Le Petit Robert 2015 suit celui de 2014 sur le Mac App Store

Nicolas Furno |

Le Petit Robert 2015 [4.1.0 – Français – 59,99 € – 337 Mo - SEJER] est disponible sur le Mac App Store, fidèle au poste. Tous les ans, l’éditeur sort une nouvelle version numérique du célèbre dictionnaire de la langue française, et tous les ans c’est une toute nouvelle version qu’il faut racheter. Le contenu évolue d’une année sur l’autre, mais pas vraiment la forme et d’ailleurs les captures d’écran sur la boutique d’Apple n’ont pas été mises à jour, ce sont encore celles de l’an dernier…

Si vous n’aviez jamais acheté le logiciel, c’est peut-être l’occasion de le faire toutefois. Le Petit Robert 2015 reste la référence en matière de dictionnaire de langue française, et celui-ci a l’avantage de conserver tout son contenu en local, sans qu’une connexion internet ne soit nécessaire. Au programme, 300 000 mots et sens, 35 000 citations de 1300 auteurs, mais aussi les conjugaisons de tous les verbes de la langue française, un dictionnaire des auteurs, 14 000 locutions ou encore 16 000 mots difficiles pour lesquels la prononciation a été enregistrée.

Une fois installé, le dictionnaire s’intègre au système comme un service : on peut alors y accéder depuis n’importe quel autre logiciel, en utilisant un simple raccourci clavier. Rappelons à ce sujet que vous pouvez associer un raccourci à n’importe quel service en ouvrant les Préférences Système, puis le panneau « Clavier » et l’onglet « Raccourcis ». Choisissez dans le panneau de gauche la section des services, trouvez celui associé au Petit Robert dans la liste de droite et double-cliquez sur la zone encadrée en orange pour enregistrer le raccourci souhaité.

On peut associer un raccourci clavier à n’importe quel service. Si l’on avait installé Le Petit Robert, on trouverait le service associé au logiciel dans la liste.

Dès lors, il suffit de sélectionner un mot dans un éditeur de texte ou dans une page web, d’activer le raccourci que vous venez de définir et Le Petit Robert 2015 sera lancé directement sur la définition du mot sélectionné. Ce n’est pas une nouveauté de cette édition, mais c’est une fonction toujours aussi appréciable. Pour le reste, le logiciel n’évolue probablement pas et reste a priori basé sur une interface issue du web, ce qui explique d’ailleurs qu’on puisse aussi y accéder sur internet.

Si vous n’avez pas besoin d’un accès local, acheter le logiciel n’est pas forcément rentable. Mieux vaut peut-être opter pour l’abonnement en ligne qui est facturé 20 € à l’année. Certes, il faudra passer par un navigateur et il faudra une connexion permanente pour accéder au contenu, mais en contrepartie vous aurez un contenu toujours à jour. L’éditeur propose une version d’évaluation de l’abonnement qui est gratuit pendant dix jours.

avatar lezardon | 

59.99euros. Outch ! On est loin des petits prix a 0.99 euro des debuts !

avatar Shralldam | 

Je n'ai pas le souvenir d'un dictionnaire complet pour 0,99€.

Pour quiconque en a l'utilité, je trouve ce prix plutôt justifié.

avatar Moonwalker | 

On embarque un machin québécois pas trop dégueu depuis OS X Lion : le multidictionnaire.

avatar Buramu | 

Pour JMK ça

avatar bugman | 

@bdauw : J'allais dire justement que je n’échangerais pour rien au monde mon gros John contre un p'tit Robert (une paire... à la rigueur).

avatar nono68200 | 

Ca peut être pratique pour les personnes en droit, ou qui vraiment veulent connaitre des choses précises, mais dans la vie de tous les jours, je trouve le dictionnaire d'Apple bien assez complet ! (en format numérique je parle)

avatar nofanboy | 

intéressant pour ce qui son passionné par la langue même si je dois avoué que je vois comment on peut être intéressé par des définitions de mot, des livres d'accord mais des définitions de dico franchement je vois pas l'intérêt

niveau prix je trouve ça normal les bouquins de médecines (et dans les autres spécialités) sont de cet ordre aussi

avatar bugman | 

@nofanboy : C'est quand même un minimum quand tu sors un mot de savoir exactement ce qu'il veut dire. C'est toujours un plaisir pour moi d'en découvrir un nouveau.

avatar patrick86 | 

"je dois avoué que je vois comment on peut être intéressé par des définitions de mot, des livres d'accord mais des définitions de dico franchement je vois pas l'intérêt"

???

Pour développer une pensée et éventuellement l'exprimer, ça peut être utile d'avoir des mots dans son vocabulaire et de connaitre leurs sens.

Pis un dictionnaire, ça peut servir par exemple à trouver la signification d'un mot que l'on ne connais pas.

avatar Shralldam | 

Crois-moi, tu aurais bien besoin de ce genre d'outil.

avatar PierreBondurant | 

Et toujours le prix a 60€....

avatar heret | 

Le Petit Robert 2015 reste la référence en matière de dictionnaire de langue française
J'ai arrêté de lire là, tellement c'est risible.
Depuis que le Robert a intégré "énaurme" et d'autres conneries du même genre, il est disqualifié.

avatar Le docteur | 

@nono68200

Pour les étudiants en droit, il y a des dictionnaire spécialisés. Oui, ça peut être "utile" pour tous ceux qui veulent maîtriser leur langue.

avatar Le docteur | 

@nofanboy

"des définitions de dico, je ne vois pas l'intérêt"

Pourquoi j'ai ouvert la zone commentaire de cet article ???? Pourquoi ???

avatar Le docteur | 

@heret

C'est pas plutôt "hénaurme" (c'est une flauberterie) ? et un journaliste de Telerama à contribué à lui seul à augmenter les occurrences dans la presse (sans doute pour la moitié des occurrences totales).

avatar sveireman | 

Existe-t-il un comparatif entre Le Robert et Antidote (et d'autres...) ?

avatar bugman | 

@sveireman : Je ne sais pas. Antidote reste une référence pour moi (bien plus qu'un dictionnaire). Faudrait que je le réinstalle d'ailleurs.

avatar stefhan | 

Perso je consulte toujours régulièrement le dictionnaire version papier. Même si la démarche de recherche et lecture est "longue", c'est toujours un plaisir de tourner du papier fin rempli de mots et en découvrir le sens : la richesse de la langue française n'aura pas fini de nous étonner...

avatar YAZombie | 

Tu veux dire de la pensée humaine, non? Parce que l'anglais par exemple est beaucoup plus riche que le français.

avatar Mécréant | 

@YAZombie:

"l'anglais par exemple est beaucoup plus riche que le français."

J'aimerais savoir en quoi l'anglais est plus riche que le français...

avatar bugman | 

@Mécréant : Les tailleurs, là bas, on l'air de l’être. ;)

avatar Mécréant | 

;-)

avatar YAZombie | 

Peux-tu répondre à ta propre question, mais pour le français?
En vérité, c'était un peu de la provocation, je déteste ces battements de cils quand on parle du français. Toutes les langues permettant d'exprimer l'intégralité de la pensée humaine, pour moi elles sont toutes aussi riches. Simplement certaines permettent plus de souplesse dans leur structure (pour le coup l'anglais) avec beaucoup plus de vocabulaire (l'anglais aussi), quand d'autres réclament plus de périphrases…

avatar Mécréant | 

@YAZombie

"En vérité, c'était un peu de la provocation, je déteste ces battements de cils quand on parle du français. Toutes les langues permettant d'exprimer l'intégralité de la pensée humaine, pour moi elles sont toutes aussi riches"
Je ne peux que vous suivre! C'est pourquoi je me demandais en quoi l'anglais était plus riche que le français...

Concernant la structure, par exemple, plus une langue est simple, plus elle est souple. Est-ce une richesse? C'est simplement un fonctionnement différent.

Concernant le vocabulaire, je me demande ce qui vous permet d'affirmer que l'anglais en possède plus.
Notez que je suis conscient du fait que le vocabulaire anglais évolue plus rapidement car il ne s'embarrasse pas d'une Académie...

avatar YAZombie | 

"plus une langue est simple, plus elle est souple"
Encore faudrait-il définir la simplicité d'une langue! Le turc, par exemple, est extrêmement systématique et ne connaît presque pas les irrégularités ; on pourrait dire que la langue est simple… croyez-moi ce n'est pas le cas… Ou encore les langues sémitiques (je parle plus précisément de l'hébreu que je connais un peu contrairement à l'arabe par exemple), dont la structure de base est une racine de trois consonnes (shoresh) qui porte le sens de base, et des "constructions" (binyan) qui permettent, grossièrement, de porter l'idée voulue… simple mais pas simple du tout…
Pour l'anglais, je ne sais pas en quoi on pourrait dire qu'elle est simple: autant de temps que nous, des structures grammaticales imposées du latin sur des bases germaniques, et je ne ferai qu'évoquer les "phrasal verbs" qui sont the curse and the blessing pour tous les étudiants de la langue de Shakespeare.
Pour ce qui du vocabulaire, j'avais fait une recherche avant d'écrire mon commentaire précédent, et j'avais trouvé au moins une source qui spécifiait un vocabulaire de base environ 1,5 fois plus important en anglais, mais je n'arrive pas à la retrouver. Je vous laisse le faire, je dois avouer que j'ai trouvé cette recherche fastidieuse car les liens sont noyés dans des cours et autres listes de mots… Quoi qu'il en soit, encore une fois je fais appel aux origines mixtes de l'anglais qui peut expliquer rationnellement cette différence*.
Votre remarque sur l'évolution différente du vocabulaire des langues n'a je crains ici pas de sens: nous ne parlons pas de l'anglais ou du français sanctionnés par une instance gouvernementale ou académique, mais tout simplement des éditions du Robert, du Larousse, du Collins et de l'Oxford.

* Une note pour votre amusement peut-être (les langues sont fascinantes): en turc les couleurs de base (rouge, blanc, noir, bleu) ont deux mots, l'un d'origine arabe ou perse pour la couleur que l'on voit, l'autre pour l'idée de la couleur. Ainsi rouge > kırmızı pour ce qu'on voit, kızıl pour l'idée (comme en français "voir rouge"), noir > siyah pour ce qu'on voit, kara pour l'idée (comme "idées noires"). Et le plus joli mot que je connaisse toutes langues confondues est yakamoz, qui est le reflet de la lune dans l'eau…

avatar Mécréant | 

J’aurais dû effectivement préciser que je parlais de la simplicité de la structure de la langue. Certaines langues ont une structure très développée/ hiérarchisée/codifiée, tandis que pour d’autres elle est plus simple/ouverte. Votre exemple de l’hébreu tombe bien : grammaticalement, c’est une langue plutôt simple et souple. Le français, de l'autre côté, a une grammaire plus complexe/rigide.

La simplicité d’apprentissage est un autre point. Les phrasals verbs de l’anglais, sont effectivement difficile à apprendre pour un francophone, malgré un principe simple : la particule modifie le verbe. Le néerlandais utilise aussi des verbes à particule, mais de manière plus complexe (la place de la particule dans la phrase dépend de plusieurs facteurs, dont le type de phrase (déclaratif/interrogatif)).

Pour le vocabulaire, je posais la question justement parce que ma recherche me sortait la théorie de la comparaison des dictionnaires usuels. Or, ils fonctionnent très différemment dans les deux cultures.

Je commencerai par les mots cachés dans des définitions des dictionnaires francophones (ils sont légion, alors que du côté anglophone on a tendance à leur donner une entrée propre). Cette différence s’explique notamment par l’aspect plus agglutinant de l’anglais (origine germanique). En français, on ne trouvera pas les mots "chaise roulante", "chaise percée", "chaise longue", "chaise électrique", "chaise à porteur", etc. en vedette : il faudra les chercher à "chaise". En anglais, par contre, on aura "chair", "wheelchair", etc. Or, "fauteuil roulant"/"chaise roulante" est bien un mot –une unité lexicale– puisqu’on parlera du fauteuil roulant vert, mais jamais du fauteuil vert roulant.

Autre différence: les dictionnaires usuels anglais trient moins le vocabulaire (nous subissons le tri de l’Académie [EDIT: ce tri a commencé avec Richelieu: nous avons perdu énormément de vocabulaire courant avant le XXème siècle], mais aussi celui des lexicographes) : ils sont dans une optique plus descriptive que normative. C’est cette optique qui entraîne les lexicographes anglophone à introduire dans leurs dictionnaires du vocabulaire qui chez nous serait relayé dans un dictionnaire spécialisé [EDIT: vocabulaire des métiers par exemple].

Bref, cette théorie de la comparaison des dictionnaires usuels lorsqu’elle n’est pas tout-à-fait farfelue (épaisseur du dictionnaire !) ne me convainc pas… Du coup, je me demandais si vous aviez mieux à me proposer. De toute façon, ça a peu d’intérêt à mon sens : les plus lettrés des mortels sont limité à l’usage de 10 ou 20 mille mots…

EDIT: J'ai trouvé aussi une théorie comparant la quantité de vocabulaire utilisée chez Shakespeare et Racine... J'ai du mal à comprendre comment l'on a pu choisir pour cette comparaison deux auteurs d'esthétique si différente: entre le classique français (épuration du vocabulaire) et le chantre du romantisme (mélange des genres, grotesque et sublime), il y a un monde!

avatar YAZombie | 

Désolé, il y a eu un bug dans le système de commentaires apparemment!

avatar fourcadegui | 

Pareil j'aurais bien aimé trouver un comparatif Petit Robert vs. Antidote

avatar Mrleblanc101 | 

Sinon Larousse.fr c'est gratuit lol

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