Qi Lu : le smartphone n'est pas l'idéal pour l'intelligence artificielle

Florian Innocente |

Assistants intelligents, systèmes autonomes… dans une interview accordée à Wired, Qi Lu, qui a quitté Microsoft pour le géant chinois Baidu, aborde ces sujets et certains de ses propos font échos aux propres travaux d'Apple en la matière. Ils permettent de mieux en comprendre les enjeux ainsi que les défis qui peuvent se présenter, notamment aux entreprises de culture américaine.

Après plusieurs années chez Yahoo, Qi Lu, intime de Bill Gates et de Satya Nadella, a passé 8 ans chez Microsoft où il a piloté la R&D pour Bing, Skype ou encore Office. Au début de cette année il est retourné en Chine afin d'occuper l'un des postes de direction de Baidu.

Comme ses concurrents américains, Baidu développe avec DuerOS un service similaire à Siri ou Cortana et ouvert aux développeurs tiers à l'image d'Alexa chez Amazon. Un assistant présent jusqu'au sein d'équipements d'électroménager (enceintes, réfrigérateurs, téléviseurs…). 731 millions de personnes en Chine sont sur internet, rappelle d'abord le responsable, c'est deux fois la population américaine, ce qui donne d'emblée un « avantage structurel » pour les entreprises du pays.

Qi Lu estime qu'une entreprise chinoise est, paradoxalement, mieux placée que certains de ses homologues américains lorsqu'il s'agit de la reconnaissance vocale au travers des assistants domestiques. Les petits foyers chinois n'ont que peu à voir avec les confortables maisons américaines :

L'environnement acoustique, la représentation des bruits, vont être très différents. Alexa, Echo et Cortana sont optimisés pour les maisons américaines. À mon avis, cela ne fonctionne qu'en Amérique du Nord et peut-être dans une partie de l'Europe. Pour l'essentiel, l'hypothèse de départ est que vous avez des maisons spacieuses, avec plusieurs pièces. En Chine, ce n'est absolument pas le cas. Pour les gens que nous visons, même la jeune génération qui dispose de revenus élevés, ils ont généralement 60 mètres carrés, parfois 90 mètres carrés.

Et d'ajouter que les opportunités offertes à DuerOS sont internationales pour la simple raison « que les maisons au Japon ou au Brésil ressemblent beaucoup plus à celles en Chine qu'à celles aux États-Unis ».

Il salue à ce propos l'avance prise par Amazon avec Alexa, qu'il décrit comme le leader dans le domaine. Un adversaire qui avait été sous-estimé lorsqu'il était chez Microsoft « J'ai travaillé sur Cortana il y a quatre ans et demi. À ce moment là on disait tous "Amazon, oui, cette technologie est tellement en retard." Mais il y a une chose que j'ai apprise, c'est que dans cette course à l'intelligence artificielle, il s'agit en fait d'avoir les bons scénarios d'utilisation et les bons écosystèmes ».

En résumé, Google et Microsoft avaient peut-être la meilleure technologie mais c'est Amazon qui a le mieux réfléchi aux usages. Les autres se concentraient sur une utilisation de ces assistants depuis un téléphone ou un ordinateur, une erreur d'appréciation selon Qi Lu : « À mon avis, le téléphone restera, pour un bon moment encore, un appareil mobile où l'interaction première est tactile ». En clair, tant que vous pouvez utiliser votre téléphone avec les doigts, l'intelligence artificielle et les interactions vocales ne seront que des fonctions annexes, alors qu'il faut un appareil conçu autour de l'intelligence artificielle « pour créer un écosystème solide ».

On parle beaucoup de reconnaissance faciale à propos du prochain iPhone. Cette méthode fait partie du quotidien chez Baidu et avec la reconnaissance vocale, les deux forment des usages qui deviennent courants en Chine même.

Ça m'est devenu tellement plus évident depuis que je vis en Chine, ce que veut dire le fait de placer l'intelligence artificielle avant toute chose. Ça signifie que, dès le départ, vous interagissez différemment avec la technologie. Il faut que ce soit de la reconnaissance de la voix ou de l'image, de la reconnaissance faciale dès le premier contact. Vous pouvez utiliser un écran ou toucher, mais c'est secondaire. Au siège de Baidu, tout est basé sur la reconnaissance des visages. Sur nos distributeurs automatiques vous pouvez acheter des choses avec la voix et votre visage. Et nous travaillons sur un projet de cafétéria. Notre objectif est que, lorsque vous allez dans une cafétéria, vous puissiez sortir avec votre plateau [sans autre forme de procès, ndlr].

Plus loin, il évoque le programme "Apollo" de Baidu de développement d'un système de conduite autonome. Là, ses propos s'alignent avec ceux de Tim Cook tenus récemment lors de la présentation des derniers résultats financiers. Le patron d'Apple replaçait les travaux de son entreprise autour des systèmes autonomes sur une plus large échelle : « Nous sommes focalisés sur les systèmes autonomes du point de vue des technologies de base. Les systèmes autonomes peuvent être utilisés de différentes manières et la conduite autonome n’en est qu’une parmi d'autres, il y a plusieurs domaines d’applications, mais je ne veux pas vous en dire plus. »

Qi Lu en dit un peu plus, il établit un parallèle entre les smartphones et les voitures, chacun dans son domaine est une porte d'entrée vers de nouveaux services sophistiqués :

Si vous voulez vraiment créer de l'intelligence numérique pour acquérir des connaissances, prendre des décisions et s'adapter à l'environnement, vous devez construire des systèmes autonomes. Dans les systèmes autonomes, la voiture est la première application commerciale majeure qui va arriver. C'est comme l'écosystème du téléphone aujourd'hui, il est le plus grand écosystème logiciel sur silicium. Je crois que la même chose va se passer pour les systèmes autonomes.

La voiture va permettre de bâtir un écosystème plus vaste. Et le même ensemble de capacités - matériels, capteurs, processeurs, logiciels - sera utilisé pour fabriquer des robots industriels, des robots domestiques. Nous voulons avoir des centaines d'entreprises et d'universités qui planchent sur ce sujet, en construisant un très vaste écosystème. Ensuite, nous pourrons construire des robots, des drones et fabriquer tous ces systèmes autonomes. Donc, pour moi, l'autonomie est une clé.

avatar ovea | 

Il a tord sur le smart phone : l'IA sur son téléphone et l'IA entre une communauté limité de téléphones protégés est la clef pour la reconnaissance de la parole qui ne pourra pas être centralisé !

Mais il faudra luter longtemps contre les monopoles sur l'Internet américain comme le font les chinois et les russes entre autre, pour arriver à le faire comprendre aux néo-libéraux (les nazis) que c'est la seule solution.

avatar jazz678 | 

@ovea

Les nazi sont des néo-libéraux maintenant ?!?
??

avatar C1rc3@0rc | 

@jazz678

Les nazi sont les "maux" pour dire ce qu'est le Mal sous toutes ses formes, enfin voyons... Sinon historiquement le mouvement nazi, c'est du syndicalisme socialiste et travailliste (notion liees par nature) avec une petite tendance nationaliste (posant un probleme avec le socialisme qui est fondamentalement mondialiste, probleme semantique reglé par le grand timonier du parti apres sa sortie de prison qui a simplement decidé d'etendre la nation a la planete)

Sinon pour revenir au fond de l'article, il y en a une premiere qui fait fremir:
«Cette méthode [la reconnaissance faciale] fait partie du quotidien chez Baidu et avec la reconnaissance vocale, les deux forment des usages qui deviennent courants en Chine même. »
Reconnaissance faciale et vocale généralisée dans une dictature aussi insidieuse que l'est celle en Chine c'est la promesse d'un cataclysme humain et societal en cours... Quand on voit les derives de la NSA pourtant hyper-controlé par un système constitutionnel!

« À mon avis, le téléphone restera, pour un bon moment encore, un appareil mobile où l'interaction première est tactile ». En clair, tant que vous pouvez utiliser votre téléphone avec les doigts, l'intelligence artificielle et les interactions vocales ne seront que des fonctions annexes, alors qu'il faut un appareil conçu autour de l'intelligence artificielle « pour créer un écosystème solide ».

Oui, l'iPhone-like a été développé pour l'interaction tactile a une main (efficace) entre un terminal et des serveurs multiples... Mais comme étonnamment il fait aussi usage de téléphone (systeme de communication directe entre humains…), il dispose d'un système élaboré de captation et numérisation de la voix, efficace en milieu hostile (la rue et ses marteau-piqueurs!)… fonction qui peut être utilisé pour tout autre chose que simplement téléphoner…

Apres, l'IA est bien loin de ces sujets…

Déjà rien dans la reconnaissance de la parole dont il est question n'est de l'IA.
Siri et Cie ne sont pas des IA, ce sont des datacenter monstrueux qui font du pattern matching et rien d'autre.

Ensuite, l'IA n'a rien a voir avec l'interface entre l'humain et la machine... meme l'interface entre les humains, le langage, ne fait appel qu'a des automatismes et des "circuits" automatiques primitifs, ce qui explique pourquoi les langages humains sont aussi incohérents et inconsistants.

Comprendre un discours et structurer un dialogue ça c'est de l'IA, et de l'intelligence tout court. Mais aujourd'hui on est dans une phase expérimentale tres primaire et cela reste dans les labo. Au niveau humain, on en est a Twitter et au SMS avec des emoji…

Le terme IA actuel ne couvre que du marketing permettant de chercher un relai de croissance d'une industrie informatique a bout de souffle reposant sur de vielles technologies crees dans les annees 70 et 80!

Tout l’argumentaire sur le cadre de vie developé ici est de la foutaise. Le gars parle d'optimisation de captation du son dans des espaces fermés par un mouchard dissimulé dans un haut parleur... on est sur un sujet qui concerne les acousticiens et personne d'autre, et certainement pas les informaticiens et encore moins ceux en charge de l'IA… Il en va de meme pour les systemes biometriques en general, que ce soit pour de l'identification ou… de l'identification. La reconnaissance de la voix n'est pas fiable, oui, elle l'est encore moins que la reconnaissance du faciès ou des empreintes digitales.

«Si vous voulez vraiment créer de l'intelligence numérique pour acquérir des connaissances, prendre des décisions et s'adapter à l'environnement, vous devez construire des systèmes autonomes.»
A part le terme intelligence numerique, vide de sens, le reste est un pleonasme. Un systeme autonome est un systeme non connecté… tout ce dont il est question c'est de systemes connectés dependant de datacenter qui ne sont que des dictionnaires de correspondances qui tentent d'etre exhaustif. La seule "intelligence" la-dedans c'est celle du marketeux qui arrive a faire de la croissance economique sur le marché des serveurs et de l'equipement. Ce qui tombe bien, la Chine est en train de devenir le premier producteur d'infrastructures dans le domaine!

avatar BLM | 

Ouillouillouille ! Quelle Logorrhée salmigondique !
«Il a tord sur le smart phone»
Avant de dire qu'un mec supercalé sur la question a tord, je prendrais personnellement "quelques" précautions, dont m'informer / me former sur le sujet.

«l'IA sur son téléphone et l'IA entre une communauté limité de téléphones protégés est la clef pour la reconnaissance de la parole qui ne pourra pas être centralisé !»
En français ?
Téléphones protégés ?
Une communauté limitée ? En quoi ? Au nom de quoi ? Qui décide qui fait partie de "la communauté" ? Etc

«Mais il faudra luter longtemps contre les monopoles sur l'Internet américain«
Développer
«comme le font les chinois et les russes entre autre»
Vous, vous avez parcouru en diagonale un article du Monde Diplô. ?

«pour arriver à le faire comprendre aux néo-libéraux (les nazis)»
Quooiii ??!!! Confondre les néo-libéraux & les nazis montre la réflexion très caricaturale.
Déjà, il faudrait définir NÉO-libéraux; il y a des libéraux archaïques ?

«que c'est la seule solution.»
Bien, bien, biieeennn…
" c' " ? Qu'est ce qui est [la solution] ?
À quel problème ?

Si c'est la seule solution, vivement l'intelligence artificielle pour pallier certaines défaillances.

avatar frankm | 

Il vient surtout d'une boîte (MicroSoft) qui a foiré son téléphone. Donc oui il ne voit pas de l'IA dans un téléphone. Et puis il fait la promo de son truc...

avatar mfams | 

Donc, il a tort plutôt que "tord" de tordre de rire.

avatar ovea | 

@mfams

Exactement ! Il le dit lui-même : le contexte de la reconnaissance du langage change énormément en fonction des communautés … pas besoin de tordre un téléphone en tous sens pour montrer qu'il a belle et bien été torturé pour rien, sauf pour une tortue, gars ;)P

avatar Yohmi | 

Y'a une sacrée différence entre le titre et le contenu de l'article ?

Sinon, je suis content de lire son avis sur les assistants conçus pour des maisons de cadres nord-américains, c'est vrai que ces produits m'ont toujours semblé être intéressants mais inadaptés.

avatar C1rc3@0rc | 

Je pense que le titre est une tentative de plaisanterie entre smart et IA...

Les assisants conçus pour les maisons des dirigeants et financiers US sont interressant pour quelques societes commerciales qui peuvent vendre a 10 fois le tarif un produit qui ne sert a pas grand chose.
Soit on considere une maison "intelligente" et la on ne parle alors pas d'assistant/agent vendu par une boite produisant des smartphone ou un site de grande distribution generaliste, mais au contraire la fonction est inherente et invisible dans la maison, soit on considere un aspect commercial pour trouver un relai de croissance a un secteur qui fonce dans le mur, et la on parle marketing et commerce.

Et comment un produit peut etre interressant et inadapté, autrement que par le fait que malgré son inadaptation le produit se vende? Pour le moment ces "assistants" ne sont pas des succés commerciaux, ce sont surtout des mouchards qui cataloguent les comportements de consommation et servent d’amplificateur de consommation.

Ce qui fait vendre de l'iPhone c'est pas Siri, c'est le SMS, twitter, facebook, le mail, et les jeux (et la musique et la video). Si les smartphone chinois se vendent, c'est parce qu'il sont moins chers que le pendant Apple et Samsung.

La question qui va etre interressante c'est comment Apple va faire pour augmenter le prix deja astronomique de l'iPhone et augmenter les ventes en meme temps. Ça c'est une sacrée performance de l'intelligence pas du tout artificielle.

avatar Doctomac | 

«  À mon avis, le téléphone restera, pour un bon moment encore, un appareil mobile où l'interaction première est tactile ». En clair, tant que vous pouvez utiliser votre téléphone avec les doigts, l'intelligence artificielle et les interactions vocales ne seront que des fonctions annexes, »

Je suis assez d’accord avec ça et le constat est aussi le même sur ordinateur. De la même manière que sur iPhone, j’utilise que sporadiquement Siri car l’input principale d'intéraction est le clavier et la souris. De ce fait, j’ai jamais été convaincu de l’intégration de l’assistant vocal dans macOS, en dehors bien sûr des considérations d’accessibilité.

D’ailleurs, on peut encore généraliser son propos en expliquant ainsi l’échec des Surface de Microsoft : tant que nous pouvons utiliser un ordinateur avec clavier et souris, l’interface tactile ne sera qu’une fonction annexe sur PC. ?

avatar jopaone | 

Le gars est sûrement bon s’il s’est fait recruter par Baidu, mais venant de la R&D d’Office, Skype et Bing, étrangement ça ne le rend pas totalement crédible ?

avatar Doctomac | 

Ah oui, il est donc responsable de cette horrible interface qu’est la bande de rubans ?.

avatar C1rc3@0rc | 

@jopaone

Pour Office je suis pas certain, mais pour les 2 autres, ce sont de belles reussites en terme "d'ecoute a son insu" de l'utilisateur. Cet ingenieur vaut de l'or pour la Stasi chinoise.

avatar Hober Mallow | 

@ovea,
"nazis" = National socialistes, c'est l'exact opposé des libéraux (ou de la pensée libérale).
"néo-libéraux" ne veut strictement rien dire. La pensée libérale est issue des lumières et est universelle, elle n'a pas disparue pour réapparaitre aujourd'hui en "néo".
Ou alors je n'ai pas compris le sens de ce commentaire (possible aussi).

Sinon, Tim Cook parlait des systèmes autonomes récemment et précisait que ce n'était pas QUE les voitures. Il semble que ces deux personnes soient totalement en phase et se préparent à traiter des sujets qui vont se rejoindre rapidement...L'air du temps...l'évolution inévitable des nécessités ?

avatar stemou75 | 

@Hober Mallow
Mord.... de rire.
Laisse tomber, il existera toujours des néo-communistes, soit disant insoumis, qui veulent nous faire croire que les Russes et les Chinois vont nous sauver des méchants Américains. ???

avatar C1rc3@0rc | 

Les russes ne sont plus communistes depuis un sacré moment, c'est meme une tendance politique opposée (a la place c'est un libéralisme mafieux intriqué avec l'Etat, comme aux USA d'ailleurs, mais a la différence qu'aux USA le systeme est chapeauté par la finance)...

Quant au PC chinois, difficile d'y voir un systeme communiste alors que la Chine est la plus grosse usine de la planete et une des principales banques. L'economie planifiée n'est pas l'apanage des "republiques" communistes.

et puis il faut rappeler que la Chine est le premier bailleur de l'economie US, le premier commerçant avec les US, le premier partenaire économique (et souvent financier) d'une quantité croissante d'entreprises US, ... Les finances des US sont tellement dependantes de la Chine que lorsqu'on regarde l'interet des USA il faut d'abord se poser la question des interets chinois.

Lorsqu'on regarde la population: les USA ce sont des millions de pauvres et de tres pauvres qui surconsomment a credit depuis des decennies et quelques milliardaires qui en profitent toujours plus.
Lorsqu'on regarde la Chine, ce sont des milliards de pauvres et des millions d’extrêmement pauvres qui produisent pour le reste de la planete et quelques milliardaires qui s'enrichissent et achetent la planete.
Les Russes, ce sont des millions de pauvres mais ils ont de la vodka et quelques milliardaires qui en profitent (de la vodka aussi).

Sinon, faut aussi se rappeler de 2 principes :
- l'ennemi de mon ennemi n'est pas forcement mon ami!
- les dictatures se nomment souvent "democratie populaire" et "republique populaire" (y en meme qui s'attribuent les 3 en meme temps et beneficient d'elections (populaires évidemment) avec des taux de participation de 98% et de cadidats elu a plus de 90%), la base grecque ou la base latine etant inversée (de sens) par l'adjectif accolé de la langue officielle d'usage...

avatar debione | 

Je pense que si neo-liberal veut dire nouveau libéraux... Si tu prends la base de la pensée libérale, c'est une pensée qui s'appuie sur la liberté, liberté des idées (je pense comme je veux), liberté de parole (je dis ce que je veux), liberté de commerce (pas de taxes d'importation ou autre quota).

Les néo-libéraux c'est des gens qui pensent comme cela MAIS avec à chaque fois une contrainte qui de fait ne les rends plus libéraux. Liberté des idées (mais pas question d'émettre une pensée Marxiste par exemple), liberté de parole (mais ça et ça tu n'oses pas le dire), liberté de commerce (ouais mais on va quand même mettre des règles douanières, des taxes d'importation etc )
De fait, il n'existe pas d'homme politique libéral, nous n'avons que des néo-libéraux.

Je pense que le libéralisme est à mettre à côté de l'anarchisme, ce sont des modes de pensées qui placent l'individu au dessus de tout... Mais comme l'homme vit en société, cela ne reste que des idéaux inateignables.

avatar Hober Mallow | 

Le libéralisme n'est pas l'absence de règles. L'anarchisme si.
Apple est une société complètement libérale dans la mesure ou ces sont des individus et uniquement les individus qui en créent la richesse (intellectuelle et matérielle). Le talent individuel est la source de tout progrès, la somme des talents individuels engendre le talent collectif.
C'est toujours un individu ou deux maximum (Apple, Google, MS, Facebook...) qui engendre quelque chose de plus grand. Les réussites entrepreneuriales quelles qu'elles soient sont basées sur ce schéma, depuis toujours.

L'individu engendre la société et non l'inverse (Corée du nord). Toute société est par nature libérale mais a des degrés plus ou moins importants à partir du moment ou on* lutte contre ce libéralisme (*état, corporatismes, intérêts particuliers, idéologies, etc...)

Donc oui, par nature, l'Homme est au dessus de tout.

avatar C1rc3@0rc | 

«Le libéralisme n'est pas l'absence de règles. L'anarchisme si.»

Ah non, pas du tout.
L'anarchisme n'est pas l'absence de regles, c'est au contraire un modele ou l'individu est hyper-responsable et capable de s'auto-responsabiliser tout en etant fondamentalement altruiste et individualisé en même temps (principe d'equivalence entre la societe et l'individu).
L'anarchisme repose sur un individu intelligent, hyper-social, hyper-responsable, collaboratif et dont les interets individuels se mixent avec les intérêts de l’espèce dans un consensus intelligent... C'est une utopie dans laquelle la notion d’état et de nation n'existent pas, et ou il y a un seul niveau de gouvernance et de responsabilité: l'individu.

Le libéralisme lui prone une soumission totale de l'individu et la societe au mecanisme de concurrence de survie fondamentale reposant sur la supériorité d’adaptation organique (au niveau de l'individu social, sic) avec comme consequence un etat faible, voire résiduel, qui n'entrave pas a le principe "peudo-darwinien" s'appliquant de l'individu a la société. En fait, bien que nommé darwinisme social, le principe spenceriste du libéralisme est fondamentalement opposé a la theorie de Darwin, et Spencer déplorait l'amalgame entre sa theorie evolutioniste et la theorie de Darwin.

Tout est organisé - donc réglementé fortement- afin de ne pas entraver le principe de concurrence et de sélection, construit autour d'une économie basée sur le principe de l’économie de marché (seul le produit consommé est sélectionné et perdure, le produit concurrent disparaît, cela s'appliquant a la personne, qui est aussi une marchandise et une ressource) et de la supériorité "naturelle" (mieux adaptés) de certains individus ou organismes sociaux (entreprises).

Les systèmes sociaux de protection et de gouvernance étatiques sont vu comme des entraves au principe d'evolution qui ralentissent ou empêchent l’élimination des "faibles" et inadaptés (avec comme corollaire les principes de supériorité raciale et de genre, que l'on retrouve dans l’économie productive - par exemple la sous représentation des femmes et leurs sous-remuneration).
Cela s'applique de l'individu aux entreprises (organismes sociaux).
Neanmoins le systeme se mefie de lui-meme et interdit par exemple les systemes monopolistiques absolu (systeme anti-trust) qui sont pourtant l'aboutissement du principe pseudo-darwinien a la base. Aujour'dhui ce type de systeme est en tendance majoritaire et sa reference c'est le spencerisme qui prevaut aux USA.

Chose interressante, Darwin a publié en 1871 «La Filiation de l'homme et la sélection liée au sexe», qui est une diatribe contre le spencerisme, et donc le liberalisme (la forme de presentation du spencerisme)
Kropotkine a lui developpé la these de l'entre-aide comme facteur de l'evolution s'opposant au fondement du spencerisme.

Autre element intéressant, la societe americaine, bien que fondamentalement spenceriste et aussi fondamentalement chretienne, le christianisme étant un modèle on ne peut plus socialiste, d'ou les bugs.

Il ne faut pas confondre la notion d'etat fort ou faible avec le liberalisme, ni avec le communisme ou l'anarchisme.
De meme les pouvoirs de l'etat peuvent etre plus ou moins forts (voire absents) dans différents systemes politiques, sans que cela ne releve du systeme politique. On voit aux USA que les lois anti-trust sont hyper-puissantes, comme les lois fiscales, alors que le systeme de santé publique est denué de moyens.

«Toute société est par nature libérale»
Non. La plupart sont normatives et la dimension "traditionnelle" y remplace souvent la notion de droit constitutionnel. Toutes les societes ont un systeme de gouvernance, qu'il soit hiérarchique, economique, ideologique.
Les individus se réunissent en société afin d'assurer leur survie (protection mutuelle renforcée par la masse) et leurs développement (spécialisation permise par la collaboration, l'altruisme et l'assistance). Si l'individu etait "fort" et hyper adapté a l'environnement il n'y aurait pas de société et encore moins de civilisation.

Dans la société l'entreprise est uniquement un outil de production, ce n'est pas autre chose, et sûrement pas un facteur social. Un effondrement societal se produit justement lorsque l'entreprise devient le pilier social et le travail son référentiel. C'est le moteur des grandes révolutions (insurrection civiles), l'humain étant plus qu'un outil de production, une marchandise et le consommateur une finalité.

avatar R1x_Fr1x | 

Très intéressant point de vue.

avatar macinoe | 

Enfin un peu de bon sens.

Bien sûr que l’interaction première sur un smartphone c’est le tactile, c’est sa caractéristique principale.
Ca fait forcément de la reconnaissance vocale, en admettant qu’elle fonctionne bien, une utilisation secondaire, voire marginale.

En un mot, elle restera toujours un gadget sur smartphone pour la simple raison qu’elle ne fait pas partie du concept de base de ce genre d’appareil.

Ca fait plaisir de lire quelqu’un de lucide et d’intelligent qui ne se rêve pas vivre dans une dimension parallèle de Star Treck.

avatar occam | 

https://xkcd.com/1875/#

Avec ce commentaire : « It's hard to train deep learning algorithms when most of the positive feedback they get is sarcastic. »

avatar Rigat0n | 

Je trouve injustifié l'interprétation "smartphone = interaction tactile = pas l'endroit pour de l'intelligence artificielle". J'ignore c'est votre interprétation ou le propos initial du mec, mais il me semble qu'on confond reconnaissance vocale et intelligence artificielle.
Google a bien compris la polyvalence des IAs et l'IA de son OS ne se limite pas à un assistant vocal mais est un écosystème intelligent total qui interprète vos mails, votre calendrier et autres données pour proposer une aide en conséquence.
Pour moi Amazon a eu l'intelligence d'ouvrir le début très largement son assistant à plein de services et de plateformes, là où Google et Apple se limitent plus ou moins à leur écosystème et leur liste limitée de partenaires. La faille d'Apple c'est que leurs services web sont faiblards et peu utilisés (exemple l'email @icloud.com vs gmail) alors que Google n'a besoin que de ses services pour avoir des données quasi illimitées.
Qu'on soit clair (je me permets d'en parler parce que c'est le cadre de mes études) : si sur des applications grand public le machine learning se limite pour le moment à de l'aide à l'organisation et du tri de photos, les applications sont littéralement immense. Il s'agit d'une nouvelle façon de coder, inédite. On peut raisonnablement imaginer de futurs OS capables d'apprendre d'eux même de nouvelles fonctions, modes d'utilisation, langages... ça va très loin. La pire chose à faire dans ce cadre c'est de réfléchir façon "vieux monde" et de rester fermé.
Dans le cadre d'un recrutement pour une boite il m'a été demandé de coder un algo qui apprend à faire des soustractions. C'est hyper simple, ça prend littéralement 20 lignes et il suffit de filer des multiplications à l'algo pour qu'il apprenne à faire des multiplications tout seul aussi.
En somme : s'il m'a fallu à moi 15 min pour coder un truc qui apprend les opérations de base tout seul, 3-4 ans à google trad pour que ses algos de deep learning surpassent ses anciens algos de traduction élaborés patiemment depuis 15 ans, je vous laisse imaginer ce qu'un travail de fond peut faire à l'informatique moderne. Le smartphone sera le lieu de cette révolution comme le reste de nos ordinateurs.

avatar marenostrum | 

oui mais l'homme n'a pas besoin de tout ça pour être heureux ou fâché. donc t'auras la guerre sociale et raciale plus vite que l'arrivé de la robotique.

avatar Rigat0n | 

@marenostrum

Bon et toi tu confonds robotique et intelligence artificielle. C'pas gagné.
Néanmoins t'as pas tort sur le fond.

avatar C1rc3@0rc | 

@marenostrum

«oui mais l'homme n'a pas besoin de tout ça pour être heureux ou fâché. donc t'auras la guerre sociale et raciale plus vite que l'arrivé de la robotique.»

C'est quoi la guerre sociale?

La guerre raciale... j'ai beau chercher, mais depuis l'antiquité a nos jours toutes les guerres sont basées sur un fait economique.
Guerre raciale, c'est a dire une volonté unique et independante de detruire un pays parce qu'il est peuplé par une "race"... je sais bien que c'est un fantasme de groupuscules d'abrutis qui n'ont que ça pour auto-justifier la pauvreté de leur existence, mais historiquement,... non. Meme les guerre idelologique (religieuses) ne se declenchent que pour des raisons economique.

Quant a l'arrivée de la robotique... heu tu as deja vu une usine de bagnoles? Ça fait bien depuis les annees 80 que la robotique est arrivée et la elle ne fait que se développer de manière de plus en plus générale.

Quant a ce qui fait que l'humain est heureux ou faché, ça c'est le sous ensemble de son cerveau de mamifere primaire (dit cerveau limbique - zone de gestion des emotions sociales gregaires et des conditionnements) et de son interference avec le sous ensemble cérébral encore plus primitif (dit cerveau reptilien - celui des instincts et emotions individuelles)... ce qui fait bien 4 a 5 millions d'annees que c'est le cas, selon la paléo-anthropologie. Et comme disait un gars dont tu n'as problement jamais entendu parler: on souffre plus de l'idee que l'on se fait des choses, que des choses elles-memes...

avatar C1rc3@0rc | 

@Rigat0n

«En somme : s'il m'a fallu à moi 15 min pour coder un truc qui apprend les opérations de base tout seul, 3-4 ans à google trad pour que ses algos de deep learning surpassent ses anciens algos de traduction élaborés patiemment depuis 15 ans, je vous laisse imaginer ce qu'un travail de fond peut faire à l'informatique moderne.»

Ou pas.

Apprendre des opérations arithmétique de base a un calculateur, c'est une chose. On peut s'en poser la question de la pertinence, mais bon.

De mon coté, je me suis bien amusé avec Prolog et les bases de connaissances pour concevoir des systemes experts... en utilisant des mecanismes qui sont optimisés et maitrises depuis les annees 80. Prolog a l'avantage d'etre un langage declaratif qui a permis d'explorer de maniere intensive et assez extensive le domaine de l'informatique linguistique.
Il y a 3 grandes approches dans ce domaines:
- logico-grammaticale
- interactive
- empirique

Le deep learning c'est l'approche empirique, ou le systeme repose principalement sur des heuristiques et des traitements statistiques automatiques (on va dire le systeme pompeusement appelé reseau de neurones) en fait des modeles probabilistes, massivement bayesiens, sont sur-exploités...
Quand c'est adossé a des bases de données colossales et si possible completes (tous les cas ou elements sont répertoriés, qu'ils le soient expérimentalement ou par deduction-certification) les resultats sont presque parfaits. Quand les BD sont incomplètes, c'est lamentable. C'est pas étonnant, c'est le principe meme du systeme: il trouve que ce qu'il connaît.

Alors, ce genre d'approche ça permet d'optimiser des algorithmes, de sélectionner la meilleure approche surtout s'il y en a une platée possible (ça me fait penser au jeu de Go et la puissance de jeu dont dispose un supercalculateur, surtout pour proposer des solutions "iconoclastes" permettant de prendre le dessus sur un joueur qui est limité par sa culture a chercher des solutions elegantes...). On est dans le principe gordien…

Bref, sans vouloir minimiser ton talent et tes compétences ni te manquer de respect, une addition/soustraction, c'est un mécanisme fondamentalement numérique, mathématique, logique, déductible, absolu, stable et reversible. Qu'un ordinateur construit sur les memes bases puisse le deduire a partir d'un algorithme, quoi de plus normal en somme.

Maintenant, appliquer le même principe a un système analogique, irréversible, incohérent, contextualisé, mixant des règles empiriques/logiques et des phenomenes sporadiques qui modifient le systeme sans laisser de traces... j'ai pas encore vu que ça marche.

Il y a un moment de ça j'avais rencontrer un etre assez exceptionnel, souffrant - ou beneficiant dans son cas - d'un syndrome asperger, qui avait la capacité des trouver des relations cachées et de les formaliser en règles. Il etait obsedé par les langages humains, ne pouvant arriver a les formaliser. Il trouvait des regles, construisait des modeles d'une complexité vetigineuse, mais il y avait toujours des trous.
Il disait que les seuls moyens de "translater" une langue dans l'autre c'etait soit d'avoir une connaissance extensive des deux langues, soit de construire deux langues artificielles et logiques. Je pense, apres avoir etudié l'hisoire du domaine pendant un moment, qu'il avait fondamentalement raison.

Apres, il y a un truc qui est tres mis en avant aujourd'hui dans ces vieux systemes qu'on attibue a la "revolution IA actuelle", c'est la recherche d'informations signifiantes, des vecteurs orientateurs si on veut, enfouies dans une masse de donnees si considerable qu'un humain ne peut en venir a bout. Ça marche, ou pas. Des fois le systeme trouve des vraies vecteurs, d'autres fois il rate completement le truc et donne un faux positif. Des fois un changerment de representation de l'information suffit pour qu'un humain trouve le vecteur, d'autres fois non.
Le pire c'est que s'il on voit une masse d'information de plus en plus importance nous tomber dessus, cette information est aussi de plus en plus complexe. En fait cette augmentation de masse et de comlexité n'est qu'apparente, elle a toujours ete la, sauf qu'aujourd'hui on a des outils qui nous permettent de l'appercevoir... Mais les outils de traitement sont toujours hors de portée, et la stagnation de l'informatique depuis plus de 10 ans n'arrange pas les choses.

avatar Hober Mallow | 

Très intéressant.
N'étant pas dans ce domaine, j'ai du mal à appréhender l'étendu de ce qui nous attend, même dans un futur proche visiblement...

avatar harisson | 

Je ne comprends pas le passage de son discours sur la taille des logements, son analyse me paraît un poil trop superficielle (ou pas assez explicite).

Quand à l'IA, chacun son approche, je n'en vois aucune meilleure (ou moins bonne) qu'une autre, et de toute façon, à terme, elles finiront toutes pas converger (CV, NLP, assistants vocaux, chatbot/*bot...).

avatar ovea | 

@harisson

"sur la taille du logement"

Les ingénieurs du son, dans une pièce pour une prise de sons, vont chercher le meilleur endroit pour ses qualités acoustique !

Là, l'assistance vocale n'a pas le choix. Il prend l'environnement comme il se présente, c'est à dire en mouvement permanent.

Les bruits à filtrer, s'il changent ne sont pas les mêmes en fonction de la taille de la pièce et des éléments réverbérant qui la compose. Il faut compter aussi sur le nombre de personnes susceptibles de parler en même temps dans un lieu clos. Etc

Son analyse est donc très pertinente, au même titre que la conduite automatique qui sera impossible dans le monde entier pour une voiture américaine par exemple : les situations et comportement non rien à voir en fonction du pays, de la culture …

Si on comprend par IA un apprentissage figé et propriété d'une société par exemple, cette IA n'en sera pas une !!!

La conséquence est une décentralisation radicale des apprentissages par des IA locales et donc fondée sur un partage d'informations de proche en proche qu'on a du mal à imaginer à l'heure actuelle où on nous abreuve de Clouds et d'abonnement sans intérêt pragmatique.

En effet la clef pour une sécurité maximale : c'est la possibilité de transmettre dans des conditions les plus dégradées une information vitale.

avatar harisson | 

@ovea

Je ne suis pas convaincu par son discours. Dans le cadre des assistants intelligents, Cortana est toujours en dernière position. Baidu est très sino-centrée, alors que les GAFAM ont une assise globale.

L'IA a vocation, de mon point de vue, à devenir ubiquitaire et il y aura une IA par société qui aura les caractéristiques que celle-ci aura implémentées.

"La conséquence est une décentralisation radicale des apprentissages par des IA locales et donc fondée sur un partage d'informations de proche en proche qu'on a du mal à imaginer à l'heure actuelle où on nous abreuve de Clouds et d'abonnement sans intérêt pragmatique."

On disait la même chose pour les systèmes pair à pair, le web puis le cloud ont explosé.
Ll'IA est "datavore", les "datalake" sont, malheureusement, plus simples, plus rapides et plus efficaces que les systèmes distribués.

Les fournisseurs de "clouds et d'abonnement" ont des intérêts pragmatiques ;)

Même si tout n'est pas parfait, je trouve qu'Apple va dans la "bonne direction" sur ce sujet, à voir si elle concrétise avec l'HomePod...

avatar Hertzfield (non vérifié) | 

Qi Lu cru

avatar ovea | 

@Hertzfield

«Qi Lu cru» excellent ?

avatar Mike Mac | 

En fait, le téléphone n'est pas bon pour l'intelligence tout court, vu qu'il active des réactions épidermiques en chaîne.

S'esbaubir pour la moindre petite nouveauté dispensable, la moindre courbure, le matériau machin, l'écran trucmuche, les bords biseautés traités au diamant synthétique, les pixels divisibles, les menus auto quelque chose, les rappels mieux ciblés à aller guerroyer à l'appel des généraux MacGe ou Frandroid...

C'est un vice sans fin faît de débats stériles qui s'agrègent en guerres intermarques. Guerres entretenues par des soldats de papier défendant jusqu'à l'absurde leur tranchée devenu bourbier... Des fous du village techno global, gardiens de curieux paradis artificiels.

Intelligence ? Franchement, le smartphone a ramollli la motte de beurre qui sert de cerveau aux plus fanatiques de tous bords. IAn, IAn... Le petit Lu n'est pas assez (g)lucide.

avatar SteveC72 | 

Sa vision est réduite et à court terme

Voir de cette façon est de figé les appareils dans le mode de fonctionnement que nous connaissons aujourd’hui dans ce qu’ils seront demain ..

Avant la poussée de Apple en 2007 , le téléphone portable n’était pas voué à devenir l’ordinateur personnel qu’il est devenu aujourd’hui

Le smatphone de demain sera fort probablement , à lire de gauche et à droite sur le développement de nombreuse startup , le hub numérique perso de l’individu de demain . Ce smartphone sera le coeur du PC familial et le SE au coeur de son fonctionnement sera lui en virtuel au sein d’un système central et l’appareil en lui même qu’une coque vide bourré de puissance et de technologie .

De ce que je vois autour de moi en ce moment , ce sont des appareils mobile ( des tablettes proto en ce moment ) en mode terminal ou le SE du smarphone ( à la sauce ChromeBook ) capable de se chargé via le WIFI et qui servent de coeur système à un All-In-one un genre de dockstation pour le smartphone en question ..

Dans ce contexte de système entièrement virtualisé , en cloud et inter connecter avec tout les systèmes avoisinants ( domotique , voiture , BD perso, etc. ) , l’intelligence artificielle sur les smartphones est plus que probable , c’est la clef de demain et toutes les avenues qui se découvrent en ce moment dans l’utilisation et la mise en application de l’intelligence artificielle sur IOT et les smartphones d’aujourd’hui , n’est que de la R&D de demain et rien de moins . Ne pas entrer dans le bal c’est se fermer les portes de demain .

avatar ovea | 

Vous reprendrez bien un peu d'Hyperion de Dan Simmons avec sa méga info-sphère seulement accessible aux IA ?

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