Sleipnir améliore la présentation de ses onglets

Nicolas Furno |
Sleipnir Browser [4.0 – US – Gratuit – Fenrir Inc.] a droit à une mise à jour significative avec une toute nouvelle interface pour sa barre d’onglets. Ce navigateur décliné d’une application iOS propose plusieurs idées innovantes en terme d’interface, mais son point fort reste la gestion des onglets ouverts, avec la possibilité de les organiser dans des groupes différents, ce qui évite d’en afficher trop en permanence (lire : Sleipnir : un navigateur iOS sur Mac).



Avec cette quatrième version, le navigateur réduit l’espace occupé par les onglets ouverts, toujours représentés par une prévisualisation du site. Sleipnir a enlevé sa barre de titre pour gagner de la place, mais toutes les informations restent disponibles. Il suffit de passer le curseur de la souris pour afficher le titre de la page, tandis que l’adresse est affichée en haut à droite, avec le cas échéant les indications sur la connexion sécurisée.



Les onglets peuvent être regroupés dans des catégories, mais aussi dans des sortes de piles virtuelles à l’intérieur des catégories. Pour lier deux pages, il suffit de les coller dans la barre des onglets et on peut afficher les onglets actuellement ouverts sous la forme d’une grille, comme dans Safari et avec d’ailleurs le même geste par défaut (pincement à deux doigts). Une fois dans cette vue, Sleipnir permet d’ouvrir une pile avec le même geste, un peu comme dans Mission Control d’OS X.



L’autre nouveauté de cette version réside dans le champ unique qui permet autant de lancer une recherche que d’ouvrir une URL. Sleipnir présente désormais d’une manière beaucoup plus intuitive les différemment éléments, autant les pages dans vos favoris que dans votre historique, avec le regroupement bien vu de toutes les pages d’un même site. On peut également accéder rapidement à un autre moteur de recherche (ici, on ferait ⌘1 pour lancer la recherche sur Amazon) et le logiciel devrait mieux détecter les URL, notamment lorsque vous collez un élément, pour les ouvrir directement.



Si Sleipnir vous intéresse, vous pouvez tester ce logiciel gratuit en passant par l’application du Mac App Store. À cause du sandboxing, plusieurs fonctions parfois fort pratiques (la possibilité de télécharger un document dans le dossier de votre choix par exemple) ont été retirées. Mieux vaut dès lors passer à l’application proposée sur le site de l’éditeur, elle est beaucoup plus complète (20 Mo). Signalons d’ailleurs que l’import des données de navigation depuis Safari ne fonctionne plus avec la version Mac App Store.

avatar wermain | 
Je voudrais pas passer pour un vilain troll, mais c'est moi ou bien le Mac App Store ressemble de plus en plus à un répertoire de logiciels à moitié inutiles à cause du sandboxing ? (Bon, je troll un peu, mais c'est parce que leur politique de fermeture de plus en plus assumée m'agace).
avatar oomu | 
@wermain [31/01/2013 12:22] c'est du troll oui. Les apps restent utiles. Exemple: un logiciel de dessin vectoriel fera des documents vectoriel parfaitement. Un navigateur web naviguera parfaitement le web. Par contre, écrire dans n'importe quel autre dossier que "Téléchargements" ou aller fouiner dans firefox ou safari ? NAON ! Est ce vraiment l'utilité de ce logiciel ? - Le but du sand boxing et de l'app store est de fournir u environnement où le danger n'existe PAS. Alors tout logiciel reposant sur l'interaction avec d'autres programmes et fichiers de votre ordinateur ne peuvent tout simplement pas exister dans ce modèle (à moins qu'Apple intègre des services bas niveaux avec notification utilisateur pour fournir l'équivalent surveillé). Mais le danger qu'un logiciel fasse AUTRE CHOSE que ce que vous croyez, avec le fichier codé des mots de passe et formulaire pré-remplie de 1password et Firefox (ciel ma carte bleu) est IMPOSSIBLE. Ce que le geek (moi) perd en flexibilité et automatisation, les gens gagnent en sécurité. La conclusion est simple: Tout comme le Parc Disney n'est pas l'unique destination pour se promener, l'App Store mac n'est pas ma seule source de logiciel. Il y a toujours une vie au delà de l'App Store. Mais je porte une attention extrême à ce que j'exécute et de quel éditeur (Omnigroup et Panic ont ma confiance). - Le seul blocage que j'estime abusif de Coda avec l'app store, c'est l'ouverture d'un Terminal local. Si j'étais le roi chez Apple j'aurais fourni une api pour ouvrir le terminal avec restriction du shell et script de démarrage. Peut être 10.9 répondra à ce genre d'attente, mais c'est tellement de niche que je doute. - Le point important du bac à sable: une application ne peut PAS ouvrir un dossier ou fichier sans que l'utilisateur en ait fait EXPLICITEMENT (boite de dialogue standard Os X) la demande. Rien peut être fait en secret. Sincèrement, en votre âme et conscience, vous pensez que c'est un tort ça ?
avatar oomu | 
Ensuite, tout le monde ici parle de geekisme, puissance, et autre poweranger-users, mais je ne vous lis quasiment jamais (en bien des années) discuter de Automator, l'excellent outil d'automatisation de Os X.
avatar oomu | 
Je ne saisis pas toutes les restrictions sur la version app store. Par exemple, l'affichage de pdf.
avatar crash_47 | 
@oomu : Comme tu le dis il n'y a pas que l'appstore. En effet, Coda 2 acheté sur l'appstore peut-être téléchargé depuis le site de Panic et activé si l'on possède la version Mac AppStore.

CONNEXION UTILISATEUR