Microsoft s’ouvre à Linux… sur le serveur

Nicolas Furno |

Apple a ouvert Swift, son nouveau langage de programmation, en particulier pour pouvoir l’utiliser sur Linux. Le constructeur a d’ailleurs développé en interne des paquets prêts à l’emploi pour Ubuntu, et ce n’est pas un hasard. Même si les distributions Linux n’ont jamais décollé sur les ordinateurs personnels, elles ont gagné sur le serveur, où la part de marché de Linux est désormais écrasante.

À tel point que les autres acteurs finissent par rendre les armes, comme Apple, ou au moins prennent en compte la concurrence. C’est le cas de Microsoft, qui a toujours proposé ses propres solutions autour de Windows pour les serveurs, mais qui s’adapte aux réalités du marché. On pouvait déjà faire tourner des distributions Linux sur Azure, sa plateforme de cloud, mais le géant va beaucoup plus loin en annonçant le portage de SQL Server à Linux.

Ironie de l’histoire, SQL Server était à l’origine un logiciel conçu dans l’environnement UNIX…
Ironie de l’histoire, SQL Server était à l’origine un logiciel conçu dans l’environnement UNIX…

C’est une nouvelle importante, car SQL Server reste l’un des poids-lourds du marché et ce gestionnaire de base de données était jusque-là réservé à Windows. C’est peut-être ce qui explique son déclin relatif face aux deux solutions qui dominent aujourd’hui, à savoir MySQL et surtout Oracle Database. Quelles que soient les motivations de Microsoft, c’est une bonne nouvelle pour les gestionnaires de bases de données en ligne qui auront une autre solution à leur disposition.

Il faudra faire preuve de patience toutefois : on ne devrait pas pouvoir installer SQL Server sur Linux avant le milieu de l’année prochaine. Une première version sera distribuée dès aujourd’hui à quelques partenaires, mais on imagine sans peine que le travail à mener est immense pour avoir un système fiable et au niveau de ses concurrents. Parmi les acteurs qui travaillent dès aujourd’hui avec Microsoft, on compte Canonical (derrière Ubuntu) et Red Hat, l’un des plus gros acteurs sur le secteur.

Si le sujet vous intéresse, vous pouvez suivre le développement de SQL Server sur Linux à cette adresse. En s’approchant de la finalisation, la bêta devrait s’ouvrir plus largement. À ce stade, Microsoft n’a pas abordé la question du prix, mais on imagine que la version adaptée à Linux sera également payante. À titre d’information, SQL Server 2014 coûte au minimum 3000 $ par noyau, puisque l’on paye en fonction de la puissance du serveur.

avatar sebasto72 | 

Les poules vont bientôt avoir des dents donc...

avatar C1rc3@0rc | 

Ou tout du moins arrivent a avaler des trucs inimaginables il y a encore peu de temps...
Il ne faut pas oublier que c'est Gates qui a "inventé" et surtout generalisé la licence propriétaire sans code source, qui a permis a Microsoft de vendre ses softs sans les code source et qui a obligé la communauté informatique a creer le concept opensource.

Jusqu'a Microsoft on achetait les softs et ils étaient livré avec leur code source. Certes il y a avait des clauses restrictives mais au moins on pouvait auditer et adapter le soft sans dépendre de son vendeur...

Ici c'est de la revanche de l'opensource dont il s'agit puisque Microsoft ne peut que prendre acte du triomphe de l'opensource et s'y adapter. Cela fait deja quelques années, MS étant devenu un des plus important contributeurs au secteur opensource au fil des ans...

Si Linux et Unix occupent de plus en plus de place dans le secteur du serveur, du supercomputer, mais aussi de l'embarqué (mobile, transport,...) c'est grace a leur fiabilité.

Pourquoi ca n'arrive pas dans le GP?
L'ergonomie est mauvaise et le modele économique informatique de l'obsolescence programmée est incompatible avec Linux et Unix, donc les fabricants et editeurs freinent des 4 fers toute progression de *nix !

Peut etre que Solus va ameliorer les choses et reussir la ou Ubuntu n'arrive pas a reussir malgré ses qualités incontestables.

avatar nicolas | 

Question Noob:
Les paquets Ubuntu d'Apple peuvent ils s'installer sur Debian 8?

avatar C1rc3@0rc | 

Tu veux dire quoi?

avatar Un Type Vrai | 

Il parle de Swift...

avatar Ginger bread | 

On change les titres maintenant ?

avatar heret | 

Même si les distributions Linux n’ont jamais décollé sur les ordinateurs personnels, elles ont gagné sur le serveur, où la part de marché de Linux est désormais écrasante.

Ici aussi, le pizzaïolo devrait se concentrer sur les pizzas. Dans les infects rouleaux de printemps, réchauffés de frandroid, dont on nous gave sur le site frère, il y a un gros morceau de Linux dedans. Il y a encore un gros morceau de Linux dans les TV Sony Bravia, dans les GPS Garmin, et à d'autres endroits qu'on ne soupçonne sans doute pas.

avatar thebarty | 

Et ?
Le monsieur a écrit : "...jamais décollé sur les ordinateurs personnels"

avatar BeePotato | 

@ heret : « Dans les infects rouleaux de printemps, réchauffés de frandroid, dont on nous gave sur le site frère, il y a un gros morceau de Linux dedans. »

Un morceau pas si gros que ça, en fait.
Et l’article parlait bien ici des « distributions Linux », ce qu’on peut interpréter comme un abus de langage pour « les distributions GNU/Linux à vocation d’OS générique pour les plateformes de type PC », ce qui n’inclut pas les usages de Linux comme noyau d’autres OS plus spécialisés, tels ceux que tu as évoqués.

Mais ça, bien sûr, tu le savais déjà…

avatar harisson | 

Linux, même si il n'a pas "encore" percé sur le desktop, est omniprésent : serveur, mobiles Android, infrastructure, HPC, embarqué, smartTV.

Ce qui est intéressant, c'est que DinoSoft avait proposé une alternative à Hadoop pour son cloud Azure et qu'ils ont du faire machine arrière parce que leurs solutions ne se sont pas montrées suffisamment performantes.

Apple devrait creuser dans ce sens en nous proposant des solutions sql/nosql et serveur "modernes swiftées"...

avatar Eurylaime | 

@harisson : Apple n'est pas capable de maintenir une pauvre suite bureautique, là ça serait demander la lune.

avatar harisson | 

@Eurylaime :

Bon du coup, il n'y a plus qu'a créer une startup software Apple-centric et prier pour se faire racheter par eux ^_^

avatar Un Type Vrai | 

" startup software Apple-centric"

Bhu ?
Y'a quoi qui tourne sous linux qui ne tourne pas sur Mac ?

avatar harisson | 

@Un Type Vrai : "Y'a quoi qui tourne sous linux qui ne tourne pas sur Mac ?"

Ma réflexion ne portait pas sur "soft linux tournant sur mac" mais de l'absence (logique, Swift est encore "in progress") actuellement de briques logiciels en Swift proposées par les labos soft d'Apple dans certains domaines : web client api et web iot api, serveurs applicatifs d'entreprises, bases de données "modernes" type graphe, nosql et/ou real-time, renforcement d'iWork, gestion de conteneurs/microservices, un icloud-store applicatifs extensibles à des tiers, des apis deep/machine learning, bref de l'"innovation software" sauce Apple dans la même logique que la stratégie Google d'aujourd'hui.

avatar byte_order | 

OpenGL 4.3 ? 4.4 ? 4.5 ?
OpenCL 2.1 ?
Vulkan ?

(je suis déjà dehors...)

avatar Wolf | 

@harisson : Linux est présent partout, mais masqué, invisible... Si on le rend visible au yeux des utilisateurs , il n'existe plus. En gros le moteur est bon, mais le reste est à chier, et tant que seul ceux qui ont à regarder sous le capot peuvent le faire, alors ça marche. Dès que tout le monde peut y mettre les doigts (sic), ça dérape ;)

avatar harisson | 

@Wolf :
"Linux est présent partout, mais masqué, invisible..."

C'est le stade ultime de l'informatique, être invisible pour la majorité des utilisateurs (surtout ceux qui n'y connaissent rien).

"En gros le moteur est bon, mais le reste est à chier"

De mon point de vue, et avec mes 20ans de *nix/linux dans la tête, le problème se situe plus dans la logique consommateurs technos vs ingés infos.

avatar Wolf | 

@harisson : On ne peut pas faire un produit grand public, donc accessible au plus grand nombre, sans le simplifier au maximum. Linux c'est tellement galère pour installer le moindre soft que ça en deviens caustique

avatar Apollo11 | 

@Wolf :
Au fond, y a pas une grande différence entre taper une adresse de site web puis télécharger un logiciel et ensuite double cliquer pour l'installer, et taper sudo apt-get install logiciel dans un Terminal. Sans parler que la plupart des logiciels sont dans un Sotfware Center comme le Mac App Store, disponible en un clic.

avatar harisson | 

@Wolf :

"On ne peut pas faire un produit grand public, donc accessible au plus grand nombre, sans le simplifier au maximum."

Hé oui, malheureusement, c'est là le drame du monde moderne et on continuera toujours à traiter les ingés infos d'autistes /o\.

"Linux c'est tellement galère pour installer le moindre soft que ça en deviens caustique"

DinoSoft nous a, collectivement, tellement aliéné avec leur interface graphique que du simple texte et un terminal paraissent, pour une majorité, plus compliqué à traiter qu'une GUI.

avatar BeePotato | 

@ hérisson : « on continuera toujours à traiter les ingés infos d'autistes /o\. »

Seulement certains, ceux qui ne savent pas (ou ne veulent pas) travailler à améliorer l’accès à l’outil informatique pour tout le monde.

« DinoSoft nous a, collectivement, tellement aliéné avec leur interface graphique que du simple texte et un terminal paraissent, pour une majorité, plus compliqué à traiter qu'une GUI. »

Microsoft a surtout réussi à démontrer qu’on pouvait faire une interface graphique d’un usage aussi compliqué, voire plus, qu’une interface en mode texte.

avatar vince29 | 

Commentaire d'une rare bêtise.
Linux avait son gestionnaire de package bien avant qu'Apple reprenne le concept (en le monétisant au passage) et l'appelle Store.
Il est bien plus facile d'installer (et de maintenir) un logiciel sous Linux que sous windows.
Sous Mac ça se discute (application monolithique vs juste le nécessaire).
Mais bon quand les applications seront fournies dans des containers, Linux reprendra l'avantage.
Et puis sous Linux tu peux choisir librement ton "store"

avatar patrick86 | 

"Linux avait son gestionnaire de package bien avant qu'Apple reprenne le concept (en le monétisant au passage) et l'appelle Store."

C'est pas non plus Apple qui a inventé la boutique intégrée d'apps payantes. Il y avait déjà avant des appas payantes dans la logithèque Ubuntu, et ce n'est pas un mal. Sortez de cette idée reçue "logiciel libre = tout gratuit et zéro modèle économique".

avatar BeePotato | 

@ vince29 : « Linux avait son gestionnaire de package bien avant qu'Apple reprenne le concept (en le monétisant au passage) et l'appelle Store. »

L’App Store n’a rien à voir avec un gestionnaire de paquets et dépendances tel qu’on en trouve dans les distributions Linux, et il n’y a évidemment pas eu besoin de s’inspirer de ce principe pour mettre en place une boutique de logiciels. Des logiciels, on en téléchargeait déjà avant que Linux existe, hein. ;-)

« Mais bon quand les applications seront fournies dans des containers, Linux reprendra l’avantage. »

Mais encore ?

« Et puis sous Linux tu peux choisir librement ton "store" »

Ah ? Et mélanger gaiement les téléchargements depuis l’un et l’autre sans craindre le moindre problème de conflits de versions ? ;-)

En tout cas, sur Mac, on peut. Depuis toujours et encore maintenant. :-)

avatar byte_order | 

> Des logiciels, on en téléchargeait déjà avant que Linux existe, hein. ;-)

Les premières versions de Linux datant de 1991, ce téléchargement se faisait via un modem 2400 bauds ou un Minitel en France, alors.
Plus probablement, il se faisait par envoi de disquette 5 1/4 par courrier...

Juste histoire de remettre ce genre d'affirmation dans le contexte... historique.

avatar BeePotato | 

@ byte_order : « Les premières versions de Linux datant de 1991 »

Je sais ça, merci.
Notons toutefois que les gestionnaires de paquets et l’habitude de les utiliser pour télécharger des logiciels supplémentaires, ce dont on parlait ici, datent de plus tard que ça (cependant, pour bien marquer le coup, j’ai préféré rappeler qu’on téléchargeait des logiciels non seulement avant l’existence de ces machins, mais même avant l’existence du début de noyau d’OS sur lequel ils allaient finir par être développés).

« ce téléchargement se faisait via un modem 2400 bauds ou un Minitel en France, alors. »

Oui, c’est précisément ce que je faisais. Le bon vieux temps de la patience… et de logiciels fort heureusement bien moins lourds ! :-)

« Plus probablement, il se faisait par envoi de disquette 5 1/4 par courrier... »

Non. D’une part, parce que j’étais déjà sur Mac à l’époque et que je n’avais donc que faire des antiques disquettes 5,25 pouces que des utilisateurs de plateformes archaïques (bien que dominantes) se frappaient encore.
D’autre part, et surtout, parce que j’ai bien parlé de téléchargement, ce qui ne correspond pas du tout, comme chacun sait, l’envoi de disquettes par courrier postal.

Désolé pour ton complexe de supériorité, mais il va falloir que tu apprennes à ne pas prendre tous tes interlocuteurs pour des incultes qui ne savent pas de quoi ils parlent. ;-)

« Juste histoire de remettre ce genre d'affirmation dans le contexte... historique. »

Ce qui était inutile, bien sûr.

D’autre part, rappelons — pour « se remettre dans un contexte historique », bien sûr — que le téléchargement de logiciels n’était pas que le fait de particuliers limités à une connexion par modem.

avatar byte_order | 

@BeePotato

> Non. D’une part, parce que j’étais déjà sur Mac à l’époque et que je n’avais donc que
> faire des antiques disquettes 5,25 pouces que des utilisateurs de plateformes
> archaïques (bien que dominantes) se frappaient encore.

ouais, mon Atari ST avait un lecteur 3.5 pouces en effet.
J'aurais dû me contenter de dire "disquette" tout court.
En tout cas, bravo pour avoir eu à l'époque la patience de préférer l'option modem plutôt qu'achat de disquette...

> D’autre part, rappelons — pour « se remettre dans un contexte historique »,
> bien sûr — que le téléchargement de logiciels n’était pas que le fait de
> particuliers limités à une connexion par modem.

D'autant plus qu'à l'époque un particulier payait à la minute sa connexion modem...

avatar BeePotato | 

@ byte_order : « En tout cas, bravo pour avoir eu à l'époque la patience de préférer l'option modem plutôt qu'achat de disquette... »

Attention, je n’ai pas non plus dit que le téléchargement servait à l’époque pour la majorité de mes acquisitions de logiciels. Ça restait anecdotique par rapport au volume total.
Mais ça existait.

avatar BeePotato | 

@ Wolf : « On ne peut pas faire un produit grand public, donc accessible au plus grand nombre, sans le simplifier au maximum. »

Pas d’accord. Il faut créer un accès simple (au sens de « ergonomique », bien plus qu’au sens de « nombre réduit de fonctions ») au produit, mais ça n’implique pas forcément de tout simplifier. Mac OS X en est un bon exemple.

« Linux c'est tellement galère pour installer le moindre soft que ça en deviens caustique »

Seulement si on sort du sentier bien balisé des paquets fournis par la distribution qu’on utilise. Là, effectivement, ça peut devenir très peu simple d’accès, pour le coup.
Mais si tout ce qu’on veut est accessible via les paquets de la distribution, on profite alors d’un système masquant toute cette complexité (mais il s’agit bien de ça : une façade d’aspect simple, et non un système réellement simple derrière) et n’importe qui peut alors installer un logiciel très facilement.

avatar vince29 | 

On en revient enfin à mon point d'origine.

L'installation facile = sans avoir à
chercher sur internet,
vérifier que le site est legit,
que le programme n'est pas vérolé,
sans installer de redistributable... bref l'installation en un click depuis une appli centralisatrice
est disponible sur Linux depuis bien plus longtemps que sur un autre système.

CQFD.

avatar BeePotato | 

@ vince29 : « On en revient enfin à mon point d’origine. L'installation facile […] est disponible sur Linux depuis bien plus longtemps que sur un autre système. »

Ben non, le point d’origine ce n’est absolument pas ça. C’était de prétendre que « Linux avait son gestionnaire de package bien avant qu'Apple reprenne le concept (en le monétisant au passage) ».

Or l’App Store n’a rien d’un gestionnaire de paquets linuxien, et en plus les serveurs de téléchargements de logiciels (ce dont dérive réellement l’App Store) existaient bien avant les gestionnaires de paquets linuxiens. Apple n’avait donc doublement pas besoin de l’exemple des gestionnaires de paquets linuxiens pour arriver à l’idée de sa boutique d’applications, désolé pour les fans de la théorie comme quoi le monde a attendu 1991 pour exister. ;-)

D’autre part, la motivation qui a conduit à la création des gestionnaires de paquets pour Linux, ce n’était pas une histoire de garantie de sécurité ou d’éviter de chercher le logiciel sur le net. C’était le besoin d’arrêter de se prendre la tête avec la gestion des dépendances et les conflits de versions, pour arriver à donner l’impression d’une installation facile.

L’installation facile, la vraie, elle est disponible sur Mac depuis toujours, sans avoir besoin d’un gestionnaire de paquets. :-)

avatar Un Type Vrai | 

Ca dépend.
De nombreuses distributions ont tenté de simplifier tout et y sont arrivées.
Cependant, d'expérience, y'a toujours un poweruser qui débarque (souvent celui qui a installé le-dit linux sur le PC de Mme Michu lui vantant la simplicité de la distro choisie...) et qui installe (ou tente) GIMP, enlightment etc parce que ça rox grave.

Mme Michu se retrouve avec un linux compliqué qui change de comportement etc parce qu'il n'y a pas de fermeture ou de standardisation sur l'IU.

Les distributions doivent se demander comment un copier-coller entre 2 applications doit TOUJOURS fonctionner (entre KDE, Gnome et autres...)
A partir de là émergera peut-être une standardisation.

Regardez Ubuntu. A peine sorti, il y avait déjà Kubuntu, Xubunutu ...
Toutes aussi incompatible au niveau de l'expérience utilisateur et autant d'effort pour "simplifier" le bouzin perdus.

Et quoi qu'en pensent les nerds, un effort de standardisation serait bénéfique pour tout le monde, y compris eux-même.

avatar Ukualai | 

Difficile d'avoir des chiffres réaliste sur les parts de marché réel des différents SGBDR.
Si on prend certaines études récentes, c'est SQL Server qui serait en tête des plus utilisés... donc parler de déclin me semble peu évident.
Dans certaines secteurs peut-être.... dans d'autre, c'est tout le contraire.

Microsoft... Microsoft everywhere. :p

avatar Sulfate | 

Marrant, Postgres et SQL Server ont tous deux commencés par la même racine, Ingres.

avatar jo2s | 

Ce qui tourne sous Linux peut aussi fonctionner sous Mac non ? Donc par extension SQLServer tournera aussi sous Mac... CQFD...

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