e-Classe : des Mac, des iPad et un tableau blanc interactif pour changer l'école

Paul Tabéry |

« Une bicyclette pour l’esprit », ainsi Steve Jobs résumait la raison d’être du Mac, la technologie étant l’outil permettant à l’homme d’exprimer pleinement son potentiel intellectuel et créatif. SMART Technologies, en partenariat avec Kallysta et le Premium Reseller Alis, pourrait avoir franchi un pas supplémentaire dans la concrétisation de cette affirmation. L’e-classe, c’est son nom, ambitionne de révolutionner le paradigme de l’éducation, faisant des élèves des acteurs de leur développement. Explications.

Les prémices d’une classe connectée

« On est partis d’un constat dans le milieu de l’entreprise : une recrudescence de l’absentéisme et du désengagement des employés. » Marc Geoffroy, consultant éducation à SMART Technologies, trace un bref historique des tableaux interactifs. Le premier modèle date de 1991, et a donné progressivement naissance à des écrans plus grands, plus précis, et à un système de projecteurs sur tableaux qui s’est rapidement popularisé dans l’Europe du Nord. « Nous voulions que la technologie apporte de nouvelles façons d’apprendre et de partager l’information. Les produits étaient d’abord conçus pour les entreprises, mais nous avons reçu un accueil extraordinaire dans le monde de l’éducation. »

Un marché encore balbutiant en France : à peine 20 % des établissements sont équipés en tableaux interactifs, alors que des pays comme le Danemark atteignent des taux de 120 %, ce qui veut dire que certaines salles de classe possèdent plusieurs tableaux. Et ils ont fait leurs preuves : en Angleterre, les établissements scolaires ont noté une baisse notable des taux d’absentéisme et des problèmes disciplinaires. Une panacée ? Plutôt un début de réponse, que le partenariat entre SMART Technologies, Kallysta et Alis veut développer en solution complète.

La mise en place d’un écosystème

SMART Technologies étend son expertise aux tableaux et écrans interactifs. Bien que notablement différents d’un point de vue technique, ces appareils sont similaires dans leur utilisation : « on pourrait dire que ce sont d’immenses iMacs, tactiles, et sur lesquels on peut écrire. » Dotés de reconnaissance d’écriture, ils permettent à l’enseignant de conserver sa position près du tableau, en faisant de l’ordinateur un simple périphérique. Les nouveaux modèles apportent le multipoint, autorisant ainsi la collaboration simultanée de deux à quatre élèves. Restent les problématiques de l’engagement et du support pour le reste de la classe.

Kallysta est une entreprise spécialisée dans l’éducation, et plus particulièrement dans l’apprentissage des langues, assisté par la technologie. À cet effet, la société a mis au point des mallettes de transport pour iPod, entre autres, afin de faciliter la diffusion de podcasts dans un laboratoire de langues. En 2008, Kallysta développe KallyLang, un logiciel pilote de l’activité sur différents postes. Il donne la possibilité de créer des groupes de travail, d’envoyer des ressources à tout ou partie des postes connectés, et de contrôler régulièrement l’avancée du travail. À l’arrivée de l’iPad en 2010, KallyLang évolue vers apiKa, doté des mêmes fonctions, mais à destination des tablettes d’Apple.

La gestion d’un travail collaboratif sur les tableaux, et d’un travail individuel sur iPad, trouve un élément de cohésion dans l’apparition de nouvelles normes Wi-Fi courant 2012. Le Premium Reseller Alis, le revendeur Kallysta et SMART Technologies, assemblent alors ces produits pour proposer la solution de l’e-classe : un tableau interactif relié au poste de l’enseignant, ce dernier contrôlant également les tablettes, le tout dans un environnement Wi-Fi.

De nouvelles interactions

Accessible depuis n’importe quel appareil connecté à internet via un identifiant de session, le tableau peut recevoir texte et images grâce au logiciel SMART Notebook, dont la licence est incluse. Le tableau réagit aussi bien au doigt qu’au stylet. Et des logiciels comme AirServer ou Reflektor permettent de partager sur le tableau un travail créé avec l’iPad.

« Les élèves sont baignés dans la technologie. L’idée est d’inverser le flux traditionnel — théorie à l’école, exercices à la maison — et de faire en sorte que le cours dépasse le cadre de la classe », explique un professeur de musique, membre du programme Apple Distinguished Educators. Et de citer iBooks Author : permettant de créer ses propres livres, le logiciel est également ouvert aux widgets HTML5, pouvant comprendre des QCM et des textes à trous. Autre exemple : l’application Book Creator (sur iPad) donne aux élèves la possibilité de créer chacun une page sur un sujet prédéfini, puis de mettre en commun leur travail, aboutissant à un livre lisible sur iBooks. Le tout sous la supervision du formateur, qui, grâce à apiKa Manager, pourra gérer les iPad connectés, leur envoyer des médias, les séparer en groupes, et récupérera le résultat de la session de travail sur son Mac.

Cette rupture du flux traditionnel d’apprentissage continue avec iTunes U. Cette application gratuite permet de diffuser cours et ressources à sa classe, et même de partager son travail avec le monde entier. Et comme ils sont à disposition de n’importe où (PC, Mac, iDevices), il est facile pour les élèves d’apprendre de chez eux. Le cours devient alors l’occasion de partager et mettre en pratique ce qu’on a appris, plutôt qu’une communication descendante entre le professeur et les élèves.

Solution idéale, donc ?

Sans vouloir noircir le tableau…

…quelques nuances s’imposent.

À commencer par le coût de cette solution. Le système d’entrée de gamme comprend 16 iPad, un Mac, une mallette de charge et de synchronisation, une borne Wi-Fi et un projecteur interactif (moins onéreux qu’un tableau interactif), pour un peu moins de 15 000 €.

Il faut aussi composer avec les gênes inhérentes aux vidéoprojecteurs : bruit continu des ventilateurs, reflet de la lumière sur le tableau (phénomène du « point chaud »), luminosité parfois faible en fonction de l’environnement… Plusieurs retours indiquent aussi une mauvaise lisibilité du tableau à une certaine distance, problème récurrent qui ne se résoud qu’en… se procurant un tableau plus grand.

L’arrivée progressive des écrans interactifs est en passe de répondre à une grande partie de ces objections. SMART a déjà des modèles de 80 pouces, mais à destination des entreprises. Restent deux points irréductibles, à commencer par la nécessité - coûteuse - de former le personnel enseignant. La demande de concentration et la fatigue visuelle, inhérentes à tous les écrans, sont d’autres effets qui peuvent se manifester auprès des élèves et des enseignants lors d’une utilisation prolongée du système.

Pour autant, l’alternance inédite entre travail individuel et collaboration entre les élèves semble payer : « une enseignante en Anglais nous confiait que sa classe avait atteint en trois mois le niveau qu’elle mettait auparavant un an à obtenir », souligne Marc Geoffroy. Un phénomène que l’arrivée de SMART Amp, dans un mois, devrait encore accentuer : ce logiciel permettra de travailler depuis n’importe quel ordinateur connecté à internet, sur un service dans le nuage. De quoi faire de la bicyclette pour l’esprit un avion à réaction ? L’avenir nous le dira…

avatar Flo299 | 

C'est pas demain la veille que ça va arriver dans les écoles publiques françaises.

avatar babgond | 

Les TBI ne sont plus des outils d'avenir ... Enseigner dos aux élèves ... C'est ça une révolution ?

avatar noooty | 

3 mois pour apprendre l'anglais au lieu d'un an... Génial... Mais en France, 25 ans pour lancer un tel système, puis 25 ans de grève des enseignants du public avant de commencer à accepter...

avatar bigcardan | 

Les préjugés des abrutis ont la vie dure. Dans mon lycée nous utilisons le TBI depuis quelques années déjà. Et je ne me souviens pas avoir fait grève pour manifester contre l'arrivée de cet outil.

avatar Malcolmm | 

Dans votre cas un clic pour écrire encore une fadaise pas besoin de 25 ans.
Dans la réalité lycée ou clg publics (pour la fac le constat est malheureusement pire proche de l'escroquerie genre dépôt de bilan etc...)
windows XP 512 mo de ram le meilleur des cas et serveur 250 go pour l'établissement/ 600 élèves
une salle 15 postes (lorsque tout fonctionne)/ moyenne de classe selon le classement (ZEP ou non etc ...)des établissements entre 25 et 30 élèves, lycée 28 à 42.
les chaises ne sont pas gratuites non plus donc prévoir les élèves debout (là c'est carrément la fac avec crs dans les couloirs en prime ,vivement les iPad la bonne blague)
1 salle ( parfois 2 le luxe) à partager entre une moyenne de 35 à 70 profs / semaine
une imprimante à ne pas utiliser car pas d'encre
un scan pour prendre la poussière
pas de classe dédoublée puisque des économies sur l'heure poste / élève
une connexion internet ultra bas débit proche de 0 lorsque tout les monde est connecté
et le pire des ATI qui font vraiment le boulot.
Précision nous ne sommes pas en Grèce ( où une génération est réellement sacrifiée question études rassurons nous ce n'est pas encore notre cas)
Les profs qui font grève ? Même plus,lorsqu'on érige un système sur l'évasion fiscale ou le détournement de biens publics, à quoi bon faire grève ?

avatar noooty | 

@noooty
École du public... Non: écoles publiques...

avatar matthew3321 | 

Ces systèmes sont nullissimes et anti productif... Pour en avoir eu au lycée c'est la catastrophe à programmer, nécessité une luminosité ambiante basse à défaut de quoi c'était illisible, le son de ces systèmes dans une classe de 37 élèves quand tu es au fond t'entend pour ainsi dire rien...
Et puis je crois profondément que d'apprendre aux enfant à écrire sur ce genre d'appareils et à terme la mort de l'écriture manuscrite ce qui est dramatique...

avatar Dr Fatalis | 

Je doute très fortement de l'intérêt de la chose.
Parce que derrière, il y a toute une conception "constructiviste" du travail d'enseignement, qui revient a faire du prof un gentil animateur, à laisser les gamins se débrouiller et à s'extasier devant leurs "productions" à 99,99%minables, mais que l'on devra surnoter bien entendu, à coup d'évaluations "par compétences" et autre Tartarinneries de Jésuites en chaleur.
Ce genre d'équipement a toute sa place en université scientifique, pas dans une école primaire, et ne sera pas utile au collège (je ne dit pas que ce ne serait pas "fun", je dis que le jeu n'en vaut pas la chandelle). Dans certaines sections scientifiques, sans doute, cela serait un plus.
Ce serait toujours mieux que ces "salles infos" sinistres, ou l'on se rend en processions pour s'incliner bien bas devant le dieu windows.

Accessoirement, j'ai tendance à penser que s'il faut une "formation", cela signifie que les soft utilisés ne sont pas "apple spirit": avez vous eu besoin d'une formation pour imovie (le premier, pas les sombres étrons qui ont succédé), idvd (les vieux comprendront), iweb, ibook authors, Keynote ou bento ? Non, vous êtes rentrés dedans ABC (Avec ma B... et mon Couteau).
Ce genre de truc ne sera utilisé par un prof que si c'est suffisamment simple pour qu'il n'ai pas à refaire tout ses cours (déjà numériques, le plus souvent), ou à passer deux heures à préparer un cours de 30 minutes effectives... De plus, dans le contexte hexagonal, l'administration imposerai que le boudin soit "compatible"avec l'environnement numérique de travail, un bidule soviétoïde à l'ergonomie mise au point par un collège de nains borgnes, schizophrènes, paranoïaques et manchots pétomanes opérant dans une des oubliettes de la rue de Grenelle...

Par contre, question fatigue visuelle, pour utiliser déjà, depuis des années, keynote et video-projections sur de sableux blancs "typiques), je n'ai eu que deux élèves s'étant plaints de reflets gênants (problème résolu en les déplaçant).

avatar shenmue | 

"Parce que derrière, il y a toute une conception "constructiviste" du travail d'enseignement, qui revient a faire du prof un gentil animateur, à laisser les gamins se débrouiller et à s'extasier devant leurs "productions" à 99,99%minables, mais que l'on devra surnoter bien entendu, à coup d'évaluations "par compétences" et autre Tartarinneries de Jésuites en chaleur."

Vraiment, hein, mais vraiment, t'as absolument rien compris, si ce n'est que ta réaction confirme les blocages du milieu enseignant français. Et vu les résultats de notre école tellement mieux que les autres aujourd'hui, franchement, j'estime que ta réaction est tout de même d'un incroyable conservatisme réac mais qui veut se donner des airs de " ne perdons pas les savoir académiques de vue". Comme si cette méthode remettait en cause un quelconque savoir en plus. Bien au contraire.

avatar Theodoub | 

Pour utiliser des TBI tout les jours, au moins 3h, au maximum 6 ou 7h, je n'ai jamais eu de problème de fatigue visuel ni de problème concernant l'audio. Les seuls vrais problèmes que je rencontre ne concernent pas les TBI mais l'ordinateur ! Sinon son usage en salle de classe est vraiment pratique et aide à faire comprendre certaines choses difficiles à expliquer sans projecteur...(ex : tableur, graphique, repère pour des fonctions... Ou même des cartes pour la géo ou les langues...)

avatar Corentin.R | 

Personnellement je trouve cela très pratique. Le prof fait son cours puis il nous l'envoie sur le mail de l'école. C'est top :)

avatar Bruno de Malaisie | 

@Corentin.R

Ancien du LFKL?

avatar tomtommac | 

Mouais. Pour utiliser (ou pas d'ailleurs) des tbi de smart technologies au boulot, je pense que la techno n'est pas encore là. J'ai à chaque fois l'impression de repasser à mon pda sous Windows CE...

avatar xavier25 | 

Les mecs anti profs vous me faites rire. Ma femme est enseignante et le TBI existe déjà depuis un bail. C'est un outil parmi d'autres. Il est largement accepté et utilisé quand il est dispo. Arrêtez avec les préjugés faciles et nullissimes.

avatar noooty | 

@xavier25 :
Ta femme a très certainement de la chance...
Pour ma part, je suis resté 1 an dans un lycée public, dans une ville dynamique, mais je n'ai rien vu de tout cela... À part discuter des possibilités d'évolution de l'éducation, à part faire des réunions sur les possibilités d'évolution, et à part faire les yeux doux aux inspecteurs et autres fadaises, je n'ai pas vu mes collègues faire autre chose que discuter et se plaindre... Et je suis retourné dans mon domaine, la formation, qui n'a rien à voir avec l'éducation nationale...

avatar Le docteur | 

Peut-être aussi qu'étant formateur tu n'as rien compris au métier de prof. Ce n'est pas une insulte, ce n'est pas le même boulot, c'est tout. Et je ne prétends pas d'apprendre comment faire le tien.

C'est clair qu'on veut nous transformer en formateurs, quand ce n'est pas en animateur. Ce n'est pas le même métier, d'où les plaintes, qui évidemment se transforment en larmoiements pour ceux qui ne comprennent pas pourquoi on se plaint.

Nous avons un gros travail de préparation de cours, c'est traditionnel dans l'enseignement secondaire, et on y tient, parce que c'est ce qui fait selon nous la valeur ajoutée de nos cours. Tu ne l'as pas remarqué? Tu t'en fous ? Soit! Mais ne critique pas ce que tu as si peu connu, surtout dans la mesure où tu as dû vouloir importer tes méthodes.

Quand ce travail est pris en main en amont, souvent par des incompétents planqués, et qu'on nous dit comment on doit faire nos cours et ce qu'on doit y mettre. Quand on doit se greffer sur du mauvais boulot en général proposé par des boîtes privées surpayées et incompétentes et se contenter d'être des machines à valider des compétences, ça ne nous plaît pas vraiment.

Tu aimes ça. Très bien. N'y condamne pas les autres.

Maintenant, j'aimerais voir les profs cesser de se plaindre, en effet. Et se battre contre ceux qui prennent leur pied à les humilier et à dégrader leur boulot.

avatar shenmue | 

C'est le système dit de l'école inversée, qui a fait ses preuves partout où il a été appliqué.

Avantage du système :

- il autonomise les élèves qui aprennent de leur côté et profitent de la classe pour expérimenter leurs savoir et poser les questions qui posent problème

- L'apprentissage se faisant en autonomie, il est mieux accepté. L'éleve moyen peut revoir la vidéo de cours 10 fois si ça lui chante. Personne pour le juger. Le plus fort peut passer à autre chose. Personne pour le montrer du doigt.

- La classe devient le lieu où l'on teste les savoirs, dans des phases d'activité pluridisciplinaires, au lieu d'être ce lieu où l'on assène à coup de marteau un savoir dont l'élève devra se dépatouiller chez lui, avec des devoirs qui renvoient à l'inégalité de l'aide à domicile.

- les NTIC sont très présentes, ce qui réduit considérablement la fracture numérique et pousse les enfants à plus s'investir dans les études (vérifié).

- Les premiers résultats sont excellents, sur des périodes de plusieurs années maintenant ce qui confirme encore plus la qualité de cette méthode, qui est simplement un retour à l'enseignement "à la Grecque" réadapté dans le contexte des nouvelles technologies.

- Ma fille pratique en grande partie cette méthode avec l'aide de son iPad mini et de quelques applications bien choisies. Bien que bègue et un poil dyslexique (rien que ça...), elle cartonne dans sa classe et est en effet très autonome pour son âge, avec le réflexe déjà bien ancré d'aller chercher toute seule les informations qui lui manquent.

Inconvénients :

- En France, plusieurs blocages énormes et quasiment indépassables : haine de la technologie informatique soupçonnée de pervertir l'enfant et de le détourner du vrai savoir, haine du principe d'autonomie dans les apprentissages, tout doit venir d'en haut, haine d'une méthode efficace justement à cause de son efficacité (je sais c'est tordu mais on a eu la même avec les théories comportementales mis au ban face à la prédominance des méthodes de traitement des troubles psychiques par la psychanalyse alors que les résultats étaient bien bien supérieurs). Ponctuellement, une expérimentation d'école inversée peut avoir lieu dans notre beau pays, mais cela tient du miracle fragile.

- le coût : il faut que chaque éleve soit équipé d'une tablette, il faut équiper les classes, il faut changer les programmes de l'éducation nationale et surtout les méthodes enseignées dans les centres de formation. C'est beaucoup beaucoup d'argent à l'échelle nationale. Mais cela en vaut vraiment la peine.

avatar samshit | 

Tiens, encore la propagande pour enfermer nos petites têtes blondes dans des prison dorées..

avatar Stanley Lubrik | 

@Flo299

"C'est pas demain la veille que ça va arriver dans les écoles publiques françaises."

Surtout tant qu'Apple ne redonnera pas toute la TVA qu'on lui paye nous acheteurs de produits, et dont une partie de ce qui part en évasion fiscale, - Oh pardon optimisation fiscale, où ai-je la tête ? - est censé être alloué à nos services publics dont la dotation risque de se réduire avec ce détournement d'impôt...

Si la Turquie a fait de l'absence de la prise USB un rejet de l'iPad pour son éducation nationale, moi je crois que toute entrée d'Apple, Google, Microsoft et autres larrons de l'entourloupe fiscale, ne peut se faire dans nos institutions qu'après mise à jour de leur situation en France...

Une coercition à exercer sans aucune concession...

Et qui faute de résultat laissera de la place à de petits fournisseurs de services et machines sous Linux...

Par exemple...

Et maintenant que va-t-il se passer dans les écoles et lycée de Hénin-Beaumont en matière de rénovation de l'éducation ???

avatar mib2511 | 

Étant remplaçant et tournant sur plusieurs écoles primaires, de nombreuses classes en sont équipées (suite au plan numérique rural). Il y a 2 problèmes :
- les enseignants ne sont pas formés pour utiliser ces techno... Donc tout le monde ne s'investit pas
- les TBI smart (étant chers a la base) sont surtout cher à entretenir car peu fiables!! Sans arrêt des problèmes de crayons, bug ou autres... Je vois mal les écoles payer les dépannages après la garantie ...

avatar mib2511 | 

Étant remplaçant et tournant sur plusieurs écoles primaires, de nombreuses classes en sont équipées (suite au plan numérique rural). Il y a 2 problèmes :
- les enseignants ne sont pas formés pour utiliser ces techno... Donc tout le monde ne s'investit pas
- les TBI smart (étant chers a la base) sont surtout cher à entretenir car peu fiables!! Sans arrêt des problèmes de crayons, bug ou autres... Je vois mal les écoles payer les dépannages après la garantie ...

avatar shenmue | 

C'est le gros point noir des systèmes SMART : ils fonctionnent sous windows et ont de nombreux problèmes. Mais sur le fond, il n'y a aucun intérêt à passer par un système dédié. Aujourd'hui de meilleures solutions de projections existent, de meileurs tableaux interactifs et même si ça demande plus de temps car l'offre n'est pas proposée en bundle, il vaut mieux se faire sa sauce soi-même.

Le problème, c'est que si l'idée est très bonne, c'est en fait dommage que ce ne soit pas Apple qui s'occupe de faire cette proposition. Les systèmes de type SMART sont à leur phase pré-iPhone en quelque sorte. Maintenant il faudrait des systèmes super-efficients (et donc chers, voire même très chers) et pas des choix à minima (l'autre qui propose des tablettes Linux c'est édifiant quand on sait la pauvreté en terme de contenu et de niveau d'interface de ce qui est dispo sur Linux). Faire une éducation au rabais, en payant mal les profs dans des écoles sous-équipées et avec des méthodes d'enseignement juste risibles, on le paye très cher en terme de résultats scolaires et de savoirs réellement transmis. Le résultat est juste catastrophique, mais bon...on a sauvé la peau du programme scolaire, alors bon... Désolant...

avatar mike1 | 

Une chose qui en ressort , ses que la France ne veux pas évoluer ! Les gens passe leur temps à trouver de mauvaise excuse pour ne rien changer ....

avatar YARK | 

5 fautes d'orthographe et 3 fautes de ponctuation en 2 lignes, c'est sûr que je lis ton avis avec grand intérêt...

avatar Caliao | 

Au Québec, en 2011, le gouvernement a débloqué 240 millions de dollars sur 5 ans pour que chacune des classes du niveau primaire et secondaire soit équipé d'un tableau blanc interactif (TBI). Dans mon souvenir (étant au secondaire à l'époque), mêmes les locaux peu utilisés (Style salle des élèves, où l'on mange et discute entre amis) en étaient équipés. J'ai déjà eu une classe de mathématique qui en avait 3. Et je suis allé à l'école publique ... !

Pour ma part, je trouve qu'il faudrait cibler les classes où les TBI sont implantés. Ils sont très coûteux (Au prix d'environ 3000$ par tableau, sans ordinateur ou poste de travail, en gros, seulement le tableau et le projecteur).

Des TBI dans les classes où se donne généralement des cours de mathématique : C'est génial. Tous mes professeurs (J'en ai un présentement qui a 67 ans, et qui ne jure que par son tableau pour nous enseigner le cours de calcul intégral) l'utilisent ou l'ont utilisé de merveilleuse façon, en profitant d'outils très utiles. (Je parle de la possibilité d'ouvrir plusieurs pdf de cours, d'utiliser une calculatrice TI virtuelle devant la classe au tableau (pour les plus perdus sur les calculatrices haha), annoter, surligner, revenir en arrière, effacer d'un clic, créer des formes géométriques sans effort, pouvoir créer des présentation style powerpoint interactives pour faire apparaître des mots, formules, etc.)

Cependant, je vois mal un prof d'histoire utiliser un TBI. C'est certes utile pour présenter des photos, vidéos ou autre (Des documentaires par exemple), mais est-ce vraiment utile ? Autant mettre un téléviseur sur un chariot et l'emmener en classe au besoin, sauver quelques milliers de dollars et le dépenser sur des équipements de sport par exemple..!

avatar Dr Fatalis | 

Cher Shenmue: dans le domaine de l'éducation, tu es incompétent. Totalement.
Les méthodes promues par ceux qui veulent vendre ce genre de systèmes sont celle qui, appliquées depuis les années 80, sont la raison de l'échec que tu signale. Elles ne sont pas la solution. Elles sont le problème.
Continuons donc de ne rien apprendre aux élèves, cela marchera si bien. Par eux même, avec un ipad, ils vont apprendre tout seul.
Ben voyons.
Je te donne une idée du niveau ou nous en sommes, grâce à des olibrius dans ton genre: un de mes manuels de 4éme (ouais, des manuel gratuits de SVT pour ipad, telechargés tous trois à plus de 60000 exemplaires, dispos sur itunes, pas mal pour un bloqué-coincé-conservateur, hein - et toi, qu'as tu fais ?) a fait hurler des "correcteurs" car je voulais "forcer" des élèves de quatrième à lire des textes (horreur) de... quarante (oui, j'ose à peine l'avouer!) QUARANTE lignes!!!

Des TBI, j'en ai: ils sont inutilisés, complexe: de la merde (et pas donnée). Je fais miieux avec mon ipad et un videoprojecteur.

avatar shenmue | 

"Les méthodes promues par ceux qui veulent vendre ce genre de systèmes sont celle qui, appliquées depuis les années 80, sont la raison de l'échec que tu signale. Elles ne sont pas la solution. Elles sont le problème"

Le gros mensonge. En France ces outils sont très très peu appliqués. La méthode traditionelle domine les cursus de formation des professeurs et maîtres et on voit le résultat en effet. Ma fille bosse en quasi autonomie les 3/4 du temps, lit des romans, se paye des bulletins de folie mais à part ça, ça ne marche pas ? Le Danemark ou le Canada appliquent ces méthodes depuis des années et ont de bien meilleurs résultats scolaires, notamment sur les connaissances de BASES.

Ton discours est celui de l'idéologie, pas celui de l'enseignement. Les petits écoliers français crèvent la gueule ouverte d'olibrius dans ton genre comme tu dis, parce que les profs préfèrent avoir "raison" CONTRE l'intérêt de leurs élèves et tant pis s'ils se payent des taules. C'est sûr que c'est plus facile d'accuser les enfants d'être des bons à rien plutôt que de remettre en cause des pratiques pédagogiques obsolètes...Tu sais au moins où nos méthodes pédagogiques nous situent maintenant dans le monde ?

avatar Stanley Lubrik | 

Crayons, papier, livres, jeux de rôles...

Acquisition de bases solides sans "gadgetouilleries" superflues...

Et des élèves enfin déconnectés quelques heures....

Elle est là la vraie modernité !

Et pour la part connectée réellement utile ?

Des outils en interfaces HTML 5 utilisables sur toutes les plate-formes et tous les navigateurs modernes, avec une conception Online - Offline...

avatar krigepouh | 

Des années que je suis inscrit sur MacG, des années que je n'avais pas lu débat aussi passionnant.
Je suis confronté à ces questions tous les jours depuis quelques années dans l'école de mode où j'enseigne.
Un forum existe où l'on parle Éducation mais parmi la bureautique et les utilitaires, MacG pourrait créer un forum dédié où l'on pourrait continuer les débats.

avatar Dr Fatalis | 

Tout a fait d'accord, Stanley, pour l'école primaire.
Shenmusons nous un peu:

" il autonomies les élèves qui apprennent de leur côté et profitent de la classe pour expérimenter leurs savoir et poser les questions qui posent problème" = pipeau. 2 à 3 élèves sur 30 feront cela (et encore), et ils se feront bien vite mettre au pas par les autres. Que faire avec les 28 qui n'auront rien préparé ?

" L'apprentissage se faisant en autonomie, il est mieux accepté." Non, Il n'est pas réalisé, nuance. Un élève de primaire n'est pas un étudiant d'université. Ne pas le voir est la source de nombreux problèmes.

"L'éleve moyen peut revoir la vidéo de cours 10 fois si ça lui chante." : "l'élève moyen" ne va pas revoir le cours 10 fois: le cours, il s'en fout déjà à l'école, c'est pas pour le revoir chez lui. L'élève moyen n'a qu'une hâte; discuter avec ses copains du dernier épisode des "Strasbourgeois à Kaboul" et se faire un petit "Call of" sur sa play.

-" La classe devient le lieu où l'on teste les savoirs, dans des phases d'activité pluridisciplinaires, au lieu d'être ce lieu où l'on assène à coup de marteau un savoir dont l'élève devra se dépatouiller chez lui, avec des devoirs qui renvoient à l'inégalité de l'aide à domicile." . C'est beau comme du Mérieux, du sang d'IPR. Le mot magique est lâché.. "inégalité". Que de crimes on commet en son nom! Au fait, comment "tester des savoirs" qui ne sont ni acquis, ni appris, ni conceptualisés, ni intégrés ? Ce genre de truc a été testé: résultat: cf l'enseignement secondaire US: un champs de ruines...

" les NTIC sont très présentes, ce qui réduit considérablement la fracture numérique et pousse les enfants à plus s'investir dans les études (vérifié)." Sauf que toutes les études montrent que les "NTIC" n'apportent quasiment aucune amélioration des résultats scolaires. Et si besoin, j'ai un wagon de références bibliographiques à ce sujet.

" Les premiers résultats sont excellents, sur des périodes de plusieurs années maintenant ce qui confirme encore plus la qualité de cette méthode" Mensonge, les résultats montrent une absence d'efficacité de ces méthodes au primaire, avec en corollaire une forte dégradation des capacités de lecture, d'écriture et d'invention.

"qui est simplement un retour à l'enseignement "à la Grecque" réadapté dans le contexte des nouvelles technologies." Autre mensonge; la maïeutique Socratique repose sur un mode dialogué, aujourd'hui honni par toute la hiérarchie (je le sais, je le pratique et les affronte régulièrement) car ressenti comme étant excessivement "élitiste".

Tiens, tant que j'y suis, un peu de "vécu": un collègue pleure pendant trois an pour obtenir un TBI. Il l'obtient enfin. On se rend compte alors que l'ordi de la salle n'est pas assez puissant pour s'en servir. Après un an ou le tbi a pris la poussière, un nouveau PC permet de s'en servir. Sauf que s'est si simple qu'il doit suivre une formation, puis former les autres (un an de plus). 5 ans après son projet initial, il peut commencer à utiliser son TBI. Sauf que pour cela, il doit refaire tous ses cours (parce que keynote, bien entendu, n'est pas reconnu, ni rien d'autre que le format proprio du fabriquant, sous winwin évidemment). Travaillant comme un forcené, il réadapte en urgence une bonne partie de ses cours, et était tout content, se sentant prêt pour l'année prochaine. Justement, nous allons déménager alors dans un nouvel établissement, tout beau tout neuf, avec des.... nouveaux TBI d'une autre marque qui, bien entendu, ne sont pas compatibles avec ses fichiers de cours... Il a tout viré et en est revenu à son ipad et a keynote.

avatar shenmue | 

"pipeau. 2 à 3 élèves sur 30 feront cela (et encore), et ils se feront bien vite mettre au pas par les autres. Que faire avec les 28 qui n'auront rien préparé ?"

Vraiment, tu as une très haute opinion des élèves. Tu devrais leur faire confiance, ça changerait. Et tu m'expliqueras au passage comment les pays qui appliquent ces méthodes obtiennent de si bons résultats. La génétique sans doute...

"Non, Il n'est pas réalisé, nuance. Un élève de primaire n'est pas un étudiant d'université. Ne pas le voir est la source de nombreux problèmes."

Parce que, sans rire, tu crois qu'un cours de primaire, au vu des méthodes actuelles, n'est pas un cours magistral ? Les profs appliquent le programme, point. Le cours lui-même, tu le fous en vidéo et les gamins peuvent très bien reprendre ça sur leur iPad en effet. Le soucis c'est le TEMPS accordé à la compréhension, à l'affinage, aux évaluations actives. Laisser le travail sur le cours en dehors de la classe, par les devoirs, c'est favoriser les inégalités sociales car tous les enfants ne sont pas suivis de la même façon et par les mêmes personnes et certaines situations familiales sont tragiques. J'ai enseigné en ZEP à Roubaix-Tourcoing, Hénin-Beaumont, les pires écoles de France...et j'en ai vu des profs être comme toi, à cheval sur les programmes, sur la connaissance de haut en bas...Tu crois que dans ce contexte les acquis étaient là ? Sans blague...

""l'élève moyen" ne va pas revoir le cours 10 fois: le cours, il s'en fout déjà à l'école, c'est pas pour le revoir chez lui. L'élève moyen n'a qu'une hâte; discuter avec ses copains du dernier épisode des "Strasbourgeois à Kaboul" et se faire un petit "Call of" sur sa play."

Toujours la même haute optinion des élèves...c'est assez consternant pour un enseignant. C'est sûr que ton cours "coup de massue dans ta face et enfile moi ça", c'est mieux pour des enfants qui, lorsqu'ils sont en difficulté, préfèreront ne rien dire, et sans iront avec leur méconnaissance du sujet. Mais l'honneur est sauf, le programme est transmis...ouf...

"C'est beau comme du Mérieux, du sang d'IPR. Le mot magique est lâché.. "inégalité". Que de crimes on commet en son nom! Au fait, comment "tester des savoirs" qui ne sont ni acquis, ni appris, ni conceptualisés, ni intégrés ? Ce genre de truc a été testé: résultat: cf l'enseignement secondaire US: un champs de ruines..."

Mérieux ? L'apprenant et toutes ces fadaises ? Excuses moi d'être plus terre à terre : autonomie, curiosité, susciter l'envie d'apprendre. Si ça doit passer par un iPad, du "travailler le cours chez soi" ou une nage avec les dauphins, l'important quand même c'est que le savoir soit acquis. Toi, tu t'en fous qu'il soit acquis, intelectuellement parlant, depuis le début, tu défend ton éthique même si au final l'èlève défavorisé comme on dit (et tu sais très bien qu'il existe, je te fais un dessin?) n'a plus qu'à se tirer une balle...Quant à ramener l'enseignement secondaire US là dessus...Je vois pas trop ce que ça vient faire là dedans. Bizarrement, tu ne ramènes pas le Danemark...

""Sauf que toutes les études montrent que les "NTIC" n'apportent quasiment aucune amélioration des résultats scolaires. Et si besoin, j'ai un wagon de références bibliographiques à ce sujet.""

C'est ça, et elles ne sont pas orientées du tout ces études. Merci pour les références hein, mais je connais un peu ce champ de réfèrences conservatrices qui font que la France a décroché sur le plan pédagogique et celui du résultat de ses élèves.Et c'est marrant, le paralèlle marche toujours aussi bien avec la haine bien française des théories comportementales issues de Palo-Alto, etc...on voit où sont nos hopitaux Psy maintenant qui ont refusé ces méthodes de traitement psychologiques. Wow, on aime bien mourrir droit dans nos bottes dans ce pays...Ceci dit, on peut faire un très mauvais cours avec des NTIC, c'est une évidence, mais on fait toujours un mauvais cours ou presque avec la méthode traditionnelle dés lors qu'on a pas une classe homogène de "bons" élèves en face de soi...

"Mensonge, les résultats montrent une absence d'efficacité de ces méthodes au primaire, avec en corollaire une forte dégradation des capacités de lecture, d'écriture et d'invention."

WTF ??? Ah donc, notre mauvais classement loin derrière des pays qui appliquent ces méthodes tient à quoi en ce cas ? Ah, c'est ça, les élèves français sont trop cons et ne comprennent pas à quel point le savoir "magistral", asséné de la même façon dans tous les contextes, est tellement productif...Bon, au moins, les meilleurs feront parti de l'élite...

En revanche, 100% d'accord avec toi sur toute la partie technique des TBI, qui sont très mal pensés sur le plan technologique. Le procédé global est bien pensé, efficace (ontrairement à ce que tu dis), mais bien souvent les équipements proposés, le logiciel disponible, le verrouillage sur Windows posent plus de problèmes que ça n'en résoud...et je suis encore d'accord avec toit pour dire que globalement, il vaut mieux faire le truc à sa sauce, sauf que la partie tablette, quiche pour te la faire financer en dehors d'une offre TBI globale. Dans l'école de ma fille, y'a aussi quelques équipements, mais ça reste à la limite du honteux. Mais vraiment, sur le fond, tu devrais faire plus confiance aux élèves. Je raisonnais comme toi, et avec la même force il y a quelques années. Mais franchement, ce discours ne tient pas la route dans le contexte actuel et face aux enfants d'aujourd'hui...Tu ne peux pas avoir raison pour sauver seulement 3 ou 4 enfants par classe, ça ne tient pas debout...Moi aussi j'ai eu ma phase : "on est pas des animateurs", et comme toi je caricaturais le truc...mon discours est strictement pragmatique, tu en fais la base d'un truc idéologique. Quand tu remarques que les enfants sont plus assidus aux apprentissages avec une tablette dans les mains, refuser ça et dire qu'ils liront moins derrière, c'est quand même pas sérieux... C'est terrible, parce qu'on remarque ces tendances anti-techno dans les courants psy. Regarde les autistes, y'a de supers méthodes (dont ABA) qui profitent à fond du support technologique, t'as des méthodes américaines qui fonctionnent mais les gars ici vont, comme toi, te sortir les références qui prouveraient que ce n'est que des fadaises. Ton gamin autiste parle au bout de 10 scéances alors qu'il était une vraie tombe ? Pas grave, osef, c'est du trompe l'oeil, c'est pas dans les clous des enseignements universitaires...on voit bien que l'intérêt n'est plus le malade, celui qui souffre, l'enfant qui de toute façon ne peut pas bosser à la maison parce que ça craint (et je t'assures que dans les ZEPs de Roubaix-Tourcoing, ça craint un max), l'intérêt c'eest de garder le bastion idéologique, élitiste à mort dans ces effets directs. Si tu avais raison, notre école ne serait pas dans son état actuel. Car l'école inversée est honnie de tous les établissements aujourd'hui. Refuser ses résultats incontestables, c'est se placer CONTRE l'intérêt des élèves. Les théories, les poses pro ou anti ne m'intéressent pas. Il faut prendre ce qui marche. Et ça marche...

avatar dabre | 

Pour aller dans le sens de Stanley Lubrik et Dr Fatalis, un peu de lecture :

http://www.nytimes.com/2011/10/23/technology/at-waldorf-school-in-silicon-valley-technology-can-wait.html?pagewanted=all&_r=0

Etonnant, non?

avatar shenmue | 

Ton exemple illustre très bien le travers hyper-élitiste et conservateur de ces méthodes anti-techno :

- L'école Waldorf accueille des enfants de geeks, hyper-favorisés. Les classes sont très homogènes en niveaux, un peu comme les classes de surdoués ou celles d'enfants à très gros problèmes d'apprentissages. Ce n'est pas un mal, mais c'est totalement inapplicable dans un contexte "ouvert".

- Sur le plan idéologique, le refus global et total des technologies dans l'établissement me semble relever de la bêtise pure et simple. Le pire c'est que ce sont des parents hyper-connecté qui proposent ça à leurs enfants, un peu comme ces parents gauche qui s'empressent de mettre leurs enfants dans le privé...

- Comme par hasard, c'est le NYT, journal hyper conservateur, qui met cette expérimentation en avant...allez, chiche, on applique ça avec des gamins d'une école publique du Bronx, juste pour voir ? Chiche ?

avatar dabre | 

Cet article ne pose qu'un constat : des parents a priori très au fait des "nouvelles technologies" ont suffisamment de recul pour admettre que l'informatique n'est qu'un outil, et que tant que l'enfant ne dispose pas d'un socle de connaissances suffisant (lecture, calcul, ...), elle n'apporte rien. Qu'ils soient enfants de geeks hyper-favorisés ou vivant dans le Bronx ne change rien.
Le vrai problème que tu soulèves est celui de l'homogénéité des classes, et croire qu'il peut être réglé par des machines est un leurre. Avec ou sans machines, on continue le nivellement par le bas...

avatar eastsider | 

Le jour ou le courant saute ils seront perdus.

avatar ergu | 

A mon avis, le principal problème de l'éducation en France (surtout en primaire et au collège - et sans doute pas que en France) est qu'elle est destinée à un "élève moyen" qui n'existe pas.
Un "élève de masse" uniforme.
Vouloir à tout prix appliquer la même méthode à tous les enfants, en plus en supposant une sorte de niveau moyen dans toutes les matières par classe d'âge est une ânerie - avec ou sans iPad.

L'élève moyen n'existe pas - vous tous qui bossez dans l'éducation, fourrez-vous ça dans le crâne ! (avec ou sans iPad, c'est comme vous voulez)

Vous vous écharpez sur les moyens mais...
Juste un exemple : ce coup des cours que l'on peut revoir sur son iPad.
Fatalis : l'élève moyen ne le fera pas, préférant jouer à la Playstation - ah bon, parce que ce n'est pas déjà le cas avec les cours écrits ? Pourquoi ça serait pire sur un iPad ?
Shenmue : il pourra le revoir 10 fois s'il en a besoin! Super! Pas du tout poussé aux fesses et aidé par ses parents, hein? L'inégalité sociale de l'aide à la maison va magiquement disparaître en collant un iPad dans les mains du gamin...

Je me moque de savoir qui va "gagner" je voudrais juste qu'à chacun de mes fils soit appliquée la méthode d'enseignement qui lui permetra à lui d'apprendre et de progresser le mieux - et pour bien les connaître, je peux vous assurer que ce ne sera pas la même - alors quid d'un groupe de 25 à 30 gamins ?

avatar Le docteur | 

Le problème c'est qu'individualiser les cours, on sait le faire quand on le temps et peu de gamins. Avec des classes de 35, ils peuvent nous imposer toutes les méthodes innovantes qu'ils veulent, ça ne marchera pas.

J'ai une gamine un peu trop éveillée d'à peine trois ans. Mon souci n°1 n'est pas qu'elle puisse "réaliser tout son potentiel", comme on dit, mais qu'elle ne se fasse pas broyer par un système fait pour les moyennement faibles ultra scolaires. Ce qui revient à lui donner toutes les chances de s'adapter au système. Je sais qu'il ne s'adaptera pas à elle.

Par exemple, comme je sais qu'on lui apprendra à lire non pas une fois, mais deux ou trois fois avant qu'elle n'atteigne le supérieur, je me concentre sur la parole et je ne m'amuse surtout pas à lui apprendre avant que les instits s'en occupent. Quant aux langues, on lui familiarise l'oreille, c'est déjà ça.

Le maître-mot c'est ça : s'adapter et progresser au milieu du troupeau, parce que tout est fait pour ledit troupeau.

avatar peyou | 

gros +1 sur le commentaire d'ergu.
Il y a du vrai dans ce que racontent les deux camps en présence les pro Dr Fatalis et les pro Shenmue grosso modo.
Deux expériences, deux vécus differents, bcp de désaccord mais aussi un point sur lequel vous êtes d'accord.

Pour le vivre dans l'industrie, de nouvelles methodes similaires voient le jour, des processus bien établis et documentés, des outils du "futur" censés être la panaçée mais la réalité est que certains y adherent sans effort, d'autres les rejettent en bloc.
j'imagine sans être enseignant, que le même schema doit s'appliquer sur une population d'élève.

Un exemple sur l'autonomisation des élèves pronée par shenmue et démontée par son opposant du jour : ce n'est pas avoir une basse opinion des élèves que de refuter cet argument, c'est une réalité.
Pour voir évoluer ma fille et mes divers neveux et nièces dans un cadre similaire (et privilégié, ne nous voilons pas la face), certains sont effectivement autonomes et ne demandent qu'à progresser d'eux même, il y en a aussi qui n'arrivent pas d'eux même à rentrer dans ce schema, si tu les laisse en "autonomie", c'est foutu d'avance, facebook et consort, la console, les copin(e)s prendront le dessus sur les belles promesses.

Au final les solutions miracles, y'en a pas, des outils non plus, si on moins on arrive à s'adapter intelligemment aux évolutions dont on dispose, on aura déjà fait une réelle avancée.

avatar Dr Fatalis | 

Cher Shenmue.
Je ne vois pas bien en quoi les HP sont concernés par ce débat, mais enfin...
D'après toi, les nouveautés nouvelles ne sont pas utilisés dans l'educ nat? Désolé, mais voila des décennies qu'elles sont imposées pour être titularisé, assénées dans Feu les IUFM et actuellement dans les ESPE... La vision du numérique imposée par l'EN se solde par un échec monstrueux. Tu semble croire que l'état de notre école est apocalyptique et que les convertis au numérisée s'en sortent mieux (c'est un credo commode, mais un mensonge répandu ne fait pas une vérité).
Parlons résultats. Parlons PISA.
Lisons les chiffres, et pas les commentateurs qui les ignorent, et répètent ce qu'ils ont entendu:
PISA 2012 : la France depuis 2009 progresse (peu, je dirais qu'en fait il n'y a probablement pas de changement) en moyenne dans les trois domaines d'évaluation (« compréhension de l’écrit », « culture mathématique », « culture scientifique ») : la « performance » moyenne est passée de de 497 points à 500 points (c’est même le meilleur score réalisé par la France depuis 2003 !). S'il y a une baisse de 2 pts en math, il y a une hausse de +9 en "compréhension de l'écrit". Etonnant, non ?
Mais il parait que l'on rétrograde dans le classement ? Logique: on oublie souvent que les places dans le classement PISA doivent être comparées avec les pays ayant participé à la première enquête (32 pays en 2000 contre 65 pays en 2012). La France a ainsi en moyenne dégringolé de la 12e place du classement en 2000 à la 24e en 2012, sauf qu’en douze ans, 10 nouveaux « pays » ont été évalués et sont entrés devant elle dans le classement. Comme nous, en moyenne les pays qui nous devançaient en 2000 ont reculé de 12 points (contre 7 points pour la France)...
La France progresse ainsi de la 25e à la 24e place alors même qu'un petit nouveau, le Viet Nam, entre devant nous en 2012 dans PISA . Deux pays passent devant la France (République tchèque et Autriche) mais en revanche quatre pays passent derrière (Islande, Norvège, Danemark et Slovénie)....

Voyons qui sont les premiers: Japon, Corée du Sud (ouais, avec samsung dans les classes ...), Shangaï... Des "pays" qui, bizarrement, sont trèèèès loin de donner dans l'animation pédagogique, mais sont plutôt adeptes de la "force brute"...
On veut parler de la Finlande ? Bonne idée. Les apprenants y sont heureux, le lait et le miel coulent dans l'éducation secondaire (bien aidé par une homogénéité culturelle et un sentiment national des plus développé, choses étira,gemment très rarement soulignées par ses admirateurs...)... mais ensuite ? Fini de rigoler, le réel refoulé présente la facture: a 15 ans, l'orientation est draconienne, et pour aller à l'université, il existe une numerus clausus qui mettrait, en France, les manifesteurs professionnels dans les rues...

Quant à "faire confiance aux élèves", le peu que j'en connait (disons, depuis 1995, 300 chaque année, soit 5700 élèves de collège) me pousse à dire qu'elle n'est justifiée que pour 10 % d'entre eux (je sais, les faits sont têtus).
Quant à la "haine de la technologie", ne rêve pas: nous sommes nombreux a nous payer notre matériel (mac, ipad, MBA, soft...) pour bosser correctement, au moins en sciences.
Quand je vois la misère de ne "universités", je me dis que les moyens techniques décrits dans cet article doivent être utilisés là, et pas dans des écoles primaires ou établissement secondaires ou les (maigres) progrès constatés ne valent pas les millions dépensés.

avatar USB09 | 

Je ne suis pas contre : on comprend toujours mieux un texte imprimé qu'un texte manuscrit.
Et puis ça créé de nouveaux marchés

avatar Stanley Lubrik | 

Quand bien même les tablettes feraient une percée à l'école, on se retrouve avec la nécessité d'avoir une plate-forme commune aux grands 0S, ce qui revient à privilégier une interface tableau blanc /livre interactif agnostique en la matière avec des contenus qui soient diffusés en HTML5 online / offline pour s'accommoder tantôt d'iOS ou OSX, tantôt de Windows ou de Linux / Android , puisqu'il n'y aura jamais une unique passerelle technologique pour la transmission numérique des savoirs. Au vu de certains posts, les expériences actuelles ou passées des uns et des autres sont là pour en témoigner.

A l'iPad séduisant mais coûteux va venir s'opposer une kyrielle de produits aussi légers et économes en batterie, mais x86 en plus de l'offre ARM. Et à des coûts très contenus. L'ASUS T100 a ouvert cette brèche de ce type de tablettes. Pour le coup, il y aura très vite une offre de tablettes 10' où on en aura presque 2 pour le prix d'un iPad de même gabarit. Lesquelles ne sauront que tourner sous Windows, Linux ou Android.
Comme d'habitude, Apple ne saurait faire du volume à des prix tassés en phase avec ce marché de l'Education. sauf à créer un jour une tablette économique avec une motorisation plus light que sur un iPad Air et dans un habillage à matériaux moins nobles, en plus de vouloir rogner sur sa grosse marge usuelle. Après tout, elle a bien su produire un iPhone 5c avec une coque en plastique. L'aluminium chic et cher des iPads n'a ici pas de sens.

Sinon, l'iPad restera un produit expérimental pour quelques établissements scolaires argentés. Ou utilisés via des initiatives individuelles comme celles du DrFatalis.
Il y a des expériences pédagogiques autour du livre interactif numérique à l'image de Didapages ( simple exemple). Et son auteur est passé d'une interface logicielle en Flash à une plate-forme en Iigne. J'ignore s'il a su se débarrasser de Flash pour adopter un environnement en HTML5, mais c'est l'une des grandes voies à suivre pour éviter une grande fragmentation des contenus et pour un savoir réellement diffusable au travers de l'ensemble des OS.

Personnellement, je crois à des nouvelles formes de manuels interactifs via ce canal de diffusion, la page de savoir brut jouxtant celle ouverte aux QCM et autres formes d'annotations. Ainsi, quelque soit la tablette ou le notebook utilisé en classe, l'élève peut réouvrir chez lui le contenu et retravailler dessus quelque soit son type d'équipement informatique personnel ou familial.

Et là, si les éditeurs ne sont pas enclins à suivre la voie d'une plate-forme d'accès généraliste, ce sera à l'Education Nationale de donner l'impulsion en définissant un cadre type. Elle pourrait déjà prendre l'initiative de créer un fork de Chromium en y implémentant des commandes propres aux usages scolaires ou en favorisant la création de modules additionnels allant dans ce sens. Les modules favorisant l'addition régulière de fonctions nouvelles ou leur constante évolution...
Apple devrait faire évoluer son Keynote en ligne par l'ajout de fonctions pédagoqiques. Il manque déjà à ce produit dans cette variante online de pouvoir être manipulé avec les doigts (pour un usage tactile en dehors de l'iPad et sa déclinaison logicielle de Keynote), et contrairement au Powerpoint online que Microsoft a logé dans Onedrive. Il lui manque aussi de savoir gérer des QCM et l'encre numérique (dessin et écriture manuscrite). A la base, c'est une excellente interface facile à prendre en mains qui pourrait servir d'ossature à un nouvel applicatif pour des usages scolaires étendus.

Après, la question se pose de savoir s'il faut favoriser à l'école un verrouillage sur un environnement applicatif exclusif comme le navigateur et pousser à une marche forcée vers le HTML5 ? Ou laisser la porte ouverte à une utilisation plus étendue de l'OS. Une appréciation qui pourrait être laissée au bon vouloir des établissements scolaires ou varier par un double compte utilisateur, l'un plus exclusif que l'autre en matière d'usage.

C'est une simple vision des choses, en ce qui me concerne, rien de plus...

avatar ergu | 

Rendre les élèves plus autonomes, pourquoi pas - l'autonomie fait aussi partie de l'éducation, très bien.

Ma crainte est que ça se fasse au détriment du nombre de prof sur le thème : on a investi une fortune dans du matos high-tech sur lequel l'élève peut quasiment trouver son cours tout seul, on va donc mettre 50 élèves par enseignant qui ne seront présent en classe que la moitié du temps.
A quoi sert un prof en classe puisque le cours est dans la tablette du gamin qui y a accès quand il en a besoin ?
Au mieux, le prof devient une sorte de kiosque à question pour les points vraiment pas compris.

Ce n'est pas ce qui est dit dans l'article, OK mais rien n'empêche de se poser des questions sur les fantasmes que peuvent faire naître chez certains ce genre de technologie.

Catastrophiste ?
Mais non ergu, tu vois le mal partout ?
Allons... Les tablettes n'envoient pas ch... leur ministre de tutelle, elles ne réclament pas d'augmentation, ne sont jamais malades ou absente ou dépressive parce que leurs élèves les ont traitées de tous les noms.

Je ne sais pas vous, mais dans ma boîte depuis quelque temps, c'est la grande mode des formations en e-learning.
C'est formidable, le e_learning, c'est high-tech, c'est moderne, pas besoin d'un formateur, pas besoin d'un local, pas besoin de matos en plus du poste normal du type qui gère sa formation tout seul, plein de petits e-learning de 20 minutes à faire par exemple sur la pause déjeuner ou le soir avant de rentrer chez soi.

Je ne sais pas pourquoi, l'élève qui consulte son cours sur sa tablette quand il le souhaite, ça me fait penser au e-learning en entreprise : pas mauvais en soi, très pratique dans certaines situations mais pas non plus la panacée et certainement pas dénué d'idées... tendancieuses en sous-main.

avatar Le docteur | 

C'est tout à fait ça. Et c'est d'ailleurs la motivation principale, à mon avis.
Moi, ça me fait penser aussi aux cours collectifs sur vidéo dans les clubs de gym "low-cost". On saute en cadence autour d'un écran. Difficile de faire plus tartignole.

avatar Dr Fatalis | 

Rendre les élèves autonomes, bien entendu, c'est nécessaire. Et cela se fait, progressivement.
Au fur et à mesure qu'ils progressent, ils sont de plus en plus autonomes. La classe inversée de Shenmue est un système qui fonctionne en première, utile en terminale, et qui serait excellent dans les premiers cycles universitaires. Je n'en disconvient pas.
Par contre, ce serait catastrophique au niveau collège.

Tout a fait d'accord pour une plate forme commune pour les documents d'enseignement. Je râle de devoir limiter mes manuels gratuits à l'ipad parce qu'il n'existe RIEN de comparable à ibook authors sur les autres plates formes. Je me sens "a la merci" d'Apple, dont les revirements sont bien connus et imprévisibles (hypercard /itools/ idvd/ appleworks/ iweb/ Bento...). Mais rien pour rendre interopérables les contenus. Seul existe le pdf, lisible partout, mais peu interactif et limité.

De plus, il y a un "détail" légal qui deviendrait vite un problème:
Je créé un manuel de biochimie (par exemple) que je veux être libre et gratuit. Je le crée chez moi, sur mon matériel et mon temps libre, il est "a moi", je le licencie comme je veut, avec les conditions que je veux. Il peut être utilisé pour l'enseignement ou que ce soit.

Je créé le même manuel sur une plate forme hypothétique "éducation nationale": il devient propriété de l'état. Je puis demain le retrouvé imprimé (tout est possible) ou vendu (oui) à certains pays, ou même modifié en amputant certains chapitres sur, au hasard, l'évolution moléculaire, afin de ne pas contrevenir aux dogmes religieux en vigueur dans certaines théocraties... Et je ne pourrais rien trouver à y redire.

Ce seul point risque d'en décourager beaucoup...

avatar bobibou | 

Faites le calcul du prix de revient des bouquins de nos chers bambins et vous verrez qu'il est urgent de passer à l'IPad. Sans parler du poids des cartables, marronnier.
Moi je suis passé au mac et à l'Ipad en classe, et je constate un intérêt supérieur pour ma matière (espagnol), même si la production orale n'est pas plus active.
La vidéo, les images interactives, les qcm sur Ipad ont apporté un plus dans mon enseignement, et je me vois mal revenir à mes vieilles photocopies sans âme.
L'inertie de mes collègues fait pitié c'est sûr, mais d'autres profs plus jeunes viendront et auront peut-être la chance de dire à leurs élèves "prenez vos Ipad, je vous envoie le lien pour vos recherches ou la vidéo à analyser ou la question à traiter".
Pour moi (42 ans), c'est trop tard. Mes élèves n'auront pas d'Ipad ! F..K !!

avatar Le docteur | 

Désolé Shenmue, mais Fatalis a raison. Les "nouvelles méthodes pédagogiques" sont à l'œuvre depuis 20-30 ans et pourrissent l'enseignement en France depuis. Les mauvais scores datent de leur arrivée. Point.
Pour ce qui est de l'informatique, on la fait entrer comme un outil magique dans l'enseignement depuis moins de temps, mais de la même manière : des nuls (y compris en informatique) viennent enseigner à ceux qui savent comment manipuler des outils fait sans eux, sans même les consulter et en général totalement débiles.

Si on veut entrer dans le XXIe avec les suceurs de crédit du privé ou les profs "novateurs" qui ne sont en général qu'autant de lécheurs de pompes feignants, stupides et arrogants (avec leurs collègues, pas avec leurs "supérieurs" ni avec "Les Textes" qu'ils citent comme la Sainte Bible à tour de bras) on n'y sera toujours pas au XXIIe (si l'éducation nationale existe encore, aux prises qu'elle est avec ces parasites).

Pendant ce temps-là, les vieux réacs bossent comme des tarés et comme des cons, aussi, pour sauver tes gosses, souvent en utilisant l'informatique de façon intelligente et en se battant pour ça contre les outils tordus qu'on leur refile.
Tu te trompes de cible. Et maintenant si tu confonds un démago technofun avec un bon prof, tu te prépares des surprises.

avatar Stanley Lubrik | 

Excellent !

avatar qsdfg | 

Participation en un jour de chance ?

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