Et si je montais un hackintosh ?

Nicolas Furno |

Depuis le passage aux processeurs d’Intel, on peut se construire un Mac sans acheter l’ordinateur chez Apple. On parle de « hackintosh », contraction de hack et de Macintosh et je n’ai jamais eu l’envie, ou même l’idée, d’en construire un moi-même. J’ai assemblé des PC à partir de pièces achetées à la boutique du coin à une époque où Amazon n’existait pas encore. J’ai aussi testé et utilisé des distributions Linux et si j’ai fini par utiliser des Mac, c’était justement pour ne plus bricoler.

Le hackintosh d’un lecteur, il y a sept ans de cela.
Le hackintosh d’un lecteur, il y a sept ans de cela.

Pendant très longtemps, j’ai considéré les hackintosh avec une curiosité polie. C’était intéressant sur le plan technique, mais c’est tout ce que j’en retirais. Quel intérêt pouvait-on trouver dans ces grosses tours et avec des fonctions souvent mal prises en charge ?

Dix ans plus tard, je me pose la question très sérieusement : et si je montais mon propre hackintosh ? Pourquoi ce revirement soudain ? C’est ce que nous allons voir !

Pourquoi pas un nouveau Mac ?

Un peu de contexte d’abord : pour le travail, j’utilise un MacBook Pro Retina 15 pouces de première génération, une machine qui a fêté son quatrième anniversaire le mois dernier. Cet ordinateur était très puissant à sa sortie et il reste encore assez rapide, avec son Core i7 et ses 8 Go de mémoire vive. Néanmoins, il commence à montrer quelques signes de faiblesse, par exemple quand je dois monter des vidéos. C’est le cas en 1080p, mais c’est carrément ingérable en 4K et ce sera de plus en plus la norme.

Depuis que je travaille chez MacG, j’ai toujours utilisé un Mac portable et un écran externe.
Depuis que je travaille chez MacG, j’ai toujours utilisé un Mac portable et un écran externe.

Il me faudrait un nouveau Mac, plus moderne, mais il n’y a rien dans la gamme actuelle qui me convient totalement. Les MacBook Pro Retina sont toujours de superbes machines, même si la gamme n’a pas beaucoup évolué en quatre ans. On nous promet une barre d’OLED pour la prochaine génération, ce qui pique la curiosité, mais est-ce suffisant pour justifier le tarif demandé ? La gamme actuelle débute à 2 249 € et il n’y a aucune raison pour que la nouvelle soit moins chère, bien au contraire.

Le prix est indéniablement un argument en défaveur des Mac. Ce n’est pas nouveau, Apple a toujours été une marque premium, mais le constructeur ne met plus ses ordinateurs à jour aussi souvent qu’à une époque. Résultat, on paye parfois très cher pour un matériel qui peut avoir plusieurs années. C’est criant pour le Mac Pro, qui attend toujours sa mise à jour trois ans après et qui désespère de plus en plus les pros. C’est aussi le cas du Mac mini et même de certains portables : à plus de 2000 €, le MacBook Pro 15 pouces actuellement en vente n’est pas une très bonne affaire si l’on s'en réfère aux composants.

Il y a un autre changement lié aux prix des Mac : au fil des années, Apple affine les machines et améliore leur conception. Le MacBook Retina est un ultra-portable magnifique, parfaitement conçu, léger et discret… mais c’est un ordinateur qui est aussi complètement fermé. On ne peut rien changer, ni le stockage, ni la mémoire vive, encore moins la batterie. Le constructeur a d’excellentes raisons pour le faire, je ne veux pas entrer dans ce débat, mais le fait est que l’on achète un Mac qui ne bouge plus, ou presque plus.

Les Mac sont toujours mieux conçus, mais cela veut aussi dire qu’ils sont de moins en moins flexibles après achat.
Les Mac sont toujours mieux conçus, mais cela veut aussi dire qu’ils sont de moins en moins flexibles après achat.

C’est le cas pour tous les modèles, y compris le Mac Pro : les ordinateurs vendus par Apple n’évoluent pas après achat, ou très peu. Sur mon MacBook Pro Retina, j’ai changé le SSD pour doubler la capacité de stockage et je changerai probablement la carte réseau pour bénéficier des dernières nouveautés de macOS Sierra. C’est déjà bien, mais je me sens à l’étroit avec mes 8 Go de RAM et je ne peux rien faire. Je peux ajouter du stockage, mais pas autant que je veux, et pas au meilleur prix, etc.

À une époque, les Mac étaient plus gros et moins bien conçus en règle générale, mais on pouvait accéder à quelques composants clés. Mon iBook G4 permettait de changer la RAM relativement facilement, même s’il fallait retirer le clavier. Mon MacBook première génération proposait de changer de RAM et de disque dur extrêmement facilement. Je ne dis pas que je veux revenir à cette époque, je dirais même que les machines actuelles sont meilleures que celles de l’époque, mais ai-je besoin de finesse et d’ergonomie à mon bureau ?

À une époque où les Mac étaient plus épais et moins bien finis, on pouvait facilement accéder à certains composants. Ici, la RAM sur un iBooks G4.
À une époque où les Mac étaient plus épais et moins bien finis, on pouvait facilement accéder à certains composants. Ici, la RAM sur un iBook G4.

À la rédaction, nous utilisons en général des Mac portables constamment branchés à un écran externe. C’est une solution souple, qui permet de travailler chez soi de temps en temps, ou de changer de bureau quand c’est nécessaire. Mais au fond, je trimballe un MacBook Pro sur chaque trajet alors que je pourrais très bien avoir une machine fixe.

Si on regarde chez Apple, on peut éliminer d’emblée le Mac Pro qui est hors de prix et dépassé. Le Mac mini est un meilleur candidat, mais lui aussi est dépassé et les derniers modèles bloquent largement la machine avec de la RAM soudée et une barrette de SSD. L’iMac Retina 27 pouces est une superbe machine, mais le prix pose problème et, à part la RAM qui est facile à changer, on n’a pas vraiment d’options pour faire évoluer l’ordinateur. Sans compter que le tout-en-un n’a pas toujours eu la meilleure réputation côté fiabilité et si l’on perd l’écran, on perd aussi l’ordinateur (ou vice-versa).

Même si on oublie une seconde le budget et les tarifs, Apple ne propose plus rien dans sa gamme pour commencer avec un ordinateur et le maintenir à niveau pendant des années. C’était le rôle du Mac Pro d’ancienne génération, parfait pour ajouter du stockage et de la mémoire vive au fil des années, et même changer de carte graphique, une excellente solution pour améliorer les performances. On peut acheter encore aujourd’hui un Mac Pro remis au goût du jour, alors que le dernier modèle est sorti en 2012.

Un Mac Pro (à gauche) et son prédécesseur, le PowerMac G5 (à droite) : deux machines d’un temps révolu, où l’on pouvait modifier son Mac très facilement après achat. (Photo Motoya Kawasaki CC BY-NC-ND 2.0)
Un Mac Pro (à gauche) et son prédécesseur, le Power Mac G5 (à droite) : deux machines d’un temps révolu, où l’on pouvait modifier son Mac très facilement après achat. (Photo Motoya Kawasaki CC BY-NC-ND 2.0)

Le constructeur ne veut plus répondre à ce besoin, pour de très bonnes raisons de son point de vue d’ailleurs (c’est un marché de niche), mais ce choix me laisse sans option. Avec un hackintosh, je pourrais avoir un ordinateur de base et une marge de progression. Commencer avec 16 Go de mémoire vive et savoir que je pourrai doubler cette quantité pour trois fois rien dans quelques années. Avoir 500 Go de SSD et garder de la place à côté pour des disques durs supplémentaires. Bref, utiliser une machine qui évoluera au fil des besoins et dépenser beaucoup moins au départ.

Pourquoi pas Linux (ou Windows) ?

Si les Mac actuels ne me conviennent pas, pourquoi ne pas construire un PC pour ce qu’ils font de mieux, à savoir fonctionner avec Windows ou Linux ? Autant le dire d’emblée, je ne veux pas du système d’exploitation de Microsoft. Je n’ai pas forcément d’arguments objectifs à avancer, sans doute trop de mauvais souvenirs, et trop de choses qui ne fonctionnent pas comme je le voudrais. J’ai eu l’occasion de tester rapidement Windows 10, notamment sur le Surface Book passé chez MacG au printemps et j’ai retrouvé quelques choix qui m’avaient poussé vers Linux dans les années 2000.

Justement, si je ne veux pas de Windows, pourquoi ne pas faire comme notre ancien développeur et passer sous Linux ? Il me reste suffisamment de souvenirs de cette époque et j’utilise toujours une distribution GNU/Linux côté serveur, je pourrais sans doute m’en sortir. Je pourrais, mais je ne veux pas non plus.

En dix ans, j’ai pris des habitudes avec macOS et elles sont désormais bien ancrées. Toute ma vie professionnelle s’est faite sur le système d’Apple et j’utilise cette configuration au maximum. J’ai des dizaines de scripts en AppleScript pour automatiser divers éléments dans mon travail au quotidien, j’ai l’habitude d’utiliser le Bash d’Apple et des outils comme Homebrew pour les besoins plus avancés. Je sais exactement où chercher tout ce qui m’est nécessaire au quotidien, je sais comment fonctionne le système, j’utilise constamment le Finder et je ne survivrais pas longtemps sans le Dock, les coins actifs ou Mission Control.

Gnome propose bien « son » Mission Control, mais ce n’est pas la même chose
Gnome propose bien « son » Mission Control, mais ce n’est pas la même chose

Enfin si, je survivrais, naturellement. Je pourrais sans doute adapter mes scripts en Bash ou en Python, je pourrais apprendre de nouvelles habitudes ou trouver un gestionnaire de fenêtres suffisamment proche de celui d’Apple. Il me faudrait aussi trouver des alternatives à de nombreux logiciels qui me sont actuellement indispensables au quotidien. Ce qui est parfois plus facile à dire qu’à faire, mais ce qui n’est jamais impossible.

Je connais par cœur iA Writer et je passe mes journées à écrire dessus, l’abandonner serait vraiment pénible. Comment ferais-je sans Alfred, ses recherches web personnalisées, son gestionnaire de presse-papier, son contrôleur iTunes et ses cent autres fonctions que j’utilise de temps à autre ?

Dans certains cas, les remplaçants seraient simples à trouver sur Linux, dans d’autres, non. Je sais déjà qu’il n’y a rien d’aussi complet qu’iTunes et à n’utiliser que lui pour écouter de la musique, j’ai créé quelques habitudes qui ont la peau dure. Je sais aussi qu’il n’y a pas vraiment de bon client Twitter natif sur Linux.

Alfred à gauche, (trop) longue liste de scripts à droite.
Alfred à gauche, (trop) longue liste de scripts à droite.

Et puis en passant à Linux, je perdrais AirDrop qui est si pratique (quand il marche, certes), je perdrais Handoff que j’utilise constamment et je perdrais iCloud. Ce n’est pas nécessairement une grande perte, mais je dépends encore beaucoup du service en ligne d’Apple, ne serait-ce que pour synchroniser mes données. L’historique partagé de Safari, voilà quelque chose qui me manquerait cruellement en abandonnant macOS.

Au-delà de tous ces problèmes personnels, il y a un obstacle plus profond et assez évident. Je passe mes journées à lire et à écrire sur Apple et les produits dérivés. Comment le faire si moi-même, je n’utilise plus macOS ?

Je pourrais multiplier les arguments, mais simplifions les choses : si je suis prêt à faire des concessions côté matériel, côté logiciel, macOS n’est pas négociable. Je perdrais trop de temps à développer de nouvelles habitudes et je pense que je serais perdant tout court à l’arrivée.

Alors un hackintosh ?

Les Mac actuels ne me conviennent pas, mais je ne veux pas me séparer de macOS. Naturellement, les hackintosh semblent la voie à suivre, mais je n’y ai pas vraiment pensé avant de lire cet article. Non pas qu’il soit révolutionnaire ou même fondamentalement nouveau, mais ce témoignage m’a conduit à m’intéresser à nouveau à ces machines que j’avais un petit peu perdues de vue ces dernières années, il faut bien le dire.

Derrière l’enceinte au premier plan, le hackintosh construit par ce développeur.
Derrière l’enceinte au premier plan, le hackintosh construit par ce développeur.

Pour 1200 $ environ, ce designer et développeur a construit l’équivalent d’un iMac haut de gamme de dernière génération, mais dans un boîtier noir plus proche, niveau encombrement, du Mac Pro. Il a opté pour le meilleur Core i7 Skylake vendu par Intel à l’heure actuelle, pour 64 Go de mémoire vive et un SSD de 500 Go dédié au système. À l’arrivée, il a un ordinateur nettement plus puissant en single-core que n’importe quel Mac sur le marché et moins cher qu’un iMac Retina d’entrée de gamme.

Ce qui m’a surtout intéressé, dans ce témoignage, c’est la simplicité apparente de l’opération. Contrairement à ce que j’imaginais, la communauté hackintosh est restée très forte et on dispose aujourd’hui d’outils qui n’existaient pas les premières années. À condition de piocher dans une liste de matériels qui seront reconnus par macOS et à condition de ne pas installer les dernières versions du système dès qu’elles sortent, on peut apparemment avoir une machine fiable au quotidien.

Ça, c’est la théorie, mais qu’en est-il en pratique ? Plutôt que d’essayer de rassembler des témoignages, pourquoi ne pas essayer moi-même de le faire ? Je me suis mis en tête de tenter l’expérience pour voir si on pouvait utiliser un hackintosh au quotidien, et même travailler avec ! Certes, une tour lambda sera plus moche qu’un Mac Pro, un Mac mini ou un iMac, mais elle serait placée sous le bureau, loin des regards, alors autant dire que c’est un argument qui ne me séduit pas.

Au passage, si j’envisage de transformer une tour en hackintosh, je n’en ai aucune envie pour un ordinateur portable. Le design m’indiffère pour un objet placé au sol, sous le bureau et avec lequel je n’aurai quasiment aucune interaction physique. En revanche, il faut toucher un ordinateur portable et utiliser ses fonctions intégrées en permanence : dans ce cas, je resterais avec un modèle conçu à Cupertino.

Ce hackintosh est un monstre que l’on voit bien, puisqu’il n'entre même pas sous le bureau. Fort heureusement, on peut opter pour une tour moins haute…
Ce hackintosh est un monstre que l’on voit bien, puisqu’il n'entre même pas sous le bureau. Fort heureusement, on peut opter pour une tour moins haute…

Voici mon plan. Je vais monter mon propre ordinateur avec un budget d’environ 1 000 €, hors écran et autres périphériques. Je l’utiliserai ensuite comme machine principale. Par sécurité, je garderai le MacBook Pro Retina pas loin, au moins au début, mais dans l’idée, je n’utiliserai que ce hackintosh. Et je ferai le point quelques mois après, avec suffisamment de recul pour savoir si ça vaut vraiment le coup, notamment pour les mises à jour du système.

Je sais déjà que je risque de perdre iMessage, ce qui est pénible, mais pas rédhibitoire… en tout cas, je ne crois pas. Je sais aussi qu’en choisissant le bon composant, je pourrai conserver les fonctions de Continuité, et peut-être même bénéficier de l’Auto Unlock de Sierra, on verra à l’automne. Pour que ce soit viable, il faudra que toutes mes applications fonctionnent parfaitement et que l’ensemble soit stable au quotidien.

Est-ce que cette expérience sera un succès ? Je n’en suis pas certain, mais j’ai envie d’essayer. Prochaine étape : établir la liste des composants à acheter. Si vous utilisez vous-même un hackintosh, n’hésitez pas à donner vos conseils dans les forums où j’ai créé un sujet associé à cette expérience.

Et si la question vous intéresse simplement, vous pourrez suivre mes progrès au fil des prochaines semaines !

Image de couverture : Chance Reecher (CC BY 2.0)

avatar drikos | 

Ouuhh un petit post "anti-Apple" et la section de Macg arrive. Par pitié ne devenez pas comme certains sites comme de Frandroid par exemple.

avatar ecosmeri | 

@Jazzride :
Lu tout simplement rester sur osx sans payer la merde de matos qui va avec

avatar renan35 | 

et tu paies OS X ?

avatar SidFik | 

Lorsque tu achète un Mac la licence de l'os est incluse, tu peut ensuite telecharger OSX sur le Mac App Store.

avatar jazz678 | 

@Jazzride :
"Apple n'a plus de machine attractive"
Vous parlez pour vous je suppose?...

avatar litobar71 | 

Très très bon sujet que je vais suivre pour m'y amuser fin 2017 (ma retraite).

Déjà j'avais mis 2 mois pour choisir un mac de bureau fin 2013/début 2014 car rien ne me convenait.

J'ai du prendre un Mac mini (Late 2012 i7) boosté chez Macway (histoire de garantie).

L'alim de mon iMac G5 iSight (Late 2005) s'étant éteinte.

Au plaisir donc.. ..

avatar alan1bangkok | 

les fanboys moralisateurs sont de sortie ..
la morale ?
c'est amoral
vive le Hack

avatar renan35 | 

Si vous ne voulez pas acheter un imac ou macbook car trop cher : vous pouvez achetez un PC et installer Ubuntu car c'est autorisé.

Pour les Hackintosh : c'est du piratage. Mac OS n'est plus vendu dans ses versions récentes donc il n'y a plus de rémunération du travail de développement des ingé.
Bizarre, mais je suis sûr que tous les monteurs vidéo et photographes qui font des Hackintosh seraient furieux qu'on utilise leur travail gratuitement et sans leur autorisation.

avatar SidFik | 

dans le cas ou tu as acheté un mac auparavant, tu as déjà payé l'os.

avatar byte_order | 

La licence d'utilisation et la copie de macOS font tous deux parti du prix de vente d'un mac.
Et vu le prix des macs, c'est (très) loin d'être gratuit ! ;-)

Par contre, pour ceux qui récupère macOS sans avoir acheter de Mac, là, oui, c'est du piratage.

avatar TomCom | 

@ Nicolas Furno

Je ne te conseille pas d'adopter un watercooling Corsair comme dans l'article, ça crée de problèmes de veille et les ventilateurs d'origine sont assez bruyants en charge.

avatar Nicolas Furno | 

@ TomCom : ah c'est intéressant ça. Du coup, que recommandes-tu ?

Ma priorité en la matière étant le silence (et la fiabilité, évidemment).

avatar Zefram | 

@nicolasf :
Question bête: pourquoi ne pas mettre une VMWare macOS sur un PC Win10 déjà assemblé ?

avatar Nicolas Furno | 
@ Zefram : les performances, l'envie de faire plus simple (macOS directement) et je veux pas de Windows. En gros :-)
avatar Rigat0n | 

@Zefram :
A ma connaissance ça ne marche pas avec un installateur "légal" d'OS X, faut utiliser une version hackée. Et niveau puissance tu vas pas gagner grand chose :)

avatar GoldenPomme | 

@Nicolas Furno

Noctua, Be Quiet ou un bon gros rad fanless ?

avatar Ingmar97432 | 

@TomCom :
Oui pour le ventilo d'origine pas très discret en charge (remplacé par Prolimatech top), par contre si tu n'utilises pas la prise opt de la cm gigabyte ni la connection usb le pb de veille persiste?

avatar VanZoo | 

Apple ne pourra pas se permettre de laisser le hackintosh se propager... Ils le tolèrent mais il n'accepteront pas que cela se propage
De toute façon, d'ici peu, même les Mac Pro 2010/12 seront totalement hors courses pour un hack

avatar - B'n - | 

https://9to5mac.files.wordpress.com/2016/04/ce6r45cuaaahylssss.jpg?w=1024&h=0" rel="nofollow">Le drapeau pirate d'Apple, c'est juste se la jouer rebelle alors ? :P

avatar smaxintosh | 

Franchement si tu peux aussi publier un tuto une fois le hackintosh monté, je suis preneur, je discutais encore hier avec un pote de mon projet de m'en faire un !

avatar le ratiocineur masqué | 

@MacGe :

Sinon pour votre prochain article est-ce que vous pouvez nous expliquer comment utiliser la voiture de son voisin sans son autorisation. Parce que pour le moment je bloque sur l'ouverture de la porte, elle est comme fermée et franchement ça sera mieux de faire cela que d'en acheter une qui sera trop chère et de tout façon aucune me convient.

avatar v1nce29 | 

Peut-être qu'ils écoutent leur lectorat qui réclame des machines plus puissantes. Contrairement à d'autres pour lesquels le mantra est ´finesse et le design' (et pognon)
Enfin si le phenomene hackintosh cela va peut être obliger certains à se remettre en question (et à la planche à dessin)

avatar Rigat0n | 

@le ratiocineur masqué :
Alors si tu n'es pas capable de faire la différence entre "voler une voiture" et "installer un logiciel acquis légalement sur du matos acquis tout aussi légalement néanmoins non prévu pour faire tourner ledit logiciel" je t'invite à aller consulter... ou juste à réfléchir 2 secondes ?

avatar Florian Innocente | 

@le ratiocineur ... "Sinon pour votre prochain article est-ce que vous pouvez nous expliquer comment utiliser la voiture de son voisin sans son autorisation."

Non, Apple n'ayant pas encore lancé de voiture.

avatar Manubzh | 

ahah génial !!
moi je veux bien d'autres articles sur le hackintosh O:)

avatar Ingmar97432 | 

@innocente :
Je te conseille une config "éprouvée" même si apparemment ancienne, qui sera plus facile à configurer pour débuter et plus stable directement. Si tu veux du silence alors surdimensionne l'alim (une semi passive ne met presque jamais son ventilo en route) et le refroidissement liquide surdimensionné aussi avec un proc au Tdp bas, pour que les ventilos tournent lentement même avec un peu de charge. Le tout passif c pas super simple à monter.
Pour la cg SURTOUT prends une nvidia, tu dois installer des drivers mais au moins tu peux mettre en veille. Les amd nécessitent l'arrêt à chaque fois c'est chiant.
Ex gigabyte z97, et un i7 4790S ou mieux T pour avoir plus de silence mais un peu moins de patate.

avatar Ingmar97432 | 

@ingmar92110 :
Mince me suis trompé de destinataire lol.. C'est pour Nicolas œuf corse...

avatar byte_order | 

@le ratiocineur ...

L'analogie automobile du hackintosh c'est plus démonter le tableau de bord de la voiture Apple trop poussive pour l'installer dans votre coupé sport (monté en kit ou pas) plus puissant et moins cher.

Cela n'a rien à voir avec voler la voiture de votre voisin...

avatar gregelhombre | 

@le ratiocineur masqué :
Mais tu l'as acheté sa voiture, les papiers sont à ton nom? Tu peux monter ta propre voiture mais tu dois la faire homologuer.... Haaa si Apple pouvait faire pareil ....

avatar Flash | 

Si tu t'y prend pas comme un manche, tu arriveras à avoir une machine 200% fonctionnelle.

Perso, j'ai un hackintosh depuis octobre 2015: i7 4790K, 8GB 1600Mhz, SSD 480Go, 1To DD, Wifi 5Ghz, bluetooth 4.0, GTX 970 4Go, dual boot Windows 10 pour le gaming, écran ultra-widescreen 2560x1080, Magic Mouse 2 et clavier Apple filaire.

Aussi stable que n'importe quel Mac, zéro crash ni freez, tout fonctionne parfaitement bien (audio, veille, démarre en 25s chrono, super silencieux, LAN, logiciels tels que Logic, iTunes, Office, toute la suite Adobe...) Bref tout fonctionne aussi bien que n'importe quel Mac aussi récent soit-il depuis 9 mois sans soucis. Je n'ai pas testé Continuité, icloud, Airdrop et toutes ces conneries parce que j'en ai pas l'utilité, par contre pour le reste j'en suis pleinement satisfait.
La seule et unique différence avec un Mac, c'est d'attendre les retours après chaque mis à jour de l'OS au cas où... Cependant je n'ai eu aucun soucis jusqu'à présent.

Pour conclure je peux dire que c'est de loin la meilleure machine que je n'ai jamais eu.
Pour ceux qui hésitent à se lancer dans l'aventure, je vous conseil de foncer en suivant les tuto et surtout les composants compatibles répertoriés sur tonymacx86.

avatar DHG | 

Quelle carte mère ?

avatar fauxgeek | 

Je pense que MacG devrait remplacer le bouton "publier un commentaire" par : "petez un coup ça ira mieux après", ça fera du bien à tous. Sinon, c'est cool de voir de nouveaux horizons. Le projet a l'air sympa.

avatar Ingmar97432 | 

@fauxgeek :
Hahaha! Well done

avatar cv21 | 

yes !

avatar Nesus | 

PS : Nicolas espèce de sale pauvre !

Blague mise à part, ça va être beaucoup d'ennuis pour pas grand chose. Les processeurs n'ayant quasi pas évolué depuis 5 ans.
Rajouter de la ram, change bien peu de chose depuis que les ssd existe. Donc au final, c'est ce retrouver avec la même expérience, le bricolage en plus.

avatar Zefram | 

@Nesus :
J'ai passé récemment mon mpb 13" 2010 de 8 à 16go de Ram. Et OUI ça change :)
Pas autant que de passer à un SSD mais c'est quand meme flagrant.

avatar byte_order | 

Selon les usages avoir beaucoup plus de RAM peut changer pas mal la réactivité, si si.
Et tu as oublié avoir un GPU digne de ce nom.
Et pouvoir monter un CPU nettement multicore pour infiniment moins cher que le Mac Pro...

> Donc au final, c'est ce retrouver avec la même expérience, le bricolage en plus.

Et en quoi l'expérience du bricolage, s'il n'est pas permanent, est un si grand défaut !?
Travailler avec un outil que non seulement vous maitrisez mais que vous avez façonnez à vos besoins est une expérience enrichissante.

Dans tous les sens du terme.

avatar Maverick73 | 

Pour ma part, je suis en train de me fabriquer mon Hackintosh par LDLC de Grenoble avec comme système MacOS El Capitain et Ubuntu 16.04 LTS en dual boot sur SSD Samsung EVO 850.
- Processeur Core i5
- 16 Go de RAM DDR 3
- Carte Graphique inno3D 4 Go
- 2 x 2To disque dur Seagate
- Tour Zalman Z11 plus HF1

Étant habituellement sous Windows 10, j'en ai eu assez de se système avec ces plantages et ces lenteurs, Mac OS pour mes loisirs (je ne joue pas) et Ubuntu pour mes devs

avatar Rigat0n | 

@Yoskiz :
Tu as bien conscience que quelques hackintosh ne menacent la santé financière d'Apple, alors que les ad-blockers menacent l'avenir de MacG ?
En plus objectivement aller reprocher au rédacteur d'un site d'actu Apple, bardé de produits Apple (qui n'envoient à ma connaissance jamais de machines de test aux sites), qui en fait donc plus ou moins la pub via son travail depuis des années maintenant sans avoir jamais rien demandé en retour, de ne pas rémunérer les développeurs d'OS X qui est par ailleurs gratuit parce qu'il monte un hackintosh, ça relève du foutage de gueule intégral.

avatar Ingmar97432 | 

@Rigat0n :
Et bim

avatar GoldenPomme | 

Le CLUF d'apple est illégal en Europe, qui est en tord à ton avis apple ou macg ?

avatar king péa | 

avec mon Hackintosh, une action qui m'a toujours été très utile a été le clonage.
la partition système clonée sur un disque secondaire avec carbon copy cloner.

pratique quand tout fonctionne bien si on souhaite modifier quoi que ce soit, cela évite de se retrouver tout à coup sans système fonctionnel!

avatar olivier01 | 

J'y songe aussi depuis un moment...
Ici G5 de 2005 sous 10.4 et MBP de 2010 (écran mat) sous 10.8
Il faudrait que je "change" le G5 qui de fait est devenu ma machine secondaire...
Le Mac Pro est beaucoup trop cher (et déjà dépassé), le mini est trop bridé et l'iMac est un peu des deux avec pas le choix pour l'écran...
Et qui plus est, les applications deviennent de moins en moins rétro-compatibles...
Sans changement de la part d'Apple, c'est effectivement le hackintosh qui se profile...
Mon besoin est pour la musique principalement (Logic, donc exit Windows et linux) donc il me faut puissance, place et surtout silence. C'est ce dernier point qui me paraît le plus délicat...
Sinon je l'utiliserai aussi pour la photo et la vidéo (Final Cut)...
CQFD : pas pour faire l'idiot malin et rebelle de pacotille...

avatar wissem | 

Concernant iMessage ce n'est pas parce que c'est un Hackintosh qu' iMessage ne fonctionne pas! En tous cas chez moi il fonctionne.

avatar Rigat0n | 

Monter un hackintosh (ou montrer comment on fait) au pire ça viole les conditions d'utilisation d'OS X, qui ne sont absolument pas des lois (bizarre d'avoir à expliquer ça...) donc c'est a priori pas illégal.
Le fait que ça viole les CLU d'Apple pourrait à la limite permettre à Apple de demander à ce qu'un tuto détaillé (ce que n'est pas cet article) soit retiré du site.
Bref félicitations à l'auteur pour le partage de son expérience d'une part et pour son calme olympien face à la haie de connerie qui s'est dressée dans ces commentaires.

avatar jazz678 | 

@nicolasf :
Vos arguments sont louables. Mais le prosélytisme quel qu'il soit à un côté agaçant

avatar ataredg | 

Article très interessant. Je vais suivre.
Je me demande si Apple sent l'argent lui filer entre les doigts ....

avatar Mark Twang | 

L'évolution d'Apple n'est pas éthique : enfermer l'utilisateur dans un réseau de services exclusifs, puis le pressurer quand il est devenu captif de ses habitudes. La solution du hackintosh n'est pas éthique : retomber dans les travers de l'informatiques des années 1990/2000 où l'usager moyen devait se mettre hors-la-loi pour tirer parti des capacités de l'outil informatique. Si on remet l'éthique au centre, Linux redevient la seule option satisfaisante.

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