iMazing 3 : le puissant gestionnaire d’iPhone et d’iPad se modernise

Stéphane Moussie |

Après avoir vécu une longue carrière, iMazing 2 laisse sa place à iMazing 3. Disponible sur macOS et Windows, le puissant gestionnaire d’appareils mobiles Apple a été revu de fond en comble. Son interface a été rafraichie, tout comme son code.

iMazing 3. Image MacGeneration.

iMazing 3 joue toujours le rôle de boîte à outils pour gérer finement son iPhone, son iPad, son Apple TV, son iPod ou, c’est nouveau, son Vision Pro. L’application se destine à ceux qui veulent contrôler leur appareil Apple avec plus d’options ou de facilité qu’avec le Finder ou iTunes. L’éditeur suisse DigiDNA a ajouté de nouvelles sections pour simplifier l’utilisation (Découvrir, Appareils, Outils) et apporté diverses améliorations aux outils existants.

iMazing 3 permet entre autres de faire des sauvegardes complètes ou partielles (on peut sauvegarder des applications individuelles), des transferts rapides de fichiers, des exports de photos ou d’autres éléments, des mises à jour, ou encore d’avoir des informations détaillées sur ses terminaux, dont l’état de leur batterie. Il y a aussi une facette dévolue aux entreprises avec des outils d’administration.

iMazing 3. Image MacGeneration.

L’application est en partie gratuite. Vous pouvez par exemple sauvegarder vos terminaux ou transférer jusqu’à 100 fichiers sans frais. Pour débloquer l’intégralité des outils, plusieurs offres sont disponibles. La licence perpétuelle pour un appareil coûte 44,99 € (le tarif est dégressif pour plusieurs appareils). Autrement, des abonnements débutent à 39,99 €/an pour cinq appareils. Des formules spéciales pour les entreprises sont également proposées.

Les utilisateurs d’iMazing 2 qui ont acquis leur licence après le 20 octobre 2020 peuvent passer à iMazing 3 sans rien débourser. Pour les autres, une remise promotionnelle de mise à niveau est disponible.

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Studio génère un site local sous WordPress en un temps record

Nicolas Furno |

Studio est une nouvelle app pour le Mac conçue par Automattic, l’entreprise qui gère WordPress.com et bien d’autres projets. Son rôle est de créer un site web local, qui tourne évidemment sous WordPress, en un temps record pour simplifier le développement de nouveaux sites. L’idée n’est pas nouvelle, c’est la méthode utilisée pour gérer ce site en local qui l’est. Au lieu d’installer un serveur PHP, indispensable au CMS, et tout le nécessaire pour le faire tourner, Studio repose sur le projet Playground, qui consiste à faire tourner WordPress directement dans un navigateur web.

Grâce à cet ajout, créer un site WordPress en local n’a jamais été aussi rapide. On lui donne un titre, on choisit un emplacement pour stocker les fichiers et quelques secondes plus tard, le site est prêt à l’emploi. Il peut alors s’afficher dans n’importe quel navigateur sur l’ordinateur utilisé, grâce à une URL locale, et on peut commencer à modifier le site. Même si WordPress est modifié pour fonctionner via Playground, notamment pour que la base de données soit au format SQLite plus facile à gérer localement, il s’agit du CMS complet avec toutes ses fonctionnalités.

Studio en action : l’interface de l’app sert uniquement à créer des sites et ouvrir les pages d’administration dans le navigateur, ou alors les fichiers sur lequel le site repose dans le Finder, un éditeur de code ou le terminal. Image MacGeneration.

Le développement local peut ainsi servir à créer la structure et remplir le contenu d’un site qui repose sur l’un des thèmes par défaut, éventuellement modifié avec l’interface visuelle. On peut aussi utiliser Studio pour développer des thèmes et modules, avec un accès complet au code et l’accès à l’interface standard du CMS. La transition vers un serveur web, pour publier le site créé dans Studio, se fait en toute simplicité si on veut bien utiliser le service d’hébergement WordPress.com. Il faut alors saisir ses identifiants dans les réglages et d’un clic, on retrouvera son site en ligne.

Ce n’est toutefois pas une obligation, puisque Studio repose sur un WordPress au complet. Vous pouvez très bien préparer le site sur votre Mac, puis utiliser le dossier généré par l’app en guise de base pour l‘envoyer sur le serveur web. Il faudra aussi transférer les données dans la base de données MySQL, le plus simple étant alors peut-être de passer par l’outil d’export et import intégré au CMS. La solution clé en mains proposée par Automattic est évidemment la plus facile à mettre en œuvre, d’autant que les changements apportés côté Studio sont automatiquement synchronisés avec le serveur.

Studio est une app gratuite et open-source, dont le code source est distribué sur GitHub. Sous le capot, on est sur des technologies du web avec une majorité de code en TypeScript, une variante de JavaScript, qui tourne grâce à Electron. Réservée à macOS pour le moment, elle sera proposée aux utilisateurs de Windows dans un deuxième temps. L’interface est traduite en français et macOS 10.15 (Catalina) est nécessaire au minimum.

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Vente flash sur de gros MacBook Pro M3 Max et iMac M3

Florian Innocente |

La Fnac a relancé une vente flash sur des MacBook Pro 14 et 16" équipés de M3 Pro et M3 Max ainsi que des iMac génération M3. Les réductions sont intéressantes alors que ces modèles ne sont toujours pas arrivés sur le refurb pour espérer mieux.

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Un Mini PC (très) inspiré des Macintosh chez Ayaneo

Pierre Dandumont |

La société Ayaneo vient de mettre en vente son Mini PC AM01, après une campagne de financement participatif. Et nous en parlons pour une raison purement esthétique : cet ordinateur compact s'inspire ouvertement des premiers Macintosh des années 80.

Le Mini PC (la partie noire n'est pas un écran).

Le boîtier de 132 x 132 x 60 mm peut soit être placé à la verticale — pour ressembler à un Macintosh — soit à plat. Il intègre deux processeurs (au choix). Le premier est un rien daté mais toujours vaillant en 2024 : le Ryzen 7 5800U. C'est un modèle basse consommation basé sur Zen 3 et doté de huit cœurs (seize threads) à 1,9 GHz (4,4 GHz au maximum). Il intègre un GPU de la famille Vega et la consommation est réglable, de 10 à 25 W. Le second CPU est une version d'entrée de gamme, bien plus ancienne : un Ryzen 3 3200U (Zen 1) avec seulement deux cœurs (quatre threads), ce qui est franchement limité en 2024, et un GPU Vega 3.

Le Mini PC peut recevoir 64 Go de RAM (avec deux emplacements SO-DIMM DDR4), dispose d'un emplacement M.2 (PCIe 3.0 ou SATA) et d'un emplacement SATA pour un SSD ou un disque dur 2,5 pouces. La connectique reste classique : une prise USB-C (5 Gb/s), trois prises USB-A (10 Gb/s), une prise USB 2.0 anachronique et deux sorties vidéo (HDMI 2.0 et DIsplayPort 1.4). Pour les communications, il intègre de l'Ethernet à 1 Gb/s, et du Wi-Fi 6 (sur la version avec un Ryzen 7) ou 5 (sur le Ryzen 3). La consommation maximale est annoncée à 84 W (c'est la puissance de l'alimentation externe), avec 35 W pour la carte mère.

Il peut être placé à plat.

Si Ayaneo a décidé de mettre des composants assez datés en se concentrant sur le design, la machine a tout de même l'avantage d'être vendue à un prix correct : dès 200 $ pour la version la plus basique — avec 8 Go de RAM et 256 Go de stockage, comme un Mac mini — et 270 $ pour la version barebone équipée d'un Ryzen 7 (sans mémoire ni stockage). La variante équipée du Ryzen 7, de 16 Go de RAM et d'un SSD de 512 Go, elle, vaut 360 $. Attention, malgré l'esthétique très Apple, le PC fonctionne évidemment sous Windows 11.

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Qualcomm dévoile un peu plus ses Snapdragon X, avec plusieurs variantes Elite et Plus

Pierre Dandumont |

Depuis quelques années maintenant, Qualcomm vend du rêve aux utilisateurs de Windows : le Snapdragon X Elite va enfin permettre le décollage des PC à base d'ARM, après un lancement raté en 2012 (qui se souvient de Windows RT ?) et un Windows 10 (et maintenant 11) plombé par des systèmes sur puce anémiques depuis 2017.

Le nouveau venu, le Snapdragon X Plus.

Le Snapdragon X Elite est issu des travaux de Nuvia, une start-up fondée par des anciens d'Apple, et la nouvelle puce doit offrir des performances du même ordre que l'Apple M3. Mais nous devrions maintenant dire « les » nouvelles puces : il y a quatre déclinaisons. Ne vous attendez pas à des choses comme Pro, Max ou Ultra, Qualcomm a choisi la même approche qu'Intel et AMD : des noms peu compréhensibles pour ses puces.

Ce n'est même pas de la moquerie par rapport à une gamme Apple très simplifiée sur les noms : qui va arriver à deviner si un Snapdragon X1E-80-100 est mieux (ou pas) qu'un Snapdragon X1P-64-100 ? Pour faire « simple », voici les explications : Snapdragon X est le nom de la gamme, le 1 indique qu'il s'agit de la première génération, la lettre qui suit indique qu'il s'agit d'un Elite (E) ou un Plus (P), moins rapide. La valeur numérique qui suit donne le positionnement dans la gamme : un modèle 80 est donc mieux qu'un 64. Enfin, le -100 est réservé selon Qualcomm, donc ne sert à rien actuellement.

Pourquoi, Qualcomm, pourquoi ?

Quatre variantes

Reprenons la gamme. Les trois premiers sont des Snapdragon X Elite, dotés de douze cœurs. Le modèle 84 a une fréquence de 3,8 GHz (4,2 GHz au mieux, sur deux cœurs), le 80 une fréquence de 3,4 GHz (4 GHz au mieux) et le modèle 78 a une fréquence de 3,4 GHz, sans Turbo. Les trois variantes ont le même NPU (qui atteint 45 TOPS), utilisent la même mémoire (de la LPDDR5X-8448) mais diffèrent sur le GPU. Le premier atteint 4,6 téraflops (du même ordre qu'une puce M3), les deux autres se limitent à 3,8 téraflops (une valeur plus proche d'une puce M2). Le seul Snapdragon X Plus de la vague de lancement se contente de dix cœurs à 3,4 GHz, avec le même GPU (3,8 téraflops), le même NPU et la même mémoire.

Quelques avantages des puces.

Qualcomm met évidemment en avant ce qu'Apple ne propose pas : l'encodage en AV1, la possibilité de prendre en charge trois écrans 4K (ou deux écrans 5K) ou la présence de la 5G et du Wi-Fi 7.

Le problème de Windows et de la consommation

Qualcomm va tout de même encore faire face à deux problèmes : Windows et la consommation. Pour cette dernière, Qualcomm ne donne pas de valeurs pour le TDP, mais la présence de dix ou douze cœurs performants sans variantes basse consommation sous-entend que la marque est plus proche d'une puce M3 Pro que d'une puce M3. Et les précédents retours montraient des PC pensés pour un TDP de l'ordre de 20 à 30 W, quand les Mac à base de puce M3 sont sous les 15 W pour permettre un refroidissement passif. Qualcomm tend d'ailleurs à comparer ses puces à celles d'Intel ou AMD, ce qui est logique dans un sens : ils sont en compétition avec eux, et pas directement avec les puces Apple M3 ou M3 Pro.

Le cas de Windows est plus compliqué : si l'arrivée de Chrome en natif est une bonne nouvelle, les applications compatibles ARM restent rares dans l'absolu. Pour ceux qui se contentent d'un navigateur et des logiciels de bureautique les plus classiques (en gros, Microsoft Office), un PC sous Windows 11 ARM devrait suffire : les Snapdragon X ont assez de punch pour (enfin) proposer des PC fluides et performants. Mais pour tous les autres, le problème de l'émulation x86 va rester un problème : même avec des puces rapides, les pertes restent élevées. Qualcomm a beau mettre en avant la possibilité de jouer à Baldur's Gate 3, c'est tout de même un peu vain : il semble fluide en 1080p à 30 images/s, pas de quoi pavoiser, sauf si la PlayStation 4 de 2013 est votre référence. Sur ce point, Apple garde une certaine avance : en plus d'avoir un émulateur efficace (Rosetta 2), les développeurs ont suivi parce qu'Apple a avancé à marche forcée. Mais dans le monde PC, le x86 est la norme et devrait le rester pour longtemps.

Enfin, une question se pose toujours : comment les PC à base de Snapdragon X se placeront-ils d'un point de vue financier ? Il est difficile d'y répondre, mais Qualcomm semble viser un segment proche de celui des MacBook Air, donc entre 1 000 et 1 500 € à la grosse louche. Un prix qui a un avantage : les PC devraient être bien équipés et bien construits, en plus d'être réactifs. Reste à voir si cette vague de PC attendue cet été sera suffisante pour que les puces ARM grappillent quelques parts de marché dans le domaine des PC.

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De nouvelles variantes pour les Raspberry Pi

Pierre Dandumont |

Certains attendaient une version avec 16 Go de RAM du Raspberry Pi 5 ou un Module Compute basé sur le Raspberry Pi 5, mais la fondation vient de lancer plusieurs nouvelles variantes du Raspberry Pi Compute Module 4S. Cette version est très particulière : elle reprend le format physique des anciens Module Compute (similaires à une barrette de RAM SO-DIMM) avec les composants d'un Raspberry Pi 4. Elle est proposée en parallèle d'une version plus moderne du Module Compute et vise essentiellement les sociétés qui veulent un peu plus de puissance pour des appareils équipés d'un Module Compute à base de Raspberry Pi 3.

Le modèle 4S, avec l'ancien format.

La philosophie des Module Compute est simple : la carte principale comprend le système sur puce, de la RAM et éventuellement du stockage. Tout le reste (connecteurs USB, lecteurs de cartes, etc.) est placé sur une carte fille. L'intérêt est évident : les fabricants de matériel peuvent se contenter des composants nécessaires à un projet précis pour permettre à leurs clients de choisir la carte adaptée. Les Module Compute ont une prise en charge très longue de la part de la fondation (la production est prévue au moins jusqu'en janvier 2034) et la nouveauté du jour est simple : plus d'options pour la mémoire vive.

Le Module Compute 4S existe en effet maintenant avec de nombreuses options : 1 Go (la capacité d'origine), 2 Go, 4 Go et 8 Go de RAM. Ensuite, chaque variante existe avec 0 Go (4S Lite), 8 Go, 16 Go ou 32 Go de mémoire eMMC. La version sans stockage nécessite évidemment une carte fille qui intègre du stockage ou un emplacement (micro)SD, ce qui n'est pas systématique. Question prix, il varie de 25 $ (1 Go de RAM sans stockage) à 75 $ (8 Go de RAM, 32 Go de stockage).

Une carte à la crème : le Raspberry Pi 5 vaut-il encore le coup ?

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L'Union européenne grave dans le marbre le droit à la réparation et étend les garanties

Florian Innocente |

Le Parlement européen a adopté un ensemble de mesures pour le « droit à la réparation ». Il s'agit d'encourager les consommateurs à faire réparer un produit défectueux plutôt que d'en changer pour un neuf et d'imposer des obligations aux fabricants.

Le Parlement européen a adopté hier à une quasi-unanimité (584 voix pour, 3 contre et 14 abstentions) la directive du "Droit à la réparation". Avec comme objectif de réorienter les consommateurs et les fabricants vers la réparation en cas de problème plutôt que de remplacer par du neuf lorsque cela peut être évité.

Ces règles entendent d'abord accorder aux consommateurs une année de garantie en plus de la durée légale habituelle, s'ils décident de faire réparer leur produit. Concrètement, si un problème survient durant la période de garantie légale, et que le consommateur opte pour une réparation plutôt qu'un remplacement à neuf, sa garantie se verra prolongée de 12 mois. Ce qui ferait un total de 3 ans de couverture légale.

Image : Apple.

Lorsque la garantie légale expire, le fabricant sera tenu de réparer — dans la mesure où cela est techniquement possible — un produit courant (smartphone, tablette, appareil d'électroménager… la liste pourrait être étendue au fil du temps). Le consommateur sera en droit de demander un appareil de prêt pendant que le sien est en réparation, et s'il ne peut pas être réparé, il pourra opter pour un équivalent en version reconditionnée.

Les fabricants vont être tenus de proposer des pièces détachées et des outils à des « tarifs raisonnables » et il leur sera interdit « d'utiliser des obstacles contractuels, matériels ou logiciels à la réparation, tels que les obstacles à l'utilisation de pièces détachées d'occasion, compatibles et imprimées en 3D par des réparateurs indépendants, conformément à la législation applicable ». Interdiction également de refuser de faire une réparation au prétexte que le produit est déjà passé entre d'autres mains ou pour des raisons économiques.

Les fabricants devront également publier des informations sur le coût de leur service de réparation et le prix indicatif des opérations les plus courantes. Une plateforme européenne de réparation, avec des sections pour chaque pays de l'Union, va voir le jour pour recenser des réparateurs, ateliers spécialisés, associations, etc. Les spécialistes du domaine pourront s'y référencer afin de donner une visibilité à leur activité.

Les États seront tenus de prendre, au moins, une mesure de promotion de la réparation (bons de réparation, fonds pour la réparation ou soutien à des initiatives locales de réparation) et l'Union européenne pourra les aider financièrement. La France, par exemple, a déjà mis en place un bonus réparation pour participer aux frais d'une dépense de SAV. Une mesure qui peut être intéressante… sauf si les réparateurs sautent sur l'occasion pour augmenter leurs tarifs.

Les états membres ont maintenant deux ans pour inscrire cette directive dans leur réglementation nationale. Ces avancées ont été saluées par des représentants de consommateurs ou de réparateurs indépendants qui ont toutefois pointé quelques insuffisances.

Peut mieux faire

La coalition Right to Repair Europe en liste plusieurs. Parmi elles il y a le fait que ne sont pas pris en compte des produits achetés par des entreprises, uniquement par les particuliers. Et que d'autres catégories de produits manquent à l'appel, même si celles couvertes sont déjà variées (électroménager, informatique, smartphones, tablettes, etc.).

Crédit : Right to Repair Europe.

Pointé du doigt ensuite, le flou autour de la définition de « prix raisonnable » pour les pièces détachées. La coalition explique qu'à partir d'un certain seuil tarifaire, le consommateur ne sera pas intéressé par une réparation :

La plupart des gens n'envisageront une réparation que si le coût total de la réparation est inférieur de 30 à 40 % de la valeur du produit […] Pour que la réparation reste en dessous du seuil critique, il est raisonnable d'estimer que le prix des pièces détachées doit rester inférieur à 15/20 % du prix du produit.

Plus généralement, la coalition juge que le texte manque encore d'ambition pour changer les choses en profondeur, d'autant que les États ont deux ans devant eux pour le mettre en œuvre. Même son de cloche chez iFixit — par ailleurs membre de ce groupe — qui se félicite de l'interdiction de la sérialisation des pièces détachées :

C’est une très bonne nouvelle que l’Europe fasse un nouveau pas en faveur de la réparabilité. L’interdiction de l'appariement des pièces constitue une avancée significative, même si elle mérite d’être toutefois nuancée. En effet, certains fabricants pourraient invoquer des motifs de sécurité pour justifier cette interdiction, même si des marques comme Apple commencent timidement à s’y conformer.

La notion de prix demeure également un enjeu crucial bien que sa définition soit encore floue. Enfin, nous devrons nous assurer que les critères fixés garantissent des solutions de réparations accessibles à tous, ce que permettait l’indice de réparabilité français qui devrait s’effacer au profit de celui de la législation européenne.

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