Biopic : Apple en mission pour réhabiliter Steve Jobs

Mickaël Bazoge |

C’est ce vendredi que le nouveau film sur Steve Jobs sortira dans les salles américaines. Le long métrage de Danny Boyle et d’Aaron Sorkin est plutôt bien accueilli par la critique (certaines évoquent même les Oscars), mais pas vraiment par les principaux intéressés. Tim Cook a ainsi dénoncé « l’opportunisme » des documentaires, des livres et des films qui sortent autour de la personnalité du fondateur d’Apple (lire : Tim Cook chez Stephen Colbert : une interview détendue mais sérieuse).

On sait aussi que Laurene Powell Jobs avait tenté d’annuler le film. On a quelques précisions sur les pressions exercées par la veuve de Steve Jobs pour faire capoter le projet. D’après le Hollywood Reporter, elle a passé des coups de fil à deux des acteurs pressentis pour le rôle-titre, à savoir Christian Bale et Leonardo di Caprio, pour leur demander de ne pas accepter le travail. Un cadre de Sony confirme le bruit de couloir. Laurene Powell Jobs, qui n’apparait pas dans le film, a refusé de participer à l’élaboration du script.

à l’arrière plan, Laurene Powell Jobs.

Plusieurs personnalités d’Apple ont aidé au développement du film, à l’instar de Steve Wozniak ou d’Andy Hertzfeld (lire : "Steve Jobs" prend les libertés avec la réalité mais « ce n'est pas très important »). Mais l’Apple d’aujourd’hui s’est consciencieusement tenue à l’écart du projet ; elle s’attache plutôt à dépeindre un Steve Jobs plus humain que celui décrit dans un film qui, rappellent ses auteurs, est moins une photographie qu’un portrait, avec ce que cela implique de licence créative (lire : Steve Jobs était aussi un type sympa).

Jony Ive, durant une conférence Vanity Fair, a lui aussi décrit un homme heureux quand quelque chose fonctionnait comme il le souhaitait. « Je ne pense pas avoir connu quelqu’un d’aussi heureux — une joie très simple — quand il réalisait "Cela fonctionne vraiment. Ça pourrait être génial" ». Une simplicité qui contraste, « évidemment », avec le portrait que l’on fait aujourd’hui de Steve Jobs, alors qu’il n’avait pas d’« agenda ». « Il avait un sens de la responsabilité civique pour faire les choses bien, d’une certaine manière il le faisait comme une contribution à l’humanité et à la culture ».

Quatre ans après la disparition de Steve Jobs, ce qu’il en reste, raconte Ive, c’est « cet intérêt très simple pour faire de superbes et belles choses. Et c’était vraiment simple. Il n’y avait pas de grand "plan" pour tout rafler, ou d’agenda très compliqué. Cette simplicité était presque enfantine dans sa pureté. Et c’est la vérité ». Interrogé sur le film en lui-même, Ive a indiqué qu’il ne l’avait pas vu mais qu’il en avait discuté avec des amis qui eux, avaient eu l’occasion de voir le film.

Il ressent une « peur primale » car cette histoire vient le chercher au plus profond. Il ne reconnait pas le personnage de Steve Jobs dans le film ; la manière dont quelqu’un est dépeint peut être « détournée » par des personnes qui ne sont pas ses amis ou ses proches. Ive trouve toute cette affaire très triste.

Aaron Sorkin et Danny Boyle.

Danny Boyle, le réalisateur du film, a essayé de prendre un peu de hauteur en expliquant dans Hollywood Reporter que les entreprises comme Apple ou Facebook « sont si puissantes maintenant que les gouvernements en ont peur. Elles ont tellement d’influence dans le monde. Elles ont remplacé les sociétés pétrochimiques, les pharmaceutiques (…) et elles ont un pouvoir formidable, terrifiant. Et il est important que les artistes et les écrivains ne soient pas intimidés par ces entreprises. Et si cela vaut d’être accusé d’opportunisme, ainsi soit-il ».

Le réalisateur ajoute qu’il est important de « placer ces personnages sous les projecteurs, afin d’en questionner les motivations commerciales et la vision, et nous devons garder un œil sur eux ». Le film sortira le 6 janvier en France.

avatar languedoc | 

Il a grossi… pas autant que Steve W. mais ça vient !

avatar oomu | 

oui, pour son bien, il est temps qu'il connaisse un gigantesque échec. Qu'il soit viré dans la Honte, il perd ses voiture et sa maison.

Retournant vivre dans la maison familiale, il touche le fond, devient l'ombre de lui même, maigre.

Mais un jeune designer plein de rêve lui rappelle la flamme de ses idéaux, et il remonte la pente, reprend un régime sans gluten des plus inspirant, sur fond de montage rock, renouant du même coup avec sa famille anglaise, en remontrant à tous les critiques et haineux, tous les gens incapable de voir la beauté de l'Aluminium, car oui ! tout n'a pas été dit avec l'aluminium !

Et là, 40 ans de + d'une vie active incroyable.

avatar alan1bangkok | 

j'ai tenu 10 secondes avec une BA VF bien pourrave
La VO ca vous change le cinéma...

avatar Mémoire Cache | 

Certaines personnes s'en battent les couilles de la VO. Tout ce qu'ils veulent c'est de matter le film sans se prendre la tête. Les performances d'acteurs et autres joyeusetés du 7ème art, ça leur passe au dessus. Ils voient le cinéma comme un simple divertissement, sans plus.

avatar alan1bangkok | 

Détendez vous...VO ou VF on a le choix ( pas toujours )

avatar nono68200 | 

C'est bien beau la VO, mais nous n'avons pas tous une famille qui parle tous très bien l'anglais.
Mes parents ne comprenant pas l'anglais, et regardant souvent les films avec moi, je me verrais mal leur mettre un film sans qu'ils n'y comprennent rien.
Ils peuvent lire les sous-titres, mais ce n'est plus regarder un film alors, c'est presque lire un livre, tellement il faut suivre le texte sans regarder l'image...
Du coup, merci à la VF pour ce genre de situation.

avatar RoboisDesBins (non vérifié) | 

@nono68200
Il existe un truc génial qui s'appelle la VOST (Version Originale Sous-titrée) qui évite de voir Steve Jobs parler avec la voix de Bourvil. Cela revient à repeindre par dessus un Léonard de Vinci. Te viendrait-il l'esprit que le cinéma, en dehors du mainstream, autrefois était un art à part entière (Hitchcock, Sydney Lumet, Arthur Penn, Brian de Palma, Francis Ford Coppola, Vincente Minelli, Fedetico Fellini, et bien d'autres encore) et que modifier la voix originale de ses interprètes dénature complètement l'oeuvre originale ? Et on peut très bien regarder un film en VOST tout en regardant les images, si si, je t'assure, pas besoin d'être Einstein. Mais il est vrai qu'en cette époque où tout effort intellectuel (fut-il minime) est considéré comme insurmontable, cela doit être difficile. Et je ne parle pas de tes parents que je comprends, mais des plus jeunes qui "ne veulent pas se prendre la tête" à regarder un film en VOST, comme ceux des années 80 qui "ne voulaient pas se prendre la tête avec la politique". On voit le résultat. Maintenant il est vrai que pour regarder des "savonnettes" style Batman et autres Harry Potter, la VF ne dénature rien, ce n'est déjà pas du cinéma.

avatar Trillot Bernard | 

@RoboisDesBins
La vérité c'est que chacun a une sensibilité particulière sur ce problème. Certains peuvent suivre un film sans problème en lisant les sous titres, d'autres disent qu'ils sont extrêmement gênés de devoir lire les sous-titres et qu'ils loupent une partie du film.

Chacun est respectable et cela prouve que nous ne sommes pas tout à fait identiques, c'est comme ça.

Et puis il y a les trous du culs qui estiment que ceux qui ne sont pas comme eux sont des cons qui ne veulent pas faire d'efforts!!! Seuls ceux là ne sont pas respectables!

avatar RoboisDesBins (non vérifié) | 

@Trillot Bernard
Je n'aurais pas mieux dit :-)
Je comprends ta réaction mais il te manque des paramètres. A l'heure où tous les comportements sont analysés et croisés dans tous les sens et où l'économie est reine (entend par là le moindre coût au meilleur profit), le comportement de la majorité a une influence sur les minorités, qui subissent un nivellement par le bas, la majorité n'étant effectivement pas constituée d'Einstein, sinon cela se saurait.
Essaie pour voir de regarder un film étranger en VOST sur les chaînes de France Télévision (sur beaucoup d'autres chaînes, il suffit d'aller dans les réglages du film et de choisir VOST), tu ne pourras pas parce que FT sait que la majorité des français (contrairement à beaucoup d'étrangers comme les belges, les nordiques, etc, qui parlent couramment plusieurs langues) préfère les films en VF. Donc à cause de la majorité ta liberté de choix est réduite. C'est ce que j'appelle du nivellement par le bas.
Mais ce n'est même pas une question de parler la langue du film. J'ai chez moi des films Coréens dont je ne comprends pas la langue et que je regarde en VOST avec plaisir.
Donc contrairement à ce que tu penses, si TOUT LE MONDE avait le choix de regarder son film dans les conditions qu'il souhaite, je n'aurais strictement rien à dire mais là il se trouve que les choix de la majorité me brident dans ma liberté et effectivement, je ne suis pas content parce que j'ai l'impression que l'on veut m'entraîner vers le bas.
Je n'ai donc d'autres choix que de convaincre la majorité que regarder un film en VOST apporte une vraie valeur ajoutée et que la VF dénature les oeuvres, si je veux conserver ma liberté de regarder les films en VOST, point. Si je le fais mal, après c'est une autre question liée à mon caractère.

avatar webHAL1 | 

@RoboisDesBins :
Non monsieur, ce n'est pas la majorité qui brident les films coréens, c'est même tout à fait l'inverse !

:-D

avatar RoboisDesBins (non vérifié) | 

@webHAL1
Et c'est quoi ton argument pour l'affirmer, si ce n'est l'affirmer ? De plus je ne parle pas de brider les films coréens mais de VOST, visiblement mon post n'était pas à ta portée intellectuelle. Achète toi un cerveau.

avatar webHAL1 | 

@RoboisDesBins :
Apparemment vous êtes dépourvu de sens de l'humour, c'est regrettable. ^_^

avatar DG33 | 

Allez, je propose une soirée "La soupe aux choux" en VO exclusivement, lecture obligatoire avec VLC (on est sur MacG, hein...) avec sous-titrages VF pour les malentendants non analphabètes.
Le premier qui nous met une VF ou VQuéb ou VBelg a droit à un Pomme-Q

3-2-1 générique !
Il reste des Pop Corn ?

avatar Kerala | 

Et bien moi qui pensait ne pas allé voir le film, j'ai changé d'avis !

avatar fluxus | 

Franchement je pense qu'ils s'agitent pour rien chez Apple (et chez ses proches). Sorkin a écrit l'opposé de The Social Network*. Ce que j'ai vu de la bande-annonce, Jobs ( et Apple) est montré de manière plutôt positive finalement. En gros le pitch c'est " Le mec est un génie qui a révolutioné de manière positive le monde de l'informatique, mais c'était un type vraiment pas commode au quotidien". C'est pratiquement le pitch de TOUT les films sur les gens exceptionels autant ds le monde artistique que scientifique ou autre. C'est presque la base dramatique du biopic sur les gens d'exceptions : "Le talent se paye cher" pourrait figurer sur l'affiche de tous ces films.

* le pitch de "Social Network" c'était un peu l'inverse : "Un mec brillant crée un truc sans grand interet voire néfaste pour la société, et en plus c'était un type vraiment pas commode au quotidien"

avatar oomu | 

c'est ptet ça qui les gène :)

"NAON, Jobs n'était pas commode du tout, il était une armoire normande !"

et

"Positif l'informatique ? mais avez vous idée de la destruction du travail capitaliste que va engendrer les I.A. et Robots grâce au progrès des zordis devenus simples et faciles pour tous ?! et vous trouvez ça positif ? haAAAA"

Timmy, lui.. il sait.

-
j'aime beaucoup comment vous pointez ce qui est effectivement très commun à ces films.

Y a t'il eu seulement un film avec "il/elle fut brillant(e), a réussi, et était une crème au quotidien, un amour de personne affable, du coup, ben tout se passait bien et voilà fin. Elle fit une contribution sympatoche au monde.".

avatar DouceProp | 

Après ce n'est pas parce qu'on est désagréable qu'on est un génie alors soyez sympa.

avatar DarKOrange | 

Finalement je pense que je ne vais pas aller le voir ce film... On ne peut pas dire que c'est un biopic et en même temps s'accorder une "licence creative" comme on le dit qui finalement est l'aveu d'une certaine subjectivité et d'un parti pris.

avatar misterbrown | 

Ça devient aussi délicat de réaliser un film sur l'histoire d'Apple que sur Monsanto ou les géants du tabac.

avatar Nesus | 

@misterbrown :
Heu faut se détendre. C'est juste une femme qui ne veut pas qu'on salisse l'image qu'elle a de son défunt mari. Elle demande juste à ses amis de l'aider pour. Et les anciens amis du défunts font front pour soutenir cette femme.
Bref un truc vraiment très humain. Ce qui n'est pas tout à fait le cas de ta remarque.

Je n'ai pas vu de pression, ni de procès, ni d'intimidation et encore moins de censure. Donc nous sommes très loin de l'industrie du tabac et de Monsanto.

avatar oomu | 

oui, les familles et conjoints des gens morts sont souvent très pénibles à vouloir défendre la mémoire de leur cher perdu.

nous sommes bien d'accord: arrêtez de défendre vos familles ! Laissez nous exploiter vos morts. rahlalala... les communistes.

(et sinon, elle a rien réussi à empêcher du tout, donc tout va bien.)

avatar misterbrown | 

Et cet hypocrite de Jonathan Ive qui ne veut que l'on retienne que l'histoire de bisounours blancs (ou rose champagne ) du mec qui l'a porté comme héros.

avatar achille70 | 

Je me demande si l'indignation de Tim cook n'est pas un peu théâtrale? C'est une question, il n'y a qu'à voir la réponse du réalisateur à l'endroit de Tim. Il faut Regarder le nombre de films réalisés sur les PDG de grandes sociétés, Je n'ai pas beaucoup de titres qui me viennent en tête. Entre la littérature dédiée à la marque et à son fondateur, les biopics, les documents audiovisuels, les sites internet tel Mac Génération :) tous Contribuent à donner de la visibilité à la marque. Si Apple était si soucieuse de protéger sa marque, elle n'accepterait pas des placements de produit dans le cinéma et bien souvent dans des films médiocre de même que les jeux vidéo, je pense notamment à Metal Gear Solid IV.
Je présume que ceux qui possèdent de gros préjugés sur la marque et sur Steve Jobs, ou qui n'en ont rien à faire n'iront pas voir le film. Quoi que puissent dire les dirigeants D'Apple un film dédié à la marque permet d'imprimer dans l'esprit du spectateur l'image d'un homme qui a construit un empire et contribué à construire l'histoire de l'informatique. Quelque soit la façon dont on le présentera dans le film Steve Jobs restera aimé ou détesté de la même manière, et au delà de ça Apple aura eu droit à 90 ou 120 minutes de pub! Bientôt en rayon ibooks Les blagues de Steve Jobs et Les Colères noire de Steve Jobs, n'oubliez pas de pré commander il n'y en aura pas pour tout le monde!

avatar Sostène Cambrut | 

@achille70

Je connais au moins 2 bonnes copines et un pote qui n'en ont rien à foutre d'Apple et qui iront voir le film pour Fassbender ou Boyle.

Quand la bio de Isaacson est sortie, ma belle sœur m'a expliqué que "c'était quand même un gros enfoiré."

Le problème des biopics comme ça c'est quand on ne prend pas le recul nécessaire, qu'on se fait un avis définitif sans le moindre fondement sur la personne et qu'on y associe son œuvre.

J'ai de la sympathie pour le personnage publique qu'était Steve Jobs, de ses déclarations provocatrices à l'ensemble de son travail et la ténacité incroyable dont il a fait preuve (beaucoup se seraient écroulés après son éviction d'Apple, et ça ne l'a pas empêché de mener sa révolution dans son coin). Je ne connaissais pas le personnage privé, et je ne vois pas comment un film pourrait être représentatif de la complexité d'une personnalité. Alors je comprends Lauren Powell. Parce que le Steve Jobs qu'elle a connu est sans le moindre doute très éloigné de celui dépeint dans l'imaginaire des haters comme des fanboys.

avatar 0MiguelAnge0 | 

'il le faisait comme une contribution à l’humanité et à la culture ».'

Et pendant ce temps certains sauvent des vies dans un total annonymat....

avatar oomu | 

l'anonymat ou non ne change rien à la contribution d'une personne. tout simplement.

bon après, oui, il a fait une contribution (il a aidé et était passionné de faire des zordis, ce qui est très bien, comme plein d'autres choses, et ça l'a rendu riche, très bien pour lui). Et perso, il fut une des principales personnes qui créa l'industrie qui me passionna tout gamin, ce qui est bien.

Après, faut pas en faire une maladie. Il n'était qu'une personne qui a particulièrement bien réussi son business.
Et si Apple veut protéger son image, bah c'est normal. Et si ça énerve d'autres gens, bah c'est normal. Et si des oomus chevelus aimaient bien le bonhomme, bah c'est normal. Et si on est en colère qu'il y ait des gens plus méritants mais injustement pas connu, bah c'est normal.

Cela dit, pas tout le monde veut sortir de l'anonymat.

avatar nono68200 | 

C'est marrant comme dès qu'on est dans l'anonymat, la personne est magnifique et dès qu'une personne est célèbre et aide les autres, on y croit plus du tout...
PS: Je parle en général bien entendu, pas de ce cas en particulier.

avatar oomu | 

réhabiliter Steve Jobs ?

pas la peine. Jobs était un monsieur qui voulait vendre des bons ordinateurs et qui adorait leur conception et design. Il a aussi aidé à financer les projets farfelus de John Lasseter.

J'ai besoin de rien de plus pour réhabiliter.

avatar rolmeyer (non vérifié) | 

Franchement macgé traduire agenda anglais par agenda français même entre guillemets ? Ça me donne moyennement envie de renouveler mon abonnement, on se croirait sur macforever. Nannnn les gars faut arrêter là....

avatar BeePotato | 

@ rolmeyer : « traduire agenda anglais par agenda français même entre guillemets ? »

C’est un problème de localisation, en quelque sorte. :-)

avatar Stanley Lubrik | 

Grâce à Steve Jobs, abbé Pierre de la technologie partagée, on peut s'étriper dans ces restos d'humeur que sont ces multiples forums.

Il aura contribué à ces brassées de futilités fort peu nourrissantes, d'énergie gaspillée et de temps perdu pour l'humanité (en dizaines de kilowatts pour certains intervenants)...

Même si la pauvreté des échanges n'a pas été vaincue, et nous promet peu de grands soirs, quand je pense Apple, je pense à moi !

L'hiver approche...

avatar P'tit Suisse | 

MDR. Merci pour ce moment fort bien troussé, Stanley.

avatar curly bear | 

1- si tu veux une licence créative, tu ne nommes pas ton film "Steve Jobs". A moins que ce soit pour remplir les salles
2- Si tu veux dénoncer, "surveiller" la puissance de ces groupes, alors tu fais un film journalistique, à la Michael Moore. Pas de licence créative dans ce cas. On veut la vérité.

Même des personnes qui ne travaillent plus chez Apple, voire qui ont affronté Steve Jobs ar le passé, disent ne pas reconnaitre la personnalité complexe du héros de ce film.
Mais comme il y a une licence créative. Shut up.

Après, Guttemberg était peut-être un gars peu sympa, Newton l'était sans doute, Edison était difficile aussi.
Et ? ça change quelque chose à leur apport à la communauté ?

avatar webHAL1 | 

@curly bear :
Entièrement d'accord.
Moi, demain, je vais me lancer dans la réalisation d'un film intitulé "Mohandas Karamchand Gandhi". Il racontera la vie de ce grand homme et, pour attirer un large public, j'inclurai quelques scènes où, armé de sa kalashnikov, il combat courageusement les troupes anglaises venues l'assassiner, se révélant un tireur hors-pair et dégommant plusieurs de ces sales rosbifs. Ça ne correspond pas exactement à la réalité, mais bon, c'est une "licence créative". Et puis, l'idée est de présenter "un portrait de Ghandi, pas une photographie". Le but étant que le spectateur sache qu'il a combattu les Britanniques, et qu'il a gagné. Prendre quelques libertés avec l'histoire n'est pas bien grave *... :-/

Cordialement,

HAL1

P.S. : je prends bien évidemment un exemple où la véracité historique est bien plus importante que dans le cas de Steve Jobs, mais, à mon sens, la démarche est identique.

avatar BeePotato | 

@ webHAL1 : « mais, à mon sens, la démarche est identique. »

Tout à fait d’accord.

En tout cas, j’attends ton film sur Gandhi avec impatience (en espérant qu’il y aura aussi quelques scènes sympa au lit, pour montrer « la personnalité complexe » du personnage). :-)

avatar webHAL1 | 

@BeePotato :
Excellente idée ! Maintenant que tu m'en parles, j'imagine une scène charnelle torride entre Ghandi et Steve Jobs, qui permettra à tous de se rendre compte :
1. À quel point l'Inde a été une expérience marquante pour le co-fondateur d'Apple.
2. Que Ghandi savait reconnaître un homme exceptionnel quand il en voyait un, et lui apporter tout un tas de choses (intellectuellement... ou pas).

Amazing!

avatar DG33 | 

Gandi, c'est bien lui le patron des noms de domaines ?
Putain, le mec il connaissait Saint Steve avant la création de l'internet des neuneus ?
Trop fort.
Je [- ]

avatar Slo88 | 

La bande annonce est tellement en français que Bernard Laporte s'est glissé dedans (dommage ce n'est pas lui qui double) :-D

avatar brunitou | 

Pour une fois, c'est le commentaire de Ive qui me plait le plus.

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