Des dividendes bientôt plus élevés pour les actionnaires ?

Christophe Laporte |
Suite à une rencontre avec le directeur financier d'Apple, Peter Oppenheimer, Katy Huberty estime qu'un 'iPhone mini' est bel et bien dans les tuyaux et qu'Apple pourrait verser davantage de dividendes très prochainement.



Dans une note, dont certains extraits sont publiés sur AppleInsider, l'analyste de Morgan Stanley affirme que l'innovation est toujours une "top priorité" chez Apple. C'est ce qui lui fait croire qu'Apple va étendre prochainement sa gamme d'iPhone et lancer de nouveaux services qui permettront de doper les ventes de ses produits, et par conséquent créer de la valeur.

Elle insiste notamment sur le fait que l'iPhone 4 s'est particulièrement bien vendu pendant les fêtes de fin d'année, ce qui lui laisse à penser que le supposé iPhone mini peut beaucoup apporter à Apple. L'analyste explique que la firme de Cupertino n'a pas changé de cap malgré le changement de CEO et que le Californien se montre confiant dans sa capacité à commercialiser de nouveaux produits et services.

L'autre axe de sa note concerne la politique de dividendes initiée par Tim Cook l'année dernière. Apple verse actuellement un dividende trimestriel de 2,65 dollars par actions, soit un rendement à 2,3 %. La marque à la pomme s'était initialement engagée à reverser 45 milliards de dollars à ses actionnaires sur trois ans. Selon elle, Apple pourrait revoir ce chiffre à la hausse. Elle estime qu'au cours de l'exercice fiscal 2013, Apple pourrait reverser 28 milliards de dollars aux actionnaires, ce qui équivaudrait à un rendement de 6 %.

Sachant qu'Apple a accumulé plus de 40 milliards de dollars de cash depuis mars 2012, cette opération est tout à fait possible, même si cela pose éventuellement quelques difficultés techniques notamment en lien avec le cash qui n'a pas été rapatrié aux États-Unis.
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#AAPL
avatar Ricky McLane | 
@saji_sama : Ouf j'avoue que je t'ai un instant perçu hyper agaçant avec une vision très dogmatique et conventionnelle de l' économie façon "traders" mais je suis rassuré sur ta position finalement factuelle puisque tu as aussi évoqué la possible option pour Apple de racheter ses propres actions (quitte à dilapider du cash, autant le faire "intelligemment") ;)
avatar saji_sama | 
@ricky mclane En fait c’était plus du pragmatisme qu'autre chose, donc je suis pour une vision qui favorise et satisfait les intérêts de chacuns, y compris ceux des actionnaires qui, à mon sens sont vitaux, tant que l'entreprise continue de se developper de manière optimale. Donc content que l'on soit sur la même longueur d'ondes (cf l'article récent) :) https://www.macg.co/news/voir/258955/iprefs-greenlight-capital-gagne-une-manche-face-a-apple#topComment
avatar Ricky McLane | 
@saji_sama : Effectivement, du moment que l'entreprise ne subit pas le marché, reste pérenne et prospère tout en contentant ses actionnaires, ça m'va... Comme toujours c'est juste un problème de "juste milieu".
avatar patrick86 | 
@death_denied : Ce n'est pas impossible, Apple n'a pas vocation à suivre la mode :)
avatar aldomoco | 
Les gros rats passent, les chiens aboient ! Et vice versa ! ... Il faudra me pousser pour que je sorte !
avatar Anonyme (non vérifié) | 
Debione ... Cela ne vient pas d'un développement interne ou de recherche." Je crois qu'on s'est mal compris. Je ne parlais pas pour Apple de grossir et de diversifier elle-même ses labos, mais de destiner une partie de son cash annuel à subventionner, financer, sponsoriser, aider financièrement, tisser des partenariats privilégiés avec d'autres labos tiers, dans des campus, universités, écoles, centres de recherches, studios ou ou start-ups diverses (la liste n'est pas exhaustive). Une partie de son cash, voire la part demandée en surplus part Greenlight pourrait être ainsi investie non pas à l'aveugle mais à tout ce qui pourrait l'intéresser à l'avenir et qui toucherait l'électronique, les services numériques de demain, que ce soit en santé, production et économie d'énergie (coque ou écran photovoltaïque, piles longues durée, etc), design, les multiples interactions H-M (reconnaissances div. commandes gestuelles, vocales... Siri n'est que balbutiant), les recherches sur la bio-technologies et j'en passe... non pas forcément sur des grandes structures mais même sur de petites structures de recherches très inventives, voire un chercheur/dev (et qu'Apple aurait tort de tuer en les rachetant) Non seulement elle constituerait un réseau de recherches tiers qui pourraient intéresser ses produits à un moment ou un autre, mais en plus elle contribuerai à dynamiser des pans entiers de la recherche aux USA. Pour Apple et le hard, je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi. Apple a ceci de particuliers qu'elle vend du hard ET du soft en produit fini. Son approche est globale Le Mac des années 2000 s'accompagnait d'OS X et de suite comme iLife. L'exemple de Plans est symptomatique. Apple aurait pu se satisfaire d'un système de geolocalisation tiers, mais non seulement cela la rendait dépendante mais la géolocalisation et les services liés sont d'une importance extrême, cruciale, pour un mobile.
avatar béber1 | 
Jobs l'a compris tout de suite quand il a voulu faire sa démo promo de l'iPhone. Sans compter tout le marché juteux des commerces et services localisés. C'est pour cela aussi que Google a fini par re-porter Maps sur iOS En fait, on sait aujourd'hui qu'un mobile n'a pas grand attrait s'il n'a pas de contenu et donc de services qui lui donnent une plus-value. Et ce sera pire demain. Le hard seul ne suffit plus Tous les mobiles de demain, qui seront très diversifiés, devront être super-polyvalents et avoir des applications et des fonctionnalités pratiques qui leurs donneront de l'intérêt. Le bracelet pourra donner des indication sur le pouls/pression, température du corps, de l'air/altimètre/baromètre, les kilomètres parcourus/restants, des infos locales en réalités augmentées…Les lunettes des infos sur les personnes croisées, que sais-je Si Apple ne le fait pas, ce seront les autres qui joueront sur ça. Les anciens pays développés savent qu'ils doivent miser sur des productions à plus values, et donc sur la recherche, la matière grise et donc l'enseignements et les centres de recherches. Apple elle-même s'est lancée dans un secteur ultra-dynamique (vaste et qui rapporte beaucoup mais qui est aussi ultra-compétitif. Les seuls avantages se feront sur l'avance hi-tech dans de nombreux domaines d'applications. Observer et faire au besoin un rachat occasionnel ne suffira plus du tout. Il faut ouvrir des tas de voies de recherches en collaborations/partenariats divers (Voir Samsung et LG sur l'Oled). L'exemple de Fingerworks est un bon exemple à ce sujet. Apple a eu un partenariat privilégié pendant des années avec cette startup pour élaborer ses trackpads de portables. C'est seulement quand le multitouch est devenu indispensable, que la boite a été rachetée. Apple a bien des manière d'utiliser intelligemment son cash.

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