Retest : seul à seul avec le MacBook 12’’ Retina

Mickaël Bazoge |

Le MacBook est un drôle d’animal. Par bien des aspects, il représente pour Apple l’avenir de l’informatique portable avec l’intégration des dernières technologies les plus en pointe, de l’écran Retina au trackpad Force Touch, en passant par le travail sur la finesse, le design et le poids.

À bien des égards donc, le MacBook est une démonstration du savoir-faire technologique d’Apple. Mais comme souvent avec les produits de rupture du constructeur californien, il faut aussi accepter les compromis inhérents qui accompagnent ces appareils d’un nouveau genre. Cela avait été le cas avec l’iMac bondi blue qui remisait au placard le bon vieux lecteur de disquettes, et plus près de nous le MacBook Air de 2008 qui a inauguré l’abandon du lecteur optique.

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En ce qui concerne le MacBook, il faut s’arranger avec l’unique port USB-C et des performances qui, sur le papier, n’ont rien de franchement ébouriffantes. Le MacBook est un produit d’exception qui suscite la controverse : trop cher et limité pour les uns, en avance sur son temps et parfaitement capable pour les autres. À l’occasion de quelques semaines de vacances loin de France, j’ai emporté dans mes bagages le MacBook de la rédaction afin de tester les compétences de ce Mac dans une configuration loin du bureau.

Une vie en MacBook

Le MacBook oblige à repenser son environnement. Un MacBook Air ou un MacBook Pro apportent des réponses simples aux situations les plus courantes : brancher un clavier filaire, décharger une carte photos, se connecter à internet via Ethernet, ou encore se brancher à un moniteur externe, le tout en rechargeant la batterie du portable… La plupart de ces fonctions peuvent être réalisées avec un MacBook (le branchement à un écran externe reste toujours problématique), mais souvent au prix de contorsions qui ne sont pas au niveau de l’expérience utilisateur tant vantée par Apple.

L’objectif de cette escapade était de toutes manières de s’en sortir au quotidien avec le seul MacBook : inutile de s’embarrasser de câbles et d’adaptateurs en tout genre. Les accessoires USB-C ne courent pas les rues de toutes façons ; exception faite des produits vendus à prix d’or par Apple, les disques durs, clés USB et autres périphériques compatibles avec le connecteur USB-C ne sont pas bien nombreux. Le CES a commencé à montrer quelques produits intéressants, mais ils n’étaient évidemment pas disponibles durant ce petit test (la plupart ne sont même pas encore commercialisés à l’heure qu’il est).

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Le MacBook doit donc se suffire à lui-même pour les tâches les plus courantes. Dans le cadre de ces vacances, il n’était pas question de se lancer dans l’apprentissage de la modélisation 3D ou dans le montage vidéo de mon futur chef d’œuvre cinématographique. Quant aux jeux, l’iPad Air 2 qui ne me quitte jamais remplit parfaitement cette tâche.

Et force est de constater que pour mon usage, il a parfaitement su répondre à mes attentes. Certes, elles n’étaient pas particulièrement élevées : un peu de photo, pas mal de traitement de texte, beaucoup d’internet évidemment, ainsi que de la lecture de vidéos. Le MacBook emprunté est le modèle d’entrée de gamme, équipé d’un processeur Core M cadencé à 1,1 GHz, 8 Go de RAM et 256 Go de stockage. Pas besoin d’un foudre de guerre, les performances de ce portable étant largement en retrait par rapport aux MacBook Air de ces dernières années (lire : Test du MacBook 12" début 2015 Core M 1,1 GHz).

Les ralentissements occasionnels et pénibles dont nous avions pu souffrir au printemps lors de nos tests des MacBook sont désormais du passé grâce à OS X El Capitan. La dernière version du système d’exploitation a optimisé la navigation dans le Finder, rendant l’utilisation d’OS X et des logiciels fluide et agréable (c’est aussi le cas sur les iMac Retina). La vélocité du SSD (qui exploite la technologie NVMe) apporte aussi un grand confort lors de l’enregistrement ou de la copie de fichiers.

Les bons et les mauvais points

Alors que je suis plutôt adepte de l’iPad quand je suis en vadrouille, il est arrivé que je sorte plus volontiers le MacBook du sac dans les moments d’attente et dans les transports au long cours — typiquement, les longues heures à patienter dans les aéroports sont passées plus vite avec l’ordinateur. Le poids plume du MacBook est aussi un argument (de poids) : il est évidemment plus facile de manipuler un ordinateur de 920 grammes dans des conditions de mobilité parfois « sportives » qu’un MacBook Pro de 1,6 kg, ou même un MacBook Air de 1,1 kg.

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L’iPad Air 2 est lui beaucoup plus léger avec 437 grammes, mais même si c’était l’heure des vacances, impossible de ne pas avoir un petit quelque chose à terminer pour le travail : c’est là où OS X prouve qu’il conserve une bonne longueur d’avance en termes de productivité face à iOS.

Certes, mon avis est biaisé : je travaille sur Mac depuis des années et l’iPad me sert surtout pour la consultation de contenus. OS X est donc mon système de prédilection quand il s’agit de produire du contenu ou de réaliser des tâches complexes. Il est tout à fait possible d’être productif sur iOS, et encore plus depuis la version 9 qui apporte des options de fenêtrage plus flexibles pour les tablettes. Mais on ne m’ôtera pas de l’idée qu’Apple n’a quand même rien fait de mieux qu’OS X pour le travail, ne serait-ce que pour la gestion des documents et des fenêtres des logiciels.

La grande classe de l’écran Retina

Une fois arrivé à destination, pour se détendre, rien de mieux qu’un film sur Netflix ou des vidéos YouTube. Regarder du contenu sur l’écran 12 pouces du MacBook est très agréable, plus encore que sur les 9,7 pouces de l’iPad Air. Non seulement l’écran du portable est tout aussi splendide que celui de la tablette, mais il est évidemment plus grand. Il est aussi sans commune mesure avec la dalle du MacBook Air qui me sert habituellement à la maison : celle-ci a pris un sacré coup de vieux, en termes de définition évidemment, mais aussi de qualité.

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Ce qui donne ici un avantage à l’ordinateur, c’est sa nature même : pas besoin de tenir l’écran du MacBook, contrairement à un iPad « nu », c’est à dire sans étui doté d’une béquille. Autre argument en faveur de l’utilisation du MacBook en consultation de vidéos : l’excellente qualité et la puissance de ses haut parleurs. Dans un contexte où il n’y avait pas de télévision dans l’appartement, regarder un film ou une série TV à deux est un régal dans ces conditions.

On papillonne sur le clavier

Le confort du clavier était l'une des mes interrogations et je dois dire, une angoisse. D’une, parce que je suis habitué à la disposition de touches des claviers canadien-français (QWERTY) alors que le MacBook de la rédac’ comprend fort logiquement un clavier français. Heureusement, les claviers AZERTY c’est comme le vélo, ça ne s’oublie jamais !

De deux, et plus sérieusement, la conception même du clavier du MacBook m’inquiétait, avec ses touches au mécanisme "papillon", très plates et d’une course très faible. Cela me faisait penser au clavier virtuel de l’iPad dont l’absence de retour haptique et de sensations physiques empêchent d’être aussi productif que sur un clavier traditionnel (vivement l’écran 3D Touch !).

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Mais très rapidement, les sensations de frappe sont bonnes et on vole d’une touche à une autre comme sur le Magic Keyboard. On apprend aussi à taper plus doucement, ce qui a été un changement de taille pour moi qui suis volontiers "bourrin". Ce qui m’a le plus frappé, si j’ose dire, c’est le bruit des touches, plus « sourd » et plus discret, presque plus délicat que ce que l’on connait habituellement. Je suis prêt à parier que ce bruit a été pensé et testé pendant de longues heures du côté de Cupertino, comme celui des patins de la nouvelle souris Lightning

C’est à contrecœur que je suis revenu à mes claviers plus classiques de retour de vacances. Le nouveau clavier papillon du MacBook ne fait pas forcément l’unanimité (y compris à MacG), mais j’ai été conquis par cette nouveauté.

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Je n’en dirais pas autant du trackpad Force Touch et des nouvelles interactions possibles. Le retour haptique du Taptic Engine est épatant, pour tout dire on a l’impression d’avoir sous les doigts un trackpad mécanique classique ; mais Apple aurait pu se contenter d’intégrer un trackpad traditionnel dans son MacBook tellement les usages actuels du clic prolongé restent encore anecdotiques. On oublie malheureusement vite qu’il existe : Apple ne fait pas ici un très bon travail pour populariser Force Touch sur Mac.

Frustrations en stock

Tout n’est donc pas réussi sur le MacBook. À commencer par l’abandon du MagSafe, une technologie qui a sans doute permis de sauver bien des MacBook Air et Pro. Sur le MacBook Retina, le port USB-C « à tout faire » n’est pas aimanté et la fiche mâle est profondément insérée dans le connecteur. Un coup de pied malencontreux a tôt fait de bousculer sérieusement l’ordinateur, emporté par l’adaptateur secteur, ce qui n’a d’ailleurs pas manqué d’arriver par deux fois durant mon petit voyage.

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Avec le MagSafe, on avait fini par oublier de faire attention où l'on marche : en cas de pied baladeur, la prise connectée au portable se détache sans faire de dégâts. L’accessoiriste Griffin a d’ailleurs dévoilé un adaptateur magnétique pour le MacBook qui rappelle fortement le MagSafe : à l’évidence, un gros succès se profile à l’horizon pour cet accessoire…

En ce qui concerne l’autonomie, pas de surprises ni bonne ni mauvaise : j’ai parfois senti qu’il devenait urgent de trouver rapidement une prise libre si je voulais terminer tranquillement des journées parfois chargées entre deux avions. Néanmoins, la promesse d’Apple — entre 9 et 10 heures d’autonomie, grosso modo — a tenu la route. Il est évident qu’on en voudrait toujours plus, mais la finesse du MacBook est aussi à ce prix.

La caméra FaceTime se montre d’une qualité très décevante. En 480p (contre 720p sur les MacBook Air et Pro), l’image que vous enverrez à vos correspondants ne sera pas la plus flatteuse. C’est dommage, en particulier sur ce type d’ordinateur entièrement tourné vers la mobilité et avec lequel on est susceptible (et tenté) de passer beaucoup d’appels à ses proches. J’ai préféré utiliser mon iPad (et sa caméra FaceTime 720p) pour discuter avec la famille pendant ces vacances.

Autre frustration liée là aussi au statut très mobile du MacBook : l’absence d’un logement pour carte SIM, à la manière de l’iPad Wi-Fi + cellular. Certes, il est toujours possible de se connecter en "instant hotspot" avec l’iPhone ou l’iPad, mais ce n’est pas toujours évident : il faut penser au transport des deux appareils et surtout, s’arranger pour que la batterie du smartphone soit suffisamment pleine, puisqu’il est impossible de le connecter au port USB-C du MacBook (rappelons que je n’avais aucun adaptateur) !

Pour conclure

Je craignais de me retrouver dépourvu au moment de partir en vacances. Après tout, ce MacBook manque clairement de connectique et ses performances sont nettement en deçà des autres modèles. Mais dans le cadre de l’usage bureautique et internet que je souhaitais en faire, je me suis plutôt bien retrouvé avec ce portable.

L’ordinateur est léger, son écran est magnifique, le clavier est un régal après un peu d’entraînement et, ce qui ne gâche rien, son design est superbe. Je l’ai emmené partout avec moi, alors qu’habituellement c’est l’iPad Air qui se retrouve dans mon sac. Le MacBook est aussi à l’aise en mobilité "extrême" que tranquillement posé sur un bureau.

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Pourquoi ne pas avoir plutôt favorisé mon iPad Air 2 pour ces tâches peu complexes ? La tablette est évidemment capable de les accomplir sans sourciller. Mais les habitudes ont la vie dure, et force est de constater qu’OS X est un cran au-dessus d’iOS quand il s’agit d’aller au-delà de la simple lecture de contenus.

Ces trois semaines avec un MacBook m’ont donné envie de passer commande ! Mais le plus gros écueil de cet ordinateur, c’est… son prix. Le MacBook Air est d’un bien meilleur rapport qualité/prix, et en l’état il est bien difficile de recommander le MacBook Retina, à moins de n’en avoir qu’une utilisation modeste (mais dans ce cas, pourquoi ne pas utiliser un iPad ?). Si vous cherchez un ordinateur portable polyvalent et complet, passez votre chemin.

Le choix sera plus difficile quand Apple se décidera à baisser les prix sur cet ordinateur : les prochaines versions pourraient bien amorcer la pompe, à l’image de ce que le constructeur avait fini par faire avec le MacBook Air dont on connait aujourd’hui le succès.

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avatar byte_order | 

Bien sûr que c'est valable pour tous les docks.

La question c'est ai-je besoin d'un truc en plus en mobilité sinon c'est la galère ?

Si la réponse est oui, c'est qu'il manque quelque chose à l'appareil le plus cher au centre de votre informatique mobile.

Si la réponse est non, la question est alors : ai-je besoin d'un truc quand je ne suis pas en mobilité sinon c'est la galère ?

Si la réponse est oui, un dock d'extension est une bonne réponse. Il reste chez soit et on le branche quand on revient, c'est simple, pas de risque d'oublier et capacité de connectivité optimale, ce qui est tolérable en mobilité mais pas chez soi.

Mais un dock n'est pas une bonne réponse en mobilité, puisqu'au lieu d'avoir besoin de transporter un objet, il vous faut être sûre d'en transporter deux...

Si vous avez besoin quasi systématiquement d'avoir une remorque à votre voiture, vous auriez du prendre un véhicule offrant plus de volume de rangement... et donc votre modèle de voiture n'est pas adapté à votre besoin, possibilité de remorque ou pas.

(bon, sauf si conduire avec une remorque c'est votre trip. Là, okay... Si votre trip c'est d'avoir toujours un adaptateur qui pendouille à votre mac portable plutot qu'un portable sans rien qui pendouille, c'est okay aussi, évidement.)

avatar J-C | 

Bonjour,

Chacun voit midi à sa porte, c'est naturel. Et mon avis n'est que le mien, il n'engage que moi.

Plus de 15 ans que je n'utilise que des portables, tous munis d'écran externe, clavier et souris…qui restent à demeure, et dans chacune de mes demeures….

J'attends une évolution des performances de ce macbook (ça ne devrait pas tarder) pour me décider.

J'ai eu l'occasion de le manipuler à plusieurs reprises, un vrai ordinateur… Le dock permettra de pallier LE manque de ports, et non d'Y pallier...

Maintenant, dire que je suis "riche au point au point d'acheter un truc pas vraiment nécessaire", faut pas pousser le -tout récent- retraité que je suis… et ça ne vaut pas un débat.

Bonne fin d'après midi.

avatar byte_order | 

J'ai jamais dit que c'était pour pallier le manque de ports *et* parce que vous étiez riche. Pour moi c'était soit l'un soit l'autre, et la seconde théorie était surtout ironique.

Je n'ai pas pigé la différence entre pallier LE manque de ports vs Y pallier. Comprends pas ce que vous voulez dire ainsi.
Désolé.

avatar laurent100469 | 

Pallier est un verbe transitif, on pallie quelque chose et non à quelque chose...

avatar byte_order | 

Ah, okay. J'en prends bonne note.

avatar CBi | 

C'est curieux comme l'argument du prix trop élevé revient constamment alors que, autant que je m'en souvienne, ça n'avait pas été autant le cas qd j'ai acheté mon MacBook Air Rev.A, payé le même prix pour également un seul port USB.

avatar byte_order | 

J'ai mémoire de tests qui soulignaient à cette époque aussi l'handicap que constituait l'unique port USB 2.0 sur les MBA de 2008/2009.

Et, oh, hasard, Apple a ajouté un second port USB dans les MBA depuis 2010...
Si ce n'était pas un reproche régulier, pourquoi Apple est revenu sur sa décision de ne mettre qu'un seul port déjà à l'époque, alors même que l'unique port USB ne souffrait pas d'être éventuellement déjà occupé pour alimenter la machine ?

Si en 2008/2009 disposer d'un seul port USB vraiment *libre* n'a pas suffit, qu'est-ce qui, aujourd'hui, dans nos usages justifierait de pouvoir se contenter d'un seul port USB, qui plus est *pas toujours libre* ?

Y'a un syndrome de l'oversimplification chez Apple, qui n'est pas toujours motivé par des usages réels mais plus par une sorte de dogme.

Sauf que les utilisateurs, ils ont besoins d'usages, pas de dogmes.

avatar laurent100469 | 

Le port USB de 2008 ne pouvait pas porter le courant de recharge et le signal HDMI en plus du transfert de données. C'est le cas aujourd'hui. Je branche le bidule a son adaptateur digital en rentrant, j'ai l'écran, la recharge et la connectique USB branchées en un geste...

avatar jmtweb | 

Il ne s'agit pas d'une initiative dogmatique de leur part mais d'une volonté d'orienter le consommateur vers leur option pour davantage de profit. La pomme propose une panoplie de câbles pour pallier l'absence de second port. Le comble est de mettre en avant l'esthétisme du macbook sachant qu'au final, l'utilisateur sera contraint et forcé d'ajouter plein de trucs disgracieux. J'appelle cela du foutage de gueule.

avatar deb76 | 

Et bien pour ma part, je préfère de loin ma combinaison Imac et Ipad Pro 128 Go Wifi +Cell 4G. J'écris, je travaille mes iconographies, je fais mes exemples sur partition avec Notion, et je suis totalement mobile avec l'Ipad Pro, soit avec le clavier virtuel ou avec le clavier Apple Wireless. Aujourd'hui, mon Macbook est confiné dans un tiroir. Désolé pour ceux qui estiment que l'Ipad Pro n'est fait que pour de la consultation. C'est vraiment un très bel outil pour travailler chez soi en complément avec l'Imac et hors de chez soi dans une utilisation totalement nomade. Mais bon, loin de moi l'idée de convaincre les détracteurs, c'est totalement inutile et puis de toute façon, ils ne sont pas à ma place et ne font pas ce que je fais...

avatar jt_69.V | 

iOS a quand même de graves lacune dans tout ce qui concerne le travail de production. Pas de système de fichiers (à part l'idée complètement aberrant qui consiste à dupliquer les fichiers dans toutes les applications ou l'on veut les utiliser...), pas d'environnement de développement, et des tas de logiciels pro qui manquent à l'appel. OS X a de plus en plus de mal à soutenir la comparaison dans ce domaine par rapport à Windows et surtout Linux (c'est d'ailleurs sans doute une volonté délibérée de la part d'Apple), mais iOS est encore à des années lumière d'être autre chose qu'un truc anecdotique dans le domaine de la production et du développement.

avatar Chanteloux | 

Article intéressant. Enfin un pro ose affirmer la supériorité de OS X, et redonne aux ipads leur vraie vocation: la consultation de contenus légers. Mais pourquoi, bcp le disent, cette inutile limitation dès ports? Un usb-C de plus, une fente SD, pourquoi pas un port vidéo et un prix mieux ajusté, et c'est parfait, et sans poids supplémentaire! À quoi joue Apple???

avatar Elmar | 

Des ports en plus, un prix plus ajusté, quelle idée géniale ! Oh wait... MacBook Air 13" ?

avatar Binette1704 | 

Putain mais franchement je comprends pas cet attachement aux ports... L'avenir c'est le sans fil, allo ??!!! On est passé à une nouvelle décennie la ??!!!

avatar jmtweb | 

Pour la raison suivante : les datas sur l'icloud ont un coût et celui-ci sera proportionnel à la quantité de données. Dans quelques années, quand le cloud aura remplacé les ports et ce qui va avec, soit les sauvegardes classiques, tu payeras un abonnement mensuel pour sauvegarder tes données.

avatar Binette1704 | 

Au passage : j'aimerais savoir si vous avez des infos à propos de l'ordinateur quand est ce qu'il doit y avoir des nouveautés matériel (une mise à jour processeur équipement quoi , car je ne prendrait pas le MacBook v1 c'est hors de question ...

avatar TmrFromNO | 

C'est un ordinateur de designer, fait pour les fashion victims :

C'est beau, c'est fin, c'est pas pratique, ça fonctionne mal et ça en jette niveau couleurs et design.

avatar Elmar | 

Ce qu'il faut pas lire quand même. A en croire votre commentaire, vous êtes donc propriétaire d'un PC alienware avec 15 ports inutiles en plus des 10 dejà occupés, avec 9 ventilateurs. Mais bon, çui-là au moins il a des c...

avatar ArchiArchibald | 

Quand l'auteur parle du prix, prend-il en compte le fait qu'un MacBook Air 13" avec un SSD de 256 Go coûte 1349€, soit seulement 100€ de moins que le MacBook ? Si l'on ajoute 8Go de mémoire vive à l'air, pour mettre tout ça sur un pied d'égalité, alors on se rend compte que le MacBook n'a rien de cher.

avatar Elmar | 

Donc, quelques mois après la sortie de ce Mac, MacG fait un VRAI test (j'entends dans les conditions d'utilisation pour lesquelles il a été conçu) et se rend compte que finalement, il est pas si nul que ça. C'est juste ce que les défenseurs de cette machine honnie parce-qu'elle-a-un-seul-port-USB-oh-mon-Dieu-comment-vais-je-brancher-mon-chien-enculeur-de-port s'échinent à dire depuis plusieurs mois. Merci de faire votre boulot...

avatar SirDeck | 

Pour le comparer au premier iMac, il ne faut pas parler de la disparition du lecteur de disquette (qui ne posait pas vraiment de problème) mais de l'abandon des ports séries pour l'USB-A. À l'époque une seule imprimante était compatible. Déjà une machine critiquée parce que trop en avance et trop simple.

Toutes les critiques faites au MacBook concernant la connectique s'appliquent aux iPad avec une différence en faveur du MacBook, son unique port est, comme son nom l'indique, Universel. Elles ne sont pourtant pas faites aux iPad.

Lorsqu'une machine est critiquée parce que trop en avance et trop simple, c'est très bon signe !
Rappelez-vous des machines qui ont eu ces critiques : iMac, iPod, iPhone.

avatar hmmmr | 

La v2 remplacera mon Air sans aucune hesitation, meme avec un seul port.

Pour avoir acheté un pro 13 retina a mon vieux père a noel, j'ai trouvé la difference de poids conséquente avec le mien, et pour avoir soupesé le macbook d'un ami, c'est incroyablement agréable d'avoir si peu de poids a déplacer.

J'utilise le air pour de la consultation et petite production, tres rarement branché au secteur (concernant le magsafe, aurait'il été efficace sur un mac aussi léger ?) donc le simple port n'est pas trop pénalisant. Personne ne se plaint de n'avoir qu'un port sur ipad.

Pour avoir fait un tour du coté Vaio sz a 2600e avant un macbook pro 13 :
- la qualité d'assemblage/intégration était moindre
- windows
- revente difficile
Je ne connais pas le portable d'Hp (mais très mauvaise expérience avec un db7, niveau 0 de l'ingénierie) et razor mais la peur de me retrouver avec un portable qui chauffe, vibre, craque, ne tient plus le coup, invendable me fait rester chez la pomme pour l'instant. (A tors ou a raison)

avatar jt_69.V | 

Désolé de polluer ce fil tout à fait intéressant, mais j'ai commis l'erreur de demander la notification des nouveaux commentaires avant de savoir comment faire pour annuler cette notification. J'ai cherché en vain comment faire, et je me résigne donc à me faire engueuler ici pour savoir comment ne plus recevoir ces mails de notification. Merci.

avatar TmrFromNO | 

Je poste ce commentaire juste pour que tu reçoives un email bien chiant :)

avatar jt_69.V | 

Merci ;) Je me disais bien que j'aurai quelques réponses dans ce style...

avatar adixya | 

Je trouve que les défauts reprochés n'en sont pas vraiment en ce qui me concerne : force touch pas assez différenciant par rapport au clic traditionnel, ca, on peut s'en remettre...
Pour le magsafe quand on en n'a jamais eu comme moi ca n'est pas dérangeant. Et il y a le nouvel accessoire.
Pour la résolution de la camera, je ne fais jamais de FaceTime vidéo je déteste ca.
Pour l'absence de carte sim c'est curieux comme reproche car je n'ai jamais vu un ordinateur configuré comme cela.
Par contre le design et l'écran Retina, ça fait quand même vachement envie...

J'ai deux questions auxquelles l'article ne répond pas mais peut être faut il lire le test original : y a-t-il des problèmes pour la lecture de vidéos 1080p ? Est il avantageux de changer la résolution pour avoir plus d'espace de bureau ou bien vaut il mieux rester en résolution standard au final en usage courant (lettres trop petites en résolution maxi ?)?

avatar jt_69.V | 

Pour le Magsafe j'ai acheté un adapteur qui permet d'utiliser l'alim de mon ancien MBA et qui fourni du même coup les avantages du Magsafe (avantages dont je n'ai jamais pu profiter car, bien qu'étant un utilisateur de longue date des portables d'Apple, je n'ai jamais vu personne se prendre les pieds dans mon fil).

Pour ce qui est du Retina, j'avoue que je n'arrive toujours pas à voir la différence par rapport à mon MBA :( et ce n'est donc pas pour cette raison que j'ai acheté le MB12 ! Quand on regarde des vidéos sur les deux cote à cote, on voit que l'image est plus jolie, il y a plus de contraste, les noirs sont meilleurs, etc. Mais dans l'utilisation bureautique quotidienne (mail, surf, traitement de texte, etc) je ne vois pas l'avantage de la résolution plus élevée.

Aucun problème pour lire des videos 1080p, et j'utilise toujours la résolution d'écran la plus élevée sur le MB (parmi celles disponibles sans bidouille) car j'ai l'habitude de travailler sur des grands écrans.

avatar Philounours | 

Cela fait 6 mois que je l'utilise dans le cadre de mon taf et si j'ai besoin de ports supplémentaires au boulot (dual screen, ethernet etc.) quand je suis en nomade ou à la maison, je n'ai pas du tout ce besoin.

Au contraire, auparavant il fallait que je branche tous les jours 4 câbles avant de travailler c'était la plaie.

@ adixya
Aucun problème pour la lecture de vidéo 1080p (H.264, pas testé H.265) mais c'est une non question, mon mac mini 2009 le fait toujours très bien, le macbook est 2x plus puissant.

Je préfère changer la résolution pour plus d'espace dans mon cas. C'est plus confortable et c'est très lisible (et je suis myope mais je me soigne)

Quant à la caméra, je l'utilise très souvent en vidéo conf. C'est le moment ou je note que le macbook est au taquet.

Pour moi c'est une machine quasi-parfaite, mais j'aurais pas craché sur un dock inclus ou plus d'accessoires dans le prix premium.

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