Pourquoi les produits Apple sont-ils si chers ?

Mickaël Bazoge |

Au printemps, Apple a augmenté le prix de ses produits en Europe, reflétant ainsi l’évolution à la baisse de l’euro face au dollar. Une pratique somme toute assez normale pour une multinationale américaine, mais à cette occasion il s’est opéré une bascule assez nette parmi les commentateurs de la chose Apple : pour beaucoup, les prix du constructeur sont devenus bien trop élevés.

L’Apple Store de Hangzhou.

Et cette perception ne s’est pas arrangée : à chaque lancement de nouveaux produits, les réactions de rejet liées aux prix pratiqués par Apple sont nombreuses et parfois véhémentes. Et cela concerne aussi bien le matériel que les accessoires (récemment encore, le dock pour Apple Watch a eu droit à une belle bordée de lazzis concernant son prix).

Cette sensibilité aux tarifs d’Apple n’est d’ailleurs pas l’apanage des consommateurs européens : aux États-Unis, on entend de plus en plus râler à ce propos, dans des termes tout aussi énergiques. Cette aigreur envers la politique tarifaire du constructeur s’appuie sur des éléments objectifs (Apple tient mordicus à sa marge grasse, par exemple), mais aussi sur des causes plus subjectives qui tiennent au glissement du positionnement de l’entreprise.

Apple évite la crise, pas ses clients

Il y a des raisons « logiques » qui expliquent cette mauvaise perception des tarifs pratiqués par Apple. La crise financière de 2008 suivie par celle de la monnaie unique, ont frappé tout autant les esprits que les portefeuilles. La situation économique en Europe n’a commencé à se redresser que récemment, et pour ce qui concerne la France, le paysage n’est guère reluisant.

L’argent que l’on gagne et celui que l’on possède ont pris plus d’importance : pas question de le dépenser n’importe comment. Les consommateurs sont à la recherche frénétique des bonnes affaires, encore plus qu’avant. Et les acteurs de certains marchés n’hésitent pas à en jouer : on l’a encore vu ces dernières semaines avec les promotions de Free Mobile et SFR, chacun rivalisant de rabais tous plus alléchants les uns que les autres.

Du côté d’Apple, il n’est pas question de faire des promotions, à l’exception du refurb, mais ce ne sont pas des appareils neufs à proprement parler. Apple a même mis fin au Black Friday l’an dernier, et le constructeur n’est pas prêt de revenir sur cette décision comme il l’a démontré en novembre — à la place, on a eu droit à la mise en ligne du guide d’achat de Noël.

Autre élément conjoncturel qu’Apple n’a pas manqué de prendre en compte : la baisse de l’euro par rapport au dollar. La monnaie unique a littéralement dévissé face à la devise américaine : début 2014, il fallait 1,4 $ pour 1 € ; deux ans plus tard, on est plus près que jamais de la parité entre les deux monnaies.

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Les prix d’Apple reflètent cette variation, d’autant plus visiblement que l’euro a rapidement baissé face au dollar. En mars tout d’abord : les MacBook ont vu leurs tarifs grimper de 100 à 300 €, certains accessoires ont flambé, même la facture du vénérable écran Thunderbolt s’est alourdie de 150 €

Le coup a été rude pour les portefeuilles, mais ce n’était pas terminé. Une deuxième salve est arrivée en mai, qui a concerné les Mac (jusqu’à 600 € d’augmentation pour les Mac Pro !), les options en BTO et de nombreux accessoires.

Comme à son habitude, Apple n’a pas fait dans la dentelle, même s’il faut reconnaitre que si on prend en compte la TVA dans les prix (les prix américains sont présentés hors taxe, ce que l’on omet parfois), les tarifs en euros sont assez proches de ceux en dollars. Et la « taxe Apple » que les Européens ainsi que le reste du monde (hors États-Unis) paient sur les produits du constructeur peut, si l’on est de bonne composition, être interprétée comme la couverture du risque de change…

Toutefois, ces hausses brutales ont renforcé l’impression qu’Apple se « gavait » sur le dos de ces cochons de payeurs européens. C’est d’autant plus vrai que le pouvoir d’achat des consommateurs du vieux continent n’a guère évolué. Il est néanmoins indéniable qu’il coûte beaucoup plus cher de s’équiper en produits Apple aujourd’hui qu’hier.

Une concurrence plus affûtée et moins chère

À ces problèmes sur lesquels Apple a finalement peu de prises (le destin de la monnaie unique ne se décide pas à Cupertino, et la crise n’est pas née au 1, Infinite Loop), s’ajoute une variable sur laquelle la Pomme a plus son mot à dire : le rapport à la concurrence. Il est de plus en plus difficile de justifier l’achat d’un smartphone dont le premier prix — 749 € — sera source de frustrations pour tous ceux qui voudront en utiliser toutes les capacités. 16 Go pour un mobile capable de filmer en 4K, c’est ridicule.

En forçant ainsi la main des utilisateurs à choisir un modèle moins chiche en stockage — les 48 Go supplémentaires sont facturés 110 € de plus —, Apple améliore certes sa marge, mais elle détériore une image patiemment bâtie au fil des ans et des innovations, selon laquelle elle serait aux petits soins pour ses clients. Mais comment l’être quand on bride autant le stockage ?

L’iPhone 6 face au Galaxy S6 Edge.

Apple conserve heureusement quelques arguments pouvant justifier la différence : iOS, l’écosystème applicatif ainsi que celui des accessoires, les services… Le constructeur sait aussi mieux que personne comment faire monter la sauce et maintenir le momentum autour de ses produits. Ça ne rate pas : l’iPhone continue de se vendre par palettes entières.

Mais le fossé qui séparait autrefois iOS d’Android se réduit. L’enregistrement 4K n’est depuis longtemps plus une nouveauté chez Samsung ou LG. Les Live Photos ont été étrennées par HTC dès… 2013. Les appareils photo de certains smartphones chinois sont capables de faire au moins aussi bien que l’iPhone.

Si la concurrence a toujours un train de retard sur des innovations comme 3D Touch ou le processeur A9, toujours aussi véloce, il faut reconnaître que plusieurs smartphones se montrent tout à fait capables en termes de performances, de possibilités, voire d’expérience utilisateur. Les Moto X de Motorola coûtent deux ou trois fois moins chers que l’iPhone, sans sacrifier les performances, la batterie, le stockage, tout en offrant une proposition singulière en personnalisation et design. On « reste » chez Apple pour l’attachement qu’on voue à la marque ou parce qu’on est fidèle à l’écosystème.

Le Nexus 6P de Huawei et Google : un écran plus grand dans un encombrement similaire à celui de l’iPhone 6s Plus — Cliquer pour agrandir

Mais Apple a tendance à fâcher ses fidèles les plus zélés en continuant de gratter trois francs six sous sur le stockage ou la capacité de la batterie, au profit d’une finesse qui n’est pas forcément tout en haut dans la pile des demandes récurrentes des utilisateurs d’iPhone.

Les consommateurs qui ne sont pas spécialement attachés à la marque trouveront des smartphones Android de qualité et performants à des prix plus proches de ce que leurs finances leur permettent en ces temps difficiles. Ils seront malheureusement assez mal aiguillés par ce genre d’article provenant pourtant d’une source respectable, qui présente des smartphones « haut de gamme » à 300 €, dont certains sont incapables de se connecter à un réseau 4G.

L’ensemble du marché tire inexorablement le haut de gamme vers le bas — si on ose dire—, ne laissant plus qu’Apple trôner au sommet. Tout cela renforce une image élitiste… qui n’est d’ailleurs pas sans déplaire au constructeur.

L’élite sied à Apple

Avec une marge qui tourne bon an mal an autour de 40 %, Apple fait deux fois mieux que les principaux leaders mondiaux du secteur du luxe : la marge de LVMH s’affiche à 20 % environ, Kering (ex PPR) est à 16 %. Choisir de comparer les performances financières d’Apple à ces deux géants du luxe n’est pas innocent, Apple multipliant les emprunts aux codes de ce marché. Quitte à s’aliéner des consommateurs qui n’ont pas forcément les moyens de leurs envies.

Angela Ahrendts lors de l’inauguration de l’Apple Store East Side — Cliquer pour agrandir

L’arrivée à la tête de l’Apple Store (le réseau physique et en ligne) d’Angela Ahrendts, transfuge de la marque de prestige Burberry’s, a contribué à transformer les boutiques du constructeur en temples du luxe — un luxe discret certes, mais qui vend des produits premium voire, pour certains d’entre eux, carrément inabordables.

L’Apple Store East Side de New York répond au nouveau cahier des charges de design de Jony Ive et d’Angela Ahrendts. Signe des temps : il est installé dans une banque.
Le nouvel Apple Store "flagship" de Bruxelles.

Des Apple Store de plus en plus luxueux, avec une image qui véhicule celle que veut bien se donner l’entreprise : haut de gamme donc, et aussi éloignée que possible des échoppes pousse-cartons. Cela a d’ailleurs toujours été, mais Ahrendts pousse carrément au prestige.

La Phantom va être vue

L’exemple de l’enceinte Phantom, dont Apple s’est assuré l’exclusivité de la distribution aux États-Unis, est symptomatique. Cette enceinte autonome et sans-fil développée et construite par le français Devialet est exceptionnelle par bien des aspects, mais aussi, et surtout par son prix : elle coûte en effet 2 000 $.

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Angela Ahrendts a découvert ce produit d’exception chez le patron de Salesforce, Marc Benioff. Après avoir rencontré Quentin Sannié, fondateur et directeur général de Devialet, elle est tombée sous le charme du produit. La Phantom sera donc présentée dans les Apple Store les plus prestigieux, ce qui ne manquera pas de contribuer à l’image grand luxe du réseau de boutiques… et par ricochet, sur celle d’Apple.

Angela Ahrendts est responsable non seulement des Apple Store physiques, mais aussi de la vitrine en ligne. Début juin, Apple a fusionné les pages de son site classique avec celui de la boutique. Cette nouvelle présentation flatte l’œil avec ses grands visuels et des espaces qui permettent de respirer (lire : L’Apple Store en ligne ressemble à l'application iOS). On est bien loin des sites d’e-commerce traditionnels, et c’est tant mieux : Apple, ce n’est pas Dell ou Darty.

L’ancienne présentation… — Cliquer pour agrandir
… et la nouvelle — Cliquer pour agrandir

Cette présentation épurée partage des points communs avec les menus des grands restaurants, où il est vulgaire d’afficher le prix en regard des plats. Mais à un moment ou un autre, il faut bien bien payer et la douloureuse peut être salée…

Ne pas afficher tout de suite la couleur des prix, c’est le cas aussi dans les Apple Store physiques depuis le mois de septembre. Les cartons ont disparu des tables, tout comme les iPad « présentoirs » : pour connaître le prix et les caractéristiques des produits, il faut se renseigner en utilisant la nouvelle application Prix (lire : Apple Store : l'application Prix en vidéo).

La pratique qui consiste à ne pas montrer les prix des produits, c’est une constante que l’on retrouve aussi dans les bijouteries et les magasins de fringues les plus luxueux. Ce n’est pas un hasard : Angela Ahrendts était la directrice de Burberry’s, après tout.

Chez Apple, comme dans les enseignes de prestige, parler d’argent, c’est presque vulgaire, on vend d’abord du rêve avant des produits. Cela valorise certainement le consommateur qui a l’impression d’être un privilégié, mais après dissipation de la poudre de perlimpinpin, il découvrira sous les paillettes un trou dans son compte en banque.

Une avalanche de produits

2015 n’a pas été de tout repos pour Apple, qui a multiplié les lancements de produits. En plus des traditionnels rafraîchissements des familles de Mac, nous avons eu l’Apple Watch au printemps, le MacBook Retina en mai, de nouveaux iPhone en septembre, l’Apple TV et l’iMac 21 pouces 4K en octobre, et l’iPad Pro en novembre.

À l’exception notable de l’Apple TV, toutes ces nouveautés sont proposées à des prix assez salés : 399 € minimum pour la montre connectée, 1 449 € pour le MacBook, 749 € pour l’iPhone, 919 € la grande tablette, 1 699 € le tout-en-un 4K. Tous ces produits font, à des degrés divers, la preuve que l’innovation n’a pas disparu chez Apple ; mieux encore : qu’elle conserve sa place centrale dans la dynamique du constructeur.

Pierre-Alexis Dumas, le directeur artistique d’Hermès, avec Jony Ive.

L’écran 3D Touch des iPhone 6s/6s Plus a exigé des « années » de développement. La batterie étagée du MacBook, les capteurs de l’Apple Pencil qui communiquent avec l’écran de l’iPad Pro, le gamut P3 des iMac Retina… Tout cela nécessite du temps, beaucoup d’argent, et un gros effort marketing pour expliquer et rendre ces technologies indispensables.

L’innovation, c’est de l’investissement à long terme qui va demander du temps à être rentabilisé. Et Apple n’étant pas une entreprise caritative, elle repasse évidemment la facture à ses clients. Quoi de plus normal… Le hic, c’est que cet effet d’accumulation de nouveautés contribue à l’impression de cherté.

Rendu d’artiste — Cliquer pour agrandir

2016 devrait être à cet égard un peu plus sage sur le front des nouveaux produits. Nous devrions avoir surtout des rafraîchissements de gamme : Apple Watch 2, iPad Air 3, Apple TV 5e génération, MacBook plus puissants… Du matériel plus performant, mais dont les prix resteront sans doute dans la lignée de leurs prédécesseurs, voire un peu moins chers pour certains (on pense au MacBook).

En dehors de l’iPhone 7, la grosse nouveauté finalement, ce pourrait bien être cet iPhone 6c de 4 pouces dont la particularité pourrait être son prix… plus doux (lire : Apple annoncerait l'Apple Watch 2 et peut-être l'iPhone "6c" en mars). De quoi renverser la vapeur et donner d’Apple une image un peu plus « budget friendly » ?

Un problème haut de gamme sur l’entrée de gamme

L’entrée de gamme, ce n’est pas trop le truc d’Apple. Le constructeur a toujours attaqué un marché par le haut, en déclinant ensuite les innovations sur les produits intermédiaires puis sur les plus abordables. Cela a un peu évolué cette année.

Mac : une entrée de gamme insuffisante

Le constructeur a bien tenté cette année de « lisser » ses nouveautés Mac : l’iMac 21 pouces 4K débute ainsi à 1 699 €, un prix « plancher » si on ose dire, qui peut éventuellement se justifier par ce superbe écran.

Mais la configuration vendue à ce prix est loin d’être un cadeau. Pire, elle ressemble à une mauvaise blague, tant le stockage est cacochyme et ralentit toutes les opérations (un disque dur à plateaux 5 400 tour/minute : il n’y a plus qu’Apple pour proposer un tel composant à ce niveau de prix). Indigne d’une entreprise qui dit placer l’expérience utilisateur avant tout le reste…

La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de s’offrir un disque Fusion Drive 1 To pour la « modique » somme de 120 €… Sauf que là aussi, Apple ajoute l’insulte au ridicule en rognant sur l’espace dévolu à la partie SSD : il n’est plus que de 24 Go au lieu des 128 Go habituels. Il faudra dépenser 360 € pour un Fusion Drive de 2 To comprenant la dotation normale de SSD…

Ces économies bout-de-ficelle ne sont pas très sérieuses et elles renforcent une image de Picsou de l’informatique pas particulièrement glorieuse. Ce qui est encore plus vrai avec des machines dans lesquelles il est impossible de remplacer ou d’améliorer quoi que ce soit.

iOS plus ouvert aux petits budgets

Le raisonnement est un peu différent concernant iOS. Apple a fait des efforts cette année pour abaisser le coût d’entrée dans l’écosystème iOS, avec trois produits différents. L’iPod touch, avec son processeur A8 et un appareil photo de 8 mégapixels, est un produit qui ne manque pas d’intérêt : il est en effet capable de faire fonctionner sans aucun problème les applications et les jeux les plus gourmands, à partir de 239 € (lire : Test de l’iPod touch 2015).

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L’iPad mini 4, avec son design affiné, un processeur A8 et toujours ce superbe écran de 7,9 pouces est également une très bonne affaire à 399 € (lire : Test de l'iPad mini 4). On ne pourra ici que regretter les 16 Go de base du baladeur et de la tablette, qui commencent à être franchement justes alors que des jeux 3D un peu costauds dépassent souvent le giga. La fonction d’App Slicing, qui permet de télécharger le contenu au fur et à mesure de ses besoins est loin d’avoir produit tous ses effets.

Hélas, Apple ne fait pas la promotion de ces deux produits qui présentent pourtant un très bon rapport qualité/prix (mais qui ne collent pas avec l’image de luxe que tente de construire l’entreprise). Cette absence de communication est en phase avec le peu d’attention marketing qu’a consacrée le constructeur à ces appareils. L’iPad mini 4 a eu droit à 15 secondes de présentation lors du keynote de septembre et l’iPod touch s’est contenté d’un communiqué de presse. Bon courage d’ailleurs pour trouver le chemin vers la page du baladeur depuis la page d’accueil du site d’Apple (astuce : un tout petit lien est présent en bas à gauche de chaque page).

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Enfin, il y a le cas de l’Apple TV qui a inauguré cette année une nouvelle interface, une boutique d’applications et une télécommande à tout faire, aussi bien à jouer qu’à commander vocalement son contenu. À 179 €, difficile de ne pas être séduit par ce produit encore très jeune et dont le développement n’est, à bien des égards, pas tout à fait terminé.

Apple sur son nuage

Découvrir aujourd’hui qu’Apple pratique des prix élevés, c’est comme s’inquiéter que l’eau mouille ou que le feu brûle. Les produits du constructeur n’ont jamais été bon marché, mais ces tarifs peuvent généralement s’expliquer par une innovation technologique, un gain en productivité, un design original, ou un concept de rupture. Et si l’on est patient, toutes ces nouveautés excitantes finissent un jour ou l’autre par être intégrées au sein des gammes plus abordables.

La mesquinerie induite par la protection à tout crin des niveaux de marge, le lancement de plusieurs nouveaux produits à des prix d’introduction élevés, la conjonction de la crise économique et de la baisse de l’euro face au dollar, tout cela éloigne évidemment Apple des petits budgets. Sans oublier la nouvelle orientation « luxe » impulsée par la direction du groupe, Angela Ahrendts et Jony Ive en tête, dont l’Apple Watch Edition est sans doute le symbole le plus caricatural.

Marc Newson, Jony Ive et une amie, la bloggueuse fashion Audrey Tritto.

Apple se coupe-t-elle des utilisateurs aux budgets serrés, ou ceux qui ne veulent pas s’endetter sur trois générations pour acheter un nouveau Mac ? Si c’était le cas, le constructeur aurait complètement abandonné des produits comme l’iPod touch ou l’iPad mini. L’Apple TV est un peu à part : il défriche un marché prometteur, mais que personne n’a réellement réussi à moissonner pour le moment.

Il n’empêche : l’iMac, l’iPhone, le MacBook, l’Apple Watch, l’iPad Pro (et ses accessoires indispensables ou presque), tous ces produits sont indéniablement chers pour des prestations qui donnent parfois l’impression de faire du surplace, ou au contraire d’être surdimensionnées par rapport aux besoins réels des utilisateurs.

Image de une : montage MacGeneration, image de fond Nick Ares (CC BY-SA 2.0)

Tags
#prix
avatar patrick86 | 

"Il y a eu une époque pas si lointaines où Apple visait les professionnels (ce que tu appels "minorité de connaisseurs avertis") "

Non, encore une fois, ce n'est pas du tout les "professionnels" que je désignais.

Quand à croire qu'Apple visait historiquement les pro… erf.

avatar elbibou | 

@Flash :
Oui je confirme. Coca Cola entreprises utilisait des Mac comme ordinateurs pour ses cadres dans les années 90.

avatar feefee | 

@Flash :

"Tu racontes encore de la bonne grosse merde (pour pas changer)"

Haaa le verni recommence à craquer .....

avatar klouk1 | 

@Flash :
Oh purée l'orthographe .......

avatar mac_adam | 

@Flash :
Les "ignares de l'informatiques" pourraient simplement te répondre qu'ils ne sont pas des nerds et qu'il y a une vie hors de l'informatique.

avatar Wise | 

Le plus étonnant c'est que de "produits cools" on est passé à "produits de luxe" en jouant uniquement sur les apparences.

Dans l'art de faire passer des vessies pour des lanternes apple a fait très fort.

Pour considérer un produit informatique comme un produit de luxe il y a en arrière plan un sacré problème de perception de la part de l'acheteur, ou peut être devrait-on dire adepte...

avatar patrick86 | 

"Le plus étonnant c'est que de "produits cools" on est passé à "produits de luxe" en jouant uniquement sur les apparences."

Curieux cette opposition entre "cool" et "luxe".
En quoi un produit dit "de luxe" ne pourrait pas être cool ?

avatar MarcMame | 

@patrick86
"Curieux cette opposition entre "cool" et "luxe".
En quoi un produit dit "de luxe" ne pourrait pas être cool ?"
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Il n'y a pas d'opposition.
Je pense que tu n'as pas bien saisi ce qu'il voulait exprimer.
Un produit de luxe peut parfaitement être cool mais l'inverse est également possible, ce dont Apple semble s'écarter peu à peu.
Les produits Apple ont toujours été cool sans forcément être luxueux.

avatar patrick86 | 

@MarcMame :

"Je pense que tu n'as pas bien saisi ce qu'il voulait exprimer."

Arf, peut-être.

"Les produits Apple ont toujours été cool sans forcément être luxueux."

Hum… En fait, je ne considère pas les produits Apple comme "luxueux" (hormis l' Watch Edition, et encore, c'est du luxe entrée de gamme).
Premium oui, positionnement haut de gamme je suis d'accord, mais luxueux, non. Vous avez vu les tarifs de smartphones ou PC portables de luxe ? C'est autre chose que le prix d'un iPhone qui pas cher à coté.

avatar Wise | 

Marcmame a très bien compris ce que je voulais exprimer, un produit cool est un produit qui donne un certain plaisir d'utilisation ce que apple revendiquait à une certaine époque il me semble.

Là on veut nous faire avaler la couleuvre qu'apple fabrique des produits de luxe ce qui est totalement faux, même concernant cette pseudo montre que tu considères luxueuse qui n'est qu'un gadget.

avatar patrick86 | 

"un produit cool est un produit qui donne un certain plaisir d'utilisation ce que apple revendiquait à une certaine époque il me semble."

Je vois, je suis d'accord avec cette idée. J'aime les outils cools et ne trouve pas les produits Apple actuels moins cools qu'avant.

"Là on veut nous faire avaler la couleuvre qu'apple fabrique des produits de luxe ce qui est totalement faux"

Je suis d'accord aussi que ce n'est pas du luxe.

"même concernant cette pseudo montre que tu considères luxueuse"

Vous m'avez bien lu ?
Je considère à peine la version or comme de l'entrée de gamme du luxe.

"qui n'est qu'un gadget."

Pas d'accord avec cette assertion, même si je trouve le produit dispensable.

avatar cedv | 

Très bon article je suis d'accord..

avatar just4fun | 

J'ai tout lu, je ne sais pas si il était nécessaire de faire 3 pages pour nous expliqué ce qui peut l'être en une grand maximum.

avatar lolo-69 | 

Bonjour.
Peut-être devriez vous postuler comme rédacteur?

avatar just4fun | 

non, je me sens très bien à ma place de commentateur d'un article ouvert justement pour que ça soit commenté, je donne mon avis, et je pense que c'est en donnant un avis de manière correcte courtoise, qu'on fait avancer les choses.

Bonne journée melimelo

avatar Alméti | 

Devant investir dans une machine puissante pour du montage vidéo et de la 3D, j'ai étudié la question d'un iMac ou d'un Mac Pro. Le changement de disque sur le premier est une gageure et le second est horriblement cher (même si c'est une machine exceptionnelle). Au final, j'envisage de me monter une tour PC pour les travaux que mon MacBook Pro ne peut plus assurer faute de puissance de calcul... Et garder mon MacbBook Pro pour les usages moins gourmands (net, mails, photos...).

Je comprends que bien des personnes optent pour un Hackintosh....

Bref, à moins de gagner des fortunes, je ne peux pas me permettre un Mac Pro... Mais peut-être un jour!

PS: je suis tout de même heureux de mon MBP late-2008 qui tient toujours la route alors que mes PC Windows étaient à la ramasse après 2 ou 3 ans.... Notamment car il est plus facile d'entretenir et d'upgrader un MBP que bien des laptops Windows!

avatar yoyo3d | 

Il sera intéressant de voir si cette politique des prix élevés tiendra la route si les ventes d IPhone commencent à baisser.

avatar Antiphon | 

J'ai un iPhone 6. Un an après, j'ai dû acheter un smartphone Android pour des raisons professionnelles. Je me suis tourné vers un Motorola E 4G qui coûte seulement une centaine d'euros. Je suis ressorti de cette expérience avec la conviction que l'iPhone valait largement la différence de prix. Idem pour ma tablette Archos comparée à un iPad ou un PC au Mac. Chacun arbitre ses dépenses. Pour moi, Apple le vaut bien, pour reprendre un célèbre slogan, même si je trouve parfois qu'ils abusent.

avatar Flash | 

Tu compares un haut de gamme à 700 euros à un bas de gamme à 100 euros ? T'es un bon toi.

Compare avec un S6, Z3, G3, One+Two,... (en gros un haut de gamme Android) et là tu verras la différence.

avatar MacMarc | 

Entre un Galaxy S6 et un iPhone 6S, la différence de prix n'est franchement pas suffisante pour me faire passer d'iOS à Androïd...
On ne peut pas parler de téléphones 2 ou 3 fois moins chers, là... Pour arriver à ce niveau de prix, il me faut vraiment un téléphone qui me plaise et m'offre les mêmes facilités et agréments qu'un iPhone, sinon, si je ne peux plus me permettre un iPhone, au pire je retourne vers un gsm purement "de base" à 50 - 100 € avec un iPod à côté.

De plus, pas sûr que le coût final soit plus intéressant: côté tablettes, en tout cas, on constate souvent une "obsolescence programmée" plus marquée côté Androïd que côté iOS... J'imagine que ce n'est pas différent pour les smartphones...

avatar Flash | 

Il n'y a pas d'obsolescence programmé chez Android. Par exemple il n'y a pas de MAJ qui ralentissent systématiquement ton device comme le fait Apple avec ses iPad et ses iPhone.

avatar mac_adam | 

Et bien on est content pour toi. Maintenant, sérieux, ferme-la et casse-toi faire joujou avec ton bidule android.

avatar 421 | 

Si je regarde du bon côté de 20 ans sur Mac, j'en ai 33 :
1/ Matériels fiables, à part :
a) DD des titaniums 800
b) CG des MBP 2008
c) aluminium déformable et marquant au premier impact léger
d) cartes graphiques anémiques et dépassées
2/ Logiciels fiables, à part :
a) problèmes de wifi récurrents depuis 2 ans
b) disparition des fonctions évoluées au fur et à mesure des mises à jour
c) lenteur de safari (bloquées de pubs ?)
3/ Prix de plus en plus élevés au regard de la concurrence matérielle mais revente facile grâce à une côte consensuelle
Alors oui, Apple est chère aujourd'hui et ne se démarquera plus jamais au niveau matérielle comme elle le fit il y a quelques années et ça nous coûte un bras de rester dans un environnement relativement fiable et agréable au regard de l'interface Windows ou Androïd mais cela nous offre un confort d'utilisation et une ergonomie quasiment sans faille.
J'ai du mal à être objectif même si j'ai encore au travers de la gorge le prix des 64go de stockage de mon 6s tout neuf...

avatar Ast2001 | 

Je ne comprendrais jamais pourquoi les gens se plaignent. Personne n'oblige à acheter Apple. Il y a mieux et plus beau ailleurs pour moins cher. Tant que les ventes de iDevices restent à ce niveau, Apple aurait tort de se priver. Personnellement, j'ai abandonné la marque et n'achète plus de l'Apple que pour des cadeaux (le prix étant dans ce cas un peu moins important). De la même façon, pourquoi appeler pigeons les acheteurs de produits Apple ? C'est franchement débile. Tant que ces acheteurs sont contents de leur achat, en quoi seraient-ils des pigeons ?

Je critique Apple sur certains aspects (je trouve que leurs produits se complexifient, sont de plus en plus vilains et parfois fonctionnellement à côté de la plaque) mais je ne critique pas du tout prix. Qu'Apple fasse tout pour maximiser ses bénéfices, c'est le job de toute société :-)

avatar lolo-69 | 

Peut être parce que quand vous appréciez un système d'exploitation sur lequel vous avez vos licences de logiciels, vos habitudes et une certaine simplicité de maintenance, le fait de voir une incessante régression matérielle au nom d'un design dont l'utilisateur (et pas le quéqué m'as-tu-vu) n'a cure, au point d'envisager de migrer (avec les emmerdes qui vont avec) du côté de Microsoft pour bénéficier de configurations matérielles décentes et équilibrées, ce n'est pas spécialement réjouissant?..

avatar patrick86 | 

"le fait de voir une incessante régression matérielle au nom d'un design dont l'utilisateur (et pas le quéqué m'as-tu-vu) n'a cure"

Si tel est vôtre vision du design et plus particulièrement de celui pratiqué par Apple, on peut se demander si vous n'avez pas commencé à utiliser des produits Apple sur un malentendu.

Le travail incessant sur le Design fait partie intégrante de "l'ADN" d'Apple au moins depuis le Macintosh.

avatar huexley | 

Ahah toi tu as oublié une bonne partie de l'histoire de Apple.

avatar patrick86 | 

"Ahah toi tu as oublié une bonne partie de l'histoire de Apple."

Pourquoi ?

avatar Ast2001 | 

C'est un autre débat. ici, on parle du prix et du prix seulement. Je suis personnellement d'accord que l'ADN d'Apple s'est égarée je ne sais où. J'en prends pour exemple les produits sortis en 2015 que je trouve tous ratés à plus ou moins de degrés (sauf peut-être l'Apple TV et encore). Mais il n'empêche que le débat sur le prix me semble diablement incohérent quand on voit les chiffres de vente d'Apple.

avatar hautelfe | 

Personnellement, je trouve que Apple a perdu son âme depuis que Steve Job n'est plus.
C'est comme Microsoft sans Bill Gate, d'ailleurs...

avatar Flash | 

"pourquoi appeler pigeons les acheteurs de produits Apple ? "

Principalement à cause du rapport qualité/prix pitoyable (et qui ne fait que décroître au fur et a mesure du temps) des produits pommés et le manque d'objectivité des consommateurs addict pensant que les devices de la Pomme sont les plus beaux, les plus intelligents, les plus forts de la galaxie alors qu'il n'en ai rien si on analyse un peu se qui se fait ailleurs.

avatar Ast2001 | 

Non, décidément je ne suis pas d'accord :-) Il y a certes quelques fanboys écervelés qui se croient supérieurs aux autres et pour lesquels je n'ai jamais vu une seule critique ce que fait Apple (et nous avons quelques spécimens ici) et de l'autre, il y a ceux qui se croient plus forts car ils voient justement des pigeons là où il n'y a que des acheteurs qui au final sont la plupart du temps contents de leurs achats.

avatar patrick86 | 

@Ast2001 :

"il y a ceux qui se croient plus forts car ils voient justement des pigeons là où il n'y a que des acheteurs qui au final sont la plupart du temps contents de leurs achats."

De même. Cette propension de certains à nous faire croire qu'ils seraient détenteurs de la seule Vérité et que leurs choix seraient universellement les meilleurs, est somme toute ridicule.

avatar Flash | 

@patrick86

Faire croire que tout est relatif, que tout se vaut, que tout est une question de point de vue et de besoins et nier l'existence de critères formellement objectifs qui met les qualités (ou défauts) intrinsèques d'un produit en évidence et qui dès lors peut donner lieu à une conclusion sans équivoque, est faire preuve d'une paresse intellectuelle, voir de stupidité.

avatar patrick86 | 

@Flash :

Qualifier de pigeons les gens qui font des choix différents des vôtres n'a pas le moindre rapport avec une quelconque objectivité. Vous emmenez un jugement — par définition — SUBJECTIF.

On peut trouver des critères objectifs au choix d'un ordinateur, oui, mais chacun les pondère en fonction de ses propres priorités.

Pour vous donner un exemple extrême : vous semblez avoir l'utilité d'un ordinateur, mais d'autres trouvent cela complètement inutile. Qui est le plus objectif ? Personne.

avatar Flash | 

"Qualifier de pigeons les gens qui font des choix différents des vôtres n'a pas le moindre rapport avec une quelconque objectivité. Vous emmenez un jugement — par définition — SUBJECTIF."

Rien à voir avec l'informatique. Ciao

"On peut trouver des critères objectifs au choix d'un ordinateur, oui, mais chacun les pondère en fonction de ses propres priorités."

Tu viens de confirmer mon poste précédant. A savoir, tout se vaut. Ce qui est totalement faux, il existe du matos de merde (comme tes commentaires enfaite)

"Pour vous donner un exemple extrême : vous semblez avoir l'utilité d'un ordinateur, mais d'autres trouvent cela complètement inutile. Qui est le plus objectif ? Personne."

Strictement aucun rapport. Ici on parle de deux besoins totalement différents et incomparable.

avatar patrick86 | 

@Flash :

"Rien à voir avec l'informatique. Ciao"

Oh si, ça à voir avec TOUT.

"Tu viens de confirmer mon poste précédant. A savoir, tout se vaut."

Ça n'est aucunement mon propos dont vous faites une mauvaise interprétation.

" il existe du matos de merde"

Oh oui, surement.
Mais des gens achète du matos de merde le moins cher possible parce qu'ils ne trouvent pas le moindre intérêt à mettre davantage dans un ordinateur.
A l'inverse d'autres mettent plus que vous-mêmes car ils considèrent des critères dont vous n'avez que faire.

Mais il n'y a pas de choix d'ordinateur universellement objectif. C'est une illusion et un fantasme de geek.

"Strictement aucun rapport. Ici on parle de deux besoins totalement différents et incomparable."

Je n'ai pas parlé de besoin. Je ne considère jamais l'ordinateur comme un besoin fondamental.

avatar feefee | 

@Flash :

"est faire preuve d'une paresse intellectuelle, voir de stupidité."

Tu sens mauvais du clavier !!

avatar Glop | 

@Ast2001 :

"il y a ceux qui se croient plus forts car ils voient justement des pigeons là où il n'y a que des acheteurs qui au final sont la plupart du temps contents de leurs achats."

+10

avatar feefee | 

@Ast2001 :

"Il y a certes quelques fanboys écervelés qui se croient supérieurs aux autres et pour lesquels je n'ai jamais vu une seule critique ce que fait Apple (et nous avons quelques spécimens ici) et de l'autre"

Haaaa le sacro saint : "je critique donc je suis !" :-))

Moi je trouve que la critique est un sport facile , surtout ici, elle n'a besoin que que très peu de démonstration. Hurler au scandale ne nécessite aucune réflexion supplémentaire .
Certes ça défoule mais n'avance à rien de la part d'utilisateurs lambda malgré qu'ils continuent de pensent qu'ils peuvent influer sur les directions d'un fabricant .. Quelle connerie .

Le seul pouvoir d'un client c'est d'acheter ou PAS, le reste c'est pour se croire plus important que ce que l'on est .

Moi je continuerai à applaudir ceux qui sont positifs avec des arguments , mêmes si ceux ci semblent farfelus pour une grande partie de lecteurs ici :)

avatar Kappy | 

En même temps, lorsqu'on entend IBM expliquer que pour chaque Mac qu'ils installent, ils économisent à terme 200 dollars par rapport à un PC, on se rend compte que les pigeons ne sont pas toujours là où on le croit.

Et IBM ne sont pas les premiers. Il me semble que Google a aussi remplacé Windows par OS X et Linux il y a quelques années.

Après, l'article n'énonce rien de nouveau. Les produits Apple sont chers à l'achat. Mais visiblement leur positionnement tarifaire est le bon puisqu'ils n'ont jamais eu autant de clients. C'est que beaucoup estiment que le rapport qualité/prix est le bon.

Pour ce qui est des PC, se taper Windows, non merci.

avatar klouk1 | 

@Flash :
Ah ouais,moi un Fairlight dans mon iPhone et toi ?

avatar mac_adam | 

@Flash :
Apple affiche clairement ses prix.
Android/Google prétend être gratuit : le pigeon qui se la fait mettre à l'envers c'est toi ducon !

avatar albert einstein | 

"Quand on pense qu'il suffirait qu'on ne l'achète pas, pour que cela ne se vende pas" ... Coluche

avatar Orpioo | 

Heureusement que je bricole et que je connais les prix de l'occasion. N'ayant que du Apple à la maison, les prix du neuf sont tout simplement inabordables et inappropriés à mon niveau de vie.
Résultat: un MacBook Air de 2012 payé 350,00€ (que j'ai désoxydé pour le faire revivre), un MacBook Unibody 2010 payé 250,00€, un autre (le même), payé 100,00€ qui me sert d'ordinateur multimédia sous la télé (j'ai retiré l'écran), un iPhone 5C 32Go payé 250,00€ et un 5S 64Go payé 400,00€ il y a plus d'un an.
Dommage pour le MBA qui, avec ses 128Go de SSD et ses 4Go de ram, ne tient pas la route face à un MacBook de 2010 bien plus accessible à la bidouille et qui tourne très bien. Dommage, car il a une sacrée gueule ce MacBook Air.

Quand on bricole, Apple reste un bon passe temps qui paie les restaurants et les vacances, mais je suis devenu incapable de conseiller un Mac neuf à mes connaissances, ce que je pouvais encore faire il y a quelques années. La blague des ordinateurs qui ne peuvent pas évoluer (ou être réparés) de manière simple a été le signe de fin d'achat de neuf pour moi et d'autres. Tant pis.

De toute manière, ça a tellement peu évolué depuis quelques années, que ça ne manque pas vraiment.

avatar bureaun | 

Tout à fait d'accord avec l'article. Les prix commencent sérieusement à me faire réfléchir de passer à la concurrence... Mais bon, quand on aime la pomme et le confort d'utilisation de son écosystème, ça reste difficile de sauter le pas !

PS : pour l'iPod Touch, on le trouve aussi via la page musique ! Bien en bas de cette longue page de présentation, certes, mais il y a une section rien que pour lui...

avatar madaniso | 

Je ne suis pas Charlie mais je suis un pigeon si ça peut vous faire plaisir.

avatar Moumou92 (non vérifié) | 

Je trouve le titre a cliques: Apple n'est pas particulièrement cher, c'est juste le prix de la qualité...

avatar hautelfe | 

Par rapport à la concurrence, à qualité égale (dans le haut de gamme donc), Apple reste bien plus cher.
Quand je vois que le Samsung Galaxy S6 32Go est au même prix qu'un iPhone 5s 16Go en boutique, ça fait réfléchir. :/

avatar Jacti | 

Le problème c'est que les produits Samsung sont de la merde. J'ai 2 graveurs de salons combo qui sont tombés en panne avant la fin de garantie et considérés par le SAV comme irréparables, donc remboursés. Je n'achèterai plus JAMAIS de produits Samsung !

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