Steve Jobs a été conseiller du président George H. W. Bush
Steve Jobs a fait partie de l'administration Bush père en tant que membre du President's Export Council (PEC), le conseil de la Maison-Blanche en matière de commerce international. C'est l'information essentielle qu'ont négligée les nombreux commentaires ayant fait suite à la publication hier de documents afférents à une enquête du FBI sur la personne de Steve Jobs en vue de sa nomination en 1991.
La lecture de ces documents n'apprendra rien à ceux qui suivent Apple depuis de nombreuses années : on y lit que le jeune Jobs a touché à quelques drogues, dont les vapeurs ont peut-être formé son champ de distorsion de la réalité, et qu'il était plus estimé pour ses qualités entrepreneuriales que pour ses qualités humaines. On n'y trouvera pas de détails croustillants : les documents ont été rendus publics suite au décès de Steve Jobs, mais leur contenu n'est pas pour autant intégralement publié. En vertu de la loi américaine sur les archives, toutes les informations sensibles sont censurées, par respect de la vie privée des personnes vivantes mentionnées et par souci de protection des secrets d'État. Le secret sera levé 25 ans après la divulgation de ces documents, c'est-à-dire le 13 décembre 2036.
En plus des résultats d'une enquête sur une alerte à la bombe chez Apple en 1985, ces documents contiennent donc une enquête complète sur Steve Jobs, commanditée par la présidence et réalisée par la Public Integrity Section du ministère de la Justice (organisme anti-corruption), par l'USSS (services secrets, service en charge de la protection du président) et par le FBI (police judiciaire et renseignement intérieur), en vue de sa nomination au PEC. Steve Jobs, en tant qu'homme d'affaires accompli spécialiste du marché des nouvelles technologies, a été membre du PEC à une époque cruciale pour le commerce extérieur américain : George H. W. Bush était le président des États-Unis lors de la chute du mur et l'ouverture des pays communistes à l'économie de marché et aux biens étrangers.
On aurait tôt fait de comprendre cette nomination comme une révélation d'une affinité de Steve Jobs pour les républicains : ce genre de conseils est généralement bipartisan, et la culture politique américaine place généralement la compétence au-dessus de la partisanerie dans ces administrations technocrates. Le cofondateur d'Apple est par ailleurs plutôt connu pour sa proximité avec le camp démocrate : il s'est entretenu de nombreuses fois avec Barack Obama, à qui il avait d'ailleurs proposé ses services pour sa campagne présidentielle. Laurene Powell Jobs, la veuve de Steve Jobs, est par ailleurs membre du White House Council for Community Solutions depuis décembre 2010 : elle conseille le président Obama sur des questions éducatives en tant que fondatrice de College Tracks et membre du conseil d'administration de Teach for America.
La lecture de ces documents n'apprendra rien à ceux qui suivent Apple depuis de nombreuses années : on y lit que le jeune Jobs a touché à quelques drogues, dont les vapeurs ont peut-être formé son champ de distorsion de la réalité, et qu'il était plus estimé pour ses qualités entrepreneuriales que pour ses qualités humaines. On n'y trouvera pas de détails croustillants : les documents ont été rendus publics suite au décès de Steve Jobs, mais leur contenu n'est pas pour autant intégralement publié. En vertu de la loi américaine sur les archives, toutes les informations sensibles sont censurées, par respect de la vie privée des personnes vivantes mentionnées et par souci de protection des secrets d'État. Le secret sera levé 25 ans après la divulgation de ces documents, c'est-à-dire le 13 décembre 2036.
En plus des résultats d'une enquête sur une alerte à la bombe chez Apple en 1985, ces documents contiennent donc une enquête complète sur Steve Jobs, commanditée par la présidence et réalisée par la Public Integrity Section du ministère de la Justice (organisme anti-corruption), par l'USSS (services secrets, service en charge de la protection du président) et par le FBI (police judiciaire et renseignement intérieur), en vue de sa nomination au PEC. Steve Jobs, en tant qu'homme d'affaires accompli spécialiste du marché des nouvelles technologies, a été membre du PEC à une époque cruciale pour le commerce extérieur américain : George H. W. Bush était le président des États-Unis lors de la chute du mur et l'ouverture des pays communistes à l'économie de marché et aux biens étrangers.
On aurait tôt fait de comprendre cette nomination comme une révélation d'une affinité de Steve Jobs pour les républicains : ce genre de conseils est généralement bipartisan, et la culture politique américaine place généralement la compétence au-dessus de la partisanerie dans ces administrations technocrates. Le cofondateur d'Apple est par ailleurs plutôt connu pour sa proximité avec le camp démocrate : il s'est entretenu de nombreuses fois avec Barack Obama, à qui il avait d'ailleurs proposé ses services pour sa campagne présidentielle. Laurene Powell Jobs, la veuve de Steve Jobs, est par ailleurs membre du White House Council for Community Solutions depuis décembre 2010 : elle conseille le président Obama sur des questions éducatives en tant que fondatrice de College Tracks et membre du conseil d'administration de Teach for America.