Mac OS X : la difficile naissance d'Aqua

Florian Innocente |
aquabeta

Cordell Ratzlaff, son nom n'est pas spécialement connu. Pourtant le travail de son équipe s'affiche chaque jour sur notre écran. C'est lui qui dirigea les travaux pour créer Aqua, l'interface arrivée avec Mac OS X. L'OS, qui a participé au renouveau d'Apple avant de se diffuser jusque sur des téléphones, baladeurs et boîtiers TV, a fêté hier ses 10 ans. Cult of Mac a recueilli quelques souvenirs de Ratzlaff, sur la genèse de cette interface.

Cordell_Ratzlaff

Ratzlaff s'occupe aujourd'hui de design chez Kapitall. Il y a dix ans, Steve Jobs ne l'avait pas fait venir pour s'occuper de Mac OS X. Comme Jonathan Ive, Ratzlaff était déjà dans les murs. Il a passé en tout, neuf ans chez Apple, entre 1990 et 1999. Avant OS X, il avait dirigé la mise au point des interfaces de Mac OS 8 et 9.

Après le rachat de NeXT par Apple, une seule personne fut assignée à la tâche de rhabiller NeXTStep - le futur Mac OS X - en reprenant l'interface de Mac OS 8 “Son boulot n'était pas franchement intéressant : faire en sorte que le nouvel OS ressemble à l'ancien”. Mais rapidement Ratzlaff, estima qu'il y avait bien mieux à faire, tant la fondation technique était séduisante. Son équipe commença à travailler sur des esquisses pour une toute nouvelle interface. Il s'agissait de tirer profit des capacités de l'OS de NeXT en matière d'animations et de graphismes, et de le traduire visuellement à l'écran.

Il faut se souvenir qu'avant d'être transformé en Mac OS X, NeXTStep (ci-dessous) avait déjà fait sensation par l'élégance de son interface lors de son lancement en 1989. Même si avec le recul elle peut paraître terriblement grisâtre, Steve Jobs et ses équipes avaient réussi à recréer quelque chose de novateur, de très différent du Mac et de son système.

http://static.macg.co/img/2011/3/nextstep-20110325-120447.jpg

L'une des inspirations de Ratzlaff fut le premier iMac avec sa couleur, sa matière translucide, ses formes sans aucun angle. Cela se retrouva dans les croquis d'Aqua par l'utilisation de davantage de couleur, des menus translucides (tellement qu'ils furent sensiblement estompés dans les toutes premières versions du système, ndr), des coins arrondis, des boutons aux formes organiques.

Dans une autre interview chez Design Interactions (pour le livre du même nom), Ratzlaff cite deux autres changements apportés à l'interface de Mac OS, avec l'introduction d'une dimension temporelle. Par exemple le fait de mettre un disque à la corbeille pour l'éjecter. Chose que les habitués du Mac avaient assimilé, mais qui pouvait dérouter des nouveaux venus : la même action, tantôt supprimait un document, tantôt éjectait un volume. Avec Mac OS X, la sélection d'un volume fait que la corbeille se transforme immédiatement en un symbole - plus rassurant et plus explicite - illustrant l'action d'éjection.

Il convenait aussi que l'utilisateur sache d'où venaient et où allaient les objets à l'écran en fonction des manipulations effectuées. D'où, l'effet Genie qui montre les fenêtres aspirées par le Dock ou s'en échappant. Ou encore l'effet de Zoom du Dock lorsqu'on le survole pour compenser le fait que la taille de ses icônes va en se réduisant au fur et à mesure qu'on en ajoute.

Enfin, il citait comme autre source d'inspiration pour ses designers, ces pages de publicités où l'on voit des verres d'alcool avec glaçons, et les effets de transparence et de reflets produits entre ces éléments.


Bertrand Serlet, qui chapeautait entre autres choses l'équipe de Ratzlaff (lire aussi Le patron de Mac OS X quitte Apple) se montra impressionné, mais il fit clairement comprendre qu'Apple n'avait ni le temps ni les ressources pour les intégrer. Le designer affecté au replâtrage de NeXTStep poursuivit donc son travail solitaire et ingrat (les premières démos faites à la presse et aux développeurs du prototype de Mac OS X, alias Rhapsody, montraient un curieux mélange des deux systèmes - capture ci-dessous - sans qu'on sache trop ce qui allait rester ou pas).

http://static.macg.co/img/2011/3/RhapsodyDR2-20110325-135115.jpg

Quelques mois plus tard, les équipes de Mac OS X se réunirent pendant deux jours pour faire un point général. Cordell Ratzlaff devait intervenir à la fin, histoire de terminer ce séminaire sur une note un peu plus légère. Il espérait cependant - même sans trop y croire - y recevoir le soutien des autres ingénieurs.

À l'issue de ces deux journées il devint toutefois évident que le chantier de Mac OS X était énorme, au point que certains se demandaient comment ils en viendraient à bout, voire, si cela était même possible “Et voilà que moi, à la fin, j'arrive et je dis 'Au fait il y a aussi cette nouvelle interface. Elle est translucide, il y a des animations en temps réel, et elle gère un vrai canal alpha” (une couche de transparence sur les images, ndr). La réaction des participants ne s'est pas fait attendre “Il y a eu littéralement des rires dans la salle parce qu'il était hors de question que l'on refasse l'interface. J'en suis ressorti assez déprimé”.

L'oeil de Steve

Deux semaines plus tard, Steve Jobs qui n'avait pas participé à cette réunion, ni vu les esquisses du groupe Human User Interface, prit rendez-vous avec l'équipe. À cette époque il menait toujours un audit auprès des différents groupes et projets en cours au sein d'Apple.

À peine était-il entré dans la salle de réunion qu'il livra son sentiment sans ambages sur ce que les designers d'Apple avaient accompli avec les précédentes versions du système “C'est vous qui avez conçu Mac OS, n'est-ce pas ?… assentiment collectif de l'assistance… “Eh bien, vous êtes une bande d'idiots”.

Le patron - encore par intérim - d'Apple fit pendant vingt minutes l'inventaire de ce qui lui déplaisait dans l'actuel Mac OS, c'est à dire à peu près tout. Il mit en exergue le fait qu'il y avait au moins huit manières différentes d'accéder au contenu des dossiers dans le Finder. Jobs entendait simplifier la gestion des fenêtres pour limiter leur nombre.

Ratzlaff sentit à ce moment-là qu'il était assis sur un siège éjectable puisque les critiques de Jobs portaient sur le travail qu'il avait conduit depuis des années. Mais il se dit en même temps que s'il avait dû être viré, cela aurait été fait depuis longtemps. Après avoir discuté des améliorations possibles et montrées les esquisses d'Aqua à Jobs, celui-ci déclara “Faites-moi des prototypes de tout ça et vous me les montrerez”.

Les trois semaines qui suivirent, les designers travaillèrent jour et nuit, réalisant des modèles fonctionnels avec le Director de Macromedia. Avec cette crainte que leur emploi dépende du jugement final de Jobs. Celui-ci revint les voir et il fut stupéfait du résultat. Avec ce compliment gradué sur l'échelle d'un QI “C'est la première preuve d'une intelligence à 3 chiffres que je vois chez Apple”. Puis juste après avoir fêté cela autour d'une bière, ils virent Jobs remonter le couloir accompagné de Phil Schiller à qui il déclara, alors qu'ils approchaient “Il faut que tu voies ça”. “À partir de cet instant, on n'a plus eu aucun problème” se souvient Ratzlaff.

Toutes les semaines pendant 18 mois, Jobs donna son point de vue sur chaque élément d'interface, demandant plusieurs variations pour choisir la meilleure. Tout se faisait avec des prototypes Director d'un côté et une version écrite en code sur une machine à côté. Sur la première Jobs ne faisait que manipuler des animations : des menus se déroulant, des fenêtres s'ouvrant et se fermant. Puis il collait son nez sur la version vraiment codée pour évaluer la transposition.

Il les comparait pixel par pixel pour vérifier si tout était pareil. Il allait jusqu'au fond des détails, si ça ne correspondait pas, il criait le nom d'un ingénieur pour qu'il vienne voir”.

Ratzlaff se souvient, amusé, que son équipe passa six mois à affiner les barres de défilement pour satisfaire le grand patron. Plein de choses n'allaient pas dans les premières itérations : les flèches de défilement n'étaient pas de la bonne taille, elles étaient placées au mauvais endroit, leur couleur n'allait pas, il fallait considérer l'aspect avec la fenêtre active et en arrière-plan, etc. Tout cela prit un temps formidable pour se caler alors que cela tenait d'une certaine manière du détail.

Jobs souhaitait aussi faciliter l'accès aux réglages système. Sachant qu'OS X allait être nouveau pour les vétérans du Mac comme pour les débutants. Il insista par exemple pour que ces réglages soient rassemblés dans une seule fenêtre de préférences, et son application installée dans le Dock, un autre élément repris de NeXT mais inédit dans Mac OS (sauf à considérer l'utilitaire "Lanceur").

Epurer pour respirer

Le patron d'Apple voulait que les fenêtres mettent plus avant leur contenu qu'elles-mêmes, le premier étant plus important pour l'utilisateur que le second. Un élément d'interface fit les frais de cette obsession : le nouveau bouton placé à droite de la barre titre des fenêtres. Il activait le mode "single window". Un mode qui permettait de toujours conserver une seule fenêtre à l'écran. Quoi qu'on fasse, quelle que soit l'application ou la nature du document, tout se déroulait dans une seule et même fenêtre. Car Jobs détestait leur multiplication à l'écran (avec le recul on comprend pourquoi le mode plein écran est à ce point mis en avant dans Lion, ou l'utilisation de la fonction Exposée, ndr).

Ce mode avait toutefois comme inconvénient d'obliger à redimensionner constamment les fenêtres selon la nature de leur contenu. Mais pire que cela, pour Jobs, la nécessité d'avoir ce bouton pour l'activer l'indisposait. Le mode single window - modifié dans son comportement - fit cependant l'objet d'une présentation lorsqu'Aqua fut dévoilé (à 6 min 25 dans la vidéo ci-dessous), mais il fut masqué par la suite (*).



L'idée des trois couleurs dans les boutons de fenêtres vint de Jobs. Il suggéra de s'inspirer des feux tricolores. Car au départ les designers s'en étaient tenus à les afficher tous les trois gris, et ce n'est qu'en survolant ces boutons de la souris que leur fonction était révélée. Chose que fait toujours Mac OS X d'ailleurs. Mais Jobs trouvait le principe malcommode et pas assez explicite “Quand on a entendu ça, on a trouvé cette idée d'association avec des feux tricolores bizarre sur un ordinateur. On y a travaillé, et finalement on s'est rendu compte qu'il avait raison” (plus tard, Apple ajouta l'option pour forcer ces boutons à rester tout de même gris, pour certains professionnels de la photo ou de la PAO, ndr).

http://static.macg.co/img/2011/3/aqua_window-20110325-163134.jpg

Cette refonte générale de l'interface fut menée dans le plus grand secret, tandis que le chantier de Mac OS X était lui largement public. Jobs craignait d'une part que ses concurrents ne la copient et d'autre part que cela bloque les ventes de Mac. Les gens préférant reporter leurs achats pour avoir la dernière évolution du système. Aussitôt que le développement de Mac OS X démarra, Jobs ordonna à ses troupes de cesser de critiquer l'actuel Mac OS en public. Avec le raisonnement que sans Mac OS, Apple ne pourrait jamais aller jusqu'à Mac OS X. Il fallait tenir pendant que cette transition était engagée.

La première présentation de Mac OS X, et tout particulièrement d'Aqua, en 2000 fut une sorte de ponctuation dans la période qui avait vu le retour de Jobs chez Apple. L'équipe dirigeante avait été renouvelée, le PowerPC G3 lancé, l'iMac révélé, l'Apple Store ouvert et le marketing et la communication remis sur pieds. C'est au moment où il dévoila Aqua que Jobs annonça aussi qu'il prenait la tête d'Apple de manière permanente, abandonnant son titre de patron par intérim ("iCEO").

Il a d'abord attendu que la dernière partie importante de la société arrive au niveau de ses exigences avant de prendre le titre de CEO d'Apple” conclut Cordell Ratzlaff.

(*) On peut encore activer le mode single window tel que montré par Jobs, hors effet Genie.
Dans le Terminal copiez-collez :
defaults write com.apple.dock single-app -bool true
validez, puis entrez
killall Dock

Pour revenir au comportement par défaut, changez true par false

Sur le même sujet :
- Lion : vers une unification de Mac OS X et iOS ?
- Il y a 10 ans, la naissance agitée de Mac OS X
- Témoignages : 25 ans de fidélité au Macintosh

crédit image : Wikipedia
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avatar daito | 
"Je suis désolé, mais pour moi, ça, c'est vraiment le comble du raffinement et de l'élégance. Apple n'a jamais retrouvé ce niveau là depuis et c'est vraiment triste, et visiblement Lion ne va pas arranger les choses, au contraire......." Chacun ses goûts et ses préférences mais l'apparence actuelle n'est pour moi pas plus triste ou pas agréable. Je trouve au contraire que l'interface est toujours aussi élégante et toute en sobriété. http://img193.imageshack.us/i/capturedcran20110326011e.png/
avatar MixUnix | 
@Liam128 C'est sur que çà: http://static.macg.co/img/2011/3/aqua_window-20110325-163134.jpg c'était le fin du fin! Délicat et gai. Que Lion c'est triste, triste, gris gris, dans l'air du temps, hélas!
avatar Monsieurmickael | 
J'adore ! Bravo !
avatar boboc | 
@ Madalvée : D'accord avec toi, surtout pour les fenêtres alu brossé qui me faisaient toujours kiffer sauf que je n'ai jamais eu de Mac à cette époque là. Snif
avatar Polyme | 
Chez moi je suis avec un Mac et je trouve toujours l'interface de Windows 7 plus réussie, plus intuitive et donc plus productive.
avatar moonwalk9r | 
Toi t'as un sacré problème.
avatar Shralldam | 
@ polyme : J'aime bien Windows 7 et je le trouve réussi, mais plus intuitif que Mac OS X, je reste dubitatif. Rien que pour configurer un réseau, c'est 10 fois plus long et compliqué par rapport à OS X. Et ce centre d'aide/résolution de problèmes qui s'affiche à la moindre occasion... Je crois justement que c'est pour combler les lacunes de l'ergonomie qu'il y a encore tous ces trucs et machins qui "popent" un peu partout sur l'écran.
avatar DrJonesTHX | 
Merci MacG ! C'est vraiment le pied de (re)découvrir cette fabuleuse progression de l'épopée d'Apple ! C'est passionnant ... Vous devriez créer une nouvelle rubrique Afin de classer ces fabuleux articles chronologiquement (voir au téléchargement !!!) - (perso, j'essaie d'en garder le maximum, mais il y en a tellement...) C'est tellement dommage de lire, puis d'abandonner ces articles dans les méandres du web... Svp, un nouvel onglet "history" ? Cela permettrais à tous ceux qui s'intéresse à Apple s'en comprendre l'histoire et de devenir... Accro/addict... Superbe boulot, encore merci !
avatar Shralldam | 
Oui, sinon, très chouette article, merci Florian ! :-)
avatar starbus | 
C'est la force de Jobs, ne pas se reposer sur la hiérarchie qui bien souvent bloque les avancées et mettre lui même la main à la pâte. Je ne pense pas que beaucoup de grand patron fassent la même chose, ils se reposent plus sur la hiérarchie et ne mette pas les mains dans le cambouis.
avatar toniof | 
Génial, un régal à lire, du p'tit lait... +1@DrJonesTHX, il faut absolument un lien "Histoire" +1@tibimac86, une petite refonte un pe plus "classieuse" serait de bon augure... Je suis prêt pour un abonnement payant sans pub pour vos contenus (5€ par mois par exemple)
avatar hok | 
Pretty cool ! Huh. Maintenant j'attend le jour ou Apple peut refaire ce coup la : mettre 6 ans d'avance dans la geule a Windows. Mais ca tenait de plusieurs choses qui ne sont plus reproductible maintenant (échec de longhorn).
avatar pat13 | 
Il faudrait effectivement mettre mettre un onglet "histoire" pour accéder directement à ce genre d'articles. Articles très intéressant qui montre que finalement le concept de mac os x était déjà inventé à l'époque. Il ne manque plus que nous mettre du gris partout et on aura un retour de next en force ( et pour enlever toutes les couleurs et mettre du gris à la place je fait confiance à apple il est bien partit pour). Maintenant j'attend que apple se décide à innover de nouveau, mac os x stagne un peu.
avatar GerFaut | 
« .../ le Dock, un autre élément repris de NeXT mais inédit dans Mac OS. » Juste un petit détail mais le Dock existait sous Mac OS 6/7/8/9 sous la forme d'un petit utilitaire (extension ? préférence ?) qui pouvait, à l'instar du Dock, rassembler les applis habituellement utilisées. C'est vieux et je ne me souviens plus du nom (peut être certains dinosaures s'en souviennent) qui pouvait se positionner aussi sur un coté de l'écran, plutôt à droite me semble-t-il, d'où mon Dock aussi à droite et masqué, ce qui déroute pas mal les habitués du bas d'écran. Il y avait aussi un autre utilitaire installé dans la barre de titre de chaque fenêtre et qui, avec un menu déroulant, permettait d'en changer directement. Cette fonctionnalité n'existe plus sous OS X et me manque. Obligé de faire des aller-retours vers le Dock... Il y a aussi l'irremplaçable « Finder Pop » qui, Dieu merci et sous la main du talentueux bien qu'alcoolisé ;-) Turly O'Connor, existe toujours pour SL et permet de voir directement le contenu de tout dossier dans des menus déroulants ce qui, inexplicablement, n'existe pas d'origine dans OS X. À part ça, OS X est quand même une réussite incontestable et c'est dans le détail qu'on comprend tout le travail effectué chez Apple et que l'admiration pour Steve Jobs qu'on peut avoir est vraiment justifiée. Merci aussi pour cet article si intéressant.
avatar marc_os | 
@ Gerfaut : Il s'agissait tout bêtement du "Lanceur". Je viens de redémarrer sous Mac OS 9 pour vérifier. Et une chose m'étonnera toujours : Dans les prefs système, ça met toujours du temps avant que les disques de démarrage n'a apparaissent dans la section "Démarrage". Le dernier à apparaître est celui avec Mac OS 9 (en l'occurrence). Par contre, le tableau de bord "Démarrage" sous Mac OS 9 apparaît quasiment immédiatement avec toute la liste... Un autre bidule que j'aimais bien, c'était la "Barre de réglages" qui permettait d'accéder immédiatement à pas mal de réglage système, ou par exemple à la liste des morceaux du CD en cours de lecture pour zapper de morceau rapidement, ou mettre en pause, etc. Pour finir, merci pour cet article !
avatar Florian Innocente | 
[b]@ gerfaut :[/b] J'ai failli parler du Lanceur qui effectivement pouvait remplir ce rôle.
avatar eviv_bulgroz | 
Super article, merci!
avatar simnico971 | 
Super article ! Attention y a une petite faute : I"l faut que tu voiEs ça" Très intéressant, on sent bien le rôle de Jobs dans l'histoire...
avatar P'tit Suisse | 
Lassé des refus systémiques du boss, son équipe avait fini par lui fabriquer un simulateur pour qu'il dessine lui-même la calculette du Mac (taille des boutons, épaisseur des lignes etc). C'était en 1981. Chris tries to make a Steve-approved calculator : http://www.folklore.org/StoryView.py?story=Calculator_Construction_Set.txt
avatar joelcro | 
Superbe article. Merci pour ces moments d'histoire qui permettent de revoir le chemin de réaliser. Un petit coup d'oeil dans le rétro permet de se rendre compte du travail effectué et de l'évolution de l'informatique.
avatar Le docteur | 
Je ne suis pas fou de l'interface aqua. Il y avait des choses extrêmement esthétique et agréables aussi bien dans l'interface de NeXStep (l'effet 3D des cases de choix et les flèches par exemple) que dans Mac OS9 (les barres de chargement...) auquel on a préféré de l'Eye Candy pas toujours du meilleur effet) - J'aimais beaucoup ce que je voyais de l'interface d'OS9 quand je lançais classic sous Tiger, la même chose avec une gestion moderne des caractères m'aurait déjà tout à fait satisfait et était visiblement plus esthétique qu'OSX (surtout dans ses dernières moutures 10.5 et 10.6 de plus en plus tristes et impersonnelles — Tiger avait encore un peu de personnalité). - J'ai gardé de meilleurs souvenirs du thème NextStep que j'utilisais sous RedHat 7.1 que des derniers thèmes à vomir partout des dernières Ubuntu (idem : les premières étaient sympa). Parfois il faudrait améliorer l'essentiel en sachant garder l'ancien.
avatar Le Gognol | 
Et bien moi aussi je dis merci pour cet article, c'est vraiment une bonne idée de creuser dans l'histoire et les coulisses de nos machines. Pour le mode "single window", on peut toujours l'avoir à la demande sans bidouiller en cliquant dans le dock sur l'icône de l'application que l'on veut avec alt+command.
avatar olekhnov | 
excellentes anecdotes :) ne pas oublier tout de même que la plupart des infos de cet article proviennent de cultofmac (c'est d'ailleurs indiqué au début), qui ont eux même repris le contenu du chapitre du bouquin "Inside Steve's brain" consacré à la naissance de Mac OSX. Ca n'enlève rien à la qualité de l'article, c'est juste que si vous en voulez encore, vous saurez où piocher ;) (le bouquin est dispo sur amazon en version Kindle)
avatar just | 
Bonsoir... j'ai cru au moment de la parution de l'article l'avoir déjà lu plus tôt dans la journée. Mais non, c'était ailleurs ! Je ne critique pas la qualité de l'article, plus simplement le fait de ne pas avoir indiqué que c'était une traduction pure et simple de cult of mac. Images et phrases comprises. Cela est plus gênant de le découvrir par soit même que de le lire en début d'article. Macgé devient une référence, mac4ever devient moins bon... ne perdez pas vos atouts :)
avatar JiDai | 
@ Le Gognol Pour moi le Alt+clic suffit pour afficher une fenetre toute seule.
avatar Le Gognol | 
Ah, chez moi le simple alt+clic masque justement l'application courante...
avatar ispeed | 
@just tu casses la baraque :))
avatar death_denied | 
Mon interface préféré reste celle de Tiger avec l'allu brossé
avatar just | 
@ispeed... J'ai rien cassé de la baraque, j'ai pas donné de lien ^^ f.
avatar GerFaut | 
@ marc_os et innocente : Ah oui, OK. Merci pour la précision. @ olekhnov et surtout just : Et alors, je suis bien content de lire ces histoires ici ! Je ne vais pas sur « cultofmac » ni n'ai le bouquin « Inside Steve's brain », mes journées n'ayant que 24h et MacGé m'allant très bien comme source d'info. Vos remarques sont dévalorisantes et inutiles alors que Florian s'est fait iech à traduire le texte et à nous en faire part ici. Tout ça pour frimer et faire remarquer que vous lisez « cultofmac » et « Inside Steve's brain » dans le texte... Tss !
avatar just | 
@GerFaut J'ai simplement dit que c'était dommage de n'avoir pas précisé que l'article était une traduction de cultofmac, pas que l'article était inintéressant. Une simple mention aurait permis d'éviter la sensation de plagiat que nous sommes certains à avoir eu. Rien de plus. f.
avatar Florian Innocente | 
@just Ce n'est pas une traduction in extenso c'est un résumé détaillé et en français de l'article de cult of mac qui est cité dès l'intro, en gras et avec le lien. C'est bien aussi de lire au delà de la 3e ou 4e ligne.
avatar macoupc | 
Toujours enchanté de lire de tels articles sur MacGé ! Super intéressant. Merci.
avatar olekhnov | 
@gerfaut : je n'ai pas eu l'impression de "frimer" ou de dénigrer le travail de Florian : j'apprécie beaucoup les articles publiés ici, dont celui là qui remet plein de choses en perspectives ! Et j'en profite pour remercier l'équipe de MacGe pour tout le travail accompli Il me semblait juste qu'un "en savoir plus..." pouvait être intéressant pour les autres lecteurs, surtout que le bouquin est bigrement intéressant
avatar moebius256 | 
J'adore ce genre d'article. Merci à la rédac ! C'est dans ce genre d'ITW qu'on voit le souci du détail de Jobs.. Et je trouve ça assez incroyable. Passez des mois sur un bouton d'interface ou sur une couleur d'un téléphone, ca peut nous faire rager en tant que clients, mais après, on est sur d'avoir un truc parfait. Bon rétablissement à lui.
avatar jantiochus | 
Mon dieu que ça va vite l'évolution.
avatar JACK-13 | 
Bravo pour cet article !
avatar Alino06 | 
Merci pour cet article ! Vraiment du contenu intéressant Merci encore
avatar JustThink | 
Ce qui est dommage c'est qu'à force de voir, les gens ou nous même on prête de moins en moins attention à tout le travail qui a été effectué
avatar SolMJ | 
Je viens de découvrir ce mode single-windows :D Sinon vraiment amusant la keynote, voir les gens s'extasier sur des choses qui à nous, nous semblent si... banals.
avatar mdmdh | 
La toute vieille keynote, c'est trop drole! Tous nous parait tellement logique...
avatar iBaby | 
Comme moebius256, ces articles me passionnent, avec leur tour romanesque et leur ton détaché. Merci. "Avec ce compliment gradué sur l'échelle d'un QI “C'est la première preuve d'une intelligence à 3 chiffres que je vois chez Apple”." mdr.
avatar aerre | 
super idée le mode single window, mais vue qu'il n'y a pas d'effet spécial on a l'impression que la fenêtre "nous saute à la gueule" et ça fait mal à la tête !
avatar bambougroove | 
Merci pour cet article très intéressant :) Et félicitations à Cordell Ratzlaff, ainsi qu'à Steve Jobs et les équipes Apple qui nous enchantent depuis des décennies avec leurs trouvailles "cool", "amazing", "incredible" etc. ... qui font que c'est toujours un grand plaisir d'utiliser un Mac !
avatar ThoTokio | 
Putain, j'adore ce single window ! Pourquoi l'ont il enlevé ? Je suis du genre à toujours tout fermer pour n'avoir qu'une seule fenêtre et là... Je suis heureux ! Dommage que ça ne puisse pas se désactiver plus facilement, assez chiant de devoir refaire la manip à chaque fois. Apple, please? *_*
avatar Ali Baba | 
Génial cet article, j'aime beaucoup ces petites anecdotes :)
avatar Anonyme (non vérifié) | 
Je regrette l'aqua originel, je trouve que l'interface est aujourd'hui beaucoup plus grise. Concernant l'icone corbeille à multiple usages, je viens de découvrir que déposer un dossier "à graver" dessus déclanchait la gravure, après 10 ans je ne le savais encore pas !
avatar Elrifiano | 
Euh j'ai essaye la commande single window pour voir ce que ça donnait mais maintenant que je veux le repasser par défaut comme c'était avant en remplaçant le true par false ça reste toujours en single window quelqu'un peut m'aider svp.
avatar Florian Innocente | 
@ThoTokio Il me semblait qu'Onyx permettait de l'activer mais j'ai peut-être mal cherché ou alors c'était dans un autre utilitaire.
avatar Paradise | 
Merci MacG super article encore une fois !

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