Apple, la tête dans le nuage

Anthony Nelzin-Santos |

« La vérité est dans le nuage », disait Steve Jobs… les problèmes aussi. Après trois ans de flottement, Apple a enfin accompli sa révolution copernicienne : le Mac est définitivement relégué au simple rang de périphérique tournant autour d’un nuage où sont stockés tous vos fichiers.

Le nuage est le fil rouge qui lie toutes les annonces faites lors du keynote d’ouverture de la WWDC 2014. Au corps défendant de Steve Jobs sans doute, iCloud ne faisait rien d’autre que synchroniser fichiers et réglages stockés sur des appareils épars. Tout comme le même Steve Jobs l’avait rêvé, iCloud va maintenant réellement jouer son rôle de nouveau hub numérique : la « vérité » est vraiment dans un nuage autour duquel les appareils gravitent.

CloudKit est l’axe de ce renversement — non seulement Apple invite les développeurs à rapidement adopter cette nouvelle API, mais elle l’utilise elle-même dans iCloud Drive et iCloud Photo Library. Documents dans le nuage faisait « monter dans le nuage » documents et réglages selon une formule qui n’appartenait qu’à Apple, et n’était pas toujours fiable. CloudKit est un accès direct aux « serveurs iCloud », desquels « descendent » les documents et réglages.

Au cas où ce ne serait pas encore clair, répétons-le : CloudKit n’est pas une version revue, corrigée et renommée de Documents dans le nuage. C’est un changement complet de logique.

Prenez Messages, par exemple. Jusqu’ici, les pièces jointes étaient transférées depuis le nuage sur les appareils où elles étaient stockées à demeure. Désormais, elles sont stockées dans le nuage, duquel elles disparaissent au bout de quelques jours pour libérer de l’espace. Il faut explicitement appuyer sur un bouton Garder pour les faire « descendre » du nuage et les stocker en local.

Remarquez le bouton « Keep » : les messages audio et vidéo sont dans le nuage, et disparaissent au bout de quelques jours.
Remarquez le bouton « Keep » : les messages audio et vidéo sont dans le nuage, et disparaissent au bout de quelques jours.

Flux de photos était gouverné par des règles complexes que personne ne comprenait vraiment, des règles gouvernées par l’espace de stockage limité de nos appareils. iCloud Photo Library s’en affranchit en exploitant le stockage infini du nuage. Ou du moins « presque infini », puisque même si Apple ne proposait pas de quotas, elle ne stockerait « que » dix milliards de photos par personne. Toutes ces photos peuvent être consultées depuis le moins cher des iPhone : les originaux sont dans le nuage.

Cette logique ne s’applique pas uniquement aux appareils iOS limités par leur stockage flash, elle s’applique aussi aux Mac qui peuvent embarquer des disques de plusieurs To et se connecter à des systèmes de stockage de plusieurs Po. La démonstration d’une application Photos pour OS X, qui pourrait faire la peau à iPhoto à sa sortie en 2015, est de ce point de vue révélatrice : le Mac est placé au même niveau que l’iPhone et l’iPad, qui communiquent avec lui en égal, gouvernés qu’ils sont tous par le nuage.

Photos pour OS X sera disponible au début de l'année prochaine.
Photos pour OS X sera disponible au début de l'année prochaine.

Au passage, Apple devient fournisseur d’identité, s'inscrivant en faux à tous ces développeurs qui ne cessent de réinventer la roue (souvent à raison) en obligeant les utilisateurs à créer de multiples comptes pour stocker leurs données dans de multiples nuages. Toutes les applications CloudKit puisent dans une même réserve dont l’accès est contrôlé par un Apple ID.

CloudKit efface la frontière entre matérialisé et dématérialisé, local et distant, disque dur et nuage cotonneux, et même numérique et digital puisque l'on peut associer un Apple ID à Touch ID. Apple va même plus loin en appliquant cette logique à des fonctions comme Continuity, HealthKit ou HomeKit : les appareils communiquent entre eux pour former un réseau maillé, un nuage local qui fait écho au nuage central.

Qu’ils semblent stupides, ces PowerBook Duo, Palm Foleo et autres Asus PadFone, qui essayent de tout faire et ne font rien bien. L’iPhone, l’iPad et le Mac peuvent pleinement s’exprimer sans renier leur individualité ; mais unis par le nuage, ils peuvent aussi s’emprunter des fonctions quand il le faut, de la même manière que les Extensions permettent à une application d’exploiter les fonctions d’une autre application quand le besoin s’en fait sentir. Le nuage est là l’acteur d’une symbiose, un facilitateur, et non plus un simple porte-documents passif.

C’est un grand mouvement de l’informatique, initié par Sun il y a plus de quinze ans, mais Apple vient de prendre une direction très intéressante. Sa vision est plus cohérente que celle de Microsoft, qui a pris le chemin de l’unification esthétique plutôt que celui de l’unification fonctionnelle et peine aujourd’hui à créer des produits clairement identifiés et clairement identifiables. À court terme, elle est aussi plus simple et immédiate que celle de Google — mais à long terme, la bataille entre les deux sociétés promet d’être passionnante : Apple met les fichiers dans le nuage et laisse aux appareils le soin de les exploiter ; Google met tout dans le nuage et fait des appareils de simples terminaux d’accès.

avatar patrick86 | 

@John Maynard Keynes :

"L'exécution en locale est elle aussi fortement attaqué par de nombreuses approches pour le pro et le grand public."

Ça commence en effet, mais là encore, une généralisation de ce principe n'est pas dans notre intérêt, alors que cela peut répondre à des situations bien précises.

avatar John Maynard Keynes | 

@patrick86

Là encore l'intérêt d'un petit nombre de "sachants" pèse-t-il beaucoup ?

Nous pourrions aussi s'amuser à un petit exercice intellectuelle en essayant d'inverser nos visions et de nous libéré de notre héritage.

L'informatique tel que nous l'avons vécu n'est-elle pas en fait un pis-aller ?

Ce que nous appelons maitrise et liberté ne relève-t-il pas de la délégation à un public de non-spécialistes d'enjeux technique dont ils n'ont en fait que faire ?

L'enjeux de l'informatique n'est-il pas de proposer des services aux usagers sans que ces derniers est à en comprendre la technicité ?

L'informatique est un des rares outils à la disposition de l'homme qui demande pas mal de techniques et de compréhension pour le mettre en oeuvre.

N'allons nous pas tout simplement vers une informatique enfin orientée sur l'usage et débarrassé de toutes les lourdeurs connexes de gestion qui dans l'absolue n'aurait jamais dut se retrouver entre les mains du grand public ?

Bref le "pouvoir" sur la machine est-il à se point un réel enjeux, où juste un héritage qui de plus donne un sentiment de "pouvoir" aux sachants.

Ne sommes nous pas face aux mêmes enjeux que ceux auquel furent confrontés les hommes du PARC en proposant de révolutionner l'interaction avec la machine grâce à l'approche WIMP ?

Souvenons nous c'était vécu par beaucoup comme une perte des liberté et de pouvoir dangereuse et inacceptable, ne sommes nous pas dans cette même posture d'homme maitrisant les choses et ne voulant pas perdre cette maitrise sous prétexte de servir les "masses" ?

Je trouve intéressant d'essayer d'inverser la direction de notre regards sur ces questions ;-)

avatar lmouillart | 

@patrick86
"Il s'avère que les gens n'ont pas conscience de l'importance que peuvent avoir leurs données, aussi bien en terme de valeur personnelle (souvenirs de famille, informations/communications privées, etc.), qu'en terme de possibilités perverses que cela offrirait au premier malade mental qui tomberait dessus."
Si, quand on leur laisse le choix de ne pas partager leurs données privées/profils pour en gros 50$/an et par personne, soit pour une famille classique environ 16000$ de coût pour l'ensemble de la vie numérique de cette famille, sans bien-sure aucune garantie (rachats, changement de politique), ou alors des solutions gratuites avec comme contre partie l'affichage de publicité et le partage de certaines données à des tiers. Tu obtient dans la première catégorie, quasiment personne, excepté 2-3 hippies, de l'autre entre 1 et 3 milliards d'utilisateurs, totalement ravis d'économiser ces 50$/an/personne.

avatar patrick86 | 

@lmouillart :

" Tu obtient dans la première catégorie, quasiment personne, excepté 2-3 hippies, de l'autre entre 1 et 3 milliards d'utilisateurs, totalement ravis d'économiser ces 50$/an/personne."

Et au milieu, moi, totalement ravis d'avoir mes données accessibles à moi-même quand je le souhaite, sans abonnement à payer (je pourrais mettre fin à mon forfait Internet, je perdrais RIEN), avec une forte garantie qu'elles ne sont pas exploitées massivement par autrui (quelqu'en soit le but) et une maitrise forte de celle-ci.

--

Je ne fais pas mes choix en fonction de la masse.
Le conformisme, le suivisme et la mode ne m'intéressent pas.

Je fais mes choix en fonction de mes besoins, moyens, de critères éthiques, environnementaux et Humains, en sommes mes considérations, pas selon le dictat de la norme.

--

Tu peux me considérer comme hippie. J'en ai rien à foutre.

avatar John Maynard Keynes | 

@patrick86

Tu peux me considérer comme hippie. J'en ai rien à foutre.

Y aurait pas aussi de la pomme dans ton régime ?

avatar patrick86 | 

@avatarJohn Maynard Keynes :

"Y aurait pas aussi de la pomme dans ton régime ?"

C'est exact ;)
C'est bon les pommes, mangez-en !

avatar juliian59 | 

Je suis assez d'accord avec certains commentaires pour dire que le "Cloud" est de toute façon une fatalité et tous les acteurs I.T vont dans cette direction (à plus ou moins longue échéance).
Les Mac/PC/Tablet/Smartphone deviendront petit à petit des périphériques de saisie gravitant autour de données centralisées dans le nuage.
Pour les utilisateurs lambda peu regardant sur certaines questions tel que :
Où sont mes données ? en ai-je encore la pleine propriété ?
Ces utilisateurs qui cherche le fonctionnel à tout prix sans trop se poser de questions en seront pleinement satisfait.
Pour les utilisateurs avertis, auront plus le réflexe de monter leur propre architecture en local afin de maîtrisé de bout en bout leur données.
Personnellement, je suis pour le cloud mais avec parcimonie. L'avantage d'avoir tous ses documents avec soi est quand même très agréable à l'usage.

avatar FollowThisCar | 

"le "Cloud" est de toute façon une fatalité"

Il n'y a de fatalités que celles que l'on veut bien accepter comme telles.

De tous temps, il y a eu des gens qui se sont soumis sans poser de questions et d'autres qui ont refusé certaines évolutions. Ce n'est pas parce que plusieurs gros acteurs du secteur vont dans la direction d'un cloud que les utilisateurs "lambda" doivent accepter de perdre le contrôle de leurs données. A ce compte là, seuls les utilisateurs "avertis" exigeraient un minimum de confiance, les autres étant relégués au rang de moutons prêts à se faire mener à l'abattoir ? Vision inutilement élitiste car l'esprit de résistance et le libre arbitre ne sont pas forcément les privilèges de quelques illuminés.

Dans les années 90 avant le redressement spectaculaire de la Pomme, il semblait inévitable de se soumettre à la domination totale et exclusive de Windows. Mais il y a eu ceux qui ont refusé cette "fatalité". Il est donc possible de s'opposer à une évolution technologique, et le cloud n'est PAS une fatalité.

avatar John Maynard Keynes | 

@FollowThisCar

De tous temps, il y a eu des gens qui se sont soumis sans poser de questions et d'autres qui ont refusé certaines évolutions.

Et qui ont bien souvent eu tord de le faire, ce type d'argument est toujours limite quant à sa portée ;-)

La réaction face aux évolutions est fort loin d'être systématiquement une attitude positive, d'un point de vu historique.

Dans les années 90 avant le redressement spectaculaire de la Pomme, il semblait inévitable de se soumettre à la domination totale et exclusive de Windows. Mais il y a eu ceux qui ont refusé cette "fatalité".

C'est beau cette écriture de l'histoire pleine de fougue ou on se donne le beau rôle de résistant face à la tyrannie.

Le marketing est quand même un outil d'une puissance remarquable pour enrôler des petits soldat se croyant les porte drapeau d'un combat pour le triomphe du bien.

Il faut quand même raison garder ;-

En plus la vraie posture de porteur d'avenir c'était d'être comme moi sur NeXT (Ironie Inside pour les mal comprenant) pas de soutenir des produits de plus en plus médiocres pour se sentir différents à cause d'un discours marketing efficace :-)

Blague à part considérer que le fait d'avoir acheté des produits Apple durant la période inter-jobs c'est avoir contribué à un combat de regel refusant l'inévitable domination de MS c'est vraiment risible comme posture :-)

avatar FollowThisCar | 

@John Maynard Keynes

Il serait temps de considérer revenir à un minimum de modestie. Personne ici n'est habilité à donner des leçons aux autres et il ne suffit pas se donner le pseudo d'un personnage jadis prestigieux pour valider son arrogance.

Alors rengaine tes sarcasmes, je ne t'ai pas attendu pour défendre ma liberté de pensée et encore moins pour apprendre les limites de la raison dont tu te prétends outrageusement le gardien.

Non mais. Le ridicule ne tue pas, heureusement.

avatar John Maynard Keynes | 

@FollowThisCar

Le ridicule ne tue pas, heureusement.

Et visiblement chacun le voit à sa porte :-)

Si tu tiens à ce point à l'outrance de ton propos et au beau rôle que tu t'y donne, pas de problème tu as ta liberté de pensée; que même ce grand rebel de Florent Pagny revendiquait avant toi :-)

Personnellement, j'ai toujours eu la plus grande circonspection face aux rebels de salons et aux poseurs se croyant plus fort que le système dont ils sont complice.

Mais ce n'est évidement qu'un point de vu. Il n'y a pas de mal à se faire du bien, continus donc à te donner ce rôle de rebel résistant à qui on ne la fait pas si tu te sent bien dans cette artifice ;-)

avatar FollowThisCar | 

Dissection du raisonnement de celui qui se fait appeler "John Maynard Keynes"

Extrait -----
"Dans les années 90 avant le redressement spectaculaire de la Pomme, il semblait inévitable de se soumettre à la domination totale et exclusive de Windows. Mais il y a eu ceux qui ont refusé cette "fatalité".

C'est beau cette écriture de l'histoire pleine de fougue ou on se donne le beau rôle de résistant face à la tyrannie.

Le marketing est quand même un outil d'une puissance remarquable pour enrôler des petits soldat se croyant les porte drapeau d'un combat pour le triomphe du bien."
Fin d'extrait -----

Voilà typiquement l'illustration du type qui se croit malin en interprétant un commentaire de telle sorte qu'il se sente obligé de le considérer comme débile.

Quand je dis qu'il y a eu des gens qui ont refusé la fatalité de la domination Windows, je ne pensais pas seulement aux MacUsers mais aussi à ceux qui ont soutenu Linux et les professionnels qui ont combattu le monopole envahissant de MS.
Croire donc que je voulais m'attribuer le mérite de la résistance est totalement inventé, insensé et hors propos.
Que cette confusion serve de prétexte pour ironiser bêtement par la suite et manquer de respect en dit long sur le procédé et son auteur.

Je ne perdrai donc dorénavant pas plus de temps à disséquer les propos du dénommé John Maynard Keynes.

avatar John Maynard Keynes | 

@FollowThisCar

Croire donc que je voulais m'attribuer le mérite de la résistance est totalement inventé, insensé et hors propos.

Non, les mots, le champ lexical, les tournures ... portent une sens ;-)

Evitons de monter aux extrême inutilement : il est si difficile d'avouer que ta phraséologie est typique de la posture du rebel au système si courante, entre autre, chez une part des utilisateurs d'Apple, de Linux voir maintenant d'Android puisque Apple incarne aujourd'hui la puissance ?

C'est un petit travers pas bien grave mais qui porte en lui bien des dénis de réalité, tu devrais pouvoir l'admettre ;-)

telle sorte qu'il se sente obligé de le considérer comme débile.

La tu te trompe, il n'y a rien de débilitant dans ton propos, juste une certaine malhonnêteté confortable et rassurante. Tu te trompes sur mes intentions. ;-)

Ton comportement est très courant dans notre société, une petite malhonnêteté intellectuelle c'est humain et en rien débile ;-)

Ce n'est pas une attaque contre toi, mais un message : attention aux postures de ce type elles donnent des œillères et souvent renforce ce que l'on croit combattre.

Bref rien de personnel dans tout cela, ton propos est juste symptomatique d'une attitude qui compte pour moi dans notre rapport aux enjeux du monde, rien de plus, rien de moins.

avatar FollowThisCar | 

@John Maynard Keynes
"Bref rien de personnel dans tout cela"

Non presque pas quoi. Tu passes ton temps à te jeter sur les autres participants en émettant des jugements dédaigneux et agressifs sur les personnes, les avis, et ce que tu appelles les "postures" (= les attitudes qui ne sont pas les tiennes).

Tu me fatigues, tiens. Je ne discute jamais quand un échange respectueux est d'emblée impossible. Aucun intérêt.

avatar Dark-Vador | 

@FollowThisCar

C'est exactement ça !

Et encore toi tu es zen, moi je n'ai pas la patience de supporter sa morgue crasse (sa suffisance) !

avatar philoo34 | 

@Dark-Vador

"Et encore toi tu es zen, moi je n'ai pas la patience de supporter sa morgue crasse (sa suffisance) !"

Toi tu nous fais un petit complexe d'infériorité ... :-)

avatar Dark-Vador | 

@philoo34

Mais c'est le pot de chambre qui sort de dessous le lit quand on l'appelle !

Bon chien chien à son pépère ! Pépère c'est ton maitre John Manyard Keynes
Tu avais compris ?

avatar philoo34 | 

@Dark-Vador

"Mais c'est le pot de chambre qui sort de dessous le lit quand on l'appelle !"

Je vois que tu achètes toujours des Carambars :-))

avatar Dark-Vador | 

@philoo34

Y'en a qui achètent des carambars et d'autres qui les lisent.
Comme toi ! Ce sont tes lectures préférées ?

avatar Dark-Vador | 

@philoo34

Dis-moi Hardi, tu sembles vouer une admiration sans limite à ton maître John Manyard Keynes. Es-tu une sorte de simple d'esprit comme ton modèle cinématographique ? Mdr !

avatar John Maynard Keynes | 

@philoo34

Si je peux me permettre un conseil : ne t'abaisses pas à essayer de croiser un ersatz de fer avec ce manant se montant le col pour parêre plus qu'il n'est, avec un ridicule consommé ;-)

Laisse le vivre dans ces rêves de puissance qui s'exprime ici par des succédané de banderoles même pas dignes de s'exprimer sous un préaux d'école primaire.

Laissons pisser le mérinos, qui ne pisse vraiment pas bien loin, dont les vaines mixions ont des relents nauséabonds et ne valent guère plus que de vagues pollutions nocturnes.

Le seul étalage de sa vacuité et de sa mégalomanie est largement suffisant pour qu'il ne sorte jamais réellement de l'obscurité médiocre qu'il mérite et cherche désespérément à fuir.

Et pour finir quelques vers de circonstance du père Rostand, pour la baudruche de ces lieux :

Si vous aviez un peu de lettres et d'esprit :
Mais d'esprit, ô le plus lamentable des êtres,
Vous n'en eûtes jamais un atome, et de lettres
Vous n'avez que les trois qui forment le mot : sot !

avatar Dark-Vador | 

@philoo34

Tu as compris le gueu ? Ton maitre à parler !
Alea jacta est ! Comme disait le Grand Cesar a ses troupes
Tous les 2 vous faites la paire ! MDR !
L'un est le faire valoir de l'autre et l'autre fait étalage de tout ce qu'il peut pour remplir le forum de sa mégalomanie a la recherche d'un auditoire à impressionner.

avatar John Maynard Keynes | 

@FollowThisCar
e ne discute jamais quand un échange respectueux est d'emblée impossible.

Le manque de respect serait de passe sous silence la posture que tu véhicule et le mépris de l'indifférence, ce qui ne fût pas le cas.

Te laisser choir dans ces postures, sans lever le petit doigt relèverait de la non assistance en personne en danger de malhonnêteté intellectuelle :-)

Si pour certains il n'y a plus d'espoir ton cas ne mes semblait pas désespéré ;-) [Ironie Inside pour les susceptibles]

Tu ne comprends pas mon propos et en fait un enjeux personnel, tant pis.

Mais dits toi au moins qu'il ne s'agit nullement d'une question d'avis, dans ce fil même j'échange sans pb et avec plaisir, avec des personnes dont je ne partage pas tous les avis. Nous ne sommes pas dans la trivialité de la dualité manichéenne tort/raison qui ne vaut que sous les préaux.

les attitudes qui ne sont pas les tiennes

Crois qu'il s'agit de cela si cela tenait plaisir, mais l'enjeux n'est vraiment pas là.

Toujours surpris de constater que certains vivent comme une attaque inadmissible qu'on ose les secouer un rien dans le confort de leurs postures et des aveuglements que cela créait :-(

Il n'y avait vraiment rien dans mon propos qui pourrait ce résumer ainsi : Il faut quand même pas pousser; passé les bornes il n'y a plus de limites ;-)

Mais je le répète si tu veux faire un enjeux d'égo de cela ... tant pis.

Dire que tu es dans une posture intellectuellement malhonnête se n'est pas d'interdire d'y être, juste la déclarer comme tel, ce qui est discutable mais tu ne le fait pas : nous avons juste un gars montant sur ces grands chevaux et se plaignant du vilain qui l'agresse au lieu de chercher à comprendre et de contre argumenter.

Au plaisir ;-)

avatar John Maynard Keynes | 

@FollowThisCar

Au passage ta comparaison avec la lutte contre le potentiel monopole de MS est ici un peu foireuse il me semble.

Nous parlons ici d'une offre technologique, d'une évolution, d'un potentiel progrès dont nous questionnons les conséquence cela me semble en rien comparable avec ce que tu met en avant.

Nous sommes plutôt dans le (en vrac) :

- Le métier de Jacquard et la mécanisation de l'industrie.
- Le chemin de fer
- L'automobile.
- La radio
- La monnaie papier
- Le nucléaire
- La TV
- L'informatique.
- La micro-informatique
- Les GUI.
- L'internet.
- La dématérialisation des supports.

...

Ce sont des progrès ou pas, c'est bon pour la société ou pas ...

Bref du très classique questionnement faces à des technologies changeant des paradigmes ;-)

avatar Istrydhil (non vérifié) | 

Je refuse de dépendre de qui que ce soit pour l'accès à mes données. Qu'est ce qui garantie de façon sur et certaine que les données ne seront jamais exploitées, dupliquées sur "n" serveurs...etc ? Rien. Une fois que des sociétés comme Apple ou Google auront récolté des quantité énorme de données, elle auront de plus en plus de pouvoir. Sans vouloir noircir le tableau, il faut savoir aussi être lucide et prendre du recul car si la solution est séduisante, elle n'est pas moins risquée.

avatar juliian59 | 

Pour le moment, rien n'oblige à utiliser le cloud. mais Apple/Google/MS qui ont pour vision globale le cloud, vont évolués dans ce sens en ajoutant toutes leurs fonctionnalités autour de celui-ci.
Après rien ne nous obligera à l'utilisé en contrepartie de laissé de côté les évolutions des écosystèmes.

avatar béber1 | 

oui, on verra bien dans les prochaines années les tendances -ou les résistances- qui se préciseront autour du Cloud.

Selon toute évidence, les Clouds commerciaux devraient s'imposer.

Car non seulement ils ont le vent en poupe grâce au développement du domaine mobile,
mais aussi parce qu'ils sont poussés, promus avec force coms et démos par ces mêmes entreprises, et intégrés de facto dans la plupart de leurs solutions logicielles.

Ce qui en fait un horizon futuriste et branché, d'une modernité fascinante qu'on ne peut éviter sous peine d'être ringard et absurdement à contre-courant. On peut même mesurer soi-même les apports indéniables qu'ils procurent déjà, ce ce qu'ils seraient possible de faire à l'avenir
Mais on voit aussi toute les logiques commerciales, voire géo-stratégiques, qu'il y a derrière toutes ces centralisations de données numériques personnelles.

Au travers d'un tas d'apports pratiques au quotidien, et de qualités comme la simplicité, la praticité, la légèreté... on vend aussi du rêve, un de plus, celui d'un monde branché, unifié, globalisé par la technologie et surtout hyper-communicant, en abolissant le temps et l'espace.
C'est assez séduisant et irrésistible, s'il n'y avait pas cet arrière-gout de pensée unique dans tout ce bourrage, de dépendance aux réseaux, d'irresponsabilisations progressives, de dérive de l'Internet vers des minitel 2.0…

Je serais curieux pour ma part de voir comment le ou les Cloud externalisés vont s'imposer, ou sur quelles résistances ils vont butter.
Puisqu'on a vu dans l'histoire qu'il y a eu des solutions technologiques qu'on a voulu nous vendre massivement, qui ont été boudées et qui se sont révélées au mieux vivotantes et éphémères, quand d'autres ont carrément échoué.
Bon, le Betamax n'est pas un bon exemple, que dire alors du Blu-ray, de la 3D actuels ?
Bon ok, pas les mêmes logiques de marché, etc.

Je serais vraiment curieux de voir dans les prochaines années, si le cloud commercial (externalisé) est le rouleau compresseur qu'on annonce, où si, -domotique aidant- il y aura d'autres solutions locales qui seront adoptées, comme le développement -depuis quelques années- du marché des serveurs NAS semble en être un 1er indicateur, et comment celui-ci va évoluer en réponse au tout-cloud qui se profile

avatar John Maynard Keynes | 

@Istrydhil

Je refuse de dépendre de qui que ce soit pour l'accès à mes données.

ça c'est de la posture : l'indépendance n'existe pas ;-)

au mieux, on choisi ses dépendances en conscience ;-)

avatar Istrydhil (non vérifié) | 

J'attends aussi de voir comment tout cela va se comporter sur le plan performance car jusqu'à présent on ne peut pas dire que cela soit bien concluant. J'ai souvent eu notamment des soucis avec Pages qui n'arrivait pas a synchroniser.

avatar thierry37 | 

Avec mes millions de photos sur le nouveau iCloud. J'espère que ça restera en double (lequel est l'original maintenant?) sur mon mac.
Parce que belle galère à chercher ma photo de 2010 et devoir dépendre de la lenteur d'Internet.

avatar John Maynard Keynes | 

Quand il est question de stockage Cloud, j’ai toujours cet étrangement sentiment d’être confronté à des postures de rebelles plus ou moins illusoires et plus rassurantes.

Bien des questions sont légitimes, mais difficile de faire comme si on était à l’extérieur du système. Sur les questions de sécurité et de confidentialité, il faut une volonté de fer et une discipline d’ascèse pour réellement échapper à tous les périls et toutes les attentes à l’éthique.

Je doute fort que nombreux soient ici ceux s’astreignant aux choix radicaux et relativement inconfortable qu’implique cette posture du : cela ne passera pas par moi.

D’ailleurs les commentateurs les plus fins ont parfaitement conscience des limites de leur volonté de sécurité et de confidentialité.

Il y a quasiment une dualité entre la praticité des solutions qui nous sont proposé et le périmètre des risques que l’on prend.

Et bien évidemment croire que les solutions Cloud sont l’Alpha et l’Omega de ces questions relève de l’aveuglement, le péril commence dés qu’on est connecté, cloud ou pas cloud, google ou pas google … attention aux points de fixation.

avatar pickwick | 

absolument d'accord !

avatar béber1 | 

"Quand il est question de stockage Cloud, j’ai toujours cet étrangement sentiment d’être confronté à des postures de rebelles plus ou moins illusoires et plus rassurantes."

je suis d'accord avec ton propos, mais il n'empêche, que même sans vouloir avoir une posture de rebelle (je me servirais du Cloud moi aussi), j'ai du mal à n'y pas voir comme une -forme de- pensée unique.

Le Cloud étant posé comme inévitable, et une forme d'évolution logique et incontournable des réseaux, il serait plus qu'absurde de le remettre en cause...ce serait comme vouloir nager à contre-courant d'un fleuve, ce serait le signe de choix idéologiques ou de positionnements réactionnaires hors de propos zé anachroniques.

On pourrait les dire aussi frileux ou rétrogrogrades, manquant de perspective et de réalisme.. mais on le dira pas

avatar patrick86 | 

"Le Cloud étant posé comme inévitable, et une forme d'évolution logique et incontournable des réseaux, il serait plus qu'absurde de le remettre en cause..."

Totalement.

Je m'étonne encore de la capacité d'une société à s'autoconstruire une norme, interdisant toute contradiction aussi pertinente puisse-t-elle être. Car si le Cloud Computing est promu par l'industrie, nous approchons à grands pas du stade où la plus grande propagande en sa faveur viendra… des utilisateurs.

"j'ai du mal à n'y pas voir comme une -forme de- pensée unique."

La plus grande supercherie dans cette histoire étant la présentation du Cloud tel une innovation et le bel avenir de l'informatique moderne. Ça fait quand même 60 ans que ça existe…

avatar John Maynard Keynes | 

@patrick86

Ça fait quand même 60 ans que ça existe

Là je te trouve un rien réducteur et caricatura ;-)

C'est un argument plus que spécieux et franchement faux tu le sais bien ;-)

Les approches regroupées sous le vocable de Cloud sont indubitablement contemporaine et corresponde à des enjeux de l'époque, tout comme les technologies qui les rendent possible.

Nous ne sommes en rien dans un paradigme ancien, là tu te laisse aller au travers que nous rencontrons trop souvent ici : qui veut noyer son chien l'accuse de la rage .... tes points de vus sont assez justes pour ne pas avoir besoin de ce type d'acrobatie.

avatar patrick86 | 

@John Maynard Keynes :

Les approches, les technologies, les usages et les enjeux sont effectivement pour la plupart différents. Cependant, le principe architectural du réseau informatique centré, à savoir l'intelligence au centre et des machines débiles en périphérie, date bien des années 1950. C'est en ça que je dit que le Cloud n'est pas nouveau : Nous avions des réseaux centrés, puis Internet est arrivé comme réseau a-centré, et aujourd'hui nous nous dirigeons vers une recentralisation du réseau.

avatar John Maynard Keynes | 

@patrick86

Là je te renvois à mon clin d'oeil plus haut sur la Ford T ;-)

avatar John Maynard Keynes | 

@béber1

Je te rejoint sur bien des points, l'enjeu avec le Cloud ne me semble pas d'être dans la dichotomie du pour/contre mais du comment et pourquoi ...

Comme avec bien des technologies il faut en comprendre les enjeux et choisir le plus en conscience possible les compromis qui nous semblent acceptable.

PS : Je ne te plaçais pas dans les poseurs, pas plus que patrick ;-)

avatar béber1 | 

je sais, et je ne te plaçais pas non plus parmi les propagandeurs zélés du tout-Cloud externalisé.
Il faut rester lucide sur ce genre de question et essayer d'éviter les faux-débats en tenant compte des réalités en jeu.
Il y a des postures reposant sur des exagérations, des craintes, des postulats erronés et des faux-problèmes qui valent qu'on les relève.

Cependant tu sais que je suis un macuser centriste, tendance technophilie raisonnée et œcuméniste.
Aussi, je suis pour un mix,
et le développement de solutions locales cloudées, où l'utilisateur a plus de marges de contrôle (je ne parle pas de sécurité là), tout en sachant que la plupart des grandes entreprises comme Apple, MS, Google, Samsung, les opérateurs, etc.. ne nous en proposeront pas avant longtemps, car c'est contraire à leurs intérêts immédiats.

Même si on peut discuter et critiquer du fond, le cloud, tel qu'Apple -,Google ou d'autres- nous le propose là… est une évidence pour moi.
Il correspond au développement de l'interactivité entre ses divers terminaux, à des solutions indispensables dans le monde mobile, grâce à des facilités accrues dans les possibilité d'échanges et d'interactions, à un soucis de légèreté (je pense aussi aux Webapps et aux possibilités de calculs déportés puissants), de sécurisation des données grâce aux sauvegardes automatisées, etc, bref à une somme de conforts rajoutés dans l'usages des services

Seulement, tu sais que je milite aussi pour des clouds locaux, reposant sur des serveurs domestiques particuliers qui auraient eux-aussi leurs qualités indéniables, dont l'avantage de la proximité, d'une certaine indépendance vis-à-vis des réseaux, et donc d'une meilleure gestion domotique.
Et surtout, ils iraient dans le sens d'un enrichissement de l'Internet.

Car non seulement les serveurs domestiques peuvent créer des clouds locaux, mais ils peuvent s'échanger et sauvegarder entr'eux (pour répondre sur l'argument de la perte de données en cas de destructions d'un foyer).
Ils peuvent évidemment héberger des boites à lettres et des sites web locaux, etc.
Les possibilités sont aussi intéressantes que celles concernant les clouds externalisés.

Mais surtout, elles sont aussi modernes sur leurs principes "démocratiques", en respectant l'orbe de l'espace privé (avec toute la législation accumulée qui va avec) tandis qu'il ne peut en aller de même pour les clouds externalisés, qui sont commerciaux, détenus et gérés par des entreprises, et qui par la centralisation des données vont à l'encontre de la logique "sans centre" sur laquelle repose l'Internet. Avec à la longue le risque de dépendances progressives qui peuvent devenir critiques et sources de régressions.

Jouer sur les deux tableaux, grâce à des complémentarités proposées, permettraient de concilier les avantages et les des défauts des uns et des autres.
Si Apple proposait un Mini -ou une aTV révolutionnée- en smart-serveur multi-media et domestique, elle pourrait très bien offrir la possibilité (selon les besoins de l'utilisateur) de l'articuler avec son iCloud.
Une solution matérielle/logicielle en accord avec son commerce, et qui serait en plus une pierre jetée dans le jardin de Google.
Désolé de me répeter.

avatar John Maynard Keynes | 

@ béber1

Ta vision d'un cloud avec une intermédiation locale rejoint parfaitement celle de mes désires "les plus fous"

Pour de nombreuses raison je trouve là comme toi le bon compromis élégant, mais je doute que nous allions vers cela :-(

Mais nous ne sommes pas à l'abris de quelques fonctionnalités allant dans cette direction dans une prochaine mouture OS X Server ;-)

avatar patrick86 | 

@John Maynard Keynes :

"Mais nous ne sommes pas à l'abris de quelques fonctionnalités allant dans cette direction dans une prochaine mouture OS X Server ;-)"

Ce serait une très bonne chose.

Je partage l'avis de béber1 sur cette question.

Et, pour les utilisateurs assez avancés, il y a déjà possibilité de faire pas mal de choses avec OS X Serveur, dont plusieurs que iCloud ne sait pas faire. On peut par exemple synchroniser intégralement son dossier Départ sur plusieurs Mac.

avatar xatigrou | 

Le nouvel iCloud est très intéressant, asez génial même. A bien des égards ces derniers temps je préférais Google Drive pour pas mal de choses, mais là ça pourrait bien changer. Les reproches que je faisais sur iCloud qui le rendaient incompréhensible à mes yeux ont disparus, et on récupère un vrai volume de stockage banalisé façon iDisk pour mettre tous types de documents.
Une question cependant, quelqu'un peut-il me dire si les photos sont incluses dans le quota de volume ? Pourquoi dit-on que iCloud peut en stocker une infinité ? La présentation de la nouvelle gestion des photos dans le keynote était juste géniale, et effectivement, ça rend iPhoto presque superflu pour les photographes amateurs du dimanche d'un niveau très, très modeste tels que moi.

avatar brunitou | 

"le Mac est définitivement relégué au simple rang de périphérique tournant autour d’un nuage où sont stockés tous vos fichiers".
> Il ne faudrait tout de même pas exagérer !
Mes applications, elles sont stockées en local et elles tournent en local.

avatar John Maynard Keynes | 

@brunitou

Mes applications, elles sont stockées en local et elles tournent en local.

A un horizon plus ou moins lointain il est loin d'être certain que ce modèle perdure.

Les frontières bougent déjà et même sur des applications lourdes ;-)

avatar ergu | 

Si je suis toujours vivant au-delà cet horizon dont tu parles, le jour où le serveur pète et m'empêche de me servir de mes applis ou me perd les quelques Mo de données auxquelles je tiens (et ce jour arrivera tôt ou tard) alors là, je...
Je...
Je...

Bon, ben, je tweete mon mécontentement comme un dingue, déjà !
#grrpascontent !

avatar VanZoo | 

Très bon article... Ce revirement était nécessaire, c'est le sens de l'Histoire numérique
Vivement que les débits s'améliorent encore dans cette logique du tout nuage

avatar John Maynard Keynes | 

Au passage, une des part les plus impressionnante de l'offre réside sur la part développeurs : ils ont accès à des volumes de stockage et de transfert très impressionnant sans bouse délié.

Si on compare ce qui est offert représente des dizaines de milliers de dollars par mois sur une service de type Amazon S3.

avatar Oncle Sophocle | 

Citations de l'article :

« La vérité est dans le nuage »

le Mac est définitivement relégué au simple rang de périphérique tournant autour d’un nuage où sont stockés tous vos fichiers.

iCloud va maintenant réellement jouer son rôle de nouveau hub numérique : la « vérité » est vraiment dans un nuage autour duquel les appareils gravitent.

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Donc ça y est, le Grand Frère (en fait, la Grande Fratrie, ils sont au moins trois) a tombé le masque : nos machines deviendront des terminaux idiots connectés au Roi Nuage, seul détenteur de l'intelligence numérique, qui en distillera à sa discrétion des miettes aux utilisateurs qui devront demander au souverain son autorisation pour tout traitement local.

Décidément plus j'entends parler du nuage, plus j'aime mes disques durs, mes DVD et mes lecteurs, et le cuivre de mes câbles.

Pour moi, le "cloud", c'est comme les pommes du supermarché du coin, avec un goût très prononcé d'eau sucrée. La direction du supermarché dit : "C'est parce que les clients le demandent". Sans préciser que les clients achètent au supermarché ce qu'ils y trouvent.

avatar ergu | 

Quand j'entend le mot "gratuit", je sors mon révolver.

Un cloud "gratuit" depuis un OS "gratuit" ou se trouvent des logiciels "gratuits" c'est une mutualisation du coût du cloud, de l'OS et des logiciels sur l'ensemble des acheteur de tout ce que la marque vend et/ou l'exploitation à des fins commerciales des données déposées sur le dit cloud.

En fait, le cloud gratuit par des entreprises privées, c'est une vision socialiste de l'achat de biens et de service.
Hé, hé, hé.

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