vous avez parallels desktop : vous pouvez facilement installer chrome OS et y lancer des sites/applis web fonctionnant avec beaucoup de javascript... vous verrez qu'il y a plein de problèmes.

avatar lmouillart | 

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avatar jeancherpa | 

sur ma version de Chrome OS, quand je clique sur "rechercher des mises à jour", il me dit que ma version est à jour (14.0834), mais c'était peut-être la dernière update mineure d'une vieille version, ok je vais regarder. Tu as essayé de ton côté avec des sites web javascript complexes ?

avatar lmouillart | 

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avatar jeancherpa | 

good news effectivement !

je suis en train de lancer le test javascript http://test262.ecmascript.org/ sur ma version de chromeOS, tu pourrais la lancer sur ta version récente stp ? :-)

avatar lmouillart | 

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avatar jeancherpa | 

merci ! sur la version chrome os de parallels, j'ai 444 fails, dont beaucoup plus effectivement.

avatar Laurent S from Nancy | 

Pour le prix ce type de machine m'a l'air tout à fait correcte. C'est dommage qu'il soit dépendant à 99,99 % d'une connexion réseau wifi, car ça pourrait être un bon compromis à une tablette.

avatar CKJBeOS | 

@Laurent S from Nancy problème de génération ou de conscience ?
Il m'est encore tres dure d'admettre de tout avoir "online" sans parler en effet de l'impression, mais bon c'est un choix personnel après.
Le produit est séduisant comme souvent, mais ça reste pour un usage limité et très peu évolutif pour suivre l'évolution des technologies, si toutefois on considère cela c'est intéressant, mais Google only mouais... c'est comme Microsoft ou Apple only mouais ;(
Apres le prix c'est 5 ans de macbook Air donc ça se tient, pour... du net du net et du net.

CONNEXION UTILISATEUR