Témoignage : un mois sous Linux, après des années sur Mac

Nicolas Furno |

Benjamin, notre développeur iOS, n’avait jamais connu que des Mac. Ses parents avaient déjà un Macintosh Plus et il n’a toujours utilisé que des ordinateurs conçus par Apple… sauf contraint et forcé pour ses études. Une fidélité de plusieurs années qui n’est plus d’actualité aujourd'hui : depuis un petit peu plus d’un mois, son Mac personnel ne tourne plus sous OS X Yosemite, mais sous Linux.

« Utilisez un système qui fonctionne : utilisez Linux »

Bien sûr, ce n’est qu’un témoignage, mais un témoignage intéressant : pourquoi un utilisateur de longue date de Mac et d’OS X voudrait changer en 2014 ? Qu’est-ce qui a motivé le changement ? Que peut-on faire sous Linux et qu’est-ce qui manque par rapport au système d’Apple ? On fait le point…

Pourquoi abandonner OS X ?

Il y a plusieurs raisons, évidemment, mais quand on lui pose la question, notre développeur s’arrête surtout sur un problème qui l’a poussé à aller voir ailleurs. Apple a changé le rythme de sorties de son système d’exploitation et depuis quelques années, une mise à jour majeure sort tous les ans. OS X s’est calé sur le rythme de sortie d’iOS, si bien que l’on a tous les ans une nouvelle version.

L’époque des (grosses) boîtes pour OS X est révolue… désormais, tout se fait via le Mac app Store.

Ce rythme annuel est une bonne chose sur le papier. Tous les ans, on a de nouvelles fonctions et OS X a été rapidement enrichi depuis OS X Lion. Sauvegarde automatique, mode plein écran, LaunchPad et plus récemment Handoff et les autres fonctions de Continuité : Apple gâte ses utilisateurs. Mais il y a un revers de la médaille : à sortir une nouvelle version tous les ans, Apple introduit plus de fonctions, mais aussi plus de bugs qui ne sont pas toujours corrigés d’une année sur l’autre.

Ce sont ces bugs qui ont parfois tendance à s’accumuler qui ont fini par exaspérer Benjamin. Et si on lui demande un exemple, la réponse fuse : OS X Mavericks a introduit plusieurs bugs liés à la gestion des images. De fait, Aperçu avait souvent besoin de quelques secondes pour afficher les photos les plus grosses, la fonction Coup d’œil, si pratique en temps normale, était devenue inutile à être aussi lente… Et puis le module pour Coup d’œil, qlImageSize (qui affiche les dimensions et le poids des images), développé également par Benjamin, ne fonctionnait plus avec ce système et n’a pas fonctionné pendant un an.

Heureusement, ce bug a été corrigé avec Yosemite, mais notre développeur n’a pas du tout apprécié la nouvelle interface du dernier système d’exploitation d’Apple. Son avis est, pour le moins, tranché, puisqu’il n’hésite pas à parler de « daube immonde » : les effets de transparence, le choix de Helvetica Neue en guise de police… Les griefs ne manquent pas et la lassitude aidant, il s’est mis en tête d’aller voir ce qui se passait ailleurs. Et puisqu’un système UNIX était une condition sine qua non, c’est du côté de Linux qu’il est allé voir.

Quelle distribution choisir ?

Depuis des années, les soutiens de Linux l’affirment : le temps de Linux est arrivé pour le grand public. C’est souvent l’occasion de moqueries de la part des détracteurs de ce système d’exploitation, ou plutôt de ces systèmes d’exploitation. Même si les distributions Linux évoluent d’une année sur l’autre, même si certaines sont simplifiées au maximum pour convaincre les utilisateurs les moins technophiles, « passer à Linux » est forcément plus complexe que chez Apple ou Microsoft. Et pour cause : il faut d’abord choisir sa distribution.

Des dizaines de CD désormais inutiles… (image automaciej)

Benjamin a opté pour Fedora, une distribution très populaire qui a été dérivée de Red Hat. Ce n’est pas un choix évident, d’ailleurs il le dit lui-même, il aurait très bien pu choisir Ubuntu ou bien encore Linux Mint qui est dérivée de celle-ci. Ce choix est important, car il détermine beaucoup de choses ensuite, tant côté interface que du côté des fonctions. En amont, le choix est aussi essentiel pour ne pas avoir de problème avec le matériel choisi : les distributions Linux ne sont pas conçues spécifiquement pour les Mac et si on en choisit une peu utilisée, on risque d’avoir des problèmes de compatibilités.

Dans ce contexte, le choix de Fedora est une bonne solution : par défaut, quasiment tout fonctionne et Benjamin n’a eu qu’à installer manuellement les pilotes de la carte Wi-Fi après installation (instructions). Certes, c’est un peu contraignant puisqu’il faut être connecté à internet pour le faire, mais c’est très simple et rapide. Bien entendu, il ne faut pas avoir peur du terminal, mais autant le dire d’emblée : même si les distributions ont été simplifiées, les lignes de commande restent souvent un passage obligé.

À part pour le Wi-Fi, l’installation de Fedora s’est faite sans problème sur le MacBook Air de 2013 utilisé par notre développeur. La distribution gère même, sans effort supplémentaire, les touches de fonctions du Mac pour augmenter/diminuer la luminosité de l’écran, du rétroéclairage du clavier et du son. En installant un lecteur musical, on peut aussi contrôler la musique avec les touches dédiées : c’est agréable qu’il n’y ait rien à faire de plus.

Fedora prend en charge les touches de contrôle pour la luminosité de l’écran, du clavier ou encore le volume sonore. Les touches de contrôle pour la lecture fonctionnent elles aussi parfaitement.

Pour ne pas perdre ses habitudes par rapport au Mac, il faut en revanche choisir la bonne configuration de clavier et bien opter pour la disposition des Mac. Par défaut, c’est un clavier PC qui est choisi, ce qui signifie par exemple que le @ n’est pas au-dessus de la tabulation, ou que les tirets se confondent avec les touches dédiées aux chiffres. Restaurer le bon clavier est assez facile toutefois : basé sur Gnome, Fedora dispose d’une application équivalente aux Préférences Système d’OS X. La disposition par panneaux est la même et en quelques clics, on trouve ce que l’on veut.

Les Préférences Système de Fedora

Malgré tout, il y a une différence qui n’a pas trop gêné Benjamin, mais qui déstabilisera sans aucun doute les utilisateurs de Mac : la distribution se cale sur Windows et utilise ctrl au lieu de la touche . Pour fermer une fenêtre, copier un fichier, mettre du texte en gras ou encore pour imprimer, il faut penser à changer ses habitudes, d’autant qu’il n’y a pas de manière simple de modifier ce comportement.

En contrepartie, la touche active une fonction très pratique avec Gnome, le bureau par défaut de Fedora. En apparence, il ne s’agit que d’un Mission Control revisité, puisque cette interface affiche toutes les fenêtres actuellement ouvertes et permet ainsi de passer d’un logiciel à l’autre. Mais cette vue en fait beaucoup plus : sur le côté gauche, on a une sorte de Dock, avec les logiciels ouverts et les plus utilisés ; sur la droite, on a les bureaux virtuels. Mais le plus intéressant dans cette vue, c’est le champ de recherche en haut qui reproduit le fonctionnement de Spotlight.

Le Mission Control de Gnome : en plus des fenêtres ouvertes actuellement au milieu, on a un Dock à gauche, des bureaux virtuels à droite (on les devine à peine) et surtout un champ de recherche en haut qui fonctionne un peu comme Spotlight. Cliquer pour agrandir

Notre développeur a très rapidement pris l’habitude et il faut reconnaître que c’est d’une efficacité redoutable : on appuie une fois sur la touche et on peut immédiatement taper les premières lettres d’un logiciel. Pas de quoi s’émerveiller face à Spotlight ? En un sens, c’est vrai, mais cette fonction de Fedora est rapide, vraiment très rapide. Et on prend vite l’habitude de lancer quelque chose en une seconde ou deux ; comparativement, la fonction d’OS X est d’une lenteur qui paraît infinie.

Cette recherche n’égale pas Spotlight sur le nombre de fonctions toutefois. Gnome est capable de chercher moins de choses et l’écart s’est encore creusé avec OS X Yosemite qui est capable de chercher des informations directement sur internet. Benjamin aurait bien aimé une redirection vers Google, mais ce n’est pas fait par défaut (on imagine que c’est possible de le faire d’une manière ou d’une autre…).

La recherche de Gnome, d’une efficacité assez redoutable. Cliquer pour agrandir

En 2014, on peut donc installer Linux sur son Mac et avoir une machine toujours aussi fonctionnelle. Pour ce MacBook Air par exemple, la machine entre et sort de veille comme il faut, le ventilateur ne s’active bien que lorsque c’est nécessaire et on peut très bien brancher un deuxième écran sur le connecteur Thunderbolt. Malgré tout, il reste quelques défauts qui pourront gêner : par exemple, le trackpad est bien pris en charge, mais a minima. On peut défiler à deux doigts, faire un clic secondaire à deux doigts, mais c’est tout.

Les gestes multitouch ne sont pas pris en compte et potentiellement plus gênant, on ne peut pas laisser un doigt sur le trackpad sans perturber l’utilisation. Si vous avez l’habitude, comme l’auteur de cet article, de laisser le pouce en permanence sur le trackpad, vous verrez vite le problème. Au lieu d’ignorer ce doigt comme OS X, Fedora agit comme si vous aviez vraiment deux doigts en action, ce qui a pour effet de sélectionner du texte, par exemple.

Comme OS X, Gnome affiche quelques informations sur le matériel dans la barre du haut, sur la droite.

Quels logiciels pour remplacer ceux d’OS X ?

Passer sur Linux, c’est bien, mais pour quoi faire ? La question se pose vite, car la majorité des logiciels disponibles sur Mac n’existent pas sur Linux et si vous décidez, vous aussi, de franchir le pas, il faudra changer vos habitudes et en prendre de nouvelles. Naturellement, la question des logiciels et des habitudes se posera différemment selon vos besoins et on évoquera ici ceux de Benjamin, notre développeur iOS et OS X.

Son MacBook Air étant une machine personnelle, ce n’est pas avec cet ordinateur qu’il développe les applications pour MacGeneration. Cela tombe bien, car Xcode n’est disponible que sur OS X, ce qui empêche tout « switch » vers Linux. Sur cet ordinateur, une bonne partie de l’utilisation consiste donc à naviguer sur internet sur ce point, le changement se fera très simplement. Benjamin utilisait Chrome sur Mac, une fois Linux installé, il n’a eu qu’à télécharger le navigateur de Google, se connecter et tous ses signets et tous ses paramètres étaient immédiatement disponibles. S’il utilisait Safari, il aurait fallu préalablement importer ces données dans Chrome ou encore dans Firefox avant la transition, mais cela reste assez simple.

Chrome est aussi disponible sur Linux et vous retrouverez immédiatement tous vos paramètres, les signets, les extensions et même les mots de passe des sites. Cliquer pour agrandir

Les logiciels multiplateformes compatibles également avec Linux ne sont pas les plus nombreux, mais il y en a malgré tout un bon nombre. Dropbox, par exemple, est aussi présent et on peut ainsi retrouver tous ses dossiers dans le navigateur de fichiers de Gnome. Benjamin a toujours un client IRC sous la main et il utilise XChat, que ce soit sur Mac ou sur son MacBook Air sous Fedora. Pour mettre en ligne des fichiers, c’est FileZilla qui a ses faveurs, là encore sur les deux systèmes. Et même s’il regrette son interface d’un autre temps (c’est un euphémisme), il le trouve aussi extrêmement efficace par rapport aux logiciels qui ne sont disponibles que sur Mac.

Parfois, le logiciel qui avait ses faveurs sur Mac n’existe pas sous Linux et dans ce cas, il faut trouver un équivalent. Souvent, c’est facile : pour écrire ou coder, Sublime Text a remplacé BBEdit et TextMate. Pour modifier une image, la recadrer le plus souvent, Gimp remplace Aperçu et cela lui suffit, mais il reconnaît que ses besoins en la matière sont extrêmement limités.

Gimp — Cliquer pour agrandir

Ce n’est pas toujours aussi facile toutefois et notre développeur a vite été confronté à un vieux problème du côté de Linux : les logiciels sont souvent moins ergonomiques, ou moins bien pensés que sur Mac. Pour le mail par exemple, il utilise Thunderbird, mais tout en regrettant son interface triste et son manque de fonctions de base (une extension est nécessaire pour gérer les conversations). Pour les flux RSS et pour Twitter, le choix est encore plus restreint et il est obligé de passer par le navigateur, faute de clients aussi bons que côté OS X (où il utilisait Reeder, notamment).

Même si Benjamin essaie depuis quelques années de ne pas trop dépendre d’Apple et de ses services, il reste quelques éléments bloquants. Par exemple, pour la musique, il n’a pas trouvé d’équivalent à iTunes, qu'il n'apprécie pas forcément, mais qu'il juge « moins mauvais » dans la catégorie. Sur Gnome, on peut installer Clementine (qui est aussi disponible sur Windows et OS X, d’ailleurs), mais on est loin des fonctions proposées par iTunes. Par défaut, une sorte d’iPhoto est installé (Shotwell), mais ne comptez pas sur une transition facile d’un gestionnaire de photos à un autre.

Shotwell, le gestionnaire de photos de Gnome. Cliquer pour agrandir

Benjamin ne joue pas, et c’est tant mieux car le catalogue de jeux compatibles avec Linux est encore plus rachitique que sur Mac. Et puis il n’a pas besoin de monter des vidéos et il ne dépend d’aucun logiciel spécifique à OS X, du moins si l’on excepte Xcode. En faisant la transition d’un système à l’autre, il faut accepter de changer ses habitudes, ce qui implique parfois de ne plus utiliser des logiciels pourtant très pratiques.

De manière générale, Linux reste en retrait sur ce point : ce n’est pas nécessairement qu’il y a moins de logiciels disponibles, mais plutôt que les logiciels qui sont proposés sont souvent moins agréables à utiliser ou moins complets. Par ailleurs, si les distributions grand public, comme Fedora, ont fait des progrès pour chercher et installer de nouveaux logiciels, on reste aussi loin de la simplicité d’Apple. Benjamin a beau se plaindre du Mac App Store et de la politique imposée par Apple, notamment en matière de sandboxing, le logiciel de Fedora qui permet de trouver et installer des applications est nettement en retrait.

L’équivalent du Mac App Store, mais pour Fedora. Cliquer pour agrandir

En apparence, c’est la même chose : on peut chercher des logiciels et les installer en quelques clics, et on peut ensuite les mettre à jour dans une section dédiée. Mais cette « boutique » (où l’on ne peut rien acheter) est bien vide. La plupart du temps, il faudra passer par le site de l’éditeur pour télécharger un logiciel, ou alors utiliser le gestionnaire de paquet de Fedora, yum. Et dans ce cas, il faut ouvrir le terminal et connaître les commandes nécessaires : ce n’est pas difficile, mais tout le monde n’a pas envie de passer son temps dans un terminal…

Puisque l’on parle de logiciels, notons au passage que Gnome dispose d’une fonction à la LaunchPad que Benjamin n’utilise jamais, mais qui rassurera les débutants. Les distributions Linux ont encore des progrès à faire toutefois, même s’il faut noter que certaines sont spécifiquement conçues pour les néophytes. On évoquait dernièrement une distribution basée sur Ubuntu, mais simplifiée en suivant le modèle d’OS X : Elementary OS. C’est sans doute une piste à envisager si on veut abandonner OS X.

Le LaunchPad de Gnome. Cliquer pour agrandir

Pour conclure

Quand on lui demande s’il est satisfait de son passage à Linux, Benjamin n’hésite pas longtemps : il ne regrette pas du tout son infidélité à OS X et compte bien laisser Fedora en place sur son MacBook Air. Du moins, tant que les choses n’évoluent pas du côté d’Apple : on n’efface pas des années passées avec un système d’exploitation et Linux reste en retrait sur quelques points.

Malgré tout, il se demande désormais s’il a encore intérêt à acheter des Mac à l’avenir. C’est bien la preuve que ce que propose Apple ne lui convient plus… et il est le premier à le regretter.

avatar rikki finefleur | 

Je crois que tu ne comprends pas le concept de liberté.
Actuellement , quelques constructeurs revendent de l'informatique en mode "console nintendo ou PS4". A savoir :

- Un matériel vendu et imposé par le constructeur de l'OS
- Un eco système bridé.
Bref en tant qu'utilisateur, tu es complétement dépendant des désidératas du constructeur.

A l'opposé des OS, autres peuvent être installé quelque soit le fabricant de la carte mère.
Ce qui a fait la réussite de MS face à apple et (ex ibm) qui s’ingénie a imposer son matériel
Un peu comme le chromebook par ailleurs.

Le désespoir réside a voir une informatique totalement réduite a un mode console de jeux, bridé et fermé.
Ce que n'est pas Linux. Qui lui est indépendant des constructeurs de hardware.

Ne pas être dépendant d'un fabricant de hardware est une liberté.

Et j’espère par exemple pour la domotique que nous allons pas encore a nous retrouver avec des systèmes fermés et sclérosés, mais ouvert et multi plateforme. Ça, c'est de l'espoir.

avatar John Maynard Keynes | 

@rikki finefleur

Je crois que tu ne comprends pas le concept de liberté.

Alors même que l'ensemble de ton oeuvre montre elle ta remarquable compréhension de ce concept complexe qui a nourrit des siècles de pensée philosophique :-)

Désolé, tu n'es nullement un défenseur de la liberté, mais un être ayant un besoins absolu de croire en des succédanées de liberté d'opérette. Tu aimes l'illusion de liberté que tu te créais qui n'est en rien une liberté.

C'est une des force du système que de savoir produire des rebelles à la petite semaine dont les agitations leurs donne une illusion de liberté les rendant en fait absolument inoffensifs.

Rien de plus que des tigres de papiers se créant des ersatz d'os à ronger.

avatar John Maynard Keynes | 

@rikki finefleur

Et question desktop, il faut le rappeler, la première des libertés est de ne pas se faire imposer un achat de matériel du constructeur pour faire tourner son OS.
Un boulet de la vieille informatique que certains constructeurs essayent de ressusciter ou continuent à vendre. On les comprend , mais ce n'est pas vraiment une liberté. Loin de là.

MS est en train de trembler face à la révolte d'arrière garde portée haut et fort par l'immense Rikiki.

Tu sais fort bien que cette histoire est pliée depuis longtemps et que l'immense majorité de la clientèle n'a strictement rien à foutre de la vente liée matériel+OS.

Ce fût un combat pseudo-consumériste et idéologique d'arrière garde sur une question soulevant une indifférence quasi générale des consommateurs qui a accouché d'un avorton de souris.

Un truc juste bon à faire vibrer tes aigreurs en fait :-)

avatar rikki finefleur | 

@jmk
Il n'y a pas a trembler, il y a choisir ce que veut l'utilisateur.
L'histoire de ces firmes , on s'en fout.
Tout comme elle se fiche de nous.
Si ta vie, doit etre mené uniquement par les volontés commerciales des firmes, c'est ton choix.
Mais tu dois revoir tes choix de liberté.
Et le consommateur (que tu répugnes) a encore le choix aujourd'hui de choisir son informatique, celle qu'il veut.

PS: Je ne sais pas si cela provoque de l'indifférence (c'est toi qui le dit), mais si tu ne combats que les batailles que tu es sur de gagner , tu es un piètre chevalier, ou un piètre résistant.). Hé ho j'arrive :-) , c'est quoi la cause commune ?

avatar John Maynard Keynes | 

@rikki finefleur

Il n'y a pas a trembler, il y a choisir ce que veut l'utilisateur.

Et ce que veut l'utilisateur est hélas pour toi souvent bien loin de tes fantasme, ce qui ne t'empêche nullement de t'arroger le droit de parler en son nom et de croire en être le porte paroles.
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L'histoire de ces firmes , on s'en fout.

Une de tes grandes erreurs, ont ne peut nullement décoléré les agents économiques.

Il n'y a pas des consommateurs d'un côté et des entreprises de l'autre sans couplage profond entre les deux.

Refuser de comprendre l'un pour se focaliser sur l'autre, c'est ce condamner à ne rien comprendre.
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Si ta vie, doit etre mené uniquement par les volontés commerciales des firmes, c'est ton choix.

Jolie réductionnisme, classique de ta part mais évidement complètement inepte :-(
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Mais tu dois revoir tes choix de liberté.

Cf plus haut pour tes illusion de liberté qui te sont si essentielles, mais ne sont hélas que de pitoyables béquilles branlantes.

Tu cultive une illusion de liberté, ce qui n'est en rien la liberté.
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Et le consommateur (que tu répugnes) a encore le choix aujourd'hui de choisir son informatique, celle qu'il veut.

Qui est rarement celle que tu imagines et qui est toujours le fruit d'une communication et d'un marketing.

Dans une société de consommation croire échapper au marketing est une illusion sauf pour quelques rare individus ayant la cohérence de se retirer du monde.

Pour le reste m'est avis que je connais bien mieux les réalités des consommateurs que tes fantasmes nombrilistes.
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PS: Je ne sais pas si cela provoque de l'indifférence (c'est toi qui le dit), mais si tu ne combats que les batailles que tu es sur de gagner , tu es un piètre chevalier, ou un piètre résistant.). Hé ho j'arrive :-) , c'est quoi la cause commune ?

Sur mais vrais combat j'évite ceux d'arrière garde, sans réel objet qui n'ont d'autre but que de se donner la confortable illusion de ne pas être sous le joug d'un système qui en fait vous instrumentalise.

J'essais, en bon marxiste de formation, de ne pas être un idiot utile :-)

avatar lionel | 

Tu l'installes en "sur couche" pour le tester (sur clé USB facile à effacer), et après, tu peux l'installer en dur sur ton disque (on te demande de choisir ton système d'exploitation au démarrage) ou rien que ta distribution Linux favorite.
Penses à faire plusieurs tests pour chaque distribution.

avatar Ptimouss | 

L'open-source est une idée géniale à laquelle il est difficile de ne pas adhérer, mais il se heurte au système du propriétaire qui est la création directe du système économique mondial en vigueur aujourd'hui. Les innovations sont faites majoritairement par des entreprises privées qui protègent leurs créations par du propriétaires et le système des licences et brevets. Rien de choquant dans un contexte concurrentiel mais le libre ne peut pas lutter à armes égales tant que l'argent sera le moteur du système. De ce fait, cela explique pourquoi le libre est toujours en retard pour le support des pilotes de matos. Au mieux, l'entreprise fait du code libre et propose un pilote complet elle-même (très rare). Le plus courant est qu'elle fasse un pilote mais avec du code proprio (Nvidia par exemple), et le pire, elle ne propose aucuns pilotes et encore moins de code libre pour en faire un. Donc, les passionnés ont recours au rétro-ingeneering pour pondre un pilote plus ou moins fonctionnel, mais avec plusieurs mois, voire souvent plusieurs années avant d'avoir un truc potable: autant dire que le matos visé est déjà en fin de vie voire obsolète. Pour le grand public qui veut toujours bénéficier des dernières technologies quand elles sortent, c'est juste pas possible.
On peut acheter des codecs sur linux, mais quitte à payer, les gens préfèrent rester sous Windows ou MacOSX. Linux a perdu la bataille du grand public, il faut s'y faire.
L'open-source n'est en fait qu'une partie d'un débat plus vaste sur les systèmes économiques et plus globalement encore, sur les modèles d'organisations sociales possibles aux humains. Bref, l'open-source est le saint-graal de ce que devrait être l'informatique, mais dans un monde qui n'existe pas... encore... (pour les plus optimistes;-)).

avatar John Maynard Keynes | 

@Ptimouss

L'open-source est une idée géniale à laquelle il est difficile de ne pas adhérer, mais il se heurte au système du propriétaire qui est la création directe du système économique mondial en vigueur aujourd'hui. Les innovations sont faites majoritairement par des entreprises privées qui protègent leurs créations par du propriétaires et le système des licences et brevets.

Jolie vision romantique qui hélas ne tien pas l'épreuve des fait.

Le "libre" est un business conséquent très largement financé par les acteurs privés et les majors de l'industrie

Le "libre" n'est en rien un monde de pauvre désintéressé luttant contre les grands groupes capitalistes ;-)

Le business généré aujourd'hui autour du libre est estimé à un montant supérieur au CA de MS, pour donner un ordre de grandeur.

Une part très conséquente de l'activité d'une major tel IBM est le fruit de solutions GNU/Linux, IBM a d'ailleurs contribué à auteur de plus d'un milliard de dollars aux solutions "libres"

Le business de Google repose presque intégralement sur GNU/Linux, Android aussi d'ailleurs ..

Bref arrêtons de colporter des visions romantique qui tiennent du fantasme ;-)

avatar Ptimouss | 

Pas de vision romantique (je l'ai dis, j'ai arrêté de croire au Père Noël), juste un constat des limites de l'open-source dans un contexte économique particulier. Merci de confirmer que le libre n'existe que parce qu'il est exploité commercialement, tu as raison pour les secteurs et les entreprises que tu cites, sauf qu'il faut préciser qu'elles vendent des plus-values: services, compétences... On ne peut pas vendre du gratuit à moins de lui apporter "quelques choses en plus", ce que font très bien Red Hat ou IBM par exemple. Androïd ? idem. Chaque constructeurs de mobiles prends le gratuit de Google (qui n'est gratuit qu'en apparences) et y apporte ses modifications, dans le système lui-même comme dans la surcouche graphique et tactile, et ça, c'est pas gratuit et sans doutes pas open-source (si je me trompe, corrigez moi). Normal, rien à dire, tout travail mérite salaire. Le Bios open-source prôné par Stallman ? On attends toujours les 1ères carte-mères, et on peut les attendre encore longtemps.

En tous cas, pour le particulier, le libre en tant que remplaçant de Windows ou MacOSX, a perdu la bataille. Combien ont remplacé ces OS par linux sur leurs ordis à la maison ? un nombre très négligeable probablement. Même les poids lourds comme Ubuntu n'arrive pas à percer, malgré l'engagement dans l'OS pour mobile, histoire de créer un écosystème, comme MS et Apple, marrant. En dehors des histoires d'open-source, c'est aussi parce que linux arrive trop tard: Windows a raflé la mise et MacOSX racle les miettes.

Pour l'anecdote, dans le genre user-friendly, demandez à Mme Michu d'installer Gentoo qu'on rigole un peu. Super concept, l'optimisation à fond, au poil de c.l près, le top sur le papier. Dans la vraie vie, c'est autre chose. ;-)

avatar John Maynard Keynes | 

@Ptimouss

Nous sommes plus qu'en accord sur les grandes lignes et les enjeux principaux.

ce n'est que sur la formulation de quelques points de détail qu'il y a discussion ;-)

avatar Ptimouss | 

Tout à fait. Quand j'ai découvert linux et tout l'univers unix en général, ça m'a ouvert les yeux sur pas mal de trucs, moi qui ne connaissait que Windows (3.11 mon tout premier :-)). J'ai adoré tester et bidouiller cet OS (ah Mandriva... ! euh Mandrake pour les puristes :-)), et passée la période "whaou !" due à la personnalisation hyper-poussée du bureau, au Gestionnaire de paquets (un truc centralisé pour installer/désinstaller les logiciels et la maintenance du système, carrément mieux que Windows, j'ai tout de suite accroché), à la sécurité grâce au Root et Users séparés, à l'absence de défragmentation obligatoire pour cause de FileSystem en mousse... je me suis demandé ce que je pouvais faire sur cet OS. Et là, les désillusions ont commencées.

En fait, linux m'a amené vers MacOSX, tout naturellement. Le pire des renégats et des traîtres pour Stallman. :-)

avatar John Maynard Keynes | 

@Ptimouss

En fait, linux m'a amené vers MacOSX, tout naturellement. Le pire des renégat et des traîtres pour Stallman. :-)

Effectivement tu risque l'excommunication :-)

PS : Même s'il date un rien, la lecture du Tanenbaum "Operating Systems: Design and Implementation" reste un moment à recommander ;-)

avatar Mark Twang | 

@ ptimouss

"Pas de vision romantique (je l'ai dis, j'ai arrêté de croire au Père Noël), juste un constat des limites de l'open-source dans un contexte économique particulier... "

Je suis d'accord avec les grandes lignes de ce message.

L'avenir du Libre passe par un changement dans le hardware. L'exemple du Raspberry Pi est assez prometteur de ce point de vue : les SOC basés sur architecture ARM devraient permettre une meilleure intégration des OS Libres et du hardware, rendant du coup beaucoup plus simple et attractif l'usage de ces OS.

avatar John Maynard Keynes | 

@Mark Twang

Tu trouves vraiment que GNU/Linux souffre de pb d'intégration avec le Hardware ?

Ce jugement me surprend grandement.

avatar Mark Twang | 

C'est pourtant la première difficulté que rencontre le libriste sur GNU/Linux. Trouver un driver qui fonctionne relève souvent du chemin de croix. Ce problème est inexistant avec une plateforme comme le Raspberry Pi + Raspbian.

Peut-être aussi un aboutissement du projet OpenBIOS un jour...

avatar John Maynard Keynes | 

@Mark Twang

Je peux me tromper, mais sur du matériel standard qui reste le moteur du développement de l'adoption, j'ai au contraire le sentiment que nous sommes depuis pas mal de temps dans du quasi plug&play.

Vision peut-être biaisé par le type de solutions où j'ai pu déployé des distributions ?

avatar Mark Twang | 

De gros progrès ont été faits, mais il n'en reste pas moins que la gestion des cartes graphiques par exemple reste souvent problématique.

avatar Ptimouss | 

Voilà le problème: peut-être, un jour... ça fait au moins 30 ans que des voeux pieux sont émis. Tant qu'il y aura cette barrière code libre/propiétaire, ça restera comme ça: linux sera à la traîne niveau pilotes et codecs, et donc à la traîne pour le grand public. Openbios ? ouai, on l'attends toujours tient... comme le reste des pilotes et codecs 100% open-source.

Nvidia fait des pilotes pour ses cartes, mais proprio, et pas par amour du libre, juste pour avoir un argument commercial de plus pour ses cartes graphiques par rapport aux concurrents (ATI en premier lieu). En gros, pour que le geek boutonneux choisisse une Nvidia plutôt qu'une ATI pour sa config "de la mort qui tue" sur laquelle il va se triturer la nouille pendant plusieurs jours/nuits/semaines/mois. Concrètement, à part les concours de customisation de bureau à base de screenshots pour savoir "kikélemeilleur", linux ne sert pas à grand chose pour un particulier. Parce que le super beau bureau, c'est très bien, mais pour faire quoi avec, concrètement ? Linux, c'est beaucoup trop de compromis pour pas grand chose de plus que les OS commerciaux. Triste constat mais c'est comme ça.

Et pourtant, on doit beaucoup à l'open-source et à ses passionnés, MacOSX en tête.

avatar Mithrandir | 

J'ai l'impression que sur sa machine personnelle, il utilise surtout les fonctions ultra basiques, navigateur et mail. Du coup la comparaison est biaisée. Par ailleurs, je remarque tout de même que :
- les mises à jour de logiciels sont un peu galère à faire
- l'équivalent de Spotlight marche moins bien (et je regrette, j'ai un MacBook de base, et la recherche sur Spotlight est très rapide, donc le truc selon lequel la recherche sur Mac serait très lente est du domaine du troll)
- le trackpad est bien moins performant, ce qui est très dommage sur un portable
- il faut chercher des trucs à droite ou à gauche pour pas mal de fonctions, ou passer par la console

Tout ceci est un peu dans la mouvance consistant à se plaindre d'Apple à la moindre occasion. J'ai un PC, que j'utilise principalement pour les jeux (mais là non plus Linux n'a pas d'avantage), et il ne faut pas se leurrer quand même : pour la facilité d'utilisation on a aujourd'hui Linux < Windows < Mac, et ce ne sont pas des détails.

avatar John Maynard Keynes | 

@Mithrandir

Il aurait effectivement aussi bien fait de s'acheter un Chrome Book :-)

avatar TrolloIol | 

Mithrandir

"J'ai un PC, que j'utilise principalement pour les jeux (mais là non plus Linux n'a pas d'avantage),"

Fallait pas s'attendre à une révolution du jeu sur PC en -3ans parce que steam a décider de venir y faire un tour mais ça avance toujours.

Ya qu'à voir, Linux aura le droit d'avoir PES 2015 et football manager 2014 dans sa liste de jeux supportés. Même AMD se bouge les fesses pour améliorer son pilote et la version libre.

Encore quelques années et y pourrait même yavoir call of rourou en natif jouable avec n'importe quelle CG en 4k avec setting en ultra@60fps sur du GNU/Linux.

L'avantage serait réelle si un éditeur décidait d'ouvrir le code de son jeu pour que la communauté est le droit de concevoir des patchs, que ça soit pour faire des mods propres ou réduire le temps d'attente de correction de bugs.

avatar Doctomac | 

"Les bugs et choix stupides d'Apple font que cet environnement devient de plus en plus difficile à exploiter en entreprise. "

Vraiment, cet article a été l'apologie du grand n'importe quoi (comme l'article en lui-même d'ailleurs). C'est sur les autres OS n'ont pas de bugs....Oui OS X a quelques bugs mais tellement minoritaires à l'ensemble du système qui fonctionne parfaitement.

Parlons des systèmes Linux. Ce sont des nids à bug, l'interface graphique de ces OS sont tellement bugées que cela en est presque ridicule en 2014.

D'ailleurs, le développeur de MacG (qui est lui même un grand producteur de bugs dans ses applications) va vite comprendre sa douleur et va vite revenir à un OS digne de ce nom.

avatar Jef-67 | 

Je pense fondamentalement que tu ne connais rien aux autres systèmes et que tu ferais mieux de te taire. T'es un afficionados d'Apple sans le moindre esprit critique.

avatar broc_058 | 

On est dans le grotesque. Les distributions Linux sont à l'opposé de Mac OS X. Je peux vous en parler. J ai utilisé tous les distributions de la première fedora a la version 11. Depuis la seule distribution Linux qui mérite un intérêt est Centos. Les autres distributions évoluent trop rapidement et leur durée de vie est trop restreinte. Autant on peut utiliser un Mac sans comprendre l informatique, Linux réclame un certain minimum de connaissance. Pour les serveurs et le développement de applications, on est au niveau le plus haut du chapeau.
Le système de sauvegarde n est pas aussi simple que Time machine. Je ne vous souhaite de casser un disque car la il faut être costaud. Cela est rare mais cela existe. Au niveau rendement, c est inégalable sur un terme de serveur.

avatar lmouillart | 

[supprimé]

avatar Napoleon Bonaparte | 

Une chose est sûre, l'interface graphique de KDE sous Mageia, c'est le seul Linux que je connaisse bien, n'est pas à la hauteur de celle de OS X ni même de Windows. La police de caractère choisie par Apple sous Yosemite, qui fait tellement débat, est bien plus jolie que celle que l'on trouve dans KDE !

Je ne comprends ce que certains trouvent de si extraordinaire dans Linux.

De la même façon, comparez Virtual Box à Parallels Desktop, vous verrez vite qu'entre la solution gratuite et celle payante, il n'y a pas photo !

Windows 7 sous Virtual Box ne tourne pas sur un iMac 2014 5K avec un core i5 à 3,5 Ghz, c'est lent ! Windows 7 sous Parallels Desktop c'est fluide, ça marche !

Linux est fluide à l'usage, OK. Mais tellement moins agréable à utiliser au quotidien par rapport à OS X.

avatar Mark Twang | 

@BeePotato :

Je ne crois pas. Le projet GNU et la licence libre ont précédé le noyau Linux et le mouvement d'intégration du logiciel libre au monde de l'entreprise :

"La désignation open source a été suggérée par Christine Peterson du Foresight Institute afin de lever l'ambiguïté de l'expression anglaise free software. En effet, free signifie « libre » au sens de « liberté » mais aussi « gratuit ». Cette nouvelle désignation permettait de rappeler aux utilisateurs qu'un logiciel a un coût. Il s'agissait également de choisir un vocabulaire correspondant mieux au monde des affaires, le terme free (« gratuit ») de free software risquant d'inquiéter les entreprises."

Open source
https://fr.wikipedia.org/wiki/Open_source

avatar BeePotato | 

@ Mark Twang : « Je ne crois pas. »

Si, c’est bien le cas (et c’est assez logique, quand on y pense).

« Le projet GNU et la licence libre ont précédé le noyau Linux et le mouvement d'intégration du logiciel libre au monde de l’entreprise »

Oui, mais ni Linux, ni le GNU ne représentent l’origine du monde (bien qu’on arrive parfois à croiser des illuminés qui en semblent convaincus :-) ), et il existait bien avant tout ça des logiciels dont le code source était accessible et modifiable.
Il ne faut pas confondre le concept d’opensource — vieux comme le monde (informatique) — et le terme « opensource » — qui a dû être formalisé plus tard pour distinguer clairement ce concept de ce que les libristes mettaient en avant.

avatar John Maynard Keynes | 

@BeePotato

Là je ne peux que te rejoindre.

M'est avis que notre camarade fait référence à l'Open Source au sens de la création de l'Open Source Initiative fin des années 90 et non au concept de base qui est effectivement aussi ancien que l'informatique.

L'OpenSource Initiative est bien le mouvement remettant l'emphase sur la dimension économique auquel il semble faire référence.

C'est un des pb du domaine que j'évoqué plus bas, il y a beaucoup d'ambiguité entre les concepts, leur dénomination, le nom des entités qui les portes, les fondations ...

Il est parfois délicat d'être univoque sans prendre de réelles précautions.

avatar BeePotato | 

@ John Maynard Keynes : « C'est un des pb du domaine que j'évoqué plus bas, il y a beaucoup d'ambiguité entre les concepts, leur dénomination, le nom des entités qui les portes, les fondations ...
Il est parfois délicat d'être univoque sans prendre de réelles précautions. »

Tout à fait.
C’est pour ça que je préfère m’en tenir à manipuler des concepts simples, maîtrisés depuis longtemps, et compréhensibles par tout le monde : « hideux », chacun sait ce que ça veut dire et au moins il n’y a pas de problème de mauvaise interprétation. :-D

avatar John Maynard Keynes | 

@BeePotato

C’est pour ça que je préfère m’en tenir à manipuler des concepts simples, maîtrisés depuis longtemps, et compréhensibles par tout le monde : « hideux », chacun sait ce que ça veut dire et au moins il n’y a pas de problème de mauvaise interprétation<:I>

Tu aimes décidément te complaire dans l'outrance et défendre la trivialité.

Au passage "hideux" en terme d'esthétique est un vocable difficilement recevable tant il repose contrairement à ce que tu avances sur un relativisme fort et conséquent.

Tout le contraire du concept "simple" dont tu te prévaut ici assez maladroitement.

Tu es dans le degrés zéro de la pensée esthétique, c'est grossier et idiot, mais tu le défends bec et ongle par orgueil sans doute.

Attitude fort regrettable, égocentrique et stérile :-(

avatar BeePotato | 

@ John Maynard Keynes : « Au passage "hideux" en terme d'esthétique est un vocable difficilement recevable tant il repose contrairement à ce que tu avances sur un relativisme fort et conséquent. »

Pourquoi « contrairement à ce que j’avance » ?
Si tu relisais correctement ce que j’ai écrit, en faisant un tout petit effort de compréhension et un gros, gros effort de réduction d’ego, tu réaliserais que ça ne veut pas dire ce que tu sous-entends ici.

« Tout le monde sait ce que ça veut dire », ça nie nullement le relativisme de cet adjectif. Simplement, ça rappelle que tout le monde en connaît bien le sens — le résultat de l’application de ce sens à un sujet donné restant, bien sûr, subjectif comme chacun sait.

Vraiment, il faudrait que tu arrêtes quelques minutes avec ton complexe de supériorité. Tu aurais sûrement une lecture toute autre de certains commentaires. ;-)

avatar John Maynard Keynes | 

@BeePotato

Tu oublis que connaitre le sens d'un terme n'en fait pas pour autant un porteur de sens et de concept univoque.

Hideux ne veut strictement rien dire en dehors d'une discussion du café du commerce sauf à prendre d'infinis précautions pour lui donner un sens précis dans le cadre d'une réflexion esthétique.

Vilain, pas beau, moche, hideux ... ce n'est pas une pensée esthétique ... mais des fourre-tout évitant justement de penser.

avatar Mark Twang | 

"le logiciel libre, selon son initiateur, est un mouvement social[4] qui repose sur les principes de Liberté, Égalité, Fraternité[5] ; l’open source quant à lui, décrit pour la première fois dans La Cathédrale et le Bazar, s'attache aux avantages d'une méthode de développement au travers de la réutilisation du code source."

avatar John Maynard Keynes | 

@Mark Twang

Si nous débattions maintenant du concept du Copyleft ?

Blague à part l'histoire de cette "révolution" est quasiment aussi complexe que celle d'Unix avec de nombreuses branches, de nombreuses chapelles, de nombreuses interdépendances et quelques ambiguïtés d'interprétations en plus ;-)

avatar Charled | 

Bonsoir,

Je n'ai pas le courage de lire les commentaires jusqu'à la dernière page mais visiblement le sujet passionne ou tout le moins questionne ce qui est très bien. J'ai cependant du mal à comprendre la virulence de certaines réactions:
1. Ce développeur a le droit de tester Linux s'il le veut et a la gentillesse de nous faire part de son expérience au bout d'un mois ; il ne mérite pas certains des commentaires que j'ai pu lire ;
2. d'autant que le plus intéressant dans l'article me semble être son retour d'expérience plus que les raisons qui l'ont poussé à le faire ;
3. décrier Linux comme le font certains à cause du manque de logiciel ou de choix dans certains domaines, c'est oublier un peu vite la situation d'Apple d'avant le retour de Steve Jobs, le rachat de NeXT et le succès de l'iMac, de l'iPod puis de l'iPhone ; c'est aussi la part de marché donc le nombre d'utilisateurs qui entraine le développement (ou le portage) de logiciels ;
4. j'utilise Linux au quotidien dans l'un de mes environnements pro pour de la bureautique et de l'internet et tout fonctionne bien ;
5. enfin, si l'interface de Yosemite (et de iOS 8) restent des questions subjectives, je suis de plus en plus circonspect quant à la stratégie d'Apple pour nous inciter de plus en plus à nous abonner à iCloud, son nouveau centre de profit et St Graal. L'exemple de la synchro iPhone/iTunes qui ne pouvait plus se faire en usb (obligé de passer par les serveurs d'Apple aux US parce qu'on a ajouté un rdv ou modifié un num de tél !!) m'a refroidi même si Apple est pour l'instant revenue en arrière sur ce choix.

Bref, si un confort et des habitudes de 20 ans et certains logiciels me manqueraient, je trouve que Linux a de plus en plus d'atouts pour envisager un switch au mois partiel avec un double boot (et les données en commun sur un disque externe ou un mini serveur) ou pour l'achat d'un prochain portable par ex.

Et il me semble que si les sites Mac laissaient un peu plus de place à ce genre d'expérience voire comparaient plus souvent le Mac et ses limites avec Linux et ses possibilités (et l'inverse…;-) des lignes bougeraient à l'avantage de tous…

avatar John Maynard Keynes | 

@Charled

iCloud, son nouveau centre de profit

Tiens ?

Tu peux développer cette assertion ?

avatar Charled | 

Apple a fait de gros investissements dans ce domaine et intègre petit à petit le cloud à tous ses logiciels. iWork peut s'utiliser en ligne, iCloud rend les biblios musicales et photos dispo sur tous ses appareils iOS, etc… Pour l'instant, ça ressemble à des options ajoutées au système mais je pense que le souhait d'Apple est d'aller vers plus de ventes de services au travers du Cloud avec des terminaux OS X /iOS comme meilleurs outils pour y accéder.

avatar patrick86 | 

" je pense que le souhait d'Apple est d'aller vers plus de ventes de services au travers du Cloud avec des terminaux OS X /iOS comme meilleurs outils pour y accéder."

En fait, c'est l'inverse.

C'est iCloud qui est fait pour vendre du Mac, et non le Mac qui serait fait pour vendre du iCloud.

iCloud, OS X, iOS et les apps (iWork, etc.), sont des plus-values pour le matériel. C'est la vente de matériel qui rapporte des dollars à Apple.

L'effet captif d'iCloud n'est pas une fin, mais un moyen. Le but est de faire en sorte que vous soyez incités à remplacer vos Mac, par d'autres Mac.
Donc en réalité, si vous n'utilisez pas iCloud, mais que vous n'achetez que du Mac, Apple est contente.

avatar Charled | 

C'est effectivement le modèle économique d'Apple depuis toujours. J'ai tendance à penser que ça va s'inverser. Ça n'est qu'un sentiment…

avatar patrick86 | 

"C'est effectivement le modèle économique d'Apple depuis toujours. J'ai tendance à penser que ça va s'inverser. Ça n'est qu'un sentiment…"

Après avoir sabré les prix des logiciels et baissé les tarifs d'iCloud ? J'ai plutôt l'impression que Apple renforce encore davantage le poids, déjà largement majoritaire, de la vente de matériel dans ses source de revenus.

avatar Charled | 

Possible.Sauf que la mode est aux services peu chers (voire gratuits) qui attirent de fait beaucoup de monde. Apple s'adresse au grand public avant tout.

avatar patrick86 | 

"Possible.Sauf que la mode est aux services peu chers (voire gratuits) qui attirent de fait beaucoup de monde. Apple s'adresse au grand public avant tout."

Mais si Apple peut proposer des logiciels et services "gratuits", c'est parce qu'elle gagne suffisamment d'argent, par la vente de matériel, pour les financer.

avatar Charled | 

Sauf erreur, iCloud n'est pas gratuit. Les iTools proposaient d'ailleurs une adresse email gratuite à vie et on sait ce que c'est devenu : .me puis iCloud.

Les stratégies marketing ne sont pas figées et évolues dans le temps.

avatar BeePotato | 

@ Charled : « Sauf erreur, iCloud n'est pas gratuit. »

Il y a des formules payantes pour l’étendre, mais la base est gratuite (la version 5 Go).

avatar Ghaleon111 | 

Ayant installé ubuntu 14 en virtuel dans l'imac et dans un pc monté de 2012 sans avoir pris en considération une quelconque compatibilité linux, j'ai aussi installé ubuntu 14 gnome dessus et je découvre une distribution qui ne pose aucun problème de config materiel, c'est du plug and play, tout marche a la perfection, l'os est plus rapide et réactif que yosemite (ou on voit la roue multicolore sur un imac 27 flambant neuf a 2000 euros ainsi qu'au démarrage) et d'une simplicité incroyable a l'utilisation et une jolie interface loin de ce qui existait dans le passé
Le "store" est bien foutue (mieux qu'avant) et propose tous les logiciels compatible avec de nombreux avis utilisateurs et une ergonomie intéressante
Il y en a qui devrais essayer
(je précise que j'aime beaucoup yosémite mais surpris de l'efficacité, rapidité et simplicité d'utilisation de ce ubuntu 14) pas besoin de lignes de commande ou d'installer de drivers a la main chez moi

avatar iPat | 

OS plus fourni, mémoire soudée, peut-être que Linux est la solution pour toutes les petites configs que vend Apple depuis plusieurs années et qui ne peuvent évoluer, il suffit de voir comment fonctionne Windows sur bootcamp même avec peu de ram pour réaliser qu'osx s'accommode difficilement des bécanes d'entrée de gamme et je ne pense pas que les nouveaux Mac minis viendront prouver le contraire...

avatar fredremy68 | 

Bonjour,

Je possède un MBP 2011 qui tourne sous Linux. J'utilise Kubuntu 14.04.1 LTS avec KDE 4.14.2.

Sous KDE, il existe une multitude de logiciel apte à résoudre les limitations mentionnées:

Amarok remplace très bien ITunes
Pour les images: GWenview et Shotwell peuvent sans soucis remplacer IPhoto
K3B pour la gravure ...

Le seul regret est l'absence des gestes "multi doigts" sur le touchpad. Sinon tout fonctionne out of the box. Sauf le driver de wifi à activer manuellement la première fois.

Fred

avatar conster | 

Témoignage typique d'un geek ou d'un pro qui peut se permettre de passer d'un Os a l'autre sans grande difficulté. Travaillant avec très régulièrement, c’est a mon sens une hérésie de conseiller ce type d'os au quidam. Si la question pouvait se poser il y a une dizaine d'années. Aujourd'hui, la messe est dite...
Enfin bref, le genre d'états d'âmes qui agite seulement un microcosme...

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