FileMaker 18 : plus de sécurité et plus de scripts pour créer des applications métier

Anthony Nelzin-Santos |

Qu’il est loin, le temps où FileMaker n’était qu’un logiciel de gestion de bases de données ! La filiale d’Apple présente FileMaker 18 comme une « plateforme » permettant de « créer facilement et rapidement des apps personnalisées ». Suivi des stocks, gestionnaire de la relation client, répertoire des élèves, inventaire des collections d’un musée, dossier médical… FileMaker assume son rôle de solution de création d’applications métier.

Cela explique que les nouveautés de FileMaker 18 ne soient ni particulièrement nombreuses, ni particulièrement accessibles. Après avoir abandonné la version « standard » de FileMaker l’an dernier, au profit de la version « avancée » et du module serveur, la filiale d’Apple concentre toute son attention sur les besoins des « résolveurs de problèmes ». Une base de données sur le serveur, une interface sur l’ordinateur ou le téléphone, et vous obtenez une « application FileMaker ».

FileMaker 18 améliore ainsi son interface d’importation des données, qui permet de récupérer les tableurs et autres bases existantes, dont celles provenant de son concurrent Microsoft Access. Les scripts peuvent désormais sortir de la base FileMaker, pour écrire des fichiers journaux ou exporter des données, par exemple. Ces « scripts basés sur les fichiers » devraient réduire le recours aux plug-ins.

Cette nouvelle version s’inquiète de la sécurité des accès : un nouveau jeu de privilèges permet de confier la gestion des accès de compte à certaines personnes sans autoriser l’accès à l’intégralité de la base. Une nouvelle fenêtre Gestion de la sécurité facilite la gestion des accès aux applications personnalisées. Enfin, les fichiers FileMaker peuvent maintenant être récupérés automatiquement après un plantage, un journal de restauration assurant l’intégrité des données.

FileMaker propose toujours une licence perpétuelle à 576 € HT, mais promeut les offres annuelles intégrant le module serveur et l’accès mobile avec FileMaker Go. La grille tarifaire débute à 16 € HT par mois et par utilisateur pour une petite équipe, avec des tarifs dégressifs en fonction de la durée d’engagement et du nombre d’utilisateurs. Dès aujourd’hui, FileMaker Cloud pour AWS intègre les nouveautés de FileMaker 18.

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avatar marenostrum | 

Pour moi c’est le logiciel le plus utile qui existe. Il te permet vivre de manière indépendante.

avatar occam | 

@marenostrum

"Pour moi c’est le logiciel le plus utile qui existe."

Nous sommes assez souvent en désaccord. Mais concernant FM, bien d’accord.

avatar occam | 

« un journal de restauration assurant l’intégrité des données »

Enfin du journaling, après des années de bidouilles pour pallier son absence.

Mais la meilleure nouvelle — étant donnée la déchéance de la plateforme macOS — est la mise à niveau immédiate de FM Cloud sur AWS.

avatar veloroule | 

Ninox :)

avatar occam | 

@veloroule

Ninox ? Astucieux, mais pas dans la même ligue.

Gros handicap : en standalone offline, limité à macOS (+ iOS + Androtruc pour les clients). Pas de Windows = DoA en entreprise.
Inconséquent : la version Cloud on Premises, qui devrait intéresser les entreprises, limitée à Windows Server, dont même Microsoft est en train de se détacher.

Mais ce qui me gêne le plus dans Ninox, c’est la partie Query Language de NX.
Si je veux réinventer la roue, je m’en tiens au mode Find laborieux de FileMaker. Ou à son interface SQL, encore plus laborieux.
Mais je n’improvise pas un bâtard à mi-chemin entre JS et linq.

Ninox dit que NX est un « custom user-friendly english-like language ».
Le hic dans cette affirmation, c’est custom.
L’autre hic, c’est qu’il existe déjà nombre de « user-friendly english-like languages », dont un, SQL, depuis 45 ans. 55, si l’on compte IBM STAIRS.
SQL est déjà la lingua franca, le besoin d’en inventer une autre, particulière, est exactement zéro.

Astucieux donc. Mais pas encore adulte.

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