Test de la souris Macally Turtle

Sylvain ALLAIN |
Carrément Turtle…

Que l’on soit une femme ou un homme, l’ergonomie et le « design »  priment souvent sur les fonctionnalités – parfois inexploitées - d’une souris. Ainsi, les femmes apprécient lorsque l’objet reste léger, joli et pratique. À contrario, même si l’on n’en fait pas une généralité, les hommes se régalent lorsque le mulot embarque moult technologies et fonctions qui permettent de paramétrer le périphérique sur de nombreux aspects afin d’affiner son utilisation.

Avec la Turtle de Macally, que les choses soient claires ! Ici, la souris se réduit à sa plus simple expression : une molette, trois boutons (la roulette officie le troisième) et une prise USB.

Rien de plus, rien de moins ! Pourtant, son « look » anguleux et sa robe colorée (la souris arbore une coque blanche sur le dessus et grise sur le pourtour, et un châssis noir bien assis), lui confèrent un aspect atypique, original qui n’est pas pour déplaire.


Malgré ses formes et une prise en main plutôt moyenne, la souris bénéficie d’un revêtement gommé sur sa base qui compense la tenue de ses lignes particulières.



…moyennement confortable

Certes, l’alliance des matériaux n’est pas du plus mauvais goût, mais ses formes ne la rendent pas très confortable, surtout pour les grandes mains. Cependant, bien que la souris ne soit pas livrée avec un pilote logiciel, elle fonctionne et se paramètre simplement via les Préférences Système, comme une souris Mighty Mouse.



Pour les nomades

Malgré tout, la Turtle sait se faire apprécier. Ses faibles dimensions et son câble rétractable, le petit rongeur intègre dans ses flancs un cordon d’une longueur totale de 74 cm tout de même, la destinent plus aux « Mac User » nomades. Une fois rembobiné, le cordon dont la section est plate, la prise USB vient se loger dans un emplacement prévu à cet effet. Il suffit alors de refermer la trappe pour ranger le tout.




On regrettera toutefois que le fabricant annonce, sans doute pour rendre plus sexy le produit, une longueur de câble de 90 cm. 16 cm qui passent à la trappe et qui pourtant auraient été un plus significatif. La souris Logitech Notebook Optical mouse + qui bénéficiait déjà de 67 cm de cordon à enrouler (manuellement) se fait surclasser. Un atout indéniable pour la Turtle sachant que la petite Logitech parvient tout juste à faire le tour un MacBook pour une utilisation de droitier. En opposition, la souris de Macally devient intéressante pour les gauchers, la longueur de câble étant réglable par ressort, il suffit alors de laisser une trentaine de centimètres et l’on obtient un confort idéal. Notez que la question ne se pose bien évidemment pas pour les portables – MacBook Pro, MacBook Air - dotés de port USB sur le côté droit et, bien évidemment, si l’on est droitier.


Attention au câble…
À l’usage, la souris relativement légère, 73 grammes selon Macally, s’avère agréable. Sa résolution optique de 800 ppp confère souplesse et justesse. Les cinq patins en téflon assurent un glissement efficace sur tout type de surfaces, mais le délicat positionnement du câble à section rectangulaire dans la fente du capot doit faire l'objet d'attention. Pour peu que celui-ci soit mal inséré dans l’encoche, la trappe ne se referme pas totalement et la souris accroche alors sur le plan où elle est posée. Un détail, plus qu’un défaut, mais le cordon étant très fin, il est fragile. Donc précaution.




Sympathique emballage, mais les plastiques sont extrêmement difficile à recycler.




En résumé

Malgré une esthétique originale et un système de cordon réglable en longueur, la Turtle ne nous a pas vraiment convaincus. Certes, elle se démarque par une qualité de fabrication évidente et un prix accrocheur, mais demeure perfectible notamment au niveau de la prise en main qui, à la longue, peut devenir désagréable surtout pour une population masculine. Grandes mains, passez votre chemin. Dommage, car le produit prend peu de place et se comporte agréablement sur tout type de revêtement, verre excepté.

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