Mac : les classiques contre les modernes

Christophe Laporte |

Plus que jamais, deux approches de l’informatique s’affrontent, et elles transparaissent particulièrement dans la communauté Apple. On le voit dans les commentaires, dans les forums ou bien même lors de nos débats internes.

Les conservateurs contre les modernes

Quel est ce différend ? Le cloud, ni plus ni moins. Depuis plusieurs années, Apple s’est lancée dans une longue transition qui bouleverse le paradigme qui a fait en partie son succès dans les années 2000.

L’approche « conservatrice », que certains défendent bec et ongle, correspond à la vision du hub numérique du début des années 2000 : le Mac est au centre de tout et le cloud est tout au plus une simple extension, une disquette virtuelle en quelque sorte. Souvent ces utilisateurs sont nostalgiques de Tiger, Leopard ou encore Snow Leopard. C’est à cette période que cette approche était alors la mieux intégrée au système d'exploitation d’Apple.

L’approche « moderne » prend le problème à l’envers. Désormais, c’est le cloud qui est au centre de tout. C’est lui qui détient vos données et qui les gère.

Pourquoi le virage du cloud ?

La question peut paraître bête, mais un rappel des faits s’impose. On l'a dit, quand Apple a promu sa stratégie du hub numérique, le Mac était central. Depuis l’iPhone et l’iPad, c’est désormais un terminal parmi d’autres. Le centre de gravité s’est déplacé vers le nuage presque naturellement.

Et c’est cela qui a poussé Apple à changer d’approche. Ne cherchez pas à opposer Tim Cook et Steve Jobs sur le sujet, ce dernier a toujours été un grand promoteur du cloud. Peu de temps avant sa mort, le cofondateur d’Apple avait annoncé la couleur en déclarant lors du lancement d’iCloud qu'il fallait prendre au sérieux cette initiative.

Présentation d'iCloud en juin 2011.

En introduction de l’article, nous évoquons des approches « conservatrices » et « modernes », mais elles sont toutes les deux vieilles comme le monde. Au milieu des années 1990, Larry Ellison faisait déjà ardemment la promotion du Network computer (NC), un client léger dépourvu de lecteur de disquettes qui promettait un accès facile à Internet et ses immenses bases de données.

Plusieurs sociétés ont sorti à l’époque un Network Computer, mais la mayonnaise n’a jamais pris. Les connexions au réseau des réseaux étaient encore trop lentes. D’autre part, les NC n’ont pas réussi à s’imposer face aux PC dont les prix ne cessaient de baisser.

En décembre 1997, alors qu’il était encore à la tête d’Apple, Gil Amelio avait promis la sortie d’un Macintosh NC pour avril 1998. L’appareil devait embarquer un processeur approchant les 300 MHz et un écran 17” pour un peu moins de 1 000 $. Le disque dur aurait été fourni en option pour 100 $ de plus.

Mais entre temps, Steve Jobs revint aux commandes et ne donna pas suite au projet. Toutefois, certaines caractéristiques ont été reprises dans l’iMac, qui pour beaucoup était un Network Computer pragmatique par rapport à l’état des connexions de l’époque.

Un Network Computer.

Le Network Computer tel que Larry Ellison l’a imaginé existe aujourd’hui, et il connait même un succès grandissant. Si Apple s’est lancé dans une transition qui ne fait pas forcément l’unanimité, pour d’autres acteurs, elle est logique voire native.

Pour Google, la question ne s’est jamais posée ; les Chromebook illustrent parfaitement cette vision. Si les ordinateurs équipés de Chrome OS ne coûtent pas cher, c’est parce qu’ils utilisent des composants peu onéreux. Le cerveau est dans le nuage. Et la question du stockage qui est un aspect prépondérant lorsque l’on achète un ordinateur classique est quasiment secondaire quand on fait l’acquisition d’un Chromebook.

Pourquoi le cloud pose problème à certains ?

Le cloud est quelque chose d’incroyablement pratique, quand cela marche bien entendu. Si l’on s'intéresse plus particulièrement à celui d’Apple, tout n’est pas parfait loin de là, mais il progresse régulièrement (lire : Pourquoi iCloud ne fait pas l’unanimité chez les développeurs) .

Nous avons reçu ces derniers mois de nombreux témoignages de développeurs nous expliquant par exemple que les problèmes de synchronisation étaient de l’histoire ancienne. Il y a encore des points à améliorer, comme la vitesse, mais Apple redouble d’efforts dans ce gigantesque chantier en ouvrant par exemple des data center dans de nouvelles régions (lire : Feu vert pour le centre de données Apple en Irlande). Certes, tout cela prend du temps, mais rappelons que la mise en œuvre du hub numérique a elle aussi pris des années, alors qu’elle était autrement plus simple.

Pour expliquer cette méfiance tout à fait légitime du cloud de certains, les raisons sont nombreuses. On pourrait citer pêle-mêle des questions de coût, de confidentialité, de localisation des données… Mais le point le plus important finalement, c’est la sensation de perdre le contrôle de ses données, d’avoir toujours moins de maîtrise sur l’outil informatique et d’être toujours plus dépendant d’un fournisseur.

Projet de data center en Irlande.

Que deviendrait-on si iCloud ou les services de Google connaissaient une panne globale pendant 24 heures ? Que ferait-on si pour une raison totalement indépendante d’Apple ou de Google, les réseaux cessaient de fonctionner pendant un jour ou deux ?

Cette sensation de perte de contrôle n’est pas nouvelle. Lors du passage de Mac OS 9 à Mac OS X, beaucoup s’inquiétaient de ne plus comprendre le fonctionnement du système, comment et où il rangeait ses fichiers. La structure d’OS X héritée d’Unix était autrement plus complexe.

Ce sentiment de perte de contrôle, des utilisateurs l’ont eu aussi quand Apple et d’autres ont commencé à créer des packages ou bases de données pour centraliser des données. Ne pas savoir comment iPhoto organisait précisément les données que vous lui confiez a stressé plus d’un utilisateur. Comme souvent, tout est une affaire de confiance entre Apple et l’utilisateur. Et jusqu’où l’utilisateur est prêt à aller…

Car si le cloud a ses contraintes, il a également ses avantages, notamment la possibilité d’accéder à ses données à tout moment. Il offre également des solutions simples d’utilisation à tout un tas de problèmes très complexes. L’utilisation de la photothèque iCloud ou Google Photos permet d’éviter d’avoir à se poser certaines questions. Pour en revenir à ce que nous disions précédemment, c’est une histoire de curseur entre simplicité d’utilisation et maîtrise du système.

Un Chromebook. Image Kevin Jarrett CC BY

L’argument économique pourrait entrer dans l’équation, mais il est difficile de dire quelle approche est véritablement la plus rentable. En théorie, le cloud permet d’acheter des machines moins chères, car vous n’avez pas besoin d’autant de stockage en local. Par contre, vous êtes bon pour prendre un ou plusieurs abonnements (lire : Le cloud : le nouveau trou dans votre budget). Et si vous décidez de mettre en place un cloud privé, il faut investir dans du matériel : serveur ou NAS ainsi que disques durs. À cela, il faut encore ajouter le temps nécessaire pour configurer l'ensemble.

Pourquoi une telle opposition entre les deux approches ?

On peut après tout très bien se réclamer d’une école ou de l’autre et n’avoir aucun souci avec. L’essentiel est d’être en accord avec ses choix. Le souci pour les adeptes de l’ancienne école, c’est que celle-ci colle de moins en moins avec macOS.

De plus en plus de fonctionnalités sont liées aux services d’Apple. Et si au début, certaines étaient accessoires, il y en a dans les tuyaux qui sont fondamentales. On pense notamment à la possibilité dans Sierra de synchroniser ses documents et ses fichiers avec iCloud Drive. C'est autant de place gagnée sur votre SSD 128 Go... et de prise dans votre quota iCloud.

Ce n’est sans doute qu’un premier pas. Si Apple a pris le temps avec APFS de développer un tout nouveau système de fichiers, c’est également pour fluidifier les échanges avec le cloud. On ne serait pas étonné que Time Machine, qui doit forcément être revu pour APFS, se tourne également vers le nuage.

Sur le plan logiciel, si l’on est réfractaire au nuage d’Apple, on est donc de plus en plus contraint, mais cela n’a rien d’insurmontable. Là où les choses deviennent délicates, c’est que l’influence du cloud commence également à se faire sentir sur le matériel. Avoir beaucoup de stockage sur son ordinateur, à quoi bon si vos données peuvent être stockées dans le nuage ?

MacBook 12"

Si Apple voulait contenter tout le monde — mais ce n’est pas le genre de la maison — elle proposerait un iCloud Server. Ce serait un outil similaire à OS X Server, mais en plus simple d’utilisation, qui viendrait apporter une réponse à tous ceux qui veulent garder la main sur leur nuage. Économiquement, cela pourrait même être intéressant. Ce qu’elle ne gagne pas en abonnement, elle pourrait le gagner en vendant du matériel adapté — imaginez un « Mac mini iCloud » ou une « Time Capsule Pro ». Mais c’est sans doute un doux rêve.

Au même titre que les terminaux post-PC, le MacBook est sans nul doute la première machine conçue avec une optique 100 % cloud. La présence d’un seul port démontre à elle seule cette approche. Pour les réfractaires, une machine comme le MacBook est plus que problématique. Pourtant, pour Apple, c’est l'aboutissement d’un long travail de fond initié avec l’iMac.

Au bout du compte, il ne fait guère de doute qu’avec cette approche, Apple perdra des clients. Mais comme toujours, lorsqu’elle fait des choix tranchés, il faudra voir à la fin si elle en gagne plus qu’elle n'en perd.

avatar feefee | 

@legallou :

"une sauvegarde bootable de votre disque dur stocké chez le voisin ou un ami, etc, vous ne savez pas faire ?"

Oui bien sûr c'est possible et accessoirement je vais retirer en liquide la moitié de la somme de mon compte bancaire la mettre dans un Boite en carton et l'enterrer dans le jardin du voisin qui n'a pas de chien .

Merci pour le tuyau ...

avatar béber1 | 

feefee
"Sans parler de la facilité de mise en oeuvre et là Apple a sa carte à jouer, plus que les autres."

coupaing !!

avatar dexter | 

@feefee :
"Donc il y a la sécurité d'avoir une sauvegarde de TOUTES ses données , MAIS extérieures (comme toute sauvegarde qiu se respecte) et dans ce cas je ne vois que le Cloud."

La sauvegarde chiffrée sur un disque dur externe de grande capacité stocké sur son lieu de travail/chez ses parents/amis fonctionne toujours malgré le développement du cloud. :-)

Oui le cloud a de grands avantages et offre un confort d'utilisation dans certaines situations mais il n'est pas obligatoire pour utiliser nos appareils d'aujourd'hui. On peut utiliser un stockage réseau chez soi, transférer localement des fichiers entre un Mac et un appareil iOS, entre deux appareils iOS etc.

Tant qu'un compte iCloud ne devient pas obligatoire pour utiliser un Mac ou un appareil iOS, ça me va.

avatar béber1 | 

feefee
"je savais que j'allais vous retrouver là tous les 2:-) "

ta perspicacité te perdra

avatar JoTaPé | 

"Ma Banque, EDF, Mon assurance, Mes impots, etc ..."
Oui, ils sont responsables de la sécurité de LEURS données.
Cela n'a rien à voir avec le cloud proposé par un tiers.

avatar feefee | 

@JoTaPé :

"Cela n'a rien à voir avec le cloud proposé par un tiers."

Oui et alors ?

avatar béber1 | 

JoTaPé

Disons que le problème est l'accumulation, la gestion, la sauvegarde et l'accès et des documents personnels -qui s'accumulent de plus en plus avec le temps, d'autant plus que la plupart de ces documents sont quasiment tous numérisés maintenant.

Et l'autre problème, en plus de la sécurité de ces données & documents personnels dont parle feefee (photos, musiques, films, factures diverses, impôts, démarches administratives, relevés banques, feuilles santé-remoursements sécu, etc. ) et donc aussi du problème de leur confidentialité, c'est leur stockage, un stockage qui assure le plus de garantie possible quant à leur bonne conservation et protection dans le temps.
Car les maisons brulent, avec leurs serveurs (Nas ou autres) domestiques, et même les fermes de serveurs de cloud commerciaux aussi. En plus des catastrophes naturelles, et des martiens qui attaquent.

C'est pour cela que je trouve qu'il faut non pas une solution mais deux.
Le stockage et la gestion des données persos en local ET en externalisées sur des serveurs distants, sous forme de service cloud ou non.
Comme dit oomu :
"Le Nuage et le Local sont des flexibilités, pas des opposants."

les 2 solutions sont complémentaires.
A charge aux sociétés comme Apple de proposer des solutions où l'articulation entre clouds locaux et cloud externalisé puissent se faire selon des géométries variables selon les désirs des utilisateurs, et ainsi proposer des modes de sauvegardes renforcés.
Et notamment si les utilisateurs veulent bien externaliser "en double" - ou pas- certaines donnés jugées très sensibles ou personnelles, qui doivent conserver un certain niveau de confidentialité
Etc, etc.

avatar JoTaPé | 

@béber 1: photos, mails perso etc. sont des documents strictement personnels alors que factures, relevés etc. sont des documents émis par des entreprises, générés et stockés par elles. Il me semble que les deux sont très différents surtout du point de vue sécurité qui, dans le premier cas ne dépend que de moi et dans l'autre de l'entreprise.
Je distingue donc le cloud que je peux utiliser pour mes documents strictement personnels et les services d'archivage des entreprises qui ont délaissé le papier pour cette solution numérique.
Pour le reste, oui, le cloud et l'archivage local (ou réparti) que je peux effectuer de mes documents sont des outils complémentaires et, à mon avis, n'ont pas le même usage.
Comme dit par ailleurs, le cloud tel que le propose Apple ne me semble pas destiné à l'archivage proprement dit mais au stockage temporaire de documents auxquels je dois accéder en mobilité.
Ce qui précède ne concerne que l'usage individuel. En contexte professionnel, responsable informatique d'une entreprise, je n'utiliserais pas le cloud Apple mais bien une solution expressément taillée pour.

avatar FollowThisCar | 

"Je suis un classique qui soutient l'idée moderne d'un Internet sans centre, libre et démocratique."

Voilà une formule qui me convient parfaitement, et à beaucoup d'autres aussi, je crois !

avatar adixya | 

C'est formidable le cloud, ma photothèque iCloud vient encore de me créer des doublons et triplons intempestifs par centaines, ca a saturé mon iPhone et ça arrive environ tous les deux trois mois.
Du coup branle bas de combat, perte d'une soirée complète pour tout nettoyer correctement, obligation de faire un suivi dans un tableau excel du nombre de photos par dossier pour s'assurer que tout est bien etc etc.
Vive la simplicité.
Et je parle même pas de l'absence de possibilité de classer les photos par nom de fichier ce qui oblige à trier des photos à la main, super quand il y en a plusieurs centaines.
(Heureusement quelqu'un a fait une mini appli sur un forum pour attribuer le nom du fichier au "titre" de la photo dans OS X et là bingo on peut trier par titre automatiquement.
Mais je comprends pas, Apple veut qu'on fasse tous les titres à la main ou quoi ?

Donc super quand le cloud bugge, c'est la merde.

Après de base je trouve ça super la photothèque iCloud mais si ca pouvait ne pas bugger ce serait encore mieux.

Sinon accéder à ses données partout grâce au cloud, euh certes, mais À CONDITION QU'IL Y AIT DU RÉSEAU", ce qui n'est pas une mince affaire...

avatar patrick86 | 

"le MacBook est sans nul doute la première machine conçue avec une optique 100 % cloud. La présence d’un seul port démontre à elle seule cette approche. Pour les réfractaires, une machine comme le MacBook est plus que problématique."

Cette analyse du MacBook m'amuse aussi. ?

Très sincèrement, pour mon usage, je ne vois absolument pas en quoi le MacBook pourrait me pousser davantage vers le cloud, qu'un MacBook Air ou même MacBook Pro.

Son connecteur inique ? Ben justement, puisqu'il est moins facile de lui connecter divers périphérique ou un réseau performant en même temps, j'aurais encore plus intérêt à stocker mes données courantes directement sur son stockage interne.

avatar rei_vilo | 

Les solutions de cloud privé existent. Outre certains NAS, citons ownCloud ou encore BitSync.

ownCloud https://owncloud.org
BitSync https://getsync.com

avatar byte_order | 

ou CozyCloud

avatar Dancefloor83 | 

Bonjour
Perso j'ai monté un cloud privé avec une base de Linux, un Cubietruck, un disque dur en 2.5 et une alim de 3A. Ça fonctionne très bien, j'ai également pas de gros besoin qui demande un bon flux internet.

avatar DouceProp | 

J'utilise iCloud pour synchroniser mes contacts, mes notes, la musique avec iTunes Match, il me semble que c'est tout. Ma connexion internet n'est pas assez rapide pour les photos et j'en ai trop, ça me coûterait trop cher en abonnement. La possibilité d'un « iCloud Server » sur mon Nas serait cool effectivement...

avatar reborn | 

Il y a un bouquin chez macg qui explique tout ce qui tourne autour d'icloud ? Synchronisation, photothèque etc.. Parce que j'y comprend rien, je sais jamais si supprimer d'un endroit va me l'effacer de l'autre..

avatar Sindre | 

Alors je dois être un vieux qui souhaite rester jeune car j'utilise les...trois.

Le local pour la sauvegarde et l'archivage de tout ce qui est multimédia entre autre.

Un Cloud personnel, merci Western Digital pour fournir un produit simple à mettre en oeuvre, sur lequel se trouvent mes photos travaillées et toute ma musique au format MP3 et Wave. Ainsi que les documents administratifs. Tout ceci est accessible de partout, avec n'importe quel OS tant qu'il y a de l'ADSL. Le Cloud perso est limité pour moi au téléchargement descendant à distance.

Le cloud le vrai, One Drive, dans lequel se trouve tout ce que je veux échanger ou tout ce dont je peux avoir besoin à distance.

Le bon côté d'être vieux c'est d'avoir connu les HDD qui avaient une capacité qui se comptait en Mo. Cela permet de ne conserver que l'utile, même s'il est vrai que les documents pesaient moins lourd.
Et puis cela permet de réfléchir à la sauvegarde et à l'archivage. Ah le Iomega ZIP !

avatar béber1 | 

Sindre
"Alors je dois être un vieux qui souhaite rester jeune car j'utilise les...trois."

bah, c'est comme avec les perversions sexuelles avec le temps,
on choisit les degrés d'alliènations qu'on peut

avatar Sindre | 

Je vais y songer pour le sexe :-)

avatar le ratiocineur masqué | 

On peut toujours acquérir un Mac Mini d'occasion et installer OS X Server dessus et en faire notre propre "cloud" à la maison.

avatar pistache18 | 

On peut à la fois être moderne est refusé le Cloud pour diverses raisons. La première et non des moindres est la qualité de la connexion,tout le monde n'habite pas à Lyon quand on voit certains se plaindre de leur connexion fibre imaginer ce que cela peut donner lorsque nous avons au mieux 512k de connexion.

avatar la.fouine | 

Ceux qui n'aiment pas le tout iCloud, les "classiques", les "conservateurs" (les vieux cons ?) sont aussi de très bons clients Apple $$$ et fidèles à la marque. Cette dernière et parfois aussi les journalistes ne devraient pas les prendre pour des canards sauvages.
.

avatar zoubi2 | 

@la.fouine

???

avatar béber1 | 

@la.fouine

pfffff, c'est pas clair ton histoire de iCloud, d'Apple$$$ et de journalistes, de canards sauvages pris pour des enfants du Bon-Dieu.
On sent à peu près ta critique sur Apple, mais c'est pas clair et on va dire que c'est les vacances.

Le problème de iCloud ne serait rien (car lié uniquement à Apple), si ce n'était pas la tendance générale des sociétés du Web ou de la Micro-informatique en général, wear & mobile compris.
Le problème, ou la pseudo querelle des anciens classiques ou des modernes montées en mousse par Cri-cri et/ou la rédac de Macg est en fait un problème trans-marques, trans-propectivismes, etc.

Car on va retrouver des solutions "cloud" proposées par d'autres marques, et comme on dirait chez les zanalistes politiques.. "il sagit d'un clivage interne aux partis, aux courants, aux tendances perverses de chaque famille, et blaba...

De fait, les clients Apple ne font que se poser un problème existentiel sur un problème général, auquel la marque n'échappe pas.
Bien tenté, mais plouf

avatar feefee | 

@béber1

"On sent à peu près ta critique sur Apple, mais c'est pas clair et on va dire que c'est les vacances."

ha ben t'as de la chance, moi je fais encore des yeux de merlan frit devant ce comm.

avatar Jamseth | 

Perso, je ne me vois pas uploader des données professionnelles dans le cloud.

avatar Biking Dutch Man | 

Excellents commentaires, merci! Personnellement je ne crois pas aux logiciels qui "gèrent" l'architecture des fichiers de manière non transparente. C'est inaccessible à l'utilisateur final et en cas de problème peu de chance de retrouver l'information. Mes enfants ne savent pas (encore) ce qu'est une architecture de fichiers et dossiers, et souvent ils ont des difficultés à accéder à leur documents. Sinon vive le cloud pour la synchronisation entre utilisateur et le NAS / cloud personnel pour avoir ces données en local mais accessibles de l'extérieur.

avatar béber1 | 

Biking Dutch Man
" vive le cloud pour la synchronisation entre utilisateur et le NAS / cloud personnel pour avoir ces données en local mais accessibles de l'extérieur."

j'ai toujours pensé que sur ce sujet du "cloud", Apple se gourait complètement. Sans doute est-ce lié à l'amitié entre Jobs et Larry Elysson qui dès les années 90 projetait une évolution de la micro dans laquelle chaque terminal pourrait, grâce aux développement d'Internet, être branché en étant plus léger materiellement et plus du tout dépendant des logiciels Microsoft, etc
http://www.liberation.fr/ecrans/1995/12/15/un-minitel-pour-le-net_152210

C'est une vieille idée que tente de poursuivre Google avec son Chrome OS, qui a été conçu dans cette logique. Jobs lui-même a caressé cette idée pendant l'élaboration de sa tablette et des Webapps censées l'accompagner. L'"ère Post-PC" était en partie liée à cette vision de l'évolution de la Micro. Heureusement Forstall a réussi son portage de OSX sur mobile et la logique des Apps natives (+SDK/Xcode/Mac), soutenue par Fadell, a prévalu. Ce qui a réorienté la micro-mobile dans le sens d'une micro-informatique plus classique, même si ce n'est pas à l'ideal de ce que les "Classiques" souhaiteraient.

Pour en revenir à Apple et à la carte réelle qu'elle pourrait jouer grâce à son OS X Server et son expérience matérielle, c'est de fournir des solutions matérielle/logicielles sous forme de "serveurs domestiques" -type Nas- qui pourrait allier aussi bien les clouds locaux qu'une liaison plus ou moins intégrée -de celui-ci - et à la demande de l'utilisateur... à un iCloud centralisé & délocalisé pour tel ou tel services à la demande, voire pour des sauvegardes en double et externalisées pour tel ou tel fichier/dossier.
Mais bon, la pensée unique du Cloud alliée au développement du Mobile et du monde connecté (voir la domotique, le wearcomputing, etc.) domine actuellement.

Il ne reste plus aux utilisateurs qu'à résister par leurs choix pensés.

avatar JoTaPé | 

@beber 1: "la pensée unique du Cloud alliée au développement du Mobile et du monde connecté (voir la domotique, le wearcomputing, etc.) domine actuellement."

Les marchés évoqués entre parenthèse sont bien ceux de demain pour Apple et les autres.
Pas seulement actuellement mais pour l'avenir.
Quelle va être la place de nos desktops dans ce contexte ?

avatar béber1 | 

JoTaPé : "Quelle va être la place de nos desktops dans ce contexte ?"

ils existeront encore, parce qu'ils correspondent à des besoins réels et de fond (l'outil informatique comme "marteau numérique").
Et ce, quelque soit la marque, l'OS proposé.

PS
les desktop, les mobiles et les wear, domo et autres ne sont ni exclusifs, ni antinomiques, ils sont tous complémentaires. Ils ne s'excluent pas les uns les autres, mais se surajoutent dans des complémentarités de fonctions et d'usages nouveaux.
Les "nouveaux domaines" comme le mobile ou la numérisation de la maison qui comportera aussi bien la domotique (Homekit chez Apple) que les media-center, Healthkit, etc... sont en fait des extensions -comme des ramifications/diversifications naturelles de l'évolution des espèces et sous-espèces- de la micro historique incarnée à ses débuts par les ordinateurs personnels (Apple II, Atari, Amiga, Amstrad, Mac ou PC, etc)

avatar JoTaPé | 

@béber.
Tout à fait d'accord.
Ceci dit, autour de moi, je vois de moins en moins d'utilisateurs lambda se servir de leurs ordinateurs et se concentrer surtout sur smartphone et tablette bien plus "friendly" que les desktop ou les portables dont ils ne comprennent pas grand chose des ressources des OS et de leurs interfaces.
Quand je vois comment mon médecin, personne éduquée et cultivée d'une quarantaine d'années, utilise son MacBook !...

avatar supermars | 

@Biking Dutch Man :
1

avatar patrick86 | 

" je ne crois pas aux logiciels qui "gèrent" l'architecture des fichiers de manière non transparente. C'est inaccessible à l'utilisateur final"

Au contraire, du moins pour "Mme Michu", les arborescences de fichiers sont compliquées et contraignantes. Et moi, qui me considère plutôt comme utilisateur "avancé", plutôt ordonné et avec une arborescence conséquente, je trouve ça _chiant_. Plus j'utilise les tags de macOS, plus je me rends compte que c'est beaucoup plus rapide et fluide de taguer un fichier quand je l'enregistre, que de parcourir une arborescence de dossiers pour le mettre [mon fichier] au bon endroit.

Ainsi, plutôt qu'un Finder qui m'affiche une arborescence de tout mon stockage, je préférais surtout, ou en complément, un "super Finder" qui m'affiche TOUT le contenu de mon Mac/iPad/iPhone/Server qui porte le label que je sélectionne. Et pour hiérarchiser tout ça : tags hiérarchisés.

Pour revenir à votre propos, observez comment font beaucoup d'utilisateurs : ils ouvrent le logiciel, puis vont dans Fichiers → ouvrir, pour aller chercher un document. C'est une manière de faire très courante. Je le fais aussi depuis des années avec des logiciels tels que les clients mail, catalogueurs de photos, calendrier, carnets d'adresses, etc. Pourquoi ne pas le faire avec un traitement de texte ?

iOS fonctionne ainsi et, à mon sens, c'est surtout un système de tags généralisés qui manque, et non un explorateur de fichiers comme sur Mac ou PC.

Si j'ai un moyen de visualiser ensemble toutes les données liées à un projet, travail, passion, loisir, etc., alors l'idée que mes documents soient stockés "dans les apps" qui les créent ne me pose aucun problème.

avatar feefee | 

@patrick86

"Ainsi, plutôt qu'un Finder qui m'affiche une arborescence de tout mon stockage, je préférais surtout, ou en complément, un "super Finder" qui m'affiche TOUT le contenu de mon Mac/iPad/iPhone/Server qui porte le label que je sélectionne. Et pour hiérarchiser tout ça : tags hiérarchisés. "

C'est mon idée aussi et les pro-gestion-de-fichiers-a-moi me font penser aux personnes qui à une epoque géraient toutes leurs données dans leur boulot avec Excel.
Le jour où sont arrivés les bases de données (Acces ou applications dédiées)
Ils se sont mis à hurler comme des putois , que c'était la fin des haricots, qu'ils allaient tout perdre , qu'ils n'allaient plus avoir la main sur les données.
Bref c'était la clé sous la porte .

avatar Shadokuss | 

"Si j'ai un moyen de visualiser ensemble toutes les données liées à un projet, travail, passion, loisir, etc., alors l'idée que mes documents soient stockés "dans les apps" qui les créent ne me pose aucun problème."

Cela pose quand même le problème de l'interopérabilité; Les visualiser me parait insuffisant. Il faut pouvoir les modifier et travailler dessus "ailleurs".

avatar patrick86 | 

"Mes enfants ne savent pas (encore) ce qu'est une architecture de fichiers et dossiers, et souvent ils ont des difficultés à accéder à leur documents."

Parce que, s'ils veulent jouer du piano, ils ouvrent le piano ; s'ils veulent dessiner dans le cahier de dessins, ils l'ouvrent et prennent un crayon en main ; s'ils veulent une pomme, ils vont dans la corbeille à fruits (ou sous le pommier), etc. Ils ne vont pas dans le dossier /Maison/salon/piano/clavier/ + /Maison/musique/partitions/, ou dans /Maison/salle-de-jeux/dessins.

À mon sens, l'arborescence de dossiers et fichiers reprend le modèle de classement de documents papier en dossiers, pochettes, classeurs, armoires, etc. Ce modèle semble convenir assez bien à cet usage, mais s'avère souvent trop rigide ou contraignant pour moult activités de nos vies courantes. D'autant que, si on utilise les outils numériques, c'est souvent également pour profiter de possibilités que n'offrent pas les supports analogiques. Du moins, c'est mon cas. Si j'utilise volontiers la photo numérique plutôt que papier, c'est aussi pour les possibilités de tri, gestion et visionnage qu'offrent les catalogueurs de photos modernes (time-line, albums, mots-clés, etc.). Avec le numérique, on peut avoir une photo dans autant d'albums qu'on veut, sans la dupliquer. C'est là qu'on atteint la limite de l'arborescence de fichiers, qui singe les dossiers papier. Alors bien sûr, on a les alias et les liens symboliques (ou les raccourcis sous Windows), mais c'est vachement plus long à gérer et utiliser que les labels.

avatar Chanteloux | 

Excellent article, qui clarifie le débat. Une question semble un peu minimisé cependant: si l'industrie pousse dans ce virage, ce n'est pas pour être moderne, c'est qu'elle y trouve tout simplement SON interêt, financier bien sûr. Alors j'y rajoute un elément: cette "modernité" (je conteste ce terme, chargé de jugement implicite) fait partie d'un plan néo-capitaliste plus global: on ne vend.plus, on loue, services et objets. Et on râtisse donc des sous tous.les mois.... A-daube, MS, etc, les autos, et pourquoi pas plus tard les frigos, etc... tout est loué. Y a plus rien à toi, t'es totalement dépendant de l'industrie, t'a plus aucun pouvoir , tu fermes ta gueule et surtout, surtout, surtout, tu paies tous les mois. Tout une vie à crédit, une vie en location....

avatar ecosmeri | 

@Chanteloux :
Exact, c'est pourquoi je me refuse tout abonnement immatériel mis a part mon forfait téléphonique et internet.

avatar feefee | 

@Chanteloux

"Y a plus rien à toi, t'es totalement dépendant de l'industrie, t'a plus aucun pouvoir , tu fermes ta gueule et surtout, surtout, surtout, tu paies tous les mois. Tout une vie à crédit, une vie en location...."

mouaih bof

Comme disait Coluche, tu paies ta maison tous les mois à crédit et aux bout de 30 ans les ruines sont à toi.

avatar patrick86 | 

" si l'industrie pousse dans ce virage, ce n'est pas pour être moderne, c'est qu'elle y trouve tout simplement SON interêt, financier bien sûr."

Exact. Tout comme le webmail supplanta rapidement l'email "originel", auto-hébergé, parce que des entreprises ont trouvé plus lucratif de fournir un système captif.

"plan néo-capitaliste plus global: on ne vend.plus, on loue, services et objets."

Vous avez peut-être raison. Cependant, la location a aussi du bon, dans un certain nombre de situations.
Si je n'utilise une perceuse que 3 fois dans l'année, pourquoi en acheter une, alors que je pourrais la louer, l'emprunter ou passer par tout autre système de partage de biens ?
A l'inverse, si j'utilise un ordinateur ou une voiture tous les jours, peut-être ai-je intérêt à procéder cet objet.

Le problème de fond, c'est la grande propension de l'Homme à aller très rapidement vers les extrême et sa difficulté, inversement proportionnelle, à trouver des compromis, des "justes milieux", à faire la part des choses.

C'est ainsi pour cela qu'on peut lire ici-même beaucoup de "complètement anti-cloud" et, à l'inverse, autant de "complètement pro cloud" (qui nous expliquent que "c'est l'avenir ma bonne dame").

avatar JoTaPé | 

@chanteloup: belle descriotion du monde du futur tel que je le vois se dessiner autour de moi au Chili !
Crédit, location vs propriété, tout y est ...

avatar Biking Dutch Man | 

Ma peur du tout cloud c'est l'absence de contrôle sur ces propres données lié au monopole de fait de certaines entreprises. Une fois la maitrise complètement perdue, notamment due à l'incompréhension pour l'utilisateur de comprendre ce qui se passe avec ces données, l'utilisateur devient une proie facile. Ne pas se laisser avoir nécessite néanmoins des efforts de compréhension, un peu s'investissement, un petit réseau de copains pour discuter de ces questions, mais sur le long terme on s'y retrouve.

avatar oomu | 

réflexion intéressante bien que convenue sur fond de "conflit générationnel" (au moins 5000 ans d'Histoire connue...) que j'approfondirai peut être si ça me prend

mais je peux dire ceci : je ne me considère pas comme un "classique".

Je me considère comme quelqu'un qui veut utiliser des logiciels de travail et création, et c'est ballot, mais pour cela il me faut un Ordinateur (une machine de turing qui fait BIP) pour produire et gérer des centaines de GIGAS d'assets et tests, brouillons, expérimentations, etc.

Rien que la bibliothèque des assets que j'utilise fait près de 300Go et quand j'en ai besoin j'ai pas vraiment envie d'attendre 150 000 ans que ça soit repatrié d'un serveur ou "streamé" parce que l'Algorithme Super Intelligent a décidé de les virer temporairement pour privilégier des photos que ma famille vient de me partager.

Le Cloud ne peut donc PAS être ZE Remplaçant de tout chez moi.
Mais j'utilise constamment des services en lignes, internet, et éventuellement des stockages distant (au CAS PAR CAS), car le Local (mes ressourcez chez moi) ne peuvent PAS être ZE Remplaçant de tout chez moi.

Le Nuage et le Local sont des flexibilités, pas des opposants.

Je ne divise pas le monde entre des "classique" face aux "modernes" mais entre ceux qui ont le pistolet chargé.. heu je veux dire entre les "bornés" et les "niais".

Imaginer tout vendre au Nuage est niais : c'est une prise de risque, une régression vers une informatique centralisé et propriétarisé à outrance pour peu de gains. Mais refuser mordicus l'usage du net est se couper de milles nouvelles approches du travail, du collaboratif, d'être nomade et flexible.

Prenez ce qui vous arrange et vous convient, ne vous laissez pas bouffer par des lubies de Oomu chevelus ou de winner pseudo-cool.

avatar béber1 | 

oomu
"Le Nuage et le Local sont des flexibilités, pas des opposants."

:clap:clap:

avatar BLM | 

Le Cloud est un enfer si vous n'habitez pas le centre du centre de Paris, Lyon ou Marseille !
On ne peut pas travailler quand le débit est de 1MO/s (ou même qq MO/s).
Même un réseau Ethernet basique (100Mb/s) offre un débit ≈10 fois supérieur; 1 WiFi classique (802.11n) a un débit 50 fois meilleur.
Et pour parler des connexions cellulaires… là c'est encore plus la Bérézina. Jetez un œil aux débits relevés par l'Arcep (http://www.arcep.fr/index.php?id=13274), à la carte des réseaux de Free (http://www.free.fr/adsl/pages/accueil/carte-de-debits-adsl.html), ou à celle d'Orange (http://reseaux.orange.fr/couverture-mobile)… la France est un gruyère, avec les trous majoritaires. Et des débits qui ne permettent absolument pas de travailler.
Le Cloud est une foutaise qui met la charrue avant les bœufs.

avatar oomu | 

je ne vois pas vraiment en quoi le macbook est un mac "100% cloud"

c'est un mac comme ceux des années 80 :

- entrée/sortie
- un écran
- un périphérique pour le curseur (trackpad)
- du stockage interne
- un os ultra-complet de la mort (y a même Vi)
- un processeur généraliste capable d'exécuter tout logiciel

C'est une machine fine et légère oui, mais pas particulièrement pensé pour vous obliger à dépendre du cloud.

LE bouzin à 128Go ou + de stockage. Alors je sais que c'est pas assez pour stocker tous mes trucs (mais je peux relier en usb-C à un gros stockage externe sous raid redondant) mais c'est 3200 fois plus de stockage que mon premier PC sur lequel j'arrivais quand même à faire tourner paintshop :)

Un véritable ordinateur pensé pour être dépendant du Cloud (et sans être relié à internet, vous êtes pas mal dans la merde), c'est le Chromebook.

là, oui, on peut dire "que voilà un ordinateur pensé à 98,63% pour le cloud".

A mon sens,c 'est une grosse connerie comme machine : avec le net, c'est cool, sans le net...ha ben zout alors ça perd beaucoup de son intérêt.

A l'inverse un mac ou un pc, avec le net, ben c'est cool on peut utiliser tout ce qu'on veut sur le net, sans le net, ha ben ça reste cool, j'ai tous plein de trucs DEDANS aussi.

Notons que comme le rappelle l'article, un chromebook, ce n'est que la tentative 2.0 du NC (vieux de 15 ans), et c'est pas si différent d'un Terminal X (vieux de tant d'années que je sais plus si à l'époque on chassait pas le Mammouth Laineux)

Tout est VIEUX et tout ne sont que de vielles lubies d'industriels informatiques qui nous revendent à tour de rôle la même SOUPE. Une soupe qui est parfois de qualité, mais une soupe connue.

avatar rikki finefleur | 

oomu
Exact la grosse différence est tout de même l'arrivée de la fibre ou la 4G.

Mais il y a une chose curieuse tout de meme.
Alors que nos capacités de stockage local sont depuis vraiment importantes, les constructeurs nous poussent à les mettre ailleurs.
On pourrait le comprendre si nos capacités de stockage était limitées comme c'était le cas il y
a 15 ans.
Voyons cela aussi comme une main mise de la part des fabricants d'os sur notre activité.
Et cela est autrement plus préoccupant.

Il est vrai qu'en 15 ans les choses n'ont pas beaucoup évolué mise a part l'intrusion de fabricants d'os et sur notre flux de travail privé et la détention de nos fichiers qui devient de plus en plus criant.
Voilà pourquoi on ne doit pas être lié à un fabricant d'os (apple , goog, ms) mais de solutions externes, ou bien que cette liaison doit être multiplate-forme et dans ce cas apple n'est plus dans la course.
Ne pas être derrière les barreaux que les fabricants s’ingénient à tisser lentement . Telle une araignée emprisonnant sa proie dans la toile pour l'étouffer. On n'a besoin d’oxygène , nous ne sommes pas des bots.

avatar patrick86 | 

"Alors que nos capacités de stockage local sont depuis vraiment importantes, les constructeurs nous poussent à les mettre ailleurs."

Parce qu'il est plus facile de vous louer un stockage distant, et ainsi se garantir un revenu régulier, que de ce vous louer un disque dur que vous gardez avec vous.

avatar feefee | 

@rikki finefleur

"Ne pas être derrière les barreaux que les fabricants s’ingénient à tisser lentement . Telle une araignée emprisonnant sa proie dans la toile pour l'étouffer. On n'a besoin d’oxygène , nous ne sommes pas des bots."

Tu as resisté, resisté, mais c'était trop dur et donc pas assez libératoire :-)

avatar rikki finefleur | 

feefe
Jaime une certaine liberté dans l'informatique.
Mais il est vrai , alors que nos capacités de stockage local sont importantes. Pourquoi les mettre impérativement ailleurs.
A croire que l'on a des appareils avec 20 go.
Enfin , on ne changera pas le monde, ni le marketing :p

Si le stockage distant a aussi des avantages, je refuse les barreaux qui pourrait m’empêcher de changer de fournisseur. C'est un peu le même genre que les fameuses boites mail attachès a son fai. Parfois en changer devient une galère certaine. Donc à éviter dès le départ.

Le cloud a aussi beaucoup d'inconvénients fondamentaux.
- La bande passante en up ou en down
- Les fermetures-barreaux de certains constricteurs
- l'accès au réseau distant et son prix parfois fort couteux en mobile.

exemple simple.
Je voulais sauvegarder hors de chez moi 1 to de données. Ben c'est pas possible sans la fibre.

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