Orange devrait rapidement sortir un nouveau décodeur TV si l’on en croit… Orange. Le fournisseur d’accès à internet a en effet accidentellement publié une image qui présente les différents décodeurs proposés à ses abonnés, dont un nouveau modèle qui n’existe pas encore au catalogue. Ce plus petit appareil au design proche des Livebox récentes pourrait sortir rapidement, peut-être même dès cette semaine, puisqu’Orange devrait renouveler ses offres commerciales.

Ce décodeur n’est pas tout à fait nouveau : on l’a déjà croisé en Pologne. Orange y commercialise depuis l’automne un décodeur TV basé sur le design avec tissu des récentes Livebox et surtout sur Android TV, une première. Jusque-là, l’entreprise française développait son propre système d’exploitation et ce choix est un changement de stratégie intéressant. Cela dit, il se pourrait que la version proposée en France reste sur le système maison.

Orange passe peu à peu à Android TV… sauf en France

Quoi qu’il en soit, le décodeur TV actuel remonte à 2018 et il commence à accuser le poids des années. Le nouveau devrait être plus compact, plus puissant et sûrement plus rapide à l’usage, avec peut-être quelques nouvelles fonctionnalités à faire valoir. Si tout va bien, on devrait rapidement en savoir plus.

Mise à jour le 10/04/2024 10:01 : le décodeur TV ne tournerait pas forcément sous Android TV pour le marché français, l’article a été mis à jour en conséquence.

Les iMac M3 tardent à s'afficher sur le refurb en France mais une promotion sur le point de s'achever chez la Fnac et Darty permet d'obtenir cette machine avec un prix aménagé. Certains des modèles en question sont intéressants sur leur configuration.

• iMac M3 (CPU 8 cœurs GPU 10 cœurs) en 8/256 Go à 1 699 € (-130 €). Idem chez Darty
• iMac M3 (CPU 8 cœurs GPU 10 cœurs) en 8/512 Go à 1 909 € (-150 €). Idem chez Darty
• iMac M3 (CPU 8 cœurs GPU 10 cœurs) en 16/512 Go à 2 125 € (-164 €). Idem chez Darty
• iMac M3 (CPU 8 cœurs GPU 10 cœurs) en 16/2 To à 2 769 € (-210 €). Idem chez Darty
• iMac M3 (CPU 8 cœurs GPU 10 cœurs) en 16/1 To à 2 339 € (-180 €). Idem chez Darty

Amazon a également des prix (un peu) réduits sur d'autres configurations.

• iMac M3 (CPU 8 cœurs GPU 8 cœurs) en 8/256 Go à 1 516 € (-83 €)
• iMac M3 (CPU 8 cœurs GPU 10 cœurs) en 8/512 Go à 1 990 € (-69 €)
• iMac M3 (CPU 8 cœurs GPU 10 cœurs) en 8/512 Go à 1 953 € (-106 €)
• iMac M3 (CPU 8 cœurs GPU 10 cœurs) en 8/512 Go à 1 959 € (-100 €)

Test de l’iMac 24” M3 : ce qu’il reste d’entre nous

Il y aura finalement une troisième usine TSMC en Arizona grâce à la mansuétude financière du gouvernement américain. Celui-ci subventionne également des usines d'Intel et prochainement de Samsung pour faire fabriquer plus de processeurs aux États-Unis.

TSMC a déjà deux énormes chantiers en Arizona. Une première usine qui devrait commencer à produire de grands volumes de puces au premier semestre 2025 et une seconde qui suivra à l'horizon 2028. La troisième devrait se mettre en branle en 2030.

Ces toutes premières installation du fournisseur d'Apple, Nvidia, AMD ou Qualcomm sur le sol américain avaient toutefois comme défaut de ne pas travailler sur les processeurs les plus avancés, aux finesses de gravures les plus petites. La seconde usine va finalement produire des puces gravées à 2 nm, voire au-delà en fonction des besoins des clients. Ce ne sera peut-être plus la crème de la crème d'ici 2028 et 2030 (l'A17 Pro des iPhone 15 Pro est en 3 nm) mais c'est un engagement sur des techniques plus pointues et qui restaient exclusives aux installations taïwanaises.

N3 : TSMC affine la gravure pour relancer l’innovation

Le gouvernement américain va apporter à TSMC une subvention de 6,6 milliards de dollars et lui accorder un prêt à taux réduit de 5 milliards supplémentaires. L'investissement de TSMC pour s'implanter aux États-Unis passe de 25 à 65 milliards de dollars. Cela devrait se traduire par 6 000 emplois stables — plus quelque 20 000 pendant les opérations de construction — et l'arrivée sur place de 14 sous-traitants.

TSMC : Joe Biden et Tim Cook célèbrent les futures puces « Made in America »

TSMC n'est le seul à profiter de cette manne qui s'inscrit dans le Chips and Science Act. Voté en 2022, il entend redonner aux États-Unis une sécurité dans son approvisionnement en semiconducteurs et ne plus dépendre des installations en Asie ainsi que des aléas sanitaires ou géopolitiques.

Intel a obtenu 8 milliards de dollars de subventions et un prêt allant jusqu'à 11 milliards pour développer aussi ses capacités américaines de production. Enfin, ces prochains jours, c'est Samsung, autre grand fondeur, qui devrait obtenir pour 6,6 milliards de dollars d'aides afin d'étendre sa présence au Texas, avec 4 nouvelles usines et un centre de R&D. Un autre futur lieu de production devrait être dévoilé. Samsung totaliserait 44 milliards d'investissements sur le sol américain dans le cadre de cette initiative gouvernementale.

Canalys et IDC n'ont pas partout les mêmes chiffres pour les livraisons de PC au premier trimestre 2024 mais ils font un constat identique d'un regain et d'une reprise du côté d'Apple.

Afficher de meilleurs chiffres pour ce début d'année n'est pas si difficile au vu des très mauvais qui furent enregistrés il y a un an, exprime en substance IDC dans son compte-rendu des ventes mondiales entre janvier et mars. Avec Canalys qui produit sa propre analyse, IDC note une reprise des ventes tangible en dépit d'un marasme côté chinois.

IDC a comptabilisé 59,8 millions de PC portables et de bureau distribués, Canalys en a pointé 57,2 millions. Une petite progression annuelle de 1,5 % pour l'un et de 3,2 % pour l'autre. On voit au passage avec Canalys le poids écrasant de la catégorie des portables face à celles des machines sédentaires : respectivement 45,1 et 12,1 millions d'unités.

Le trio de tête dans les deux études comprend Lenovo, HP et Dell, avec une progression annuelle pour les deux premiers et un recul pour le texan. Apple se place en quatrième position avec à peu près deux fois moins de machines distribuées que Dell : 4,8 millions chez IDC (+14,6 % sur un an) et 5,3 millions chez Canalys (+2,5 %). Les derniers MacBook Air M3 auraient soufflé dans les voiles juste avant la fin du trimestre.

Sur cette même période d'il y a un an et sur une bonne partie de 2023, les ventes de Mac avaient très sérieusement décroché, le soufflé des premiers modèles Apple Silicon était bien retombé. Une observation de répit en ce début d'année qu'on attend de voir confirmée par l'annonce des résultats trimestriels de la Pomme prévus le 2 mai.

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IDC comme Canalys affichent un certain optimisme pour 2024, grâce en particulier à l'acronyme magique « AI » qui pollinise les PC et la dernière version de Windows avec force promesses sur des capacités inédites. Ce serait la nouvelle source de croissance d'une industrie où les ruptures technologiques sont devenues rares.

Surface Pro 10 et Laptop 6 : Microsoft dévoile ses premiers PC « boostés à l’IA »

Amazon et la Fnac ont deux promotions intéressantes sur un MacBook Air 13" M2 doté de 512 Go de SSD. Chez Amazon la configuration avec 8 Go de mémoire est descendue à son meilleur prix de 1 279 € (coloris minuit). C'est 150 € de moins que sur l'Apple Store où ce modèle reste en vente.

Si on cherche moins le prix et plus d'équilibre entre la RAM et le SSD, la Fnac a toujours une configuration 16/512 Go pour 1 429 € (coloris minuit aussi). C'est le tarif normalement pour moitié moins de RAM.

Détail, le modèle d'Amazon a un M2 avec CPU 8 cœurs et GPU 10 cœurs, celui de la Fnac a le GPU de 8 cœurs. Si cela revêt une importance pour vous.

Kevin Lynch met un pied dans la division IA d'Apple tout en gardant l'autre dans celle de l'Apple Watch. L'homme avait fait entre temps un long séjour au sein de Titan, le défunt projet d'automobile d'Apple.

Son nom n'apparait pas dans la page des principaux dirigeants d'Apple mais Kevin Lynch va finir par y avoir sa photo à force d'aller d'équipe en équipe pour occuper un rôle qui s'apparente à celui d'un pompier ou plombier.

D'après Bloomberg, le Vice President of Technology, titre assez fourre-tout, a rejoint l'équipe IA d'Apple où il dépend de son patron John Giannandrea. Depuis 2021, Lynch travaillait simultanément sur l'Apple Watch sous les ordres de Jeff Williams — un produit pour lequel il avait été débauché d'Adobe — et sur Titan.

Il avait été placé dans ce projet d'automobile pour sa partie logicielle, alors que ce chantier d'une voiture électrique autonome paraissait déjà mal engagé. Lynch prit ensuite du grade mais John Giannandrea restait aux commandes.

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Malgré cette incursion dans l'équipe IA, Lynch reste impliqué dans le développement des Apple Watch, toujours sous la supervision de Williams. Les raisons de ce double emploi ne sont pas connues mais des contacts de Bloomberg spéculent sur la nécessité de remettre de l'ordre dans les efforts d'Apple sur l'intelligence artificielle. Un domaine où la Pomme donne le sentiment d'avoir loupé un gros épisode. Et Lynch aurait ce profil de la personne que l'on appelle pour remettre les choses d'équerre.

De la première hypothèse découle une seconde. Si d'aventure John Giannandrea devait prendre le large — c'est lui qui est supposé proposer et conduire la stratégie IA d'Apple depuis plus de 5 ans, une éternité dans le secteur — Lynch pourrait lui succéder. Et accrocher son portrait dans la galerie des dirigeants d'Apple.

En mars 2018, l’ingénieur d’Apple Walter Huang est mort au volant de sa Tesla Model X à la suite d’un accident de la route. L’enquête a révélé que la voiture était en mode Autopilot et que l’homme était probablement en train de jouer à un jeu sur son téléphone. Tesla a visiblement réglé l’affaire à l’amiable, s’évitant ainsi un long procès sur le rôle qu’a pu jouer sa technologie d’aide à la conduite dans le crash.

Un document a révélé cet accord en début de semaine, sans divulguer le montant négocié. La Tesla du conducteur avait foncé dans une barrière d’autoroute à 114 km/h au niveau de Mountain View, en Californie. La voiture aurait été trompée par une ligne de voie décrite par les avocats de Tesla comme « effacée et presque oblitérée ». Le véhicule a alors dévié pour suivre une ligne plus claire sur la gauche avant d’entrer dans une barrière de sécurité.

Une des questions primordiales du procès aurait été de savoir si Tesla avait suffisamment prévenu ses clients par rapport aux faiblesses de son Autopilot. L’entreprise affirme qu’elle mentionne de manière très claire que les conducteurs doivent toujours avoir les mains sur le volant, ce qui n’était pas le cas de Walter Huang. Dans son manuel, Tesla explique que sa technologie peut ne pas fonctionner correctement lorsqu'elle n'est pas en mesure de déterminer avec précision le marquage ou quand une lumière vive interfère avec la vue de la caméra.

Si l’accord de l’affaire Huang n’a pas été validé par un juge, les avocats de Tesla affirment que les deux parties ont signé. Selon le Washington Post, l’Autopilot a été en lien avec 700 accidents depuis 2019, dont au moins 19 mortels. Tesla a jusqu’à présent remporté ses procès à ce sujet, avec une nouvelle victoire l’année dernière. Le vent pourrait tourner : le fabricant va devoir faire face à d’autres procès similaires dans les mois qui viennent.