« Les produits Apple sont une aubaine pour le monde de l'entreprise et de l'éducation »

Stéphane Moussie |

25 milliards de dollars, c'est ce que pèse le monde de l'entreprise dans le chiffre d'affaires annuel d'Apple. C'est faible dans l'absolu — le CA 2015 fut de 233 milliards — mais c'est en progression de 40 % sur un an.

Le partenariat avec IBM a-t-il entraîné un essor des produits Apple en entreprise ? La confrontation avec le FBI a-t-elle eu un impact sur la réputation d'Apple ? Nous avons posé ces questions à Yoann Gini, consultant et formateur certifié, qui nous explique également la démarche derrière son service de DSI externalisée récemment lancé.

Yoann Gini est également l'auteur d'un livre sur OS X Server édité par MacGeneration

MacGeneration : Le FBI a fini par déverrouiller l'iPhone 5c du tueur de San Bernardino, mais après des semaines de recherche et de bataille contre Apple. De plus, la méthode employée ne fonctionne pas avec les iPhone plus récents. Au bout du compte, est-ce que cette affaire n'est pas une excellente campagne marketing — involontaire — pour Apple auprès des directions des systèmes d'information (DSI) ?

Yoann Gini : Dans les milieux à forte implication sécuritaire, iOS avait déjà fait ses preuves. Par exemple, d'après les informations à ma disposition, l’OTAN avait formellement interdit l’usage d’Android dans ses bureaux au bénéfice d’iOS (je ne sais pas si c’est toujours le cas aujourd'hui). Seuls les DSI ayant des problèmes de territorialité et ayant mal lu la documentation du MDM (mobile device management, logiciel permettant de gérer une flotte d'appareils, ndlr) ont des problèmes avec iOS aujourd’hui.

Avec cette affaire du FBI, Apple étend effectivement sa notoriété auprès des DSI moins impliqués dans la sécurité et auprès du grand public, et c’est une bonne chose !

Il faut rappeler que l'iPhone 5c en question était un appareil professionnel appartenant au comté de San Bernardino, l'employeur du terroriste. Cet iPhone n'était pas configuré avec un MDM. Est-ce que ça t'étonne qu'une administration publique ne gère pas les appareils de ses employés avec un MDM ? Qu'est-ce que cela aurait changé si cet iPhone avait été administré de la sorte ?

Ça ne m’étonne pas, ici comme ailleurs les organisations privées et publiques sont à la traine sur la gestion de terminaux mobiles. Les équipes IT ont toujours du mal à se faire aux nouvelles pratiques et quand il est question de réfléchir avec autre chose que des GPO (stratégies de groupe, ndlr) Windows, ça devient toujours compliqué. Surtout que le côté anti Apple est encore présent aujourd’hui.

Dans le cas qui nous intéresse, disposer d’un MDM aurait tout simplement permis à l’entreprise de déverrouiller l’iPhone en un clic et sans aucune perte de données.

Pourquoi ce côté « anti Apple » est-il toujours présent aujourd'hui ? Est-ce qu'Apple n'en fait pas assez ou s'y prend mal pour avoir les faveurs des DSI ?

Apple a fait ce qu’il faut et s’y prend bien auprès des DSI. Le problème c’est le refus de la formation de la part des informaticiens. Cette tendance n’est pas propre au monde PC, c’est exactement la même chose dans le monde Apple.

Prenez un IT habitué à faire du Mac depuis des années et parlez-lui de flotte d’iPad et de MDM, il vous dira qu’il n’est pas là pour jouer. Proposez-lui de se former à la gestion de terminaux Apple avec l’aide des programmes VPP (programme d'achat d'apps en volume, ndlr), DEP et d’un MDM et il vous dira qu’il ne voit vraiment pas l’intérêt. C’est la même chose dans le monde PC.

Image Apple

Une partie de ton travail est donc aussi de faire de l'évangélisation en faveur des produits Apple ?

Pas forcément en faveur des produits Apple, mais d’une informatique raisonnée. Le système d’information d’une entreprise est un réseau complexe qui va coûter de l’argent à l’origine, durant son fonctionnement, et s’il est bien conçu il va en rapporter également.

Mon travail en tant que DSI conseil est d’expliquer à mes clients les choix stratégiques dans leur gestion de l’information numérique. Pour qu’à la fin, l’outil informatique soit vu comme un avantage et non une contrainte.

En cela, les produits Apple sont une aubaine. Ils ne coûtent quasiment rien à l’exploitation, la majorité des logiciels nécessaires à leur gestion en PME sont gratuits et ils offrent un confort de fonctionnement pour l’utilisateur final qui est inégalable. Si l’entreprise investit correctement dans la formation de ses employés (qui reste un passage obligé quand on parle d’usage professionnel, même sous Mac) le rapport gain de productivité/investissement sera sans pareil.

Tu as récemment créé une société, Abelionni, qui fournit un service de type DSI externalisé aux PME. Pourquoi s'être lancé dans cette démarche ?

J’exerce depuis 2008 en tant que « simple » consultant et force est de constater que sur le marché européen nous avons un souci : que ce soit dans le monde PC ou encore plus dans le monde Mac, il n’y a pas d’acteur sérieux capable d’apporter une prestation adaptée au monde des PME.

Ma vision du monde est simple, et elle est partagée par mes clients : une PME doit exprimer un besoin fonctionnel, à charge du prestataire de faire en sorte que ça marche dans les contraintes données.

Un exemple très simple, je pense pouvoir dire que la majorité des décideurs qui liront cet article et ayant un partage de fichiers dans leur entreprise n’auront jamais entendu des questions comme : quel est le cycle de vie de vos données ? Quelles sont les interactions entre services ? Quelles sont vos contraintes règlementaires ? Avez-vous réfléchi aux problématiques d’auteur, de relecteur et de propriétaire d’un document ? Ces questions sont des points préalables à toute gestion de données et ne sont quasiment jamais abordées.

De la même manière, il est du devoir du prestataire d’aider le client à comprendre les tenants et aboutissants du XaaS (anything as a service, ndlr) en matière de stratégie d’entreprise. La plupart des prestataires laisseront le choix ou orienteront sur la solution qui leur rapporte le plus.

Pour ma part, je prends toujours le temps d’expliquer à mes clients les implications économiques et stratégiques de ces choix. De mon point de vue, OS X, iOS, Windows et tout le reste, c’est de la matière première. C'est au prestataire d’assembler et de configurer cela dans l’intérêt du client final.

J’ai créé Abelionni dans cette optique. À noter que mon entreprise ne fait que du conseil, je ne revends pas de matériel ou de licences logicielles et ne touche aucune commission d’apporteur d’affaires. C’est un choix que je m’impose afin de rester le plus neutre et objectif dans mon travail.

À quelles PME s'adresse Abelionni ?

Principalement celles qui n’ont pas de DSI ou qui cherchent à l’externaliser. Et bien évidemment à celles qui disposent d’un service d’infogérance simple et qui souhaitent mieux.

À savoir que mon offre de DSI externalisée est en quantité limitée. Une centaine de Mac m’occupe environ deux jours par mois de travail en gestion, plus les éventuelles réunions avec les comités de direction. De fait je limite le nombre d’entreprises sous contrat à 5 ou 6 par personne physique. Pour le moment je suis seul et au fil des demandes je chercherai à embaucher.

Image Apple

Pourquoi une PME voudrait-elle externaliser sa DSI ? Est-ce qu'une DSI externe, comme tu le proposes, peut être aussi efficace qu'une interne ?

L’intérêt d’une DSI externe se trouve dans le détail. Selon la taille de l’entreprise, le budget sera le même que pour une ou deux personnes qualifiées embauchées à plein temps, mais les compétences ne seront pas les mêmes. L’expérience dont je dispose ainsi que la variété de situations auxquelles je fais face tous les jours fait qu’il est impossible à une personne interne d’être au même niveau. Le problème ne vient pas de la personne, mais de son quotidien.

Dans mon activité de DSI externe, je n’ai pas un seul jour identique, et même si je mutualise les procédures techniques entre mes clients pour avoir un ensemble homogène et robuste, les procédures métiers sont différentes. De fait, lorsqu’un client me soumet une question j’ai toutes les chances de l’avoir déjà rencontré. Et si ce n’est pas le cas, j’ai à ma disposition un panel de situations éventuellement analogues qui me permet de répondre efficacement.

Mais est-ce qu'une DSI externe n'a pas une réactivité et une connaissance de l'entreprise inférieures à une DSI interne ?

En effet, la contrepartie d’une DSI externe est le temps de réaction. Cela se compense de plusieurs manières, entre autres avec la mise en place d'une procédure d’exploitation standardisée, automatisée et robuste. J’utilise pour les parcs de mes clients des méthodes de gestion habituellement utilisées pour les grandes entreprises. Cela me permet de réduire au minimum les actions humaines lors des configurations de postes de travail ou d’environnement utilisateur. Cela, combiné avec du matériel de rechange sur place (ancien Mac déclassé par exemple) et un groupe de référents informatiques volontaires au sein de chaque client, permet un fonctionnement optimal pour le client.

S'agissant de la connaissance du client, je ne pense pas qu’il y ait une très grosse différence, entre autres parce que je limite le nombre de clients par personne physique (entre 5 et 10 selon la taille des clients). Quand cette limite est atteinte, je ne prends plus de client sous contrat de DSI tant que je n’ai pas embauché un nouveau collaborateur. Chaque collaborateur étant contraint à un planning intégrant obligatoirement un petit nombre de clients suivis, un jour par semaine de recherche et documentation, et le reste en demande ponctuelle.

Cela me permet d’appliquer à ceux qui travailleront pour moi les méthodes qui m’ont permis de gagner mon expérience actuelle et ainsi garder ma société au plus haut niveau technique possible.

Ce fonctionnement permet aussi une autre chose : je suis capable de fournir un dossier du personnel externe pour les prestations de DSI. Un certain nombre de mes clients travaillent dans des domaines fortement audités : bancaire, pharmaceutique, sécurité… Pour toutes ces entreprises (et les autres), mon fonctionnement permet de garantir une conformité règlementaire sans failles.

Le partenariat entre Apple et IBM autour de l'entreprise s'est étendu au Mac l'année dernière. Dans le même temps, IBM a annoncé qu'il allait s'équiper de 200 000 Mac. Est-ce que tu as constaté un essor particulier du Mac dans les entreprises dernièrement ?

Oui, avec l’aide des Apple Store et de leurs équipes spécialisées nos entreprises prennent de plus en plus au sérieux l’usage du Mac comme outil de travail. Il reste encore des barrières psychologiques à faire tomber et des préjugé à enterrer, mais la demande est de plus en plus forte.

Entre autres, les décideurs ont une meilleure compréhension de l’informatique et du long terme. Je rencontre de plus en plus de monde totalement à l’aise avec les choix CAPEX ou OPEX. Si le Mac peut coûter plus cher en investissement initial, il tiendra bien plus longtemps et coûtera radicalement moins en support et gestion durant l’exploitation. Il pourra également subir plusieurs cycles de vie en descendant les strates de performances nécessaires en fonction des profils.

Anecdote amusante, les produits Apple ont une telle durée de vie quand ils sont gérés par un prestataire compétent que pour un de mes clients nous avons dû mettre en place un scénario de remplacement de machine par ancienneté. Le Mac dépassant très facilement les 5 ans de durée de vie en entreprise, nous nous retrouvions avec les nouveaux employés ayant des machines neuves et les anciens des machines « moins neuves ». De sorte à valoriser l’ancienneté, le cycle d’achat lors de l’arrivée d’un nouvel employé donne la machine neuve à un employé existant et prépare la machine ancienne pour le nouvel arrivant.

Apple a récemment lancé l'iPad Pro 9,7". On voit que la firme positionne de plus en plus ses tablettes comme des outils professionnels, capables de remplacer des ordinateurs traditionnels, selon elle. Est-ce que les entreprises sont demandeuses en tablettes ?

La demande existe, mais se concrétise difficilement, le problème est la manière de gérer la donnée d’entreprise et c’est de la faute des outils de bases de données qui jusqu’à présent ont toujours échoué à s’implanter de manière efficace en entreprise.

Pour la plupart des sociétés, les données importantes sont des tableurs Excel sur un point de partage en accès direct. L’iPad impose de travailler en mode synchronisé et non en accès direct, et l’usage d’un tableur est assez difficile. C’est ce qui pose problème dans la plupart des cas, la modélisation des données de l’entreprise est trop limitante.

Les cas de déploiement de flottes d’iPad les plus courants en entreprise aujourd’hui sont dans les usages commerciaux où il est essentiellement question de présentation de brochures et de saisie de commandes sur des outils web.

De manière plus récente, les gestions de chantier et des fiches d’interventions sur site passent de plus en plus sur iPad et surtout sur iPhone. Les logiciels standardisés dans le domaine sont de plus en plus fréquents et permettent de répondre à la plupart des demandes sans passer par un développement spécifique.

Au final, les organismes les plus consommateurs de tablettes de nos jours sont les écoles avec les projets de cartable numérique. L’iPad est un véritable joyau pour cela.

Justement, iOS 9.3 qui est disponible depuis le mois dernier contient des fonctions exclusives aux établissements scolaires. Qu'est-ce que cette version change ?

iOS 9.3 apporte au monde de l’éducation une normalisation de l’expérience utilisateur et de fait une rationalisation des prix.

Jusqu’à présent quelques gros éditeurs de MDM avaient leur propre application pour permettre aux enseignants de contrôler une salle de classe, mais pas tous. Avec iOS 9.3, Apple a introduit l’application En Classe qui est gratuite et utilisable par tous les fabricants de MDM.

De fait, l’expérience d’une école à l’autre est maintenant normalisée et les plus petites bourses peuvent fonctionner avec un MDM aussi simple que Profile Manager fourni avec OS X Server.

À côté de cela, iOS 9.3 avec Apple School Manager (bientôt disponible en France) va permettre le support efficace des iPad partagés. Jusqu’à présent nous étions obligés de former les enseignants à l’usage d’Apple Configurator v1 pour personnaliser et dépersonnaliser les iPad pour leurs cours. Une opération fastidieuse et lourde qui ne collait pas vraiment à l’idée que l’on se fait d’un produit Apple.

Le nouveau scénario permet à un iPad correctement administré, épaulé d’Apple School Manager et d’un MDM, d’être utilisable très simplement par plusieurs élèves. L’action de personnalisation et dépersonnalisation de la tablette étant aussi simple que de toucher sa photo sur l’écran d’accueil.

D'après toi, l'iPad peut lutter face aux Chromebook, qui sont moins chers et qui ont un clavier ?

Sans aucun problème. Contrairement à tous ses concurrents, l’iPad dispose d’un catalogue éducatif hors du commun et offre une expérience utilisateur sans pareil. Le clavier et le prix ne font pas le poids face aux besoins métiers. Que ce soit dans le monde éducatif ou celui de l’entreprise, un outil informatique est là pour répondre à un besoin et non à une liste de caractéristiques techniques.

avatar Ephaistos78 | 

Dans l'Education, l'iPad est quand même orienté Écoles privées où il est plus facile de faire participer financièrement les parents d'élèves. Dans le public, c'est beaucoup plus compliqué, les décideurs ( Conseils Généraux et régionaux ) privilégiant le plus souvent des prix plus serrés. En France, les solutions Chromebook ne connaissent pas de succès contrairement aux USA. La concurrence pour l'iPad est plutôt du côté d'Android et de Windows 10.

avatar Nynja | 

Article super intéressant !
;)

avatar Roule10 | 

Très intéressante cette interview!

avatar esseferio | 

C'est marrant comme sur une flotte de 1500 iPads et avec un MDM (AirWatch) sur plateforme mutualisée, j'ai pas le même sentiment positif que ce monsieur... Et pour le coup, c'est pas mon IT puisque même le support AW s'arrache les cheveux... Faire croire qu'un appareil iOS s'administre super facilement au point de faire papa maman c'est à la limite de la publicité mensongère :) Ou alors faut pas viser la perfection et ne pas être regardant sur l'homogénéisation d'un parc, et là, oui, c'est pas mal... (ou payer plus cher pour espérer avoir quelque chose de plus stable, "on premises").

Je l'invite quand il veut dans ma boîte pour le faire pleurer, le monsieur d'Abelionni.

avatar byte_order | 

Article à la limite du publi-reportage, quand même.

Et j'adore les "inégalables" et "sans pareil" bien généralistes, comme si les solutions Apple étaient dans tous les domaines d'utilisation de PME les meilleures qui soient.

Déjà, coté puissance de calcul 3D et GPGPU, on en est très très loin...
Coté serveurs, comment dire...
Ni côté interopérabilité (parce qu'une PME ele va pas changer tout son parc d'ordinateurs, de serveurs, de tablettes et de smarphones *existants* pour simplifier, le matériel existant aussi on essaye de le faire durer avec un cycle de réutilisation pour des besoins inférieurs d'année en année, c'est pas nouveau, hein.)...

avatar françois bayrou | 

"Article à la limite du publi-reportage, quand même."

+1

Ma préférée c'est "Apple a fait ce qu’il faut et s’y prend bien auprès des DSI"

avatar bibyfok | 

Je ne vois pas la mention "Contenu sponsorisé/publi-reportage": vous l'avez oubliée ?

"Yoann Gini est également l'auteur d'un livre sur OS X Server édité par MacGeneration"

avatar Flash | 

@byte_order

"Et j'adore les "inégalables" et "sans pareil"

+1

Ces termes m'ont interloqué. Je m'attendais à une interview de qualité, mais enfaite ça pue la subjectivité envers la Pomme. Dommage :/

avatar oomu | 

"Ma préférée c'est "Apple a fait ce qu’il faut et s’y prend bien auprès des DSI""

D'expérience, Apple ne fait rien pour les DSI et c'est pas son problème (tout comme Adobe, Apple n'a PO de problème, vous avez vu ses bénéfices et CA ?). Elle donne ses règles: on s'y plie ou on fait sans.

Apple ne cherche pas à participer aux marchés public, Apple ne cherche pas à promouvoir des VAR ou autres intégrateurs et distributeurs spécialisés, Apple ne donne aucun planning, pas même un semblant.

Et surtout de toute façon, Apple n'est pas une société qui s'intéresse à ce marché. Elle fournit ce qu'il faut pour que ses ios et osx soient viables en entreprise, elle accompagne leur Croissance mais c'est tout.

A l'inverse, Microsoft se prend la tête pour répondre à toutes les considérations d'entreprises (toutes!) , accouchant systématiquement de monstres incompréhensibles (mais qui font TOUT).

-
"Déjà, coté puissance de calcul 3D et GPGPU, on en est très très loin..."

"très très loin" est exagéré.
Comme souvent, Apple n'est pas loin si seulement elle avait un peu d'intérêt pour la chose.

Ainsi le Mac Pro fin 2013 est une excellente base. Ca serait un chouette segment des stations de travail pour faire aussi autre chose que Final Cut. Si seulement il était mis à jour tous les 6 mois (même si y a pas de nouveauté drastique) et avec des options en nvidia quadro.

Mais d'un autre coté, on voit le désintéressement d'apple pour OpenCL avec des régressions dans Os X (un comble) et Metal est avant tout un effort pour le jeux vidéo sur IOS, cela ne concerne pas les logiciels professionnels ni le gpgpu.

Et il n'y a aucune machine d'avenir pour Cuda dans la gamme mac, ce qui finira par écarter NVidia.

avatar Flash | 

@oomu

"A l'inverse, Microsoft se prend la tête pour répondre à toutes les considérations d'entreprises "

Et ça a porté ses fruits. Microsoft ECRASE Apple sur le marché de l'entreprise qui pèse pas moins de 233 milliards $. C'est con pour Apple de passer à côté...

avatar C1rc3@0rc | 

Microsoft est une entreprise corporate qui fait financer ces pertes en gesticulations grand public par les clients d'Azure.

Apple est une entreprise tres grand public, qui regarde(ait) avec bonheur ses clients emmener leur Mac ou iPhone ou iPad en entreprise.

Comparer Apple a Microsoft c'est un peu comparer Chi Mei Industrial (CMI) a Bang & Olufsen

avatar byte_order | 

@oomu
> très très loin" est exagéré.
> Comme souvent, Apple n'est pas loin si seulement elle avait un peu d'intérêt pour la chose.
> Ainsi le Mac Pro fin 2013 est une excellente base.

3 ans en matière de de GPGPU, une techno qui n'a pris son véritable essor que depuis 4-6 ans maxi, c'est une éternité. Le bond des puces GPU est énorme durant cette période, et si les GPU du Mac Pro 2013 étaient upgradeables cela serait un non problème (enfin, cela reste une machine très chère pour faire du GPGPU sauf si le logiciel n'est dispo qu'en version OS X...)

Donc, en effet, a part pour du FCP, c'est pas franchement justifiable. Apple pourrait le faire, mais ne le fait pas. Et comme sans la volonté d'Apple c'est virtuellement impossible de le faire, alors que sur les plateformes concurrentes c'est parfaitement possible, je pense que si, en matière de GPGPU on est très très loin devant Apple actuellement sur ce plan là.

C'est un retard purement arbitraire en effet, mais il est loin d'être léger.

avatar MaTMaC | 

Mouais, article soumis à débat !
Tout Apple en entreprise est totalement illusoire...

avatar jazz678 | 

@MaTMaC :
Ah...doivent pas être au courant dans la mienne alors...

avatar MaTMaC | 

@jazz678 :
T'as des serveurs Apple ?

avatar patrick86 | 

@MaTMaC :

Il est ici question de PME, donc pas nécessairement besoin de gros serveurs redondé sur plusieurs sites. Il y a moult cas de petites entreprises ou un serveur du gabari d'un Mac mini, voire plusieurs pour repartir les services, sont amplement suffisants.

Donc oui, du "tout Apple" dans une entreprise est possible, même si on peut bien sûr faire autrement et qu'un serveur sous OS X n'est souvent pas indispensable.

avatar bibyfok | 

Je peux te garantir qu'un MacMini n'est absolument pas suffisant pour un usage serveur entreprise:
Stockage lent
Pas de redondance (Raid/Ethernet/Alim)
Pas adapté à la prise en main a distance (il faut un ecran branché/dongle tiers pour avoir une acceleration graphique...)
Peu puissant avec des CPU mobiles
Pas évolutif,
Pas de virtualisation native
Je vais m'arreter la.

Avoir un MacMini quand on est 2 ou 3 ok, mais dans 99% des PME c'est pas possible.

avatar patrick86 | 

"Je peux te garantir qu'un MacMini n'est absolument pas suffisant pour un usage serveur entreprise"

Commencez par préciser la notion d'entreprise, notamment en terme de taille. La suite on verra plus tard.

"Stockage lent"

Du SSD PCIe ou du Raid externe en Thunderbolt n'est pas assez rapide pour vous ?

"Pas de redondance (Raid/Ethernet/Alim)"

Pas d'alimentation redondante effectivement. Par contre, ethernet si, c'est possible via Thunderdolt.

"Pas adapté à la prise en main a distance (il faut un ecran branché/dongle tiers pour avoir une acceleration graphique...)"

Vous donnez la solution. Problème évacué donc.

"Peu puissant avec des CPU mobiles"

Faut-il en avoir l'utilité.

"Pas évolutif,"

Idem

"Pas de virtualisation native"

VMware ESXi fonctionne très bien dessus, y compris pour virtualisation OS X.

"Je vais m'arreter la."

Oui vaut mieux. Vous commenciez à partir en hors sujet avec des problématiques de grosses structures.

"Avoir un MacMini quand on est 2 ou 3 ok, mais dans 99% des PME c'est pas possible."

Donc selon vous, 99% des PME ont beaucoup plus de 2 ou 3 salariés ? Vous avez une source pour étayer cette affirmation ?

Le nombre d'utilisateurs ne fait pas tout non plus. Il faut aussi prendre en compte la charge que chacun génère pour le système informatique. On ne va pas envisager le même serveur, selon qu'il s'agit de mettre une base de donnés à disposition de 3 praticiens et leur secrétaire, ou de 5 développeurs qui travaillent ensemble sur les mêmes projets.

--
Vous cherchez à me contredire en confirmant ce que je dis : c'est une solution envisageable pour des petites structures et, n'ayant pas besoin de gros serveurs.
Mais inutile de tirer par vos cheveux une estimation bidonnée du nombre d'entreprises concernées.

avatar esseferio | 

Patrick, qu'une petite structure n'aie pas besoin de gros serveurs (généralement), certes. Mais en quoi les machines Apple seraient-elles supérieures, dans cet usage, à des machines dédiées (pour du NAS), ou du Windows, ou du Linux ?
(pour ce dernier, je peux admettre que trouver du support puisse être moins simple).
Je suis curieux (dans le bon sens du terme) de connaître votre point de vue.

Pour ce qui est d'un usage "poste de travail", en revanche, je peux comprendre que du Apple puisse avoir du sens.

avatar patrick86 | 

"Mais en quoi les machines Apple seraient-elles supérieures, dans cet usage, à des machines dédiées (pour du NAS), ou du Windows, ou du Linux ?"

Je ne dis aucunement qu'elle sont supérieures.

Un serveur sous Mac est avantageux si on souhaite profiter de fonctions spécifiques d'OS X Server, tout simplement. :-)
Genre : le gestionnaire de profils, le serveur Cache ou le Partage iOS.

Mais si on a pas l'utilité de ces fonctions, ou qu'on les gère avec d'autres solutions, alors effectivement, un serveur sous Linux fera l'affaire et permettra malgré tout de gérer des comptes réseau pour des Mac.

Apple ne vendant plus de gros serveurs et n'autorisant pas l'exécution d'OS X Server sur du matériel tiers, celui-ci est peu envisageable dans de grosses structures. Mais dans des petites, on peut.

C'est pas tant une question de supériorité, que d'une possibilité supplémentaire.

Si vous voulez gérer un parc de quelques Mac, iPad et iPhone, OS X server présente l'avantage de fournir quasi tous les outils de base (MDM, serveur d'annuaire, partage de fichiers, mails, calendriers, Cache pour les logiciels, etc.), et assez facile à installer et configurer. C'est du coup un choix intéressant pour une petite entreprise qui voudrait auto-gérer un système info fonctionnel, mais qui ne lui coûte pas un bras.

avatar esseferio | 

Merci pour l'explication limpide :)

avatar byte_order | 

Le problème c'est dès que le parc devient hétérogène, la solution tout Apple ne tient plus, et là cela devient nettement moins rentable que d'avoir pris dès le départ une solution interopérable.

Après, si une TPE/PME sait dès maintenant que jamais elle n'aura besoin dans son parc de machines autre chose que du Apple, c'est super.
Mais le futur n'étant pas écrit, j'ai du mal à voir en quoi c'est une bonne idée de partir sur ce pari.

Sans parler que, question fric, Mac Mini + OS X Server + boitier externe de type RAID (ou au moins baie disque), c'est pas donné donné quand même...

avatar BeePotato | 

@ byte_order : « Le problème c'est dès que le parc devient hétérogène, la solution tout Apple ne tient plus »

Mais fort heureusement, dès que le parc devient hétérogène, on n’est déjà plus, par définition, dans la solution tout Apple. ;-)

avatar byte_order | 

Et du coup, non seulement faut changer la solution serveur, mais également les habitudes de tous les utilisateurs sur Mac. Voir la configuration de ces Macs.

Tout ça pour ne pas avoir anticiper l'interopérabilité par rigidité mono-marque.

avatar patrick86 | 

"Tout ça pour ne pas avoir anticiper l'interopérabilité par rigidité mono-marque."

Vous êtes bien le seul "rigide mono-marque" ici, alors que tout le monde vous explique que les solutions Apple ne sont pas toutes cloisonnées et isolées du reste mais, bien au contraire, capables de cohabiter avec d'autres plateformes dans des environnements hétérogènes.

Même pour un parc de postes utilisateurs constitué exclusivement de Mac, on a pas besoin d'un serveur sous OS X. C'est optionnel et utile essentiellement si on veut profiter de services particuliers. Mais pour la base, ce n'est pas nécessaire.

Vous êtes dans un discours de guerre de clochés qui n'a pas lieu d'être et on vous explique pourquoi il est stérile et complètement anachronique.

avatar bibyfok | 

L'hopital qui se fout de la charité: @patrick86 la personne qui ecrit 50 posts pour défendre le fait qu'un MacMini avec un proco de Macbook air, un HDD 5400 tours grand publique, avec des adaptateur à droite à gauche, des disques externes thunderbold est aussi bien qu'un serveur tour ou U. La grosse blague.
Je suis consultant Apple, ACA, ACSP et ex ACN, et JAMAIS je ne conseillerais à un client ce type d'install faite de bric et de broc, sans aucune homogénéité ni redondance. Votre point de vu n'a aucun sens dans le monde entreprise, ou l'évolutivité et la sécurité priment avant tout. Il faut accepter d'avoir tort.

avatar patrick86 | 

"la personne qui ecrit 50 posts pour défendre le fait qu'un MacMini avec un proco de Macbook air, un HDD 5400 tours grand publique, avec des adaptateur à droite à gauche, des disques externes thunderbold est aussi bien qu'un serveur tour ou U."

Vous dites de la merde.

Je n'ai jamais prétendu qu'un Mac mini, entrée de gamme ou pas, était équivalent à ce qu'on peut avoir dans une tour ou un serveur U.

Par contre, dire qu'il n'y a aucun moyen de faire de la redondance avec des Mac mini est faux.

"Je suis consultant Apple, ACA, ACSP et ex ACN"

Intéressant. Dommage que ça ne vous permette pas de lire plus attentivement les propos d'autrui avant de les critiquer, sur tout et n'importe quoi, sauf le font du discours.

avatar bibyfok | 

Vous vous contredisez un peu plus à chaque post... Ça ne sert a rien de continuer à essayer de vous faire entendre raison.

avatar patrick86 | 

"Vous vous contredisez un peu plus à chaque post... Ça ne sert a rien de continuer à essayer de vous faire entendre raison."

Je crois surtout que vous ne comprenez pas ma démarche qui est pourtant simple : faire le tour des solutions possibles, sans jugement de supériorité de l'une ou l'autre.

Je n'ai jamais affirmé qu'un Mac mini était supérieur à toute autre solution ni en toutes situations.

avatar BeePotato | 

@ byte_order : « Et du coup, non seulement faut changer la solution serveur »

Ben non, pourquoi ?

« mais également les habitudes de tous les utilisateurs sur Mac. »

Ben pas celles de ceux qui restent sur Mac (sauf, éventuellement, pour leur indiquer de ne plus utiliser de « / » dans leurs noms de fichiers ;-) ).

« Voir la configuration de ces Macs. »

Éventuellement, oui. De la même façon qu’il faut éventuellement changer la configuration de tout autre type de poste en cas d’évolution notable du parc.
Ça n’a rien de dramatique ni d’infaisable — rien qui puisse servir d’argument pour expliquer qu’il n’aurait jamais fallu acheter des Mac, en tout cas.

« Tout ça pour ne pas avoir anticiper l'interopérabilité par rigidité mono-marque. »

Franchement, l’interopérabilité, elle y est.
Quant à la rigidité mono-marque… elle n’est pas pire que la rigidité mono-GNU. ;-)

avatar byte_order | 

> Du SSD PCIe ou du Raid externe en Thunderbolt n'est pas assez rapide pour vous ?

Avec une interface Ethernet 1Gbits, oui.
Dans ce type d'usage, du SSD PCIe au prix ou il est vendu par Apple, mieux vaut mettre des SSD Sata dans votre NAS et avoir 2 ports 1Gigabits ethernet.

Sans parler que le Mac Mini avec 1To SSD PCIe, c'est quand même 2000 € minimum pour une machine qui ne sera pas vraiment un bon serveur puissant ni un bon NAS.

Alors que les SSD SATA 1To c'est 350 euros. Et avec un RAID 1, vous aurez à la fois les performances *et* la redondance en cas de panne.

Sans devoir achetez un adaptateur ni un boitier thunderbolt externe...

> Vous donnez la solution. Problème évacué donc.

C'est très tendance, en effet, d'évacuer le problème en obligeant l'achat d'un adapteur complémentaire. Typiquement Apple. Bravo pour avoir la même façon de penser vos réponses...

> Faut-il en avoir l'utilité.

Virtualisation sur un CPU poussif, bon courage avec ça.

> Vous commenciez à partir en hors sujet avec des problématiques
> de grosses structures.

Ouais, la résistance à la panne du disque qui contient toutes les données de votre activité, c'est un problème uniquement de grosses structures. Une TPE survivra nettement plus facilement aux conséquences de la perte d'activité qu'une grosse, c'est bien connu.

Ce qu'il faut pas lire...

> Le nombre d'utilisateurs ne fait pas tout non plus.

En effet.
Les sauvegardes et la résistance à la panne est tout aussi importante, si ce n'est plus.
L'interoperabilité avec les différents postes clients *déjà* existants, aussi.
La capacité d'évolution, également.
Les services déployables sur le serveur, ça compte aussi.

Donc, oui oui, on *peut* utiliser un Mac Mini comme *serveur*. Mais cette solution est, pour un prix équivalent voir nettement supérieur, nettement moins complète, interopérable et évolutives que le type de solution utilisée en général pour ce type de besoin : un NAS.

avatar patrick86 | 

@byte_order :

Je ne suis pas en train de prétendre qu'un Mac Mini serait équivalent à un serveur 1U avec alim redondante, deux Fibre Channel etc.

Vous perdez votre temps à faire lecture biaisée de mon propos pour le contredire, en vain.

Mon point est : on peut faire plus de chose avec un Mac mini, que l'aigreur de le laisse imaginier.
Mais il est vrai qu'il faut parfois accepter d'explorer des solutions différentes, qui sortent des méthodes habituelles. (Brancher un adaptateur Thunderbolt - Ethernet, vous parlez d'une affaire).

avatar byte_order | 

> Je ne suis pas en train de prétendre qu'un Mac Mini serait équivalent
> à un serveur 1U avec alim redondante, deux Fibre Channel etc.

J'ai jamais parlé de serveur rackable 1U a alim redondante.
J'ai parlé de NAS à 2 ou 4 baies disques 2 ports 1G et (j'ai pas précisé car même pour me Mac Mini il serait necessaire) un onduleur.

C'est pas une question de sortir des méthodes habituelles, c'est une question de simplicité et de solidité.

Un adaptateur TB/Ethernet, c'est un truc en plus qu'il faut acheter, brancher et veiller a ce qu'il ne tombe pas en rade. C'est pas un truc passif, hein, y'a une puce dedans.
Et cela suffira pas, car il va falloir aussi un second disque externe en ThunderBolt également a priori, pour a minima avoir de la redondance disque.

Vous n'etes pas en train de prétendre qu'un Mac Mini serait équivalent à un serveur 1U d'entreprise, mais vous tentez de faire croire qu'il serait équivalent et en fonction et en prix à un NAS type SOHO.

Hors, c'est faux. Il sera plus cher et moins pratique (remplacer le disque interne, c'est pas vraiment du hotplug, hein...).

On peut le faire, mais c'est pas du tout la solution au meilleur rapport qualité / prix ni fonction / prix.

Un Mac Mini c'est minimum 550 euros avec un disque 500Go, quand même. Ajouter l'adaptateur le boitier disque externe + un second disque 500Go, et vous dépassez facilement les 800 euros. Et a ce prix là, vous avez quoi ? Pas de hotplug, pas d'interopérabilité, y compris d'administration (il faut avoir un Mac pour faire tourner l'administration OS X Server à distance...)

Si votre propos c'est de dire qu'on peut utiliser un Mac Mini comme serveur, autant proposer un Raspberry 3 avec un hub USB et 2 SSD en boitier USB. Tant qu'à faire, là c'est imbattable...

avatar patrick86 | 

"mais vous tentez de faire croire qu'il serait équivalent et en fonction et en prix à un NAS type SOHO."

Non, pas du tout.

Je ne parlais que des avantages que peut apporter OS X Server et dès possibilités offertes par un Mac Mini pour le faire tourner, sans la moindre affirmation de supériorité ou équivalence à une autre solution.

"pas d'interopérabilit"

Avec quoi ?

"compris d'administration (il faut avoir un Mac pour faire tourner l'administration OS X Server à distance...)"

Faux. Un client SSH et VNC suffit.

avatar byte_order | 

> Faux. Un client SSH et VNC suffit.

Bonjour l'ergonomie. SSH c'est bien gentil, mais dans le genre "facile à administrer", c'est pas franchement ça.

Bonjour la bande passante. VNC c'est bien gentil, mais depuis votre mobile dans le genre "désolé mr le client, j'active cette fonction dès que l'écran d'administration se rafraichit sur mon smartphone, je suis en 3G là..." c'est pas franchement ça.

Du coup en quoi c'est mieux et plus facile qu'avec un NAS au même prix qui fera du RAID hotplug et de la redondance d'interface réseau et de l'administration à distance bien mieux foutue ?

(qui permettra lui aussi, d'ailleurs, du SSH et du VNC / RemoteDesktop...)

avatar patrick86 | 

"Du coup en quoi c'est mieux et plus facile qu'avec un NAS au même prix qui fera du RAID hotplug et de la redondance d'interface réseau et de l'administration à distance bien mieux foutue ?"

Ce n'est pas mon point.

J'ai corrigé une affirmation de votre part qui était fausse. C'est tout.

Encore une fois, mon point n'est pas de statuer sur la supériorité d'une solution ou d'une autre.

--

"qui permettra lui aussi, d'ailleurs, du SSH et du VNC / RemoteDesktop..."

Oui mais, puisque c'est nul en ergonomie et trop consommateur de bande passante, on s'en fout.

avatar astiephi | 

Oui, un Mac mini ne répond pas à tout, mais on peut construire des solutions robustes avec.
Redondantes, sauvegardées, etc etc...

Je ne dis pas et ne dirai jamais que ça marche pour tout et n'importe quoi.

Bon sérieusement, faut arrêter avec le NAS.
Un NAS avec un bon volume, de qualité, ce n'est pas donné non plus, loin de là.

Et c'est aussi très loin de répondre à tous les besoins, tous les usages, c'est une brique à (peut-être) utiliser dans une infrastructure globale.

Le point de tout ce troll, c'est le point de vue de Yoann, que je partage totalement. Oui, le Mac et iOS sont prêts en entreprise et apportent parfois un avantage concurrentiel indéniable.

Mais relisez bien ce qu'il dit. On n'en met pas partout pour tous les usages non plus.

En revanche, des outils comme le DEP, pour gérer les déploiements, le MDM pour gérer le parc (et avec d'autres outils complémentaires : Munki, AutoPkger et d'autres), ce sont des outils dont l'intégration dans la plateforme est vraiment unique sur le marché. Vous ne les connaissez peut-être pas suffisamment..

Dans un budget informatique, l'achat du matériel n'est qu'une partie, parfois bien petite, dans le coût total. Déploiement, administration, formation, support.... dans ces domaines, le Mac a un avantage souvent monstrueux. Et c'est bien ce qu'IBM ou d'autres confirment.

avatar byte_order | 

ouais, pour le tarif d'un Mac Mini on aura un NAS Raid sous Linux qui offrira nettement plus de services interopérables (y compris TimeMachine) et un vrai système de disques hotplug, du backup en cloud ou en local automatisé, du scan de virus, du VPN, etc.

On peut effectivement faire le choix d'un mac mini en tant que "serveur" pour une TPE, mais financièrement c'est pas si rentable que ça et un mauvais investissement quand un vrai serveur NAS en sera un bien meilleur.

avatar patrick86 | 

"ouais, pour le tarif d'un Mac Mini on aura un NAS Raid sous Linux qui offrira nettement plus de services interopérables (y compris TimeMachine) et un vrai système de disques hotplug, du backup en cloud ou en local automatisé, du scan de virus, du VPN, etc.

On peut effectivement faire le choix d'un mac mini en tant que "serveur" pour une TPE, mais financièrement c'est pas si rentable que ça et un mauvais investissement quand un vrai serveur NAS en sera un bien meilleur."

Ou un Mac Mini sur lequel on virtualise OS X et Linux pour profiter des avantages des deux.

avatar byte_order | 

En quoi la virtualisation sur un Mac Mini solutionne le problème de non redondance du disque interne ou du goulot d'étranglement de la seule interface Ethernet 1G (d'autant plus si vous faite de la virtualisation graphique dessus ouch !) !?

S'il faut acheter un boitier Thunderbolt et une seconde interface Ethernet, en quoi c'est plus rentable !?

Vous avez vraiment du mal à reconnaitre qu'un bon serveur NAS, produit conçu pour répondre à ce type de besoin précis, est une bien meilleure solution techniquement et financièrement qu'un Mac Mini, produit qui n'a jamais été conçu dans ce but et que Apple a volontairement bridé soit côté tarif soit côté évolutivité ?

Est-ce qu'on peut utiliser un Mac Mini comme serveur ? Oui.
Est-ce la solution au meilleure rapport service / prix ? Non.

avatar BeePotato | 

@ byte_order : « Est-ce qu'on peut utiliser un Mac Mini comme serveur ? Oui.
Est-ce la solution au meilleure rapport service / prix ? Non. »

En effet.
Cependant, il reste un argument imparable en faveur d’un Mac (pas forcément mini, d’ailleurs) comme serveur : j’aime bien mettre des « / » dans mes noms de fichiers. :-D

avatar byte_order | 

@BeePotato
> Cependant, il reste un argument imparable en faveur d’un Mac
> (pas forcément mini, > d’ailleurs) comme serveur :
> j’aime bien mettre des « / » dans mes noms de fichiers. :-D

Et moi j'aime bien que les performances d'accès concurrents soit corrects, c'est un argument imparable en défaveur d'un Mac comme serveur de fichiers.
;-)

Et dès lors que tu n'auras pas uniquement des gens sur Mac à vouloir partager des fichiers, je pense qu'on viendra t'expliquer que des / dans les noms de fichiers ça suffit *maintenant* !
;-)

avatar BeePotato | 

@ byte_order : « Et moi j'aime bien que les performances d'accès concurrents soit corrects, c'est un argument imparable en défaveur d'un Mac comme serveur de fichiers. »

Ben non. Ça n’est en rien incompatible.
Tu aurais dû en rester à l’argument du prix (lié à l’adéquation du matériel aux besoins les plus répandus (mais pas universels, contraitement à ce que tu tentes de faire croire) pour les serveurs), qui était parfaitement logique (et que je n’ai pas dénoncé). ;-)

« Et dès lors que tu n'auras pas uniquement des gens sur Mac à vouloir partager des fichiers, je pense qu'on viendra t'expliquer que des / dans les noms de fichiers ça suffit *maintenant* ! »

Pour rappel, j’intervenais dans le cadre d’une discussion au sujet d’une approche « tout Apple ». Avec donc un serveur et des fichiers restant entre gens civilisés, sur une plateforme civilisée ne souffrant (presque) pas de limitations stupides et archaïques sur l’usage dans des noms de fichiers de caractères d’usage pourtant courant par ailleurs. :-)

Les autres… ils se démerdent et ils souffrent sur leurs plateformes inférieures. Parfois, on daignera s’adapter aux limitations de leur monde, le temps de leur envoyer un fichier ou deux. :-D

Sans déconner… déjà qu’on se frappe maintenant ces horribles extensions dans les noms de fichiers à cause de tous ces arriérés radins, ça suffit bien !

avatar byte_order | 

> Ben non. Ça n’est en rien incompatible.

Ben si, avec un volume HFS+, je vois mal comment, hein. Ce FS n'est clairement pas taillé pour des accès concurrents, en particulier en écriture.

2 Macs qui écrivent et lisent moultes petits fichiers en même temps sur le serveur se retrouvent de facto sérialisé par le HFS+ du serveur.

On oubliera les pertes induites par l'encodage en BigEndia pas du tout natif désormais, c'est pas de bol d'avoir oublier de tuner le byte order dans le système de fichiers...

> Avec donc un serveur et des fichiers restant entre gens civilisés,

Sympa pour les autres, qui sont donc des sauvages à vos yeux parce qu'ils ne partagent pas la même façon d'utiliser et d'organiser les données ?

> sur une plateforme civilisée ne souffrant (presque) pas de limitations
> stupides et archaïques sur l’usage dans des noms de fichiers de
> caractères d’usage pourtant courant par ailleurs. :-)

Comme : qui est écrit dans HFS+ en tant que / ?
Comme 2 fichiers lisezmoi et lisezMOI extrais d'une archive mais dont seul un sera visible sous HFS+, celui ci considérant que les majuscules sont des trucs de sauvage ? Pourtant, y'a bien 2 fichiers écris sur votre volume, c'est ballot.

Une bonne technique pour faire une mauvaise blague à votre collègue, d'ailleurs, quand on l'applique a des noms de dossiers.

Quand aux extensions, comment dire... 15 ans après, BeOS et Haiku sont toujours invaincus sur l'identification automatique du type de fichiers sans avoir besoin d'extension, ni l'aide de l'application ayant créer le fichier (ce que faisait Mac OS classic, au moins), juste de règles d'identification du type à jour.

Les civilisés ne sont pas toujours ceux qu'on croit. Et on est toujours le sauvage de quelqu'un d'autre.

avatar BeePotato | 

@ byte_order : « Sympa pour les autres, qui sont donc des sauvages à vos yeux parce qu'ils ne partagent pas la même façon d'utiliser et d'organiser les données ? »

Non, pas parce qu’ils ne partagent pas cette façon de faire, mais bien parce qu’ils sont incapables de la partager.

Au passage, on notera que j’avais pris le soin d’ajouter des smileys à la fin de ces remarques, histoire de bien indiquer l’humour avec lequel elles étaient formulées. Mais apparemment, ce n’est pas toujours bien compris.

« Comme : qui est écrit dans HFS+ en tant que / ? »

Ben… oui. Ce n’était pas clair ?
Et sur certaines autres plateformes, le slash n’est pas le seul caractère concerné (il y en a plusieurs autres, d’usage tout aussi courant, si ce n’est encore plus courant).

« Comme 2 fichiers lisezmoi et lisezMOI extrais d'une archive mais dont seul un sera visible sous HFS+, celui ci considérant que les majuscules sont des trucs de sauvage ? Pourtant, y'a bien 2 fichiers écris sur votre volume, c'est ballot. »

Ben non, il n’y a qu’un seul fichier écrit sur le volume (sauf, bien sûr, si on a décidé d’utiliser l’option de différenciation des noms de fichiers par la casse, que permets HFS+ mais dont tu ne sembles pas être au courant). C’est mieux de connaître un peu de quoi on parle, sinon… c’est ballot. :-P

avatar BeePotato | 

@ byte_order : « Quand aux extensions, comment dire... 15 ans après, BeOS et Haiku sont toujours invaincus sur l'identification automatique du type de fichiers sans avoir besoin d'extension, ni l'aide de l'application ayant créer le fichier (ce que faisait Mac OS classic, au moins), juste de règles d'identification du type à jour. »

Belle façon de répondre totalement à côté de la plaque ! :-)
Je dénonce la nullité du système de codage du type de fichier par une extension de son nom, par rapport à un système encodant ça proprement dans l’entrée du système de fichiers ; je ne vois pas en quoi me répondre qu’il existe peut-être encore mieux que cet encodage au niveau du FS aide d’une quelconque façon à montrer que le système des extensions n’est pas si nul que ça.

D’autre part, bien que j’avoue ne jamais avoir pris le temps de me pencher sur l’approche utilisée par BeOS (ou alors, si je l’ai fait, j’ai eu le temps de l’oublier), il y a une chose que je sais (comme toute personne ayant réfléchi plus de deux secondes à ce problème) : il est impossible d’identifier de façon certaine le format de données d’un fichier (ce qu’on appelle son type) uniquement en analysant son contenu.

Donc soit c’est bien ce que tentait de faire BeOS et dans ce cas, ça relève aussi de la sauvagerie (encore plus que le coup des extensions, en fait) ; soit (et je penche plutôt pour cette hypothèse) ce n’est pas cette approche qu’utilisait BeOS.

Il est évident (ou devrait l’être, en tout cas) que la meilleure approche pour connaître sans erreur le type d’un fichier, c’est qu’il soit indiqué de façon claire par l’entité qui a écrit le contenu du fichier — dont l’application ; pas l’utilisateur (base du système des extensions), pas non plus un analyseur magique a posteriori.

L’approche de Mac OS Classic est une des meilleures que j’aie vues (surtout en tenant compte de la présence en plus du code de créateur), bien qu’elle ne soit pas parfaite.

avatar patrick86 | 

"En quoi la virtualisation sur un Mac Mini solutionne le problème de non redondance du disque interne ou du goulot d'étranglement de la seule interface Ethernet 1G (d'autant plus si vous faite de la virtualisation graphique dessus ouch !) !?"

Ch'ai pas, je n'ai pas affirmé ça.

J'ai expliqué plus haut le cas de figure où un serveur Mac peut avoir un intérêt.

A aucun moment je ne prétends qu'un Mac Mini soit plus viable qu'un NAS alors que celui-ci fournirait les fonctions voulues.

--
"Est-ce la solution au meilleure rapport service / prix ? Non."

Quels services ?
En l'absence d'un contexte donné pour une utilisation concrète, c'est une affirmation dans le vide.

avatar astiephi | 

Un "vrai serveur NAS" au prix d'un Mac mini ? Je croyais qu'on parlait d'entreprises et pas de TPE ?

Je crois qu'on mélange juste un peu tout là.

avatar patrick86 | 

"Je crois qu'on mélange juste un peu tout là."

Je pense aussi. Notre ami mélange tout et n'importe quoi, dans le seul but d'affirmer qu'OS X Server sera nécessairement un mauvais choix, quelque soit la situation, les besoins, les contraintes, etc. On est dans le registre du religieux, en fait.

avatar oomu | 

c'est ibmusoire !

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